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Borest

Borest est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Borest
Borest
Menhir dit la Queuse de Gargantua, sur la D 330a.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Bruno Sicard
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60087
Démographie
Population
municipale
340 hab. (2020 en augmentation de 2,72 % par rapport à 2014)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 54″ nord, 2° 40′ 18″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 123 m
Superficie 12,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Borest
Liens
Site web https://www.borest.fr/

    Géographie

    Description

    Ambiance de la commune : la rue de la Fontaine.

    Borest est située à 7 km au sud-est de Senlis et à 43 km au nord-est de Paris, sur la RD 330a Senlis - Nanteuil-le-Haudouin et la RN 330, qui traverse la commune mais passe à un kilomètre du centre du village. La distance autoroutière de Paris via l'autoroute A1 est de 53 km.

    Elle est située à l'orée de la forêt d'Ermenonville.

    Communes limitrophes

    La commune a une circonférence de 22,7 km environ[1]. Elle compte quatre communes limitrophes, dont Fontaine-Chaalis à l'est et au sud, avec 10,7 km environ de limites communes. Les autres communes voisines sont Mont-l'Évêque, à l'ouest, Barbery au nord et Montépilloy également au nord. Borest arrive ainsi à 500 m du château de Montépilloy, et à 1 km des premières maisons de Barbery. Le bâtiment-voyageurs de l'ancienne gare de Barbery est par ailleurs situé sur la commune de Borest. La ligne de chemin de fer Chantilly - Ormoy-Villers était toutefois éloignée de 4 km du centre de Borest et ne profitait guère à la commune, restant un petit village rural.

    Hydrographie

    Le pont Saint-Martin sur la Nonette, avec sa petite cascade

    La commune est drainée d'est en ouest par la Nonette (rivière) et ses zones humides

    La Nonette est un sous-affluent de la Seine par l'Oise

    Géologie et hydrologie

    Le territoire de la commune se partage entre les glacis agricoles de la plaine du Valois et la forêt, qui occupe environ un tiers de la superficie de Borest. La limite entre les deux formes paysagers est matérialisée par la Nonette à l'ouest du village, et par la RD 330a à l'est. La Nonette arrose un vallon humide, souvent marécageux, et avec de multiples sources, formant parfois de courts ruisseaux se déversant rapidement dans la petite rivière. Ces dispositions naturelles ont favorisé la création de cressonnières autour de 1900, aujourd'hui abandonnées. Il en reste des étangs de pêche. Quant à la forêt, elle se partage entre des bois privés, plus proches du village, et la forêt d'Ermenonville, avec quinze parcelles[2] qui entrent en partie dans le périmètre de sécurité du champ de tir de l'armée de terre. Contrairement à la commune voisine de Fontaine-Chaalis, Borest ne partage donc que d'une petite partie de cette forêt domaniale. Ses extrémités sont le poteau de la Croix d'Anleu à l'ouest, et le carrefour du Bosquet du Prince au sud.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 684 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Borest est membre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire, entrant également dans le site inscrit de la vallée de la Nonette[16], ainsi qu'en partie dans le site classé de la forêt d'Ermenonville, également ZNIEFF type 1[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Borest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,7 %), forêts (29,8 %), zones urbanisées (3,6 %), prairies (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 162, alors qu'il était de 153 en 2013 et de 150 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Borest en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Borest en 2018.
    Typologie Borest[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 87 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 9,3 7,1 8,2

    Toponymie

    Horaires de la ligne de Chantilly-Gouvieux à Crépy-en-Valois en 1936.

    Histoire

    Le village accueillait sur son territoire la gare de Barbery sur la ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois, qui a fonctionné de 1870 à 1939.

    Après les destructions de la Première Guerre mondiale, la gare est reconstruite sur les plans de Gustave Umbdenstock

    La gare de Barbery.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1802 du canton de Nanteuil-le-Haudouin[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, comprenant toujours Borest, passe de 19 à 46 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[26], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [27].

    Il autorise la création :
    - de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[28].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29] - [30], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[31].

    Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[32], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[33], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Gilbert Degraeve
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Yves Duchesne DVD[34]
    2014[35] mai 2020 Marie-Paule Eeckhout Retraitée de la fonction publique
    mai 2020[36] En cours
    (au 11 octobre 2021)
    Bruno Sicard

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 340 habitants[Note 8], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240327335356427407407388359
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    361306326310312327327316336
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    314303271236257255257287305
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    312295310271343326339349329
    2018 2020 - - - - - - -
    338340-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 164 hommes pour 174 femmes, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,6
    3,0
    75-89 ans
    5,7
    18,9
    60-74 ans
    14,9
    26,2
    45-59 ans
    25,3
    15,9
    30-44 ans
    20,7
    9,8
    15-29 ans
    17,2
    26,2
    0-14 ans
    15,5
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les communes de Senlis, Ermenonville, Borest, Mont-l’Evèque et Fontaine-Chaalis sollicitent en 2013 leur reconnaissance comme Pays d’art et d’histoire[42].

