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Froissy

Froissy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Froissy
Froissy
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
Maire
Mandat
Mikaël Feigueux
2020-2026
Code postal 60480
Code commune 60265
Démographie
Gentilé Froissiliens
Population
municipale
978 hab. (2020 en augmentation de 11,52 % par rapport à 2014)
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 04″ nord, 2° 13′ 19″ est
Altitude Min. 124 m
Max. 179 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Froissy
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Froissy
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Froissy
Liens
Site web http://www.froissy.fr/

    Ses habitants sont appelés les Froissiliens et les Froissiliennes.

    Géographie

    Description

    Le carrefour de la mairie.

    Froissy est un bourg rural du Plateau picard, situé sur la RN 1 à 18 km au nord de Beauvais, 12 km au sud-est de Crèvecœur-le-Grand, 37 km au sud d'Amiens et 17 km au nord-ouest de Saint-Just-en-Chaussée.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 752 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Froissy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), zones urbanisées (10 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (0,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune comprend un hameau, le Petit Froissy. Les anciens hameaux de Provinlieu et La Plaine' sont devenus des quartiers du bourg, dont ils ne sont plus séparés.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 432, alors qu'il était de 395 en 2013 et de 373 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,9 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Froissy en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Froissy en 2018.
    Typologie Froissy[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 91,2 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,8 7,1 8,2

    Voies de communication et transports

    La rue de Beauvais (RD 1001).

    Le bourg est placé au carrefour de la RD 1001 (tronçon de l'ancienne RN1 depuis les années 1975, auparavant partie de la RN 181) qui relie Paris, Beauvais à Amiens et Dunkerque, et de la RD 151 (Grandvilliers, Crèvecœur-le-Grand à la vallée de la Brèche et Clermont.

    La RD34 et diverses voies communales complètent le maillage viaire.

    L'Autoroute A16 traverse du nord au sud l'ouest du territoire communal et Froissy y est aisément accessible depuis ses sorties Sortie 15 ou Sortie 16.

    Depuis la fermeture de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, le bourg n'est plus desservi par le chemin de fer. Les autocars de la ligne 601 relient Froissy à Beauvais et Amiens et ceux de la migne 6140 Breteuil à Beauvais. Par ailleurs, des lignes de cars scolaires 6103, 6109, 6114 permettent aux élèves de rejoindre leurs établissements[21].

    Énergie

    Le syndicat scolaire Le Moustier étudie en 2022/2023 la création d'un réseau de chaleur alimenté en géothermie (air/eau) et par une chaudière brûlant des plaquettes de bois ou du miscanthus et qui pourrait chauffer l'école ainsi que la halle de sport communautaire, tout en remplaçant une chaudière à fuel vétuste[22].

    Toponymie

    La localité a été désignée sous les noms de Froisy, Froicy, Freissy, Fressy, Froissi-la-ville, Froissi-le-Moustier (Frissiacus, Froissiacum, dans les titres ecclésiastiques)[23].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'église est donnée en 1132 à l'abbaye de Saint-Lucien par Wilbert, seigneur de Froissy[23]..

    La maladrerie Saint-Sébastien est mentionnée à Froissy[23].

    Temps modernes

    La seigneurie est érigée en marquisat en 1633 au bénéfice des sieurs de Rouvroy[23].

    Époque contemporaine

    Un ancien passage à niveau et quelques traverses levées, rue de la Plaine, sont les rares vestiges subsistants en 2008 de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand
    La gare de Froissy était animée, en ce début du XXe siècle, lorsque arrivait le tortillard de la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand.

    La commune de Noirémont, instituée par la Révolution française, est réunie à Froissy de 1826 à 1832[24].

    En 1832, on copmpte sur le territoire de Froissy, avec donc celui de Noirémont, une briqueterie , et quatre moulins à vent. Une partie de la population fabrique alors des chaines et des bas de laine[23].

