Ligny-en-Weppes
Ligny-en-Weppes est une ancienne commune française, située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France. Elle a été fusionnée en 1927 pour former la commune de Beaucamps-Ligny.
Ligny-en-Weppes | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Hauts-de-France |
DĂ©partement | Nord |
Arrondissement | Lille |
Commune | Beaucamps-Ligny |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 59134 |
DĂ©mographie | |
Population | 33 hab. (1926) |
Densité | 6,5 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 50° 36′ 19″ nord, 2° 55′ 03″ est |
Superficie | 5,04 km2 |
Historique | |
Fusion | 1927 |
Localisation | |
GĂ©ographie
Ligny-en-Weppes fait partie de l'agglomération Lille métropole.
Histoire
- Jusqu'en 1789, le village est régi par la souveraineté du Royaume de France, puis en 1790 sous celle du Nord.
- À la Révolution, la famille Lefebvre de Lattre est seigneur de Ligny et de La Fresnoye. Le château de Ligny a été la possession des familles de Ligny, de Brimeu, Guillebaut, d'Oignies, Le Sauvage, de Mol, d'Hangouart puis passa par les épouses à la famille Lefebvre de Lattre . Ils furent les derniers seigneurs de la vicomté de Ligny de la fin du XVIIe siècle à 1808. Marie-Alexandre-Joseph Lefebvre de Lattre, (voir son état-civil ci-dessous dans la sous-section Seigneurs de Ligny) possède à cette date 95% du village de Ligny. Il prend part à l’assemblée de la noblesse des Bailliages de Lille et d’Arras, tenues , pour l’élection des députés aux Etats Généraux. Premier Maire de Ligny en 1791, il émigre à Saint-Denis (Pays-Bas autrichiens). Rentré d’émigration, il est à nouveau maire de Ligny de 1800 à 1809. Resté royaliste sous l’Empire, il héberge, en , dans sa résidence de Reims, le célèbre Chevalier de Rougeville, qui avait lors du "Complot de l'œillet" tenté de sauver la Reine Marie-Antoinette de la prison du Temple et est plus connu dans l’Histoire sous le nom du Chevalier de Maison-Rouge.
En 1809, le château subit un grave incendie détruisant la façade avant. Ruiné, Marie-Alexandre-Joseph, vend le château et donne sa démission. Lui succédera comme maire et châtelain Marie Louis Ignace Cardon de Garsignies. Cette dernière famille restaure le château et le conserve jusqu'en 1892. Il passe alors à Hubert d'Espagne, marquis de Venevelles qui sera lui aussi Maire et châtelain. Ce dernier le conservera jusqu'à la fin de la première guerre mondiale. Durant la première guerre mondiale, le château de Ligny est occupé par les troupes allemandes et tout particulièrement par l'armée bavaroise. Dès le il sert de Quartier Général au Commandement général de la XIIIème armée dirigée par le général von Oppeln et composée, entre autres, des fameux Uhlans bavarois et Wurtembougeois. Il verra passer dans ses murs le Prince héritier de Rupprecht de Bavière à la fin de 1915. Éloigné du front, il sert par la suite et jusqu'au second semestre de 1918 de cantonnement aux différents régiments de réserve de la 6. armée bavaroise. Devant l'avance alliée d', la retraite allemande se fait rapidement. Le château est riche des documents qui ne peuvent tomber aux mains de l'ennemi. Ne pouvant les transporter le commandement allemand ordonne la destruction du château. Le marquis de Venevelles, ayant reçu des dommages de guerre prévoit en 1920 une reconstruction du château ainsi que de la ferme et de l'église adjacentes. Seule la ferme "Perche" sera reconstruite.
A la fin du conflit il ne reste plus que 34 habitants à Ligny. Son dernier maire, René Delessalle, maire de Ligny-en-Weppes, proposa au village de Beaucamps de fusionner les deux communes et demandera au préfet du Nord son rattachement à la commune voisine de Beaucamps en 1927, Beaucamps-Ligny était né.
- En 1793, fait partie du département du Nord, du District et Arrondissement de Lille, ainsi que du Canton d'Haubourdin.
