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4e armĂ©e (France)

La 4e armée française, surnommée « Armée de Fontainebleau », est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

C'est l'une des cinq armées créées et mises sur le pied de guerre par le Grand quartier général lors du déclenchement du plan XVII en réponse à l’attaque allemande d'.

Création et différentes dénominations

  • 1914 : crĂ©ation de la 4e armĂ©e le , en application du Plan XVII.

Commandement

Chefs de la 4e armée

  • - : gĂ©nĂ©ral de Langle de Cary
  • - : gĂ©nĂ©ral Gouraud
  • 19 - : gĂ©nĂ©ral Fayolle
  • - : gĂ©nĂ©ral Roques
  • - : gĂ©nĂ©ral Anthoine
  • - : gĂ©nĂ©ral Gouraud
  • .
  • - : gĂ©nĂ©ral RĂ©quin (en)[1]

Chefs d'Ă©tat-major

  • - : gĂ©nĂ©ral Maistre
  • - : colonel Nudant
  • - : colonel Paquette
  • - : colonel Degoutte
  • - : colonel Vidalon
  • - : lieutenant-colonel Broussaud
  • - : colonel Spire
  • - : lieutenant-colonel PrĂ©telat

Première Guerre mondiale

Composition Ă  la mobilisation

À la mobilisation, en , la 4e armée de l'armée de terre française, est commandée par le général de Langle de Cary. Elle est formée des 12e et 17e CA, du corps d'armée colonial et d'une division de cavalerie.

Chef d'état-major : général Paul Maistre (remplacé le par le colonel Alphonse Nudant, puis le par le colonel Gabriel Alexandre Paquette) ;
sous-chef : lieutenant-colonel Dessens ;
chef du 3e bureau : commandant de La Fontaine ;
chef des services de l'aviation : commandant Barès ;
chef des étapes et services : général Sentis.

Le 1er Ă©chelon de l'Ă©tat-major venant de Paris arrive Ă  Saint-Dizier le Ă  8h15 ; le 2e Ă©chelon le 6 Ă  21h venant de Fontainebleau[2].

Hommage à la IVe Armée qui a libéré Sommepy-Tahure.

12e corps d'armée (Limoges)

17e corps d'armée (Toulouse)

Corps d'armée colonial

Le Corps d'armée colonial (CAC, formé à Paris) est commandé par le général Jules Lefèvre (remplacé le par le général Henri Gouraud).

Chef d'Ă©tat-major : colonel PuypĂ©roux ;
sous-chef : lieutenant-colonel Piquemal ;
commandant de l'artillerie : gĂ©nĂ©ral Gautheron ;
commandant du gĂ©nie : colonel Dehoey.

9e division de cavalerie

La 9e division de cavalerie (de Tours) est issue des 9e, 10e et 11e rĂ©gions ; elle est commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Jean de l'EspĂ©e.

  • 1re brigade de cuirassiers (Tours), colonel de Mitry
5e régiment de cuirassiers (Tours)
8e régiment de cuirassiers (Tours)
  • 9e brigade de dragons (Nantes), gĂ©nĂ©ral de Sailly
1er régiment de dragons (Luçon)
3e régiment de dragons (Nantes)
24e régiment de dragons (Rennes)
25e régiment de dragons (Angers)

Éléments d'armée

Artillerie
GĂ©nie
Escadrilles aéronautiques

Changements au cours de la guerre

Avec l'arrivée dans le conflit des américains, des troupes servirent sous commandement français et pour la IVe Armée :