    Froissy est desservi à partir de 1891 par la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy, prolongée jusque à Crèvecœur-le-Grand en 1911. Cette ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique faisait partie du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. Cette ligne avait un fort trafic betteravier, mais facilitait également les déplacements des habitants jusqu'à sa fermeture en 1961. C'est donc la dernière ligne secondaire exploitée dans le bassin parisien.

    Horaires de la ligne en mai 1914.

    Provinlieu

    Louis Graves indique, s'agissant de Provinlieu, qu'il « était dans le moyen âge un lieu retranché, dont le fort existait sur le monticule (...) [où] on retrouva les fondations , de forme circulaire, de l'ancien château. On prétend que le nom de ce petit fort (Probatus locus, lieu éprouvé) lui est venu de différentes attaques qu'il eut à supporter dès son origine.
    On correspondait de Provinlieu avec les forteresses placées à Noyers, à Francastel, à Beauvais et autres lieux circonvoisins, au moyen de signaux de jour et de nuit ; on annonçait ainsi à l'avance les mouvemens des troupes ennemies, et on avertissait la population rurale de manière qu'elle pût se retirer dans les lieux retranchés pour se soustraire à l'aggression des soldats et partisans.
    Monstrelet (vol. 2, p. 50), rapporte qu'en 1365, les chevaliers Warmes, Hames et Marles, défendirent Provinlieu contre les attaques de l'armée anglaise venue de Montdidier dans le Beauvaisis.
    En 1430, Jean de Luxembourg, lieutenant du duc de Bourgogne, logea devant le château de Provinlieu, qui avait été détruit, puis réédifié par les Anglais , et il ne put parvenir à l'occuper[23] ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 le chef-lieu du canton de Froissy[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[26], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[27].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[28], cette intercommunalité, dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [29].

    Politique locale

    À la suite des élections législatives de 2012 au cours desquelles le conseiller municipal Dimitri Bucki n'a pas tenu le bureau de vote communal, la maire Josiane Baeckelandt a demandé au tribunal administratif de déclarer ce conseiller démissionnaire d'office. Le tribunal d'Amiens a prononcé cette démission d'office le , décision annulée par la cour administrative d'appel de Douai le , qui a retenu les justificatifs médicaux de l'intéressé[30], entrainant de fait la réintégration du conseiller au sein du conseil municipal[31] - [32].

    Après cette réintégration, la maire perd sa majorité au sein du conseil et bascule de fait parmi les membres de l'opposition. Après plusieurs semaines de blocage, la maire, les adjoints et les trois conseillers municipaux lui restant favorables démissionnent le [33]. Des élections complémentaires organisées le ont permis de compléter le conseil municipal[34], avant que celui-ci n'élise à sa tête Catherine Sabbagh[35]. Celle-ci a fait part de sa volonté de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat lors des Municipales de 2020[36].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    décembre 1920 Georges Laboureur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1952 Aurélien Maillard
    1952 1971 Marcel Dedreux
    1971 1995 Yves Hua
    mars 1995 2008 Danielle Lequien[38]
    mars 2008 mars 2013[39] Josiane Baeckelandt[40] PRG[39] Sage-femme libérale
    Conseillère régionale de Picardie (2010 → 2015)
    Démissionnaire
    3 mai 2013[35] mai 2020[36] Catherine Sabbagh Infirmière
    Vice-présidente de la CC de l'Oise Picarde (2017 → 2020)
    mai 2020[41] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Mikaël Feigueux Artisan

    Distinctions et labels

    La commune, titulaire d'une première fleur depuis 2012[42], candidate en 2022 pour l'obtention d'une deuxième fleur au concours des villes et villages fleuris[43] - [44].

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    L'adduction en eau potable de Froissy est assurée par le syndicat des eaux de la Brêche et de la Noye, créé en 1949 et qui regroupe depuis 2013 dix-huit communes. Le château d'eau de Froissy a une capacité de 500 m3[45].

