Antoine Baucheron de Boissoudy
Antoine Baucheron de Boissoudy est un officier général français, né le à Cherbourg[1] et mort le à Paris. Pendant la Première Guerre mondiale, il a notamment commandé la 7e armée après l'échec de l’offensive du Chemin des Dames.
Antoine Baucheron de Boissoudy | ||
Le général Baucheron de Boissoudy en 1922. | ||
Nom de naissance | Antoine Philippe Thomas Joseph Baucheron de Boissoudy | |
---|---|---|
Naissance | Cherbourg, France |
|
Décès | Paris, France |
|
Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1883 – 1926 | |
Commandement | 43e division d'infanterie 5e corps d'armée 7e armée Armée française en Belgique 2e armée 10e région militaire |
|
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | ||
Biographie
Fils de l'amiral de Boissoudy, il entre à Saint-Cyr le et sort en 1885 comme sous-lieutenant. Il passe par l'École supérieure de guerre en 1894-1896 et devient officier d'ordonnance du général Brault qu'il suit au fil de ses commandements jusqu'à l'État-Major général de l'armée. Il occupe ensuite les mêmes fonctions auprès du général Deckerr[2].
Il est chef d'état major de la 39e division d'infanterie à Toul du au , puis de la 68e division d'infanterie du au et enfin du 21e corps d'armée du au avec lequel il part en guerre au début des hostilités en .
Il est nommé chef d’état-major du détachement d’armée des Vosges le qui devient la 7e armée le .
Le , il reçoit enfin un commandement actif, avec la 43e division d'infanterie, qu'il exerce jusqu'au lorsqu'il est nommé commandant du 5e corps d'armée. Il garde ce commandement jusqu'à sa nomination le , à la suite de l'échec de l'offensive du Chemin des Dames, comme commandant de la 7e armée.
Il devient commandant de l’armée française en Belgique le jusqu'à l'armistice.
Après la guerre, il commande la 2e armée à partir du jusqu'au . Il sert comme commandant de la 10e région militaire du au et comme commandant du 10e corps d'armée à partir du . Il est brièvement président de la commission d’études interarmées sur le harnachement du au .
Il est membre du conseil supérieur de la Guerre du au .
Il est nommé inspecteur-général des écoles militaires le , mais il est mis en disponibilité le et y reste jusqu'à sa mort. Il est inhumé aux Invalides.
Son fils Guy (1908-1972) va également être officier général, grand officier de la Légion d’honneur et compagnon de la Libération.
Son autre fils, Philippe, officier de la Légion d’honneur, membre de l'Association des anciens honneurs héréditaires, ingénieur en chef des services d’agriculture de la France d’Outre-mer, était un ancien de la division Leclerc.
Affectations
- : École spéciale militaire de Saint-Cyr (élève-officier)
- : 14e bataillon de chasseurs Ă pied
- - : stagiaire Ă la 11e division d'infanterie
- : 16e bataillon de chasseurs Ă pied
- : 34e régiment d'infanterie
- : 78e régiment d'infanterie
- : 104e régiment d'infanterie
Grades
- : élève-officier de 2e classe
- : élève-officier de 1re classe
- : caporal
- : sous-lieutenant
- : lieutenant
- : capitaine
- : chef de bataillon (commandant)
- : lieutenant-colonel
- : colonel
- : général de brigade à titre temporaire
- : général de brigade à titre définitif
- : général de division à titre temporaire
- : général de division à titre définitif
DĂ©corations
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur le .
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre 1914-1918
- Grand cordon de l'ordre de LĂ©opold ( Belgique).
- Croix de guerre ( Belgique).
- Army Distinguished Service Medal DSM ( États-Unis).
- Ordre du Bain KCB ( Royaume-Uni).
- Croix d'argent de Ordre militaire de Virtuti Militari ( Pologne), 1922[3]
Notes et références
Notes
- Le .
- Le .
- Le .
- Le .
Références
- Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.
- Dictionnaire de la Grande guerre 1914-1918, Dir. François Cochet et Rémy Porte, Ed. R. Laffont, 2008
- (Dziennik Personalny z 1922 r. Nr 35, s. 733)