Accueil🇫🇷Chercher

6e armĂ©e (France)

Création et différentes dénominations

Commandement

Les chefs de la 6e armée

  • - : gĂ©nĂ©ral Maunoury
  • - : gĂ©nĂ©ral Dubois
  • - : gĂ©nĂ©ral Fayolle
  • - : gĂ©nĂ©ral Mangin
  • - : gĂ©nĂ©ral Maistre
  • - : gĂ©nĂ©ral DuchĂŞne
  • - : GĂ©nĂ©ral Degoutte[1]
  • - : gĂ©nĂ©ral de Boissoudy
  • : gĂ©nĂ©ral Degoutte
  • : gĂ©nĂ©ral Besson
  • - 1er juillet 1940 : gĂ©nĂ©ral Olry
  • 1940 : gĂ©nĂ©ral Touchon

Chefs d'Ă©tat-major

  • - : colonel Guillemin
  • - : colonel BrĂ©card
  • - : colonel Duval
  • - 1er dĂ©cembre 1916 : colonel Putois
  • 1er dĂ©cembre 1916 - : colonel Duval
  • - : colonel Daugan
  • - : colonel Hergault
  • - : colonel Brion

Première Guerre mondiale

Composition en août 1914

La 6e armée française est formée le , elle est composée de troupes hétéroclites provenant des différentes armées françaises : 2 corps d'armée d'active, le 4e et le 7e corps d'armée détachés respectivement de la 3e armée et de la 1re armée françaises, des 5e et 6e groupes de divisions de réserve, des 45e et 37e divisions d'infanterie, de la brigade de chasseurs indigènes et du corps de cavalerie de Sordet.

4e corps d'armée

Constitué au Mans, il est formé des 7e et 8e divisions d'infanterie.

7e corps d'armée

Venant de Besançon, il est composé de deux divisions d'infanterie et d'éléments organiques de corps d'armée, sous le commandement direct du général commandant le corps d'armée.

5e groupe de divisions de réserve

6e groupe de divisions de réserve

Autres troupes rattachées à la 6e armée

1914

: extension vers Cuts.
: extension vers Pimprez, l'Écouvillon.
: Ă  la suite d'un repli de la droite sur la ligne Tracy-le-Mont - BĂ©thancourt-en-Valois, extension vers Ressons-sur-Matz - Mortemer.
  • - : stabilisation et organisation du front : Missy-sur-Aisne (armĂ©e britannique), Soissons, Fontenoy, Hautebraye, Tracy-le-Mont, l'Oise, (liaison avec la 2e armĂ©e, placĂ©e le Ă  gauche de la 6e armĂ©e).
  • 13 - : relève de l'armĂ©e britannique, extension du front, vers la droite jusqu'Ă  Chavonne, puis jusqu'Ă  la route reliant Paissy Ă  Ailles.
: réduction du front à l'écluse de Moussy-sur-Aisne (5e armée).
  • - : violentes attaques allemandes vers Vailly-sur-Aisne. Le , rĂ©duction du front, Ă  droite, jusqu'Ă  CondĂ©-sur-Aisne (5e armĂ©e).

1915

  • 8 - : attaque française sur le plateau de Crouy et contre-attaque allemande.
  • 6 - : attaque et saillant de Quennevières.
  • 1er juillet : extension du front Ă  gauche jusqu'Ă  Andechy.
  • : extension du front Ă  gauche jusqu'Ă  La Boisselle (armĂ©e britannique), par suite du retrait de la 2e armĂ©e.
  • : rĂ©duction du front, Ă  droite jusqu'Ă  Pernant (5e armĂ©e). Ă€ partir du , rĂ©duction du front, Ă  gauche jusqu'Ă  la Somme vers Frise, Ă  la suite d'une relève par l'armĂ©e britannique.
  • aoĂ»t - septembre : des relèves successives par l'armĂ©e britannique ramènent, le , la limite gauche du front Ă  Vermandovillers (armĂ©e britannique).
  • : extension du front, Ă  gauche jusqu'Ă  la Somme (armĂ©e britannique), par relève de l'armĂ©e britannique.

