Marchiennes
Marchiennes est une commune française, située en Flandre romane, dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Marchiennois(es)[1].
Marchiennes | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes CĆur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Claude Merly 2020-2026 |
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Code postal | 59870 | ||||
Code commune | 59375 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Marchiennois(e) | ||||
Population municipale |
4 549 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 212 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 24âČ 32âł nord, 3° 16âČ 59âł est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 21 m |
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Superficie | 21,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Marchiennes (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
LĂ©gislatives | SeiziĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.marchiennes.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Relief, géologie et hydrographie
Marchiennes se situe sur la Scarpe, riviĂšre de 112 kilomĂštres qui se jette dans l'Escaut. Ă Marchiennes, trois cours dâeau attestent encore de leurs efforts : Le DĂ©cours, Le Courant de Coutiches et la RĂąche.
- La RĂąches Ă Marchiennes.
- Le Courant de Coutiches.
- La Scarpe Ă Marchiennes.
Elle possĂšde sur son territoire la belle forĂȘt domaniale de Marchiennes d'environ 800 hectares composĂ©e entre autres de pins sylvestres et de chĂȘnes. Elle accueille plus de 110 000 visiteurs par an.
Dans le département du Nord, Marchiennes est un poumon vert qui occupe une position centrale, car à proximité des autoroutes A1 et A23, Marchiennes, à 20 minutes de Lille et de Tournai, 15 minutes de Douai et Valenciennes, 2 heures de Paris et 1h de Bruxelles.
Marchiennes est au cĆur du parc naturel rĂ©gional Scarpe-Escaut, le « cĆur de nature », Ă©lĂ©ment important de la trame verte rĂ©gionale concentrĂ© de sites naturels de grande valeur Ă©cologique, couvrant quatre forĂȘts domaniales dont la forĂȘt domaniale de Marchiennes, les plaines alluviales de la Scarpe et de l'Escaut. Ă la suite du drainage agricole pĂ©riphĂ©rique et au surcreusement d'un fossĂ© de drainage pĂ©riphĂ©rique, cette forĂȘt autrefois trĂšs humide souffre d'une baisse de la nappe qui en pĂ©riode de sĂ©cheresse menace les chĂȘnes et les amphibiens. La pose de palplanches sur les fossĂ©s de drainages intĂ©rieurs Ă la forĂȘt n'ayant pas apportĂ© les rĂ©sultats escomptĂ©s.
Plusieurs hameaux sont rattachés à Marchiennes :
Elpret est un hameau situĂ© Ă l'est de la commune et est traversĂ© par la D39 qui relie Warlaing Ă Rosult. La rue principale d'Elpret est la rue du Hameau qui est en fait la D39. Quelques pĂątĂ©s de maisons s'y construisent car la zone est trĂšs attractive : en effet, la forĂȘt domaniale de Marchiennes est tout de suite au nord d'Elpret.
Sec Marais est un hameau situĂ© au nord de la commune et est traversĂ© par la D957 qui relie Somain Ă Orchies. La rue principale de Sec Marais est la route dĂ©partementale dite "Route Nationale". C'est un hameau qui a connu une forte expansion par sa proximitĂ© de l'autoroute A23 (Ă Orchies) et Ă la lisiĂšre de la forĂȘt domaniale de Marchiennes.
Le Catellet est un hameau situé à l'ouest de la commune en direction de Flines-lez-Raches.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[8] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă 24 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Marchiennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marchiennes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 892 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (49,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (28,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), terres arables (22,8 %), zones humides intĂ©rieures (7,6 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,5 %), prairies (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les lignes 19, 120 et 121 du rĂ©seau urbain ĂvĂ©ole ainsi que par la ligne 851 du rĂ©seau interurbain Arc-en-Ciel 2.
Toponymie
Marchiennes fut, encore au début du XIXe siÚcle, séparé en Marchiennes-Ville et Marchiennes-Campagne. La Scarpe formait la séparation. Depuis 1946, Marchiennes-Campagne a été rattaché à la commune de Rieulay
Communes limitrophes
Histoire
Du au , durant la guerre de Succession d'Espagne, eut lieu le siĂšge de Marchiennes[26].
Pendant les guerres de la Révolution française, les armées, française et ennemie, ont cherché à contrÎler Marchiennes en 1792 et 1793. La ville a beaucoup souffert des combats[27].
