Philippe Roger Gombaud de Séréville
Philippe Roger Gombaud de Séréville, né le à Versailles et décédé le à Mouguerre, est un général de brigade français.
Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Mouguerre |
Nationalité | |
Formation |
Grades militaires |
Lieutenant (- Capitaine (- Général de brigade (à partir de ) |
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Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur de la Légion d'honneur () Grand-croix de l'ordre du Mérite civil d'Espagne Grand-croix de l'ordre de la couronne de Thaïlande Grand officier de l'ordre du Christ Médaille interalliée de la Victoire Croix de guerre 1914-1918 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Commandeur de l'ordre de l’Épée |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 10 YD 1310)[1] |
Biographie
À la naissance de Gombaud, son père est adjudant-major au 1er régiment de carabiniers. Après avoir été admis sur concours, il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à partir du et en sort sous-lieutenant de la promotion de l'Archiduc Albert le . Il est affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique et suit la formation d'officier de l'École de cavalerie de Saumur de 1875 à 1876. Le , il rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique en Algérie.
Promu lieutenant le , il est affecté au 10e régiment de chasseurs à cheval à Moulins. En 1880, il est officier d'ordonnance de son père, général commandant la 5e brigade de cavalerie à Vendôme, pendant quelques mois. Il prépare alors les épreuves d'entrée à l'École supérieure de guerre où il est élève du au .
Promu au grade de capitaine le , il est muté au 13e régiment de dragons à l'issue de sa formation, après obtention du brevet d'état-major. Le il devient officier d'ordonnance du général de Souis, commandant de la 17e brigade de cavalerie (Toulouse). Le , il est affecté au 10e régiment de dragons en tant que chef d'un escadron. Il rejoint son unité le , à Montauban. Le , il est nommé officier d'ordonnance du colonel puis général Bousson, commandant de la 13e brigade de cavalerie.
Elevé au grade de chef d'escadrons le , il est affecté au 8e régiment de chasseurs à cheval, en garnison à Auxonne. Le , il est nommé chef d'état-major de la 7e division de cavalerie à Melun puis, dès le , chef d'état-major de la 6e division de cavalerie à Lyon. Le , il est affecté au 2e régiment de dragons (Lyon).
Promu lieutenant-colonel le , il rejoint le 1er régiment de hussards à Valence. Il est mis en détachement plusieurs mois pour accomplir un stage au 158e régiment d'infanterie puis, le , est muté au 7e régiment de cuirassiers, également en garnison à Lyon.
Il accède au grade de colonel le . Il est alors nommé chef de corps du 12e régiment de cuirassiers, à Rambouillet. Du à novembre 1910, il assure le commandement par intérim de la 3e brigade de cavalerie (Algérie) et de la subdivision de Sétif puis, également par intérim, du 12e régiment de chasseurs à cheval (-), lors duquel il est promu général de brigade le .
Gombaud prend alors le commandement de la 3e brigade de cavalerie d'Algérie du 13e corps d'armée (France) le , mais est affecté le à la brigade de cavalerie du 10e corps d'armée à Dinan. Le , il commande la 9e brigade de cavalerie légère à Tarbes. Le , il est muté à la 16e brigade de dragons, à Rennes, avec laquelle il est mobilisé le ; le , il passe à la 12e brigade de dragons et le , il commande la 215e brigade territoriale.
Il est placé en 2e section le , mais est maintenu dans le commandement de sa brigade, appartenant à la 10e armée. Sa brigade est néanmoins dissoute le et il quitte alors le service actif.
Le général de brigade Gombaud de Séréville meurt le à Mouguerre.
Décorations
- commandeur de la Légion d'honneur (12/07/1910)
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille commémorative de la Grande guerre
- Médaille interalliée de la Victoire
- Grand-croix du Mérite militaire d’Espagne
- Grand-croix de la Couronne du Siam et commandeur de la Couronne du Siam
- Grand officier du Christ du Portugal
- Commandeur de l’Epée de Suède
Généalogie
- Il est fils de Louis-Frédéric Gombaud de Séréville (1822-1892), général de brigade et de Marie Baudouin (1830-1885) ;
- Il épouse en 1888 Alice Le Mordan de Langourian (1863-1915), dont :
- Robert (1890-1948) x 1917 Magdeleine Lefèbvre de Ladonchamps (1896-1946) ;
- Brigitte (1899-1965) x Daniel Calvet (1895-1949).