Sin-le-Noble
Sin-le-Noble est une commune française, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Sin-le-Noble | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis | ||||
Maire Mandat |
Christophe Dumont 2020-2026 |
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Code postal | 59450 | ||||
Code commune | 59569 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sinois | ||||
Population municipale |
15 442 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 339 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 21′ 49″ nord, 3° 06′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 44 m |
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Superficie | 11,53 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble (bureau centralisateur) |
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Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.sinlenoble.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Sin-le-Noble est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,5 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), forêts (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), prairies (2 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Voies de communication et transports
La commune dispose d'une gare ferroviaire sur son territoire desservie par des TER Hauts-de-France. Sin-le-Noble est également desservie par la ligne A du bus à haut niveau de service de Douai et par les lignes 2, 4, 5, 12, 13, 17, 102, 104, 105 et 114 du réseau urbain Évéole.
Toponymie
L'étymologie du nom de la commune aurait une double source :
- sin viendrait de sinueuse (la ville se trouve sur un ancien méandre de la Scarpe et est traversée par un petit cours d'eau, le Godion) ;
- noble, car sans seigneur : la ville était directement sous la férule du roi. (Les écoliers sinois apprenaient que la commune avait été anoblie pour avoir soutenu un roi de France).
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Sin-lès-Douai[24].
Ses habitants sont appelés les Sinois[25].
Histoire
Camille Corot, 1873
Musée du Louvre.
En 1881, une secousse de tremblement de terre ressentie le dimanche à 12 h 40. Il a duré quelques secondes, la direction des secousses était du nord au sud. Dans la région, avait déjà eu lieu pendant la nuit et avait réveillé la population. On l'explique par des affaissements de terrain minés par la Compagnie d'Aniche[26].
En 1891, trois tremblements de terre sont ressentis à Sin-le-Noble les , où des cheminées de briques tombent et le où des maisons sont lézardées[27].
Tout comme le reste du bassin minier, la ville est occupée par l'Allemagne nazie en 1940.
Non loin, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais a démarré la grève patriotique des cent mille mineurs de mai-juin 1941 a démarré, privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[28]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[29], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le , trente-trois sièges sont à pourvoir ; on dénombre 10 766 inscrits, dont 3 428 votants (31,84 %), 50 votes blancs (1,46 %) et 3 309 suffrages exprimés (96,53 %). Quatre listes s'affrontent, et tous les sièges sont pourvus dès le premier tour :
- la liste Sin-le-Noble ensemble et autrement menée par le maire sortant Christophe Dumont[30] recueille 2 495 voix (75,40 %) et remporte trente-et-un sièges ;
- la liste communiste Bien vivre sa ville menée par Jean-Bernard Fenet recueille 316 voix (9,55 %) et remporte un siège ;
- la liste d'extrême gauche Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs menée par Roger Marie recueille 168 voix (5,08 %) et ne remporte pas de siège ;
- la liste Sin-le-Noble, les citoyens avant tout menée par Marcel Lourel recueille 330 voix (9,97 %) et remporte un siège[31] - [32].
Liste des maires
Jean-François Renard, agriculteur, a été conseiller général du canton de Douai-Nord de 1887 à 1892. Alexandre Wilmot, cultivateur, l'a été de 1898 à 1919, et Paul Foucault, ouvrier mécanicien, l'a été de 1919 à sa mort en 1933.
Henri Martel est une figure connue du Parti communiste français. Cet ouvrier mineur a été député de la troisième circonscription de 1951 à 1958 puis de la quatorzième circonscription du Nord de 1962 à 1967 ainsi que conseiller général du canton de Douai-Nord de 1945 à 1970. En mars 1977, Paulette Deblock devient maire, elle cède sa place en à Thérèse Pernot.