Patrimoine historique
Abbaye de Marchiennes
Marchiennes est riche d'un beau patrimoine historique dont tĂ©moignent encore les vestiges d'une tuilerie romaine sur la base de loisirs des Evoiche (tuile et brique). De plus par interprĂ©tation, on peut apparenter le nom de la ville Ă la Villa de Marcius, les vestiges d'une abbaye fondĂ©e en 630 par Adalbaud, comte de Douai. Sainte Rictrude, son Ă©pouse, aristocrate d'Aquitaine, crĂ©a en 643 un monastĂšre double comprenant une communautĂ© de femmes et une autre d'hommes. Leur fille, sainte Adalsinde (fĂȘtĂ©e le 25 dĂ©cembre), fut l'une des abbesses de la communautĂ© des moniales[28].
à la fin du Xe siÚcle, il ne reste aucune trace de la communauté masculine sauf quelques chanoines. En 1024, les moniales sont remplacées par des moines bénédictins. AprÚs l'abbatiat désastreux de Fulcard de Landas (1103-1115), l'abbé Amand du Chastel prend l'initiative d'un renouveau institutionnel et artistique qui durera jusqu'à la fin du XIIe siÚcle et dont témoignent un chartier riche ainsi qu'une collection diverse de textes hagiographiques et historiographiques.
On pĂ©nĂštre sur la place de l'abbaye par deux portes monumentales d'un grand intĂ©rĂȘt architectural, le bĂątiment de l'actuel hĂŽtel de ville et le Colombier. Le fronton de l'Ă©glise Sainte-Rictrude est marquĂ© de la devise rĂ©publicaine, « LibertĂ©, ĂgalitĂ©, FraternitĂ© ». Cette inscription a Ă©tĂ© ajoutĂ©e le Ă la suite d'un conseil municipal Ă la proposition de l'un des membres.
Le , les reliques de Sainte EusĂ©bie furent transportĂ©s Ă Marchiennes « oĂč les os avaient Ă©tĂ© montrĂ©s, sains et entiers, aux fidĂšles, aux religieuses et aux enfants des Ă©coles ».
Autres
Marchiennes fut aussi le thĂ©Ăątre dâun des derniers procĂšs de sorcellerie en France qui envoya PĂ©ronne Goguillon sur le bĂ»cher en 1679 ainsi que quatre autres femmes dont sa propre fille.
Depuis 1991, pour conjurer cette Ă©poque rĂ©volue, 30 000 personnes assistent chaque annĂ©e, le premier dimanche d'octobre, aux cĂ©lĂšbres Cucurbitades, fĂȘte de la Courge et de la Sorcellerie, fĂȘte poĂ©tique, culturelle et envoĂ»tante.
Marchiennes est mentionnĂ© dans la premiĂšre phrase de Germinal d'Ămile Zola (1885), oĂč « la grande route de Marchiennes Ă Montsou, dix kilomĂštres de pavĂ© coupant tout droit » est Ă©voquĂ©e. On peut Ă©voquer Ă©galement Joseph Balsamo d'Alexandre Dumas, dans lequel on Ă©voque le siĂšge de Marchiennes en 1712 par le MarĂ©chal de Villars.
Il existait également une gare aujourd'hui désaffectée : voir Gare de Marchiennes.
L'église possÚde un orgue de François-Joseph Carlier datant de 1837. Il s'agit d'un des derniers témoins quasiment intact de la facture des Carlier. Le buffet de l'orgue est inscrit et la partie instrumentale classée au titre des monuments historiques.
Autrefois, l'église possédait un carillon de 37 notes. La majorité des cloches furent réquisitionnées par l'occupant en 1918.
HĂ©raldique
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Les armes de Marchiennes se blasonnent ainsi : « D'or Ă une escarboucle de sable, chargĂ©e en cĆur d'un rubis de gueules. » |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Un article publiĂ© dans La Voix du Nord no 24306 du 4 aoĂ»t 2020 indique que Serge Gaillot, sous l'Ă©tiquette du Rassemblement pour la RĂ©publique, est devenu maire Ă l'Ăąge de 27 ans Ă la suite des Ă©lections municipales de juin 1995, oĂč sa liste recueille 51,30 % des suffrages exprimĂ©s. Un recours annule l'Ă©lection, et un nouveau vote est organisĂ© en 1996 oĂč sa liste est cette fois largement rĂ©Ă©lue.
La liste menĂ©e par Serge Gaillot lors des Ă©lections municipales de mars 2001 est Ă©lue dĂšs le premier tour avec 55,10 % des suffrages exprimĂ©s. Serge Gaillot est suspendu de ses fonctions durant un mois par un arrĂȘtĂ© du ministĂšre de l'IntĂ©rieur en 2003, Ă cause de la mauvaise santĂ© financiĂšre de la commune. Une suspension dĂ©finitive survient en 2006 et de nouvelles Ă©lections sont organisĂ©es. Les ennuis judiciaires se poursuivent pour Serge Gaillot avec d'autres affaires, il est notamment incarcĂ©rĂ© sur l'Ăźle de La RĂ©union en 2020.