1916

  • - : combats dans la rĂ©gion de Frise.
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  Armancourt, introduction de la 10e armĂ©e.
  • : limite gauche portĂ©e Ă  Maricourt (armĂ©e britannique).
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  la voie ferrĂ©e entre Amiens et Chaulnes (10e armĂ©e).
  • 1er - : engagĂ©e dans la bataille de la Somme. Le 1er juillet, enlèvement de la première position allemande de Maricourt Ă  la route reliant Amiens Ă  PĂ©ronne. Prises successives d'Assevillers le , de Flaucourt le ; de Hem, d'EstrĂ©es-DeniĂ©court, de Belloy-en-Santerre le , d'Hardecourt-aux-Bois le , de Biaches le .
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  la route reliant Lihons Ă  Rosières-en-Santerre (10e armĂ©e).
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  1 500 mètres au nord de Belloy-en-Santerre (10e armĂ©e).
  • 7 - : attaques françaises sur le bois de Hem.
  • 13 - : attaques françaises dans la rĂ©gion de Maurepas.
  • - : limite droite ramenĂ©e au nord de Barleux (10e armĂ©e).
: prise de Maurepas.
  • 3 - : offensive gĂ©nĂ©rale sur tout le front de l'armĂ©e. Prise de ClĂ©ry-sur-Somme (), d'OmiĂ©court (), Bouchavesnes (), de la ferme de Bois l'AbbĂ© ().
  • : contre-attaque allemande sur le front Combles, ferme de Bois l'AbbĂ©.
  • - : attaques françaises sur tout le front de l'armĂ©e.
: prise de Rancourt.
: prise de Frégicourt et de Combles.
: limite gauche (en liaison avec l'armée britannique) portée à Ginchy.
  • 7 - : offensive gĂ©nĂ©rale de la 6e armĂ©e dans la rĂ©gion Combles, Sailly-Saillisel, suivis de combats locaux.
  • 1er - : attaques françaises dans la rĂ©gion de Morval, de Saillisel et du bois de Saint-Pierre Vaast, suivies de contre-attaques allemandes.
: limite droite ramenée à la Somme (10e armée).
  • : retrait du front, après relève partielle par l'armĂ©e britannique.

1917

  • - : occupation d'un secteur entre Troyon (5e armĂ©e) et Pernant (1re armĂ©e).
: extension du front à droite jusqu'à la ferme d'Hurtebise (5e armée).
5 - : combats violents au moulin de Laffaux et à l'Épine de Chevreny.
: introduction de la 10e armée sur le front à droite de la 6e armée, limite droite maintenue à la ferme d'Hurtebise.
  • - : Ă  partir du , arrĂŞt de l'offensive, dĂ©fense et organisation des positions conquises sur le front : ferme d'Hurtebise (10e armĂ©e) - Cerny-en-Laonnois - Braye-en-Laonnois - Allemant - Quincy-Basse (3e armĂ©e). En mai et juin, nombreuses attaques allemandes sur le Chemin des Dames.
: réduction du secteur, à droite, jusqu'à Braye-en-Laonnois (10e armée).
fin septembre - octobre : préparatifs d'offensive.
  • 23 - : bataille de la Malmaison, offensive sur la Malmaison, prise de Pargny-Filain et progression jusqu'Ă  l'Ailette.
  • : Ă  partir de cette date, organisation des positions conquises. Le , limite droite portĂ©e Ă  la Miette (5e armĂ©e), par suite du retrait de la 10e armĂ©e.