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de La Neuville-Saint-Pierre, Noirémont, Reuil-sur-Brêche et Sainte-Eusoye dans le cadre du regroupement pédagogique concentré « le Moustier » créé en 2016. L'école se trouve rue des Cayenneurs à Froissy et, en 2022, accueille 211 élèves dans des locaux reconstruiits ou rénovés en 2014-2015[22]

    Ils continuent leurs études pour la plupart au collège Gérard-Philippe de Froissy[46].


    • Principaux équipements de Froissy
    • Le groupe scolaire Le Moustier.
      Le groupe scolaire Le Moustier.
    • Le collège Gérard-Philippe.
      Le collège Gérard-Philippe.
    • La Halle des sports.
      La Halle des sports.
    • Le bureau de poste.
      Le bureau de poste.
    • La salle multifonctions.
      La salle multifonctions.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

    En 2020, la commune comptait 978 habitants[Note 8], en augmentation de 11,52 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    665607715702917730694650679
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    658690651663631636649610581
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    535533538512463481485454438
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    508568688788836909889858890
    2020 - - - - - - - -
    978--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 416 hommes pour 481 femmes, soit un taux de 53,62 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    0,9
    8,5
    75-89 ans
    13,0
    16,4
    60-74 ans
    15,9
    24,3
    45-59 ans
    22,0
    19,1
    30-44 ans
    15,9
    16,4
    15-29 ans
    16,6
    14,6
    0-14 ans
    15,8
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    Les principales ressources de Froissy sont agricoles : élevages bovins, cultures de céréales. Froissy possède une coopérative agricole.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, dont la silhouette est marquée par la présence de deux clochers. Le premier, édifié sur la façade, dépendaint de l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais, le décimateur du bourg, et l’autre sur la première travée du chœur, appartenait à la paroisse. Cette église sans transept est constituée d'une une nef unique remontant au XIe siècle et d'un chœur de deux travées inégales du milieu du XVIe siècle terminées par une abside à cinq pans. le porche en façade du XVIIIe siècle est épaulé par deux puissants contreforts.
      Le chœur est éclairé par 7 fenêtres de style gothique flamboyant.
      Elle contient un bas relief du XVIe siècle dédié à l'Assomption, des boiseries du chœur du XVIIIe siècle, des vitraux et un chemin de croix du XIXe siècle[52] - [53] - [54].
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption
    • Façade de l'glise, levée par Viollet-le-Duc.
      Façade de l'glise, levée par Viollet-le-Duc.
    • L'église et ses deux clochers.
      L'église et ses deux clochers.
    • Façade.
      Façade.
    • Portail
      Portail
    • Médaillon au-dessus du portail
      Médaillon au-dessus du portail
    • Chevet de l'église.
      Chevet de l'église.
    • Chapelle Saint-Sébastien de Provinlieu, reconstruite vers 1661[23]
    • Monument aux morts formé d'un obélisque sur socle décoré d'une couronne de lauriers et d'une croix de guerre réalisé par le marbrier Boussard[56]

    Personnalités liées à la commune

    Roger Taillefer.

    Héraldique

    Blason de Froissy Blason
    Écartelé :
    au premier au chevron accompagné, en chef de deux épi de blé et en pointe, d’une grappe de raisin, le tout d’or,
    au deuxième de sable à la croix d’argent chargée de cinq coquilles de gueules,
    au troisième d’argent au château de gueules maçonné de sable,
    au quatrième d’azur à la croisse abbatiale contournée d’or[57].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Olivier Taboureux, Charles T. Héros ordinaire, Sydney Laurent Éditions, , 274 p. (ISBN 979-10-326-7826-8, présentation en ligne) : Biographie du soldat de la première guerre mondiale Charles Taboureux, originaire de Froissy et mort en novembre 2016, à l’âge de 27 ans, près de Bouchavesnes.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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