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Antoine Beaudemoulin

Antoine Beaudemoulin ( à Limoges - ) est un général de division français. Issu de la cavalerie, il est notamment secrétaire général de la Présidence et chef de la Maison militaire du président de la République.

Antoine Beaudemoulin
Antoine Beaudemoulin
Le général Beaudemoulin en 1914 avant la Guerre.

Naissance
Limoges
DĂ©cès (Ă  69 ans)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1877 – 1918
Commandement 16e régiment de dragons
103e division d'infanterie territoriale
101e division d'infanterie territoriale
157e division d'infanterie
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
Croix de Guerre 1914-1918
Médaille interalliée 1914-1918
Médaille commémorative de la Grande Guerre

Il commande ensuite une division pendant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Antoine Beaudemoulin naît à Limoges, dans un milieu de la classe moyenne provinciale[1].

Carrière militaire

Le , il entre comme élève à l'École militaire de Saint-Cyr. Il est nommé sous-lieutenant le . Il choisit la cavalerie et rejoint le 4e régiment de chasseurs d'Afrique (4e RCA) le . Il participe à la campagne de 1881 dans le Sud Oranais ainsi qu'à celle de 1882 en Tunisie[2]. Lieutenant le , il sert au 1er régiment de spahis, à l'escadron du Sénégal (Spahis sénégalais) puis au 1er RCA[3].

Le , il devient instructeur au 2e RCA