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6e régiment de chasseurs à cheval

Le 6e régiment de chasseurs, ou Chasseurs du Languedoc, est un régiment de cavalerie légère de l’armée de terre française aujourd'hui dissous.

6e régiment de chasseurs à cheval
Image illustrative de l’article 6e régiment de chasseurs à cheval
insigne régimentaire du 6e R.C.C.

Création 4 octobre 1676
Dissolution 1928
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de chasseurs à cheval
Rôle Cavalerie légère
Ancienne dénomination Régiment de Languedoc dragons
Régiment des chasseurs du Languedoc
Devise Toujours renait
Anniversaire Saint-Georges
Guerres guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Batailles Jemmapes 1792
Fleurus 1794
Wagram 1809
La Moskowa 1812
Belgique 1914
La Marne 1914 - 1918

Création et différentes dénominations

  • 1676 : Languedoc-dragons
  • 1788 : Chasseurs du Languedoc
  • 1791 : 6e Régiment de Chasseurs à Cheval
  • 1814 : Chasseurs de Berry
  • 1815 : 6e Régiment de Chasseurs à Cheval
  • : Dissous
  • 1816 : Chasseurs de Charente
  • 1825 : 6e Régiment de Chasseurs à Cheval
  • 1831 : Dissous (1er chasseurs)
  • 1928 : Dissous
  • : Recréé le 6e Régiment de Chasseurs est le régiment dérivé du 7e Régiment de Chasseurs
  • 1973 : Le 102e RI, régiment dérivé du 501e RCC prend le nom de 6e Régiment de Chasseurs.
  • : Dissous

Garnisons

  • 1831-1865 : Lunel - Carcasonne - Sarreguemines
  • 1865-1869 : Algérie
  • 1871-1914 : Lille
  • 1918-1923 : Lille
  • 1923-1924 : Lille et Saint-Omer avec un escadron à Aire-sur-la-Lys
  • 1924-1928 : Lille
  • - : Arras
  • - : Rambouillet

Chefs de corps[1]

  • 1676 : chevalier de Gannes
  • 1688 : Marquis de Caylus
  • 1694 : Marquis de Cayals-Ronairouse
  • 1711 : Marquis de Sebbeville
  • 1714 : Comte de Beaume Saint-Amour
  • 1718 : Marquis de Chatel-Crozat
  • 1738 : Marquis de Rennes
  • 1748 : Comte de Scey-Montbéliard
  • 1748 : Comte de Gaussomère
  • 1762 : Comte de Machaut
  • 1777 : Comte de Machaut-d'Armouville
  • 1788 : Comte du Manoir de Juaye
  • 1791 : colonel Boniface-Louis-André Castellane-Novejean
  • 1792 : colonel Charles Auguste Philippe Lefort
  • 1793 : Chef-de-Brigade Drouhot (?)
  • 1794 : Chef-de-Brigade Jean Joseph Ange d'Hautpoul
  • 1794 : Chef-de-Brigade Joseph Marie Laffon - colonel en 1803
  • 1808 : colonel François Ledard
  • 1809 : colonel Guillaume-Joseph Eulner
  • 1809 : colonel François Ledard
  • 1812 : colonel Auguste-Frédéric De Talhouët de Bonamour
  • 1813 : colonel Paul-Eugène de Faudoas-Barbazan
  • 1816 : Comte de Fontevilles
  • 1824 : Comte de Chateignier
  • 1830 : Ducastel
  • 1831 : Biot
  • 1832 : Tessier
  • 1832 : de Bourjolly de Sermouze
  • 1835 : colonel Michel-Aloys Ney
  • 1846 : Delorme
  • 1852 : Dalmas de Lapérouse
  • 1859 : colonel Gondrecourt (Aristide de)
  • 1863 : Gayault de Maubranches
  • 1869 : Marquis de Sonis
  • 1869 : Bonvoust
  • 1869 : Maillard de Landreville
  • 1872 : Ney d'Elchingen
  • 1875 : de Joybert
  • 1876 : Lardenois
  • 1882 : Marquis de Sesmaisons
  • 1887 : de Ville
  • 1894 : vicomte Duhesme
  • 1900 : Dimier de la Brunetière
  • 1906 : Brevillac
  • 1913 : Savinien de Boubée de Gramont
  • 1914 : Colonel Louis Seigneur
  • 1915 : Tinel
  • 1917 : Joseph, baron Hoquetis
  • 1917 : de Marcieu
  • 1918 : Gossart

Étendard

Inscriptions sur l'étendard[2]:

Insignes

  • Héraldique :
Le fond de l'insigne rappelle que le 6e chasseurs descend directement de « Languedoc-Dragons ».