    Borest compte trois monuments historiques sur son territoire :

    • La Queusse de Gargantua, route de Nanteuil (D 330a), au carrefour avec la rue aux Pierres, à l'entrée du village en venant de Senlis, menhir (classé monument historique par arrêté du 10 juillet 1944[43]) : Bloc de grès mesurant près de 4,5 m de haut, pour un tiers enfoncé dans le sol. Queuse signifie pierre à aiguiser[44].
    • Église Saint-Martin, rue de l'Église (inscrite monument historique en 1930[45]) :
      L'église est remarquablement situé au sommet d'une butte, et sa silhouette s'apprécie particulièrement depuis la vallée, de la route venant de Fontaine-Chaalis. Son histoire reste mal connue.
      L'intéressant portail du milieu du XIIe siècle est la partie la plus ancienne de l'église. Le chœur au chevet plat éclairé par un triplet, ses deux chapelles latérales et le petit clocher forment un ensemble cohérent de style gothique, qui se distingue par son dépouillement raffiné, et tire son influence de l'architecture cisterciennes et de l'abbatiale de Chaalis toute proche.
      La nef et son unique bas-côté ont été reconstruites au second quart du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant, et sont également d'une construction soignée, même si les contraintes économiques ont obligé de concentrer l'effort décoratif sur l'intérieur[46] - [47].
    • Vestiges du prieuré Sainte-Geneviève, sur l'emprise de la grande ferme à l'ouest du village, rue Élisabeth-Roussel (inscrits monument historique en 1930[48]) :
      Il s'agit d'une partie de son ancien logis du XIVe siècle et des ruines de sa chapelle du XIIe siècle, lourdement endommagée début septembre 1914 lors de la Première Guerre mondiale.
      N'en restent qu'une partie du chœur et le mur oriental du clocher roman, qui était encore intact au début des années 1960, mais s'est écroulé ensuite en l'absence d'entretien. Le clocher se dressait sur la première travée du chœur, qui en comptait deux. De l'étage de beffroi du clocher, subsistent deux baies plein cintre cantonnées de colonnettes à chapiteaux, dont le caractère permet une datation pour la fin du XIe siècle. Rien de précis n'est connu de la nef de l'église[49] - [50] - [51].
    • Le clocher de l'église, vu depuis la rue de la fontaine Saint-Martin.
      Le clocher de l'église, vu depuis la rue de la fontaine Saint-Martin.
    • L'église Saint-Martin de Borest, vue depuis le nord-ouest.
      L'église Saint-Martin de Borest, vue depuis le nord-ouest.
    • Le logis du XIVe siècle de l'ancien prieuré Sainte-Geneviève, façade ouest.
      Le logis du XIVe siècle de l'ancien prieuré Sainte-Geneviève, façade ouest.
    • Colombier, vestige du clocher de la chapelle du XIIe siècle et façade sud du logis.
      Colombier, vestige du clocher de la chapelle du XIIe siècle et façade sud du logis.
    • Le portail de l'église Saint-Martin, de la période de transition entre le roman et le gothique.
      Le portail de l'église Saint-Martin, de la période de transition entre le roman et le gothique.

    On peut également signaler :

