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Philippe Roger Gombaud de Séréville

Biographie

À la naissance de Gombaud, son père est adjudant-major au 1er régiment de carabiniers. Après avoir été admis sur concours, il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à partir du et en sort sous-lieutenant de la promotion de l'Archiduc Albert le . Il est affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique et suit la formation d'officier de l'École de cavalerie de Saumur de 1875 à 1876. Le , il rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique en Algérie.

Promu lieutenant le , il est affecté au 10e régiment de chasseurs à cheval à Moulins. En 1880, il est officier d'ordonnance de son père, général commandant la 5e brigade de cavalerie à Vendôme, pendant quelques mois. Il prépare alors les épreuves d'entrée à l'École supérieure de guerre où il est élève du au .

Promu au grade de capitaine le , il est muté au 13e régiment de dragons à l'issue de sa formation, après obtention du brevet d'état-major. Le il devient officier d'ordonnance du général de Souis, commandant de la 17e brigade de cavalerie (Toulouse). Le , il est affecté au 10e régiment de dragons en tant que chef d'un escadron. Il rejoint son unité le , à Montauban. Le , il est nommé officier d'ordonnance du colonel puis général Bousson, commandant de la 13e brigade de cavalerie.

Elevé au grade de chef d'escadrons le , il est affecté au 8e régiment de chasseurs à cheval, en garnison à Auxonne. Le , il est nommé chef d'état-major de la 7e division de cavalerie à Melun puis, dès le , chef d'état-major de la 6e division de cavalerie à Lyon. Le , il est affecté au 2e régiment de dragons (Lyon).

Promu lieutenant-colonel le , il rejoint le 1er régiment de hussards à Valence. Il est mis en détachement plusieurs mois pour accomplir un stage au 158e régiment d'infanterie puis, le , est muté au 7e régiment de cuirassiers, également en garnison à Lyon.

Il accède au grade de colonel le . Il est alors nommé chef de corps du 12e régiment de cuirassiers, à Rambouillet. Du à novembre 1910, il assure le commandement par intérim de la 3e brigade de cavalerie (Algérie) et de la subdivision de Sétif puis, également par intérim, du 12e régiment de chasseurs à cheval (-), lors duquel il est promu général de brigade le .

Gombaud prend alors le commandement de la 3e brigade de cavalerie d'Algérie du 13e corps d'armée (France) le , mais est affecté le à la brigade de cavalerie du 10e corps d'armée à Dinan. Le , il commande la 9e brigade de cavalerie légère à Tarbes. Le , il est muté à la 16e brigade de dragons, à Rennes, avec laquelle il est mobilisé le ; le , il passe à la 12e brigade de dragons et le , il commande la 215e brigade territoriale.

Il est placé en 2e section le , mais est maintenu dans le commandement de sa brigade, appartenant à la 10e armée. Sa brigade est néanmoins dissoute le et il quitte alors le service actif.

Le général de brigade Gombaud de Séréville meurt le à Mouguerre.

Décorations

Généalogie

  • Il est fils de Louis-Frédéric Gombaud de Séréville (1822-1892), général de brigade et de Marie Baudouin (1830-1885) ;
  • Il épouse en 1888 Alice Le Mordan de Langourian (1863-1915), dont :
    • Robert (1890-1948) x 1917 Magdeleine Lefèbvre de Ladonchamps (1896-1946) ;
    • Brigitte (1899-1965) x Daniel Calvet (1895-1949).

Notes et références

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