Charles Brécard

Saint-Cyrien (promotion 1885-1887), il a successivement exercé les fonctions suivantes au cours de la Première Guerre mondiale :

• Officier d'État Major au 3^e Bureau (Opérations) du Grand Quartier Général,
• Chef de la Mission militaire française auprès de l’Armée Belge,
• Chef d'État Major de la VI^e Armée,
• Aide Major Général pour les opérations extérieures,
• Commandant de la 310^e Brigade d'infanterie,
• Commandant de la 161^e Division d’infanterie,
• Commandant de la 5^e Division de cavalerie et de la Division provisoire Brécard
• Commandant de la 1^re Division de cavalerie à pied.

Après la guerre, il commandera le 33^e corps de l’armée du Rhin à Bonn de 1924 à 1927 et il terminera sa carrière militaire comme Gouverneur militaire de Strasbourg et Inspecteur général de la Cavalerie en 1932 et membre du conseil supérieur de la guerre. En 1934, année de la mort du roi Albert I^er, il écrira un livre En Belgique auprès du roi Albert, souvenirs de 1914 , Collection Questions du Jour, chez Calman-Lévy Éditeurs.

Fidèle du maréchal Pétain, il exercera les fonctions de secrétaire général du chef de l’État de juillet à octobre 1940. Il sera écarté en raison de ses opinions anti-allemandes et nommé grand chancelier de la Légion d’honneur. Il occupera ce poste jusqu’en juillet 1944.

Il est nommé par décret le 1^er août 1942 président du Conseil de la Francisque, instance de l’ordre de la Francisque[2].

Interné à la Libération, aucune charge ne sera retenue contre lui. Il meurt à 85 ans le 22 décembre 1952 à l’hôpital du Val-de-Grâce[3] (5^e arrondissement de Paris) et il est enterré, à Paris au cimetière du Père-Lachaise (71^e division)[4].