Claude Merly devient maire en 2006[29].
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept siÚges sont à pourvoir ; on dénombre 3 674 inscrits, dont 1 914 votants (52,10 %), 18 votes blancs (0,94 %) et 1 876 suffrages exprimés (98,01 %). La liste divers droite Marchiennes de toutes les forces menée par le maire sortant Claude Merly recueille 1 295 voix (69,03 %) et remporte ainsi vingt-quatre siÚges au conseil municipal contre deux pour la liste divers centre Marchiennes j'y crois du conseiller municipal d'opposition Jocelyn Oger[30] avec 365 voix (19,46 %) et un pour la liste divers gauche J'M 2020 menée par Jocelyne Malfigan[31] avec 216 voix (11,51 %)[32] - [33]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[34]. Claude Merly est réélu maire le 23 mai avec vingt-quatre voix, une minute de silence a été faite en hommage au conseiller municipal René Gos, mort le 25 avril[29].
Liste des maires
Maire de 1802 Ă 1807 : Lherbier[27] - [35].
Maire en 1881 : Bricquet-Debrabant[36].
IdentitĂ© | PĂ©riode | DurĂ©e | Ătiquette | |
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DĂ©but | Fin | |||
EugÚne Desart (d) | années 1810 | |||
Horries Pagniez (d)[37] | 9 ans | |||
François Joseph Lecocq (d) | ||||
Jules César Alexandre Lherbier (d) (années 1790 - ) | (mort en cours de mandat) | |||
Par intérim : Adolphe Henri Roch Chery (d) | 1 an | |||
Ădouard NoĂ«l Piedanna (d) | 5 ans et 7 mois | |||
Auguste Maton (d) ( - ) | 2 ans et 7 mois | |||
Ădouard NoĂ«l Piedanna (d) | annĂ©es 1880 | |||
Auguste Maton (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 5 ans et 9 mois | ||
FĂ©lix Maton (d) ( - ) | 20 ans et 9 mois | |||
Par intérim : René Bigo (d) | 1 mois | |||
René Bigo (d) | ||||
Fernand Maton (d) ( - ) | années 1920 | années 1920 | ||
Moïse Dufour (d)[38] ( - ) | 18 ans | apparenté PCF (d) | ||
Jean-Pierre Lemaire (d) | 6 ans et 3 mois | Parti socialiste | ||
Serge Gaillot (d)[39] (né le ) | 11 ans | Rassemblement pour la République Union pour un mouvement populaire | ||
Claude Merly (d)[40] - [41] - [42] (né le ) | En cours | 17 ans | divers droite | |
Edmond Groulez (d) ( - ) | ||||
Edmond Servais (d) | ||||
Maurice Boulongne (d) | ||||
Gabriel Saison (d)[43] - [44] |
- Tombe de FĂ©lix, Auguste et Fernand Maton.
- Tombe de FĂ©lix, Auguste et Fernand Maton dans le cimetiĂšre de Marchiennes.
- Claude Merly en .
Politique locale
Claude Merly actuel maire de Marchiennes est renvoyĂ© en correctionnelle en 2021 pour soupçons de favoritisme. Il est soupçonnĂ© d'avoir favorisĂ© certaines entreprises pour des marchĂ©s publics de la ville notamment le marchĂ© de la rĂ©habilitation de la mairie. Les faits ont Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©s par plusieurs de ses anciens adjoints[45]. Le 16 mars 2021, Claude Merly est reconnu coupable et condamnĂ© Ă dix mois dâemprisonnement avec sursis et dâune peine dâun an dâinĂ©ligibilitĂ©[46]. En janvier 2022, cette peine sera alourdi en appel Ă trois ans dâinĂ©ligibilitĂ©[47].
Jumelages
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
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Speldhurst[48] - [49] | Royaume-Uni | depuis |
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[51].
En 2020, la commune comptait 4 549 habitants[Note 8], en diminution de 1,83 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 34,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 24,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 260 hommes pour 2 327 femmes, soit un taux de 50,73 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Ăconomie
Fromages
- Chévrerie du Cattelet de Marchiennes
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Sainte-Rictrude
- L'oratoire Saint-Roch, la chapelle Notre-Dame-d'Elpret, la chapelle Sainte-Eusébie, l'oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, la chapelle Saint-Roch
- Musée de Marchiennes
- ForĂȘt domaniale de Marchiennes
- Verrerie Sainte-Rictrude[58] ou Société Hubert, Haydin & cie[59] de Marchiennes
- Réserve naturelle régionale du pré des Nonnettes
- RĂ©serve naturelle nationale de la tourbiĂšre alcaline de Marchiennes
- la Réserve naturelle régionale du pré des Nonnettes.