1914

  • 2 - : concentration dans les rĂ©gions sud et ouest de l'Argonne. Ă€ partir du , couverture par le 2e corps d'armĂ©e et la 9e division de cavalerie de Mangiennes (3e armĂ©e) Ă  Mouzon (5e armĂ©e).
  • 14 - : mouvement vers le nord-est jusqu'Ă  la ligne : Jametz (3e armĂ©e), MontmĂ©dy, Revin (5e armĂ©e). Le , offensive en direction gĂ©nĂ©rale de Neufchâteau.
  • 22 - : bataille des Ardennes : progression jusqu'Ă  la ligne Robelmont (3e armĂ©e), Tintigny, Jamoigne, Chiny, Bertrix, Houdremont, Revin (5e armĂ©e). Violents combats, puis repli sur la rive droite de la Chiers.
  • 24 - : repli sur la Meuse de Sassey-sur-Meuse (3e armĂ©e) Ă  MĂ©zières.
  • 27 - : bataille de la Meuse contre-attaque sur le front Beaumont, Signy-l'Abbaye en vue d'interdire aux troupes allemandes le passage de la Meuse.
  • - : replis successifs : sur la ligne Buzancy Attigny le ; sur l'Arnes le 1er septembre ; sur la Marne et jusque sur le front : Sermaize-les-Bains (3e armĂ©e), Pargny-sur-Saulx, Écriennes, Courdemanges, Le Meix-Tiercelin (DĂ©tachement d'armĂ©e Foch constituĂ© le entre la 5e et la 4e armĂ©e ; devient 9e armĂ©e le ).
  • 6 - : engagĂ©e dans la bataille de la Marne, (bataille de Vitry). RĂ©sistance Ă  la poussĂ©e allemande ; combats violents sur le front prĂ©citĂ© et particulièrement sur l'aile gauche (rĂ©gion sud de Sompuis) Ă  la soudure avec la 9e armĂ©e.
  • 10 - : poursuite des troupes allemandes en retraite, jusqu'Ă  la ligne Varennes-en-Argonne (3e armĂ©e), Ville-sur-Tourbe, bois sabot (9e armĂ©e).
  • 15 - : tentatives de rupture du front allemand, puis stabilisation et organisation des positions atteinte.
  • 22 - : perte de Varennes-en-Argonne.
  • 26 - : violentes attaques allemandes en Argonne. Le , limite droite en liaison avec la 3e armĂ©e au Four de Paris.
  • : extension du front, Ă  gauche jusqu'Ă  la ferme des Marquises (5e armĂ©e) Ă  la suite de la suppression de la 9e armĂ©e.
  • octobre - novembre : nombreuses attaques allemandes en Argonne sur le bois de la Grurie, Ă  Bagatelle, Ă  Saint-Hubert et au Four de Paris.
  • : limite droite (3e armĂ©e) portĂ©e Ă  l'Aire.
  • - : Première bataille de Champagne, offensives françaises suivies de contre-attaques allemandes dans la rĂ©gion Perthes-lès-Hurlus, ferme BeausĂ©jour, Souain ; prise de Perthes-lès-Hurlus et du fortin de BeausĂ©jour.

1915

  • : rĂ©duction du secteur, Ă  droite, jusqu'Ă  l'Aisne (3e armĂ©e).
  • : rĂ©duction du front, Ă  droite jusqu'Ă  Massiges (3e armĂ©e).
  • : rĂ©duction du front Ă  droite jusqu'au bois Sabot (2e armĂ©e introduite sur le front).
  • : engagĂ©e dans la bataille de Champagne, prise de la ferme Navarin ; puis organisation et dĂ©fense des positions conquises.

1916

  • : par suite du retrait du front de la 2e armĂ©e, limite droite (3e armĂ©e) portĂ©e jusqu'Ă  l'Aisne.
  • : attaques allemandes au mont TĂŞtu.
  • : attaque allemande dans la rĂ©gion de la ferme Navarin.
  • : attaque française dans la rĂ©gion de la ferme Navarin.
  • : contre-attaque allemande dans la mĂŞme rĂ©gion.
  • : attaque française dans la mĂŞme rĂ©gion.
  • : coup de main allemand au mont TĂŞtu.
  • : par suite du retrait de la 3e armĂ©e, limite droite portĂ©e au Four de Paris (2e armĂ©e).