    • À côté de la ruine du clocher u prieuré Sainte-Geneviève, se trouve un magnifique colombier du XVIIe siècle sous la forme d'une épaisse tour ronde.
    • La fontaine Saint-Martin, rue de la Fontaine-Saint-Martin : source captée à environ 1,30 m en dessous du niveau de la rue. Un escalier permet de descendre vers le petit bassin d'environ m2, et un mur bas en pierres brutes entoure la cavité afin d'éviter des chutes accidentelles des piétons. Cette source à débit relativement important alimente le lavoir voisin et, par son intermédiaire, la Nonette. Depuis la fontaine, l'on bénéficie d'une belle vue sur le clocher de l'église en haut de sa butte, et l'on aperçoit le vieux moulin transformé en habitation, entouré d'un vaste jardin.
    • Le lavoir de la fontaine Saint-Martin, rue de la fontaine Saint-Martin : bassin en contrebas de la fontaine, avec deux toits en appentis de gauche et de droite, et des murs de trois côtés, sauf vers la Nonette. Le bassin se situe à la même hauteur que la source voisine, et des escaliers permettent d'y accéder : du fait que l'on ne peut pas contourner le bassin à l'intérieur du lavoir, il faut deux accès différents. Celui de droite est situé sous le pignon, vers la rue ; celui de gauche est situé dans le mur latéral, sur le court chemin conduisant vers l'abreuvoir sur la Nonette. Cet abreuvoir ne dispose pas d'aménagements particuliers ; il se présente comme un simple gué, mais d'un côté de la rivière seulement.
    • Le château de la Boissière, rue de l'Église : voisin de l'église, il se présente comme un sobre bâtiment de style classique, à un étage et avec un toit à la Mansart, couvert d'ardoise. Avec sa situation privilégiée en haut de la butte, il surplombe la vallée de la Nonette et domine son parc paysager qui s'étend jusqu'à la rue du Pont Saint-Martin. Des douves le protègent vers la rue ; il s'agit d'un ruisseau canalisé dont le lit a été aménagé avec des murs. Au sein du parc, la Nonette se divise en deux bras, et un étang avec des îles contribue également à son charme.
    • Le parc Saint-Vincent, rue Élisabeth-Roussel : parc d'une grande demeure de la fin de l'Ancien Régime, aménagé sous le Second Empire. Complètement laissé à l'abandon depuis la Seconde Guerre mondiale, ce parc de 3 ha n'a été restauré qu'à la fin du XXe siècle par son actuel propriétaire, qui l'a traité en jardin anglais. Le parc comporte un potager, une gloriette, un lavoir et surtout un étang avec une île, et descend jusqu'à la Nonette. Il est ouvert au public du 1er juin au 15 octobre, du vendredi au lundi ainsi que les jours fériés, les après-midis, moyennant un droit d'entrée[52] - [53].
    • Le calvaire, près du menhir, route de Nanteuil : haute et mince colonne monolithique en pierre sur un socle relativement petit, surmonté d'un crucifix en fer forgé, finement ciselé.
    • Rue de la Fontaine-Saint-Martin : la fontaine Saint-Martin, au premier plan, et le lavoir.
      Rue de la Fontaine-Saint-Martin : la fontaine Saint-Martin, au premier plan, et le lavoir.
    • Le lavoir de la fontaine Saint-Martin, depuis le sud. Il est traversé par le ruisseau issu de la source.
      Le lavoir de la fontaine Saint-Martin, depuis le sud. Il est traversé par le ruisseau issu de la source.
    • Le calvaire au carrefour à l'entrée du village depuis la D 330, en face du cimetière et non loin du menhir.
      Le calvaire au carrefour à l'entrée du village depuis la D 330, en face du cimetière et non loin du menhir.
    • Le château de la Boissière, vu depuis la rue de la Fontaine-Saint-Martin.
      Le château de la Boissière, vu depuis la rue de la Fontaine-Saint-Martin.
    • Le manoir Saint-Vincent, de la fin du XVIIIe siècle, réaménagé sous le Second Empire.
      Le manoir Saint-Vincent, de la fin du XVIIIe siècle, réaménagé sous le Second Empire.
    • L'ancien moulin
      L'ancien moulin

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris, S.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190 p. (ISBN 978-2-9504569-2-2 et 2-9504569-2-8)
    • René de Maricourt, « Les gravures murales de Borest », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, Imprimerie de Eugène Dufresne, 2e série, vol. X,‎ , p. 70-76 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Borest », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Distances mesurées avec l'outil proposé sur le site « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ) ; à partir de la carte topographique 1 : 25 000e affichée en 3D.
    2. Parcelles n° 32-33, 35-39, 41, 48, 63-66 et 69.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    17. Cf. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, Clairière et butte de Saint-Christophe » et « Présentation de la ZNIEFF Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie » (consulté le ).
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    28. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
    29. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
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    32. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
    33. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
    34. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 43.
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    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    42. Hervé Sénamaud, « Cinq communes en quête du label Pays d’art et d’histoire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    43. « Menhir », notice no PA00114537, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Cf. Louis Graves, Notice archéologique sur le département de l'Oise, Achille Desjardins, Beauvais 1839, 258 p. ; p. 11 ; Lire sur Gallica.
    45. « Église Saint-Martin », notice no PA00114536, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 9.
    47. Dominique Vermand, « Borest, église Saint-Martin : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    48. « Prieuré Sainte-Geneviève », notice no PA00114538, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 10.
    50. Dominique Vermand, « Borest, Prieuré Sainte-Geneviève : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    51. Voir des photos du monument : a) le clocher avant la guerre : Notice no APTCF06879, base Mémoire, ministère français de la Culture ; b) le clocher après les destructions : Notice no AP70V01741, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    52. Cf. « Parc et Jardin de Saint Vincent », sur Saint-Vincent - parc et jardin (consulté le ).
    53. « Pause romantique à Borest », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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