Lors des élections de mars 2001, Roger Marie, conseiller régional, présente une liste Lutte Ouvrière qui récolte 11,95 % des suffrages exprimés au premier tour. Il décide de se maintenir, et une semaine plus tard, au second tour, le liste de droite de l'enseignante Christiane Pezin devance de cinq points la liste de la gauche plurielle de Thérèse Pernot, la liste LO récoltant 8,14 %. Le socialiste Christian Entem remporte les élections de mars 2008, mais une affaire lui fait perdre les élections de mars 2014 au profit de Christophe Dumont (divers droite). Ce dernier, cadre supérieur, devient 9e vice-président de la communauté d'agglomération du Douaisis.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Pierre-Philippe Dupont (d) (né le ) | 1 an | |||
Charles Brabant (d) | 4 ans | |||
Pierre-Antoine Jacquart (d)[33] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 46 ans | ||
Jean-Baptiste Goulois-Dupont (d) | 2 ans | |||
Benoît Sauvage (d) (né le ) | (révocation (d)) | 2 ans | ||
Pierre-Joseph Lamour (d) | (révocation (d)) | 2 ans | ||
Jean-Baptiste Goulois-Dupont (d) | 2 ans | |||
Édouard Fiévet (d) | 3 ans | |||
Charles-Adolphe Anache (d) (né le ) | 11 ans | |||
Henri Brabant (d) | 2 ans | |||
Jean-François Renard (d) (né le ) | 26 ans | |||
Alexandre Wilmot (d) ( - ) | 23 ans | Parti républicain, radical et radical-socialiste (d) | ||
Paul Foucaut (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 14 ans | Section française de l'Internationale ouvrière | |
Léon Lebrun (d) | 8 ans | |||
Alfred Goulois (d) | 3 ans | |||
Victor Foucaut (d) | 1 an | |||
Henri Martel ( - ) | 8 ans | Parti communiste français | ||
Oscar Benoît (d) ( - ) | 5 ans et 10 mois | Mouvement républicain populaire | ||
Henri Martel ( - ) | 18 ans | Parti communiste français | ||
Paulette Deblock (d)[34] ( - ) | (démission) | 23 ans et 3 mois | Parti communiste français | |
Thérèse Pernot (d)[35] | 9 mois | Parti communiste français | ||
Christiane Pezin (d)[36] - [37] - [38] ( - ) | 7 ans | Union pour la démocratie française Union pour un mouvement populaire | ||
Christian Entem (d)[39] (né le ) | 6 ans | Parti socialiste | ||
Christophe Dumont (d)[40] - [41] (né le ) | En cours | 9 ans et 3 mois | divers droite indépendant |
En 2014, la commune se dote d'un conseil municipal d'enfants[42].
Politique locale
En juillet 2014, l'ancien maire Christian Entem a été condamné pour complicité de prise illégale d'intérêt par un élu public dans une affaire dont il assurait l'administration ou la surveillance. C'est l'affaire dite de la « Courée Douce », un bien immobilier vendu par la mairie à un adjoint au maire. Ce dernier sera également reconnu coupable de prise illégale d'intérêt[43].
L'écoquartier du Raquet
Dans le cadre du SCOT du Grand Douaisis et du PLH (Programme Local de l’Habitat), la communauté d'agglomération du Douaisis prépare sur le territoire des communes de Sin-le-Noble et de Douai, un projet d'écoquartier. Ce dernier dit « écoquartier du Raquet » est prévu sur 166 hectares (dont 34 sur la commune de Douai) et il devrait accueillir 12 000 nouveaux habitants dans environ 3 500 logements intégrant les principes et critères de la haute qualité environnementale[44]. La construction de ce vaste quartier devrait être étalée sur la période 2008-2030. Les espaces verts qui y sont prévus devaient s'intégrer dans la trame verte communautaire[45] et une seconde ligne de tramway desservira les futurs logements, les nouvelles écoles, le centre culturel et cultuel musulman et le centre aquatique prévu dans le quartier. En termes de surface, ce devrait être le plus grand écoquartier de France. Après une série de concertations et une enquête d'utilité publique conduite de février à et conclut par un avis favorable du commissaire enquêteur, le principe a été définitivement validé à l'unanimité par le conseil municipal de Douai[46].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47] - [Note 9].
En 2020, la commune comptait 15 442 habitants[Note 10], en diminution de 1,42 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 318 hommes pour 8 204 femmes, soit un taux de 52,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports
- AS Sin-le-Noble Football
- Les Épis Foot
- Tennis-club
- Amicale des sapeurs-pompiers
- Ju-jitsu Club
- Tennis de table
- Karaté club
- Club de basket
- Club de boxe
- Club de judo
Économie
La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert, en 1901, la fosse Déjardin fermée en 1984, et le Groupe de Douai, en 1947, la fosse Puits du Midi fermée en 1972.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin : reconstruction des nefs en style néogothique (sauf le clocher) de 1851 à 1854 par l'architecte Charles Leroy qui a réalisé plus d'une cinquantaine d'édifices religieux dans la région Nord-Pas-de-Calais, notamment la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille.
- Abbaye de Beaulieu
- Le cimetière de Sin-le-Noble.
- Le cimetière de Douai, situé en majeure partie sur le finage de Sin-le-Noble.
- L'église Saint-Martin.
- La gare.
Personnalités liées à la commune
- Kitty Hott, née Philomène Liévin à Sin-le-Noble en 1890, actrice de cinéma.
- Pierre-Jules Boulanger, né à Sin-le-Noble en 1885, est à l'origine de la création de la 2 CV de Citroën.
- Simonne Ratel, née le à Sin-le-Noble et morte le à Rueil-Malmaison, est une écrivaine, journaliste et résistante française, lauréate du prix Interallié en 1932.