1918

  • - : extension du secteur Ă  gauche jusqu'Ă  Urvillers (armĂ©e britannique), Ă  la suite du retrait de la 3e armĂ©e. L'armĂ©e britannique vient occuper progressivement cette partie du front Ă  partir du . Le , fin de la relève britannique, limite gauche ramenĂ©e Ă  Barisis-aux-Bois (armĂ©e britannique).
  • - : Ă  partir du , offensive allemande entre la Scarpe et l'Oise, sur le front britannique.
22 - : intervention de la 6e armée dans la vallée de l'Oise (Bataille de Noyon), combats vers Tergnier.
: la 3e armée est introduite sur le front à gauche de la 6e armée. Limite gauche maintenue à Barisis-aux-Bois. Au cours du repli de la 3e armée durant la fin mars, la limite entre la 3e armée et la 6e armée suit le cours de l'Oise jusqu'au sud de Noyon.
: limite droite portée jusqu'aux cavaliers de Courcy (4e armée), par suite du retrait de la 5e armée.
: limite gauche sur l'Oise (3e armée).
  • 6 - : attaques allemandes sur le front Barisis-aux-Bois - basse forĂŞt de Coucy, repli de cette partie du front sur la basse Ailette ; puis organisation et dĂ©fense du front sur la rive sud de cette rivière.
  • : limite gauche ramenĂ©e Ă  Varesnes.
  • - : engagĂ©e dans la bataille de l'Aisne, offensive allemande sur le front Courcy - Leuilly-sous-Coucy ; puis Ă  partir du sur tout le front de la 6e armĂ©e. Repli sur la Marne et la forĂŞt de Villers-CotterĂŞts.
début juin : organisation sur la ligne Trélou-sur-Marne (5e armée introduite le sur le front), Vinly, région de Faverolles (limite avec la 10e armée introduite le à la gauche de la 6e armée).
: limite droite (9e armée) étendue jusque vers Jaulgonne.
: retrait de la 9e armée dont le front est repris par la 5e armée.
: front atteint Sainte-Gemme - Nanteuil-Notre-Dame.
  • - : engagĂ©e dans la bataille de Tardenois, combats sur la ligne Cierges - Fère-en-Tardenois. Ă€ partir du , repli allemand, poursuite jusqu'Ă  la Vesle. Organisation et dĂ©fense du front entre Unchair (5e armĂ©e) et LimĂ© (10e armĂ©e).
  • : limite gauche portĂ©e Ă  Braine (10e armĂ©e).
  • : franchissement de la Vesle ; progression et combats vers Glennes.
  • - : retrait du front, puis mouvement vers les Flandres. Le , occupation de Tielt et progression jusqu'Ă  la Lys, atteinte entre Oyghem et Grammene.
  • 20 - : engagĂ©e dans la bataille de la Lys et de l'Escaut, combats sur la Lys et organisation d'une tĂŞte de pont dans la rĂ©gion Deinze, Grammene. Le , offensive gĂ©nĂ©rale.
  • 1er novembre : progression jusqu'Ă  l'Escaut, atteint dans la rĂ©gion d'Audenarde et l'est de Nazareth.
  • 9 - : Ă  partir du , franchissement de l'Escaut ; prise d'Audenarde et poussĂ©e vers Bruxelles. Le , la ligne atteinte par la 6e armĂ©e passe par Elst, Roosebeke, Boucle-Saint-Blaise, Munkzwalm, Paulaethem.

Seconde Guerre mondiale

Après la percĂ©e des Ardennes, le , le gĂ©nĂ©ral Touchon se voit confier un « dĂ©tachement d'armĂ©e Â» composĂ© de troupes rassemblĂ©es Ă  la hâte et chargĂ© de contrer l'avancĂ©e allemande ; celui-ci ne peut qu'Ă©difier une fragile barrière sur l'Aisne et l'Ailette, vers le sud.

Sa mise en place est facilitĂ©e par l'action des blindĂ©s du colonel de Gaulle commandant la 4e division cuirassĂ©e (4e DCr) opĂ©rant en avant dans la rĂ©gion de Laon (Batailles de Montcornet et CrĂ©cy-sur-Serre du 17 au 20 mai 1940).

L'ensemble, renommé 6e armée, se bat ensuite courageusement lorsque les Allemands attaquent sur l'Aisne le , mais se désagrège dans la défaite et la retraite jusqu'en Bourgogne, face aux Panzers de Kleist et Guderian.

Notes et références

  1. Le général Degoutte est mis, le 11 septembre 1918, à la disposition de SM le Roi des Belges. Le 15 octobre, la 6e armée est reconstituée avec le nom d'Armée française de Belgique (sous le commandement du général de Boissudy). Le 18 novembre, le général Degoutte reprend le titre de commandant de la 6e armée.

Voir aussi

Bibliographie

Lien externe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.