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Guy Baucheron de Boissoudy

Guy Baucheron de Boissoudy est un officier général français, compagnon de la Libération, né le à Toul et mort le à Rueil-Malmaison.

Guy Baucheron de Boissoudy
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  63 ans)
Rueil-Malmaison
SĂ©pulture
Nom de naissance
Guy Marie Marc Antoine Baucheron de Boissoudy
Nationalité
Activités
Père
Vue de la sépulture.
Vue de la sépulture.

Biographie

Guy Baucheron de Boissoudy est le fils du général de la Première Guerre mondiale Antoine Baucheron de Boissoudy[2].

Il s'engage dans l'armée à 18 ans. Après l'école d'infanterie et des chars de Saint-Maixent, il choisit de servir dans l'infanterie coloniale[3]. Il est d'abord affecté en Extrême-Orient de 1933 à 1936 puis au Tchad de 1937 à 1940. L'un des premiers officiers de l'Armée de terre à se rallier à la France libre, il prend une part importante au coup de force de Brazzaville le . Capitaine au premier bataillon de marche, il est blessé à Sindara lors des opérations du Gabon en , et à nouveau devant Kissoué, aux portes de Damas le , cette dernière blessure entraînant l'amputation de sa jambe droite. Promu chef de bataillon, il prend le commandement du premier bataillon de marche le et participe aux opérations de Libye. Promu lieutenant-colonel, il rejoint l'état-major du général de Gaulle à Londres en 1943. Fin 1943, il est désigné pour représenter les combattants de la France libre à l'assemblée consultative d'abord à Alger puis à Paris.

Il assure, à partir de , la liaison entre le général de Gaulle[2], la 1re division française libre et la 2e division blindée. Il est élu député du Tchad aux deux Assemblées constituantes en 1945 et 1946. Colonel en 1946, il est promu général de brigade en 1950 et admis dans la deuxième section (cadres de réserve) l'année suivante. Le , il est élevé à la dignité de grand officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur (comme l'ont été ses père et grand-père). Membre du Conseil économique et social de 1964 à 1966, il occupe d'importantes fonctions dans le secteur privé.

Il a Ă©tĂ© fait « compagnon de la LibĂ©ration » le . Il a Ă©tĂ© membre du conseil de l'ordre de la LibĂ©ration[3]de 1944 jusqu'Ă  sa mort en 1972.

Famille

Alors qu'il est lieutenant au 23e régiment d'infanterie coloniale, il épouse le à La Rochelle Françoise Marchesseau[alpha 1] dont il a ensuite deux enfants : Philippe, né à Vinh (Indochine) le , et Monique, née à Sarralbe (Moselle) le , d'où une nombreuse descendance.

Il se remarie le avec Natacha D'Avierino[alpha 2].

Guy de Boissoudy est mort le à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine et a été inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois, qui dispose d’un carré russe.

Distinctions

Notes et références

Notes

  1. NĂ©e Ă  La Rochelle le et morte Ă  Issoudun le .
  2. NĂ©e Ă  Moscou le et morte Ă  Rueil-Malmaison le .

Références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. (fr) « Biographie », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. (fr) « Guy Baucheron de Boissoudy, biographie », sur ordredelaliberation.fr (consulté le ).
  4. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • JĂ©rĂ´me Estrada de Tourniel, Les combattants de l'aube : les Compagnons de la LibĂ©ration d'origine lorraine, Metz, Ă©ditions Serpenoise, , 176 p. (ISBN 978-2-87692-956-2 et 2876929562) — un chapitre lui est consacrĂ©.
  • Philippe de Boissoudy, Le camp des Saras : les premiers pas de la France libre en Afrique, Paris, Les ImpliquĂ©s, , 126 p. (ISBN 978-2-343-10768-4 et 2343107688, lire en ligne) — l'auteur, ancien journaliste-reporter et membre des cabinets du ministre de la DĂ©fense et du ministre de la Justice, est le fils du gĂ©nĂ©ral.

Articles connexes

Liens externes

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