- Maurice Allard, bassoniste, né à Sin-le-Noble le , formé au conservatoire de Douai, mort en 2004.
- Alain-Jacques Czouz-Tornare, historien des relations franco-suisses, docteur de la Sorbonne, né le .
Héraldique
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Les armes de Sin-le-Noble se blasonnent ainsi : |
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Folklore
Sin-le-Noble a pour géants Min Poil, le Sapeur Villain, Potleau, Jeannot, Chucrate, Lamirémi, Mme Marceau, Pouchnard, Mamie Josette et Adame[51].
Pouchnard est créé en 2015 par Fabien Pichard, par ailleurs porteur du géant Gayant, il représente le club de foot de l'AS Sin-le-Noble. Abandonné en 2020, il est restauré par James Beneat et par l'artisan Steve de Vogelaere. Il mesure environ 3,20 mètres de haut pour un poids de soixante kilos[52].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Douai - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sin-le-Noble et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Douai - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sin-le-Noble et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- Journal L'indépendant de Douai repris par de nombreux journaux locaux du Département
- Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
- "Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987
- « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le )
- Benjamin Dubrulle, « Après avoir géré l'urgence, Christophe Dumont présente un programme sur le long terme », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162,‎ , p. 13.
- « Élections municipales, Sin-le-Noble », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 36.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Sin-le-Noble », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 10.
- Sébastien Bottin, Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République, Douai, Imprimerie de Marlier, , 306 p. (lire en ligne), p. 279 :
« Sin, Jacquart. »
- « Sin-le-Noble : l’ancien maire Paulette Deblock est décédée ce mercredi matin », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Dans les années 70, les femmes n’occupaient que très peu le poste de maire. Paulette Deblock a occupé les fonctions d’élue pendant quarante-deux ans dont vingt-trois en qualité de maire. »
- Philippe Martinat, « Quand LO fait tomber un fief PC », Le Parisien, LVMH,‎ (ISSN 1161-5435, OCLC 436625044, lire en ligne) :
« Battue le 18 mars, Thérèse Pernot, maire PC sortante, digère mal la défaite : « On paye nos divergences locales au sein du PC mais aussi le mécontentement qui existe dans la population à l'égard de la politique gouvernementale. » »
- « Ancien maire de Sin-le-Noble, Christiane Pezin est décédée brutalement hier après-midi », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Après douze ans passés dans l'opposition, elle brigue pour la seconde fois la mairie de Sin-le-Noble aux municipales de 2001 et est élue à la faveur d'une triangulaire. [...] Maire jusqu'en 2008. »
- « Sin-le-Noble : Christiane Pezin est décédée », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
« Christiane Pezin a été maire de Sin-le-Noble et était âgée de 63 ans. »
- « Le Douaisis rend un dernier hommage à Christiane Pezin », L'Observateur du Douaisis,‎ (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
« Des centaines de personnes ont assisté aux obsèques de l'ancien maire de Sin-le-Noble. Une cérémonie qui a eu lieu ce lundi 30 août en l'église Saint Martin de Sin-le-Noble. »
- « Sin-le-Noble : Christian Entem, ancien maire, démissionne du conseil municipal », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Battu lors des élections municipales de mars 2014, Christian Entem, l’ancien maire PS de Sin-le-Noble, siégeait depuis dans l’opposition. Il vient de faire connaître sa décision de démissionner du conseil. [...] Élu maire en 2008 à la suite de Christiane Pezin, on peut dire que Christian Entem a payé cash, en 2014, l’erreur commise dans la vente de la Courée douce (un bien municipal) à l’un de ses adjoints. »
- Benjamin Dubrulle, « Sans surprise, Christophe Dumont est bien candidat à un nouveau mandat à Sin-le-Noble », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« C’était un secret de Polichinelle. Juste avant la cérémonie de vœux prévue samedi soir au théâtre Martel, Christophe Dumont a tenu à officialiser, dans nos colonnes, sa candidature pour un second mandat à la tête de Sin-le-Noble. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Sin-le-Noble : sans étiquette »
- « Sin-le-Noble : le conseil municipal des enfants est élu », L'Observateur du Douaisis, no 595,‎ , p. 16.
- « Observateur du Douaisis du mardi 8 juillet 2014 ».
- Le Raquet : un « écoquartier » de 12 000 habitants va naître à Douai, Le Douaisis.fr du 14 septembre 2006.
- Présentation de l'Eco-quartier sur le site de la communauté d'agglomération du Douaisis.
- Éco-quartier du Raquet : le conseil donne un avis favorable au projet d'utilité publique, La Voix du Nord, édition de Douai, du 9 novembre 2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sin-le-Noble (59569) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15
- Paul Sion, « Sin-le-Noble : James redonne vie au géant Pouchnard », L'Observateur du Douaisis,‎ (lire en ligne)