Marchiennes-Campagne
Marchiennes-Campagne était une commune française, elle est absorbée en 1946 par celle de Rieulay.
Marchiennes-Campagne | |
Inscription « Marchiennes-Campagne » sur le pignon d'une maison sise rue René-Caby. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 59870 |
Code commune | 59376 |
Démographie | |
Population | 496 hab. (1936) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 22′ 57″ nord, 3° 15′ 53″ est |
Historique | |
Fusion | 1946 |
Commune(s) d'intégration | Rieulay |
Localisation | |
Histoire
Rieulay et Marchiennes-Campagne sont des communes-sœurs qui s'enchevêtrent l'une dans l'autre : deux des rues les plus importantes ont un trottoir sur Rieulay et l'autre sur Marchiennes-Campagne, l'église, le cimetière et l'école des filles sont sur Rieulay tandis que l'école des garçons est située à Marchiennes-Campagne[1].
Le , la commune de Marchiennes-Campagne est rattachée à celle de Rieulay sous le régime de la fusion simple[2], l'année suivante, la commune voisine de Villers-Campeau fusionne avec Somain[1].
Politique et administration
Liste des maires
Maire de 1802 Ã 1807 : Vilain[3] - [4].
Ève Bruniau, historienne de Rieulay, dresse ainsi la liste des maires de la commune de Marchiennes-Campagne jusque 1900. Elle indique également que Ghislain Villain et Henri Descloquemant semblent avoir été maires des deux communes de Rieulay et Marchiennes-Campagne en même temps[5].
Le dernier maire de Marchiennes-Campagne est Hector Gambiez, mineur retraité[1].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
---|---|---|---|---|
Début | Fin | |||
Pierre Dussart (d) | 14 ans | |||
Par intérim : Adolphe Williate (d) | 4 mois et 30 jours | |||
Ghislain Villain (d) | 8 ans | |||
Henri Descloquemant (d) ( - ) | 24 ans | |||
Hector Gambiez (d) | années 1940 | (disparition de la commune suite à une fusion (d)) |
Démographie
Personnalités liées à la commune
- Le résistant Edmond Simon y est tué[7] route nationale lors de la Libération, le 2 septembre 1944.
Notes et références
- Jules Deleforge, « En moins d'un siècle trois communes de l'arrondissement de Douai ont cessé d'être des communes », ?,‎
- « Commune de Marchiennes-Campagne », sur https://www.insee.fr/
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171).
- Bruniau 2019, p. 81.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Marchiennes-Campagne », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Mayer 1968, p. 162.
Annexes
Bibliographie
- Daniel Mayer, Les Socialistes dans la Résistance : Souvenirs et documents, Presses universitaires de France, , 247 p., p. 162.
- Ève Bruniau, Les dates nous mènent : Rieulay de 1217 à 1900, , 115 p., p. 81.