- l'ancienne brasserie Dufour Notice no IA59000146, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Cheminée de la verrerie Sainte Rictrude.
- Marchiennes.-La base de loisirs des EvoĂches.
- Clic Du Pevele Ostrevent (Centre Local D'Information Et De Coordination).
Ăquipements municipaux
- La mairie de Marchiennes, entrée rue Corbineau.
- La maire de Marchiennes, vue de la Place Gambetta.
- Le porche de la mairie de Marchiennes.
- La salle des fĂȘtes de Marchiennes.
- la médiathÚque Marchiennes 01.
Personnalités liées à la commune
- Lieu de naissance de personnages illustres dont Jean-Baptiste Juvénal Corbineau, né à Marchiennes le , général d'empire sous Napoléon Ier qui sauva la Grande Armée lors de la retraite de Russie en découvrant le passage de la Bérézina. Avec ses deux frÚres, Claude-Constant et Hercule Corbineau, généraux d'empire, ils étaient appelés par Napoléon les « Trois Horaces » en référence à la mythologie romaine.
- Marchiennes est aussi le lieu de naissance en 1905 du célÚbre peintre Félix Labisse, lié au mouvement surréaliste sans y adhérer, connu entre autres pour ses Femmes bleues.
- Jean Moral (1906-1999), photographe, né à Marchiennes.
- Alain Deloeuil, ancien coureur cycliste, né à Marchiennes.
- Jules Mougin (1912-2010), poÚte français né à Marchiennes.
Folklore
La commune a pour gĂ©ant Pelotin le Marchiennois[60], baptisĂ© le par l'abbĂ© Pierre-Marie VerhĂŠgge. Il fait suite Ă la relance de la fĂȘte du Muguet par la municipalitĂ© en 2009 et symbolise le jeu de paume. Il est fabriquĂ© par Emmanuel Michiels, qui a notamment rĂ©alisĂ© ceux de Montigny-en-Ostrevent, Hornaing, Fenain, Masny..., professeur dâarts plastiques Ă la retraite. L'habit et le gant sont rĂ©alisĂ©s par la sinoise Brigitte Renard. Le gĂ©ant mesure 3,60 mĂštres, pĂšse soixante-dix kilos, et a un diamĂštre de 1,40 mĂštre. Il est montĂ© sur roulettes et poussĂ© de l'intĂ©rieur par une personne[61]. Il a pour parrain Gauthier de ChĂątillon, le gĂ©ant de Bruille-lez-Marchiennes[62].
Pour approfondir
Bibliographie
- B. Delmaire, L'histoire-polyptyque de l'abbaye de Marchiennes. Ătude critique et Ă©dition, Louvain-la-Neuve, 1985, 178 pages
- Gras, Daniel.- Marchiennes et Beuvry-la-ForĂȘt.- Saint-Cyr-sur-Loire : Alan Sutton, 2010. - 127 pages no 13570.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Les gentilés de Marchiennes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marchiennes et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marchiennes et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marchiennes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Le 30 juillet 1712 â La prise de Marchiennes
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 73, lire en ligne.
- Imp. de F. Robaut (Douai). Auteur du texte, « Copie d'un ancien plan de la ville et de l'abbaye de Marchiennes (année 1635) », Europeana (consulté le ).
- « Le conseil enfin installĂ© : Claude Merly rĂ©Ă©lu maire », L'Observateur du Douaisis, no 907,â , p. 22.
- Arnaud DĂ©thĂ©e, « « Marchiennes j'y crois » veut emmener la ville vers la transition Ă©nergĂ©tique », La Voix du Nord, Ă©dition Douaisis, no 24162,â , p. 16.
- Arnaud DĂ©thĂ©e, « « Partageons l'avenir de Marchiennes avec Jocelyne Malfigan : J'M 2020 » annonce vouloir baisser les impĂŽts », La Voix du Nord, Ă©dition Douaisis, no 24162,â , p. 21.
- « Ălections municipales, Marchiennes », La Voix du Nord, Ă©dition Douaisis, no 24165,â , p. 34.
- « Ălections municipales 2020 - 1er tour, Marchiennes », L'Observateur du Douaisis, no 897,â , p. 9.
- « Cinquante-quatre maires du Douaisis installés entre le 23 et le 28 mai », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171).
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3.
- « Pelotin, le gĂ©ant prĂ©sent Ă chaque manifestation locale », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Le 7 juin 1822 Horries Pagniez, maire de Marchiennes, arrĂȘte un rĂšglement municipal. Un ballodrome est tracĂ© sur le parvis de lâancienne Ă©glise abbatiale, aujourdâhui place Gambetta. »
- « Marchiennes : la salle de musique de Marchiennes portera le nom de MoĂŻse Dufour », La Voix du Nord, : « MoĂŻse Dufour fut maire de Marchiennes de 1971 Ă 1989 et fut Ă©levĂ© au grade de commandeur de la LĂ©gion dâhonneur en 1990. »
- Arnaud DĂ©thĂ©e, « Lâancien maire de Marchiennes Serge Gaillot en dĂ©tention provisoire sur lâĂźle de La RĂ©union », La Voix du Nord, no 24306,â , p. 12 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Maire de Marchiennes de 1995 à 2006, Serge Gaillot a été mis en examen et placé en détention provisoire par le parquet de Saint-Pierre-de-La-Réunion. »
- « à Marchiennes : l'étonnante collection de Claude Merly, un gaulliste convaincu », La Voix du Nord, : « Cet événement fait la fierté du maire de la commune, Claude Merly. Fervent gaulliste depuis sa jeunesse. »
- Marie-Caroline Debaene, « OrchĂ©sis : Ă un an des municipales, votre maire se reprĂ©sente-t-il ? », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428) :
« Marchiennes. Ă 61 ans, Claude Merly, se dit prĂȘt Ă repartir pour un tour. Il briguerait ainsi son troisiĂšme mandat en tant que maire. Lâancien facteur et ancien adjoint aux sports sâĂ©tait installĂ© dans le fauteuil du premier magistrat en 2006, aprĂšs la dĂ©mission de Serge Gaillot. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et StĂ©phane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270,â , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Marchiennes : divers droite »
- « Cinquante ans d'amour pour les Ă©poux Fromont-Halluin », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« [...] qu'ils avaient formulés le 2 mars 1952, lors de leur mariage célébré par Gabriel Saison, maire de Marchiennes à l'époque. »
- « Les Amis de Marchiennes fĂȘtent cette annĂ©e leur 50e anniversaire », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Cette maquette sera à l'origine de la création des Amis de Marchiennes. Le maire de l'époque, Gabriel Saison, avait attribué un local. »
- « Marchiennes: le maire renvoyé en correctionnelle pour favoritisme supposé », sur Nord Eclair, (consulté le ).
- « Le maire de Marchiennes, Claude Merly, condamné par la justice pour favoritisme », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Marchiennes: le maire condamnĂ© en appel Ă trois ans dâinĂ©ligibilitĂ© pour favoritisme », sur La Voix du Nord, (consultĂ© le )
- « Marchiennes : programme chargĂ© au comitĂ©de jumelage Marchiennes - Speldhurst », La Voix du Nord, : « Celle-ci rappela le but de lâassociation : « faire connaĂźtre le jumelage avec Speldhurst, petite ville de Kent et rencontrer les amis anglais en mettant en place des actions culturelles, sportives... » »
- « Jumelage Marchiennes-Speldhurst » : « Le comité de jumelage Marchiennes-Speldhurst a été créé en 1999. L'association a pour but de favoriser l'établissement de relations entre les habitants de la commune de Marchiennes et ceux de Speldhurst dans tous les domaines : scolaires, sportifs, culturels, sociaux, économiques, afin de permettre une meilleure connaissance réciproque.Notre jumelage s'étend aussi aux petits villages faisant partie du conseil municipal de Speldhurst, conseil qui représente quatre villages : Ashurst, Langton Green, Old Groombridge et Speldhurst. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marchiennes (59375) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
- Revue du Nord - Volume 67,Partie 1 - Page 477 voir en ligne
- La CĂ©ramique et la verrerie ["puis" CĂ©ramique, verrerie, Ă©maillerie]. Journal de la Chambre syndicale.. de 1891- voir en ligne
- Revue du Nord, vol. 67, partie 1, p. 477, lire en ligne
- La CĂ©ramique et la verrerie [puis CĂ©ramique, verrerie, Ă©maillerie], Journal de la Chambre syndicale.. de 1891, lire en ligne
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnĂ©s pour sauver des gĂ©ants abandonnĂ©s », La Voix du Nord, no 24596,â , p. 14-15
- « Pelotin, le géant présent à chaque manifestation locale », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
- « Gauthier de Bruille, gĂ©ant, chevalier et grand seigneur de lâOstrevent », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .