Aristide de Gondrecourt
Henri Aristide de Gondrecourt est un militaire et écrivain français né le au Moule en Guadeloupe et décédé le à Reyniès en Tarn-et-Garonne.
Aristide de Gondrecourt | ||
Aristide de Gondrecourt | ||
Naissance | Le Moule, Guadeloupe |
|
---|---|---|
Décès | (à 61 ans) Reyniès, France |
|
Origine | français | |
Allégeance | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1832 – 1872 | |
Commandement | 6e régiment de chasseurs d'Afrique Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale École de Saint-Cyr 2e brigade de cavalerie légère Division de Cavalerie du 4e corps d'armée |
|
Conflits | Conquête de l'Algérie par la France Guerre franco-allemande de 1870 |
|
Distinctions | Commandeur de la LĂ©gion d'Honneur | |
Autres fonctions | Écrivain | |
Biographie
Aristide de Gondrecourt nait le au Moule en Guadeloupe dans une famille de "Blancs pays", il est cependant élevé en France.
Carrière militaire [1]
En 1832, il entre à l'École de Saint-Cyr et entame une carrière militaire, d'abord dans l'infanterie au 47e régiment d'infanterie de ligne avec lequel il part en Algérie, puis au 1er régiment de spahis algériens avec lesquels il participe à l'expédition d'Oran et se distingue en à Sidi Yacoub. Passé dans la cavalerie en , il devient Chef d'escadron en 1851. En 1855, il est lieutenant-colonel au 4e régiment de chasseurs d'Afrique, puis au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, enfin, il est colonel au 6e régiment de chasseurs à cheval en 1859. En , il est nommé à la tête du régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale. En 1865, il est fait commandeur de la Légion d'honneur[2]. Il devient général de brigade en et prend alors le commandement de l'École de Saint-Cyr. Durant la guerre de 1870, il prend la commandement de la 2e brigade de la division de cavalerie commandée par Frédéric Legrand au sein du 4e corps d'armée et participe à la bataille de Borny et aux charges de la Bataille de Mars-la-Tour. Après la mort du général Legrand en , il prend le commandement de la division. Il est nommé Général de division le .
Carrière littéraire
En parallèle à sa carrière militaire, Aristide de Gondrecourt entame en 1844 une carrière littéraire avec la publication de Les Derniers Kerven, épisode de la guerre des Deux Roses[3]. Les romans vont alors s'enchaîner au rythme d'un livre voir deux par an. Son œuvre totalise plus de quatre-vingt publications, elle est cependant jugée "particulièrement médiocre"[4] et si certains titres évoquent parfois le métier de l'auteur, aucun n'évoque ces origines créoles. Ainsi, le roman Médine[5] évoque l'Algérie.
Notes et références
- Henri Aristide de GONDRECOURT
- « Cote LH/1167/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Les Derniers Kerven, Ă©pisode de la guerre des Deux Roses, par A. de Gondrecourt. Paris : A. Cadot, 1844
- « Aristide de Gondrecourt », dans Jack Corzini (dir.), Dictionnaire encyclopédique Desormeaux, Fort de France, Éd. Desormeaux, , p. 1221-1222
- Aristide de Gondrecourt, MĂ©dine, Paris, A. Cadot, (lire en ligne)
- Henri Adolphe Lara, « Aristide de Gondrecourt », dans Contribution de la Guadeloupe à la Pensée Française, Paris, Jean Crès, (lire en ligne), p. 99-108