1917

: limite droite portée au Four de Paris (2e armée).
  • fin juillet et aoĂ»t : attaques allemandes dans la rĂ©gion des monts.

1918

  • : limite droite ramenĂ©e au bois de Beaurain (2e armĂ©e).
  • : limite gauche portĂ©e jusqu'aux cavaliers de Courcy (retrait de la 5e armĂ©e).
  • 26 - : par suite du repli de la 6e armĂ©e, quelques Ă©lĂ©ments de la gauche de la 4e armĂ©e se replient lĂ©gèrement au sud dans la rĂ©gion nord-ouest de Reims.
  • : limite gauche (5e armĂ©e) ramenĂ©e Ă  la rĂ©gion de Prunay (introduction de la 5e armĂ©e) et le portĂ©e au fort de la Pompelle.
  • : limite gauche (5e armĂ©e), ramenĂ©e Ă  Prunay ; limite droite 2e armĂ©e, reportĂ©e au ravin de la Houyette.
  • 15 - : quatrième bataille de Champagne, offensive allemande vers la Main de Massiges Ă  Prunay, arrĂŞtĂ©e devant la position de rĂ©sistance française, après abandon volontaire des premières lignes (bataille de Prosnes-Massiges).
: limite droite (2e armée) ramenée au bois de Beaurain.
  • - fin juillet : pendant la seconde bataille de la Marne, contre-attaques françaises et progression au nord de Souain, de Prosnes et de Beaumont-sur-Vesle. Ă€ partir de fin juillet, organisation des positions reconquises.
  • : limite droite (2e armĂ©e) reportĂ©e au nord-est de Vienne-le-Château.
  • : l'armĂ©e amĂ©ricaine remplace la 2e armĂ©e française Ă  la droite de la 4e armĂ©e.
  • - : engagĂ©e dans l'offensive Meuse-Argonne, d'abord bataille de Somme-Py ( - ) puis dans l'exploitation de cette bataille. Progression jusqu'Ă  l'Aisne, puis organisation sur le front Termes (armĂ©e amĂ©ricaine), Vouziers, rĂ©gion de Rethel (5e armĂ©e).
Défilé de la IVe armée française Place de la République Strasbourg le , le général Gouraud devant la tribune.
  • 16 - : offensive française, violents combats dans la rĂ©gion Olizy, Vouziers ; le , franchissement de l'Aisne vers Vouziers, crĂ©ation d'une tĂŞte de pont au nord de l'Aisne.
  • : forte attaque allemande vers Terron-sur-Aisne.
  • 1er - : bataille du Chesne et de Buzancy, offensive en liaison avec l'armĂ©e amĂ©ricaine vers Châtillon-sur-Bar et Le Chesne : franchissement du canal des Ardennes, puis organisation de positions sur la ligne : Le Chesne (armĂ©e amĂ©ricaine), Semuy, Rilly-aux-Oies.
  • 6 - : poussĂ©e vers la Meuse, progression par Tourteron et Omont vers la Meuse. Front atteint lors de l'armistice : Noyers-Pont-Maugis (armĂ©e amĂ©ricaine), Sedan, cours de la Meuse, MĂ©zières (liaison avec la 5e armĂ©e).

Seconde Guerre mondiale

Elle est d'abord rattachée au groupe d'armées n° 2 (est) puis rejoint en juin 1940 rejoint le groupe d’armées n° 4[3].

Composition

Notes et références

  1. « LISTE DES ARMEES FRANCAISES », sur atf40.fr
  2. « JMO de la IVe armée », sur Mémoire des hommes.
  3. Alain Adam, David Delporte, Didier Houliez, Eric Denis et Eric Capdebosq, « Situation des troupes du 5 au 25 juin 1940 », sur atf40.fr
  4. « LISTE DES CORPS D'ARMEES FRANCAIS », sur atf40.fr
  5. « Liste des bataillons français : Bataillons de Mitrailleurs », sur www.atf40.fr (consulté le )

Voir aussi

Sources et bibliographie

Lien externe

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