À sa création en 1676, ce régiment avait un galon de livrée à raies bleues et blanches. Ses étendards étaient jaunes, couleur qui évoque aussi le 6e chasseurs d'Afrique à l'insigne duquel est emprunté le phénix, symbole de la devise « Toujours renaît ».

  • Description :
« Écu français ancien. Parti au 1 burelé d'azur et de neige, au 2 de jonquille. A la campagne de sinople chargée d'un grelier d'argent enserrant le chiffre 6 du même. Brochant sur la partition, un phénix de sable sur son immortalité de gueules. »

Campagnes

Ancien Régime

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le 6e régiment de chasseurs a fait les campagnes de 1792 à 1794 à l’armée du Nord. Ce corps faisait partie de la garnison de Mayence en 1793.
Campagnes des ans IV et V à l’armée de Sambre-et-Meuse ; an VI à l’armée de Mayence ; an VII aux armées de Mayence, du Danube et de Naples ; ans VIII et IX à l’armée du Rhin. Faits d’armes : bataille d’Altenkirchen, passage de la Lahn et affaire de Zull, les , et ; bataille d’Hochstedt et passage du Danube, les 19 et .

Le 6e régiment de chasseurs à cheval a fait les campagnes de l’an XII à l’armée d’Italie ; de l’an XIII à 1806 à l’armée de Naples ; 1807 et 1808 à l’armée d’Italie ; 1809 aux armées d’Italie et d’Allemagne ; 1810 et 1811 à l’armée d’Italie ; 1812 au corps d’observation de l’Elbe (3e division de cavalerie de réserve de la Grande Armée) ; 1813 à la 3e division de réserve de cavalerie et au 2e corps de cavalerie de la Grande Armée ; 1814 au 1er corps de cavalerie ; 1815 au 2e corps d’armée.

Chasseur à cheval de la Grande Armée, gravure de Bellangé illustrant l’Histoire de Napoléon de Laurent de l’Ardèche, 1843.
  • Uniformes
  • régiment de chasseurs à cheval de Languedoc de 1789 à 1791
    régiment de chasseurs à cheval de Languedoc de 1789 à 1791
  • 6e régiment de chasseurs à cheval par décret de 1791
    6e régiment de chasseurs à cheval par décret de 1791

Second Empire

Trompette du 6e chasseurs à cheval en 1866.

1870-71 : Guerre franco-prussienne de 1870

À gauche, le capitaine commandant le détachement du 6e régiment de chasseurs à cheval chargé d'escorter le général Canrobert lors de la bataille de Mars-la-Tour, avec le porte-drapeau du général à droite.
  • Au : le 6e régiment de chasseurs à cheval fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 1er régiment de hussards du colonel de Bauffremont, le 6e forme la 1re brigade aux ordres du général Tillard. Cette 1re brigade avec la 2e et 3e brigade, une réserve d'artillerie constituent la division de cavalerie commandée par le général de division de Salignac-Fénélon. Cette division de cavalerie évolue au sein du 6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.
  • Au : le 6e régiment de chasseurs à cheval fait partie de l'armée de Châlons.
Avec le 1er régiment de hussards du colonel de Bauffremont, le 6e forme la 2e brigade aux ordres du général Tillard. Cette 2e brigade avec la 1re brigade, deux batteries à cheval constituent la 1re division de cavalerie commandée par le général de division Margueritte. Cette division de cavalerie évolue au sein de la Réserve de Cavalerie de l'armée de Châlons ayant pour commandant en chef le maréchal de Mac-Mahon, duc de Magenta.

IIIe République jusqu'à la Première Guerre mondiale

Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.

En 1910, ce régiment est caserné à Lille.

1914

28 août au 8 septembre 1914 : Siège de Maubeuge. Deux escadrons du régiment sont intégralement faits prisonniers par l'armée allemande[3]

1915

  • 1915 : Cavaliers de Courcy.

1916

1917

1918

Personnages célèbres ayant servi au 6e RCC

Notes et références

  1. « 6e Regiment de Chasseurs-à-Cheval », sur www.napoleon-series.org (consulté le )
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  3. « Parcours des régiments de cavalerie durant la Grande guerre », 2014, consulté le 25 décembre 2022
  4. « 6chasseursh2 », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le ).

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Roland Jehan et Jean-Philippe Lecce, Encyclopédie des insignes de l'Arme Blindée Cavalerie, tome II, Les chasseurs à cheval, Cheminements Éditions, 2008 (ISBN 978-2-84478-708-8)
  • Page "Bibliothèque" sur le site de l'Union Nationale de l'Arme Blindée Cavalerie Chars (unabcc.free.fr).
  • Historique du 6e régiment de chasseurs à cheval : pendant la guerre de 1914-1919 contre l'Allemagne, Nancy, impr. de Berger-Levrault, 51 p., lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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