- En 1982 fait partie du Canton de Lomme
- En 1914 le village est juste en arrière de la ligne de front. Occupé par les Allemands, l'institution scolaire sert d'hôpital. Avant de quitter le village en 1918, les Allemands dynamitèrent tout le village.
Ligny n'avait alors plus que 36 habitants.
- René DELESALLE, maire de Ligny-en-Weppes, proposa au village de Beaucamps de fusionner les deux communes.
- - En 1927 : Création de Beaucamps-Ligny.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'azur à un écusson d'argent en abîme, au sautoir de gueules brochant sur le tout. |
Administration
DĂ©mographie
Personnalités liées à la commune
Seigneurs de Ligny
- Ferdinand Joseph Lefebvre -Delattre (1694-1784), écuyer, seigneur de Ligny, est le fils de Charles François, écuyer, seigneur de La Fresnoy, bourgeois de Lille et de Marie Jeanne Hespel. Il nait à Lille en janvier 1694 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , est convoqué aux assemblées des nobles par ordonnance du . Il meurt à Lille le , à 87 ans. Il épouse d'abord à Lille le Marie Madeleine Le Cat (1691-1746), fille de Denis, écuyer, seigneur de Beauffremez et de Marie Madeleine Beuvet. Née à Lille en janvier 1691 (baptisée le ), elle meurt à Lille le . Il prend ensuite pour femme à Lille le (il a 52 ans, elle a 24 ans) Marie Philippine Alexandrine Le Clément de Saint-Marcq (1724-1795), fille de Philippe François, chevalier, seigneur de Saint-Marcq et de Marie Thérèse de Lannoy. Elle nait à Lille en mars 1724 (baptisée le ) et meurt à Lille le , à 71 ans[2].
- Marie Alexandre Joseph Lefebvre-Delattre (1748-1828), dit le vicomte de Ligny, est le fils de Ferdinand-Joseph et de sa deuxième épouse. Il nait à Lille en octobre 1748 (baptisé le ), est maire de Ligny et meurt à Lille le , à 79 ans. Il épouse Jeanne Thérèse Nicolet (1761-1839), fille de Gilbert et d'Anne Jeanne Mandonnet. Elle nait à Reims le et meurt à Lille le , à 78 ans[3].
- Alexandre Joseph Toussaint Lefebvre-Delattre, vicomte de Ligny, est le fils de Marie Alexandre Joseph. Il nait le , est légitimé par le mariage de ses parents, devient percepteur des contributions à Flines, puis payeur général du département de l'Oise. il meurt après 1877. Il épouse à Lille le Augustine Eugénie Cattaert, née à Lille le , fille de Charles Auguste Joseph et de Marie Joseph Fourmentel, veuve de François Joseph Deledicque et de Barthélemi Joseph Flament[3].
- Dominique Ferdinand Marie Lefebvre-Delattre (1755-1824), parfois orthographié Lefebvre de Lattre[4], chevalier de Ligny, est le fils de Ferdinand-Joseph et de sa deuxième épouse. Il nait à Lille en janvier 1755 (baptisé le ), effectue une carrière militaire : nommé enseigne aux gardes wallonnes le , sous-lieutenant le , sous-lieutenant de grenadiers le , lieutenant le , retraité lieutenant-colonel d'infanterie à Barcelone le , avec les appointements correspondants, son nom étant écrit Dominique Deligny[5]. En parallèle à cette carrière , il est reçu chevalier de l'ordre de Malte (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte) le , après vérification de sa noblesse (énumération de ses aïeux et de leurs actions[4]) et passe commandeur de cet ordre en 1817. Il meurt célibataire à Lille le . Sont également intégrés à l'Ordre de Malte, ses frères Félix Séraphin, né en juillet 1757 (baptisé le et reçu chevalier de Malte le [6] et Pierre François, celui-ci né le et reçu chevalier de Malte le [7].
Voir aussi
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ligny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.350 (lire en ligne).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.350-351 (lire en ligne).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.359 (lire en ligne).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.361 (lire en ligne).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.351 (lire en ligne).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.360 (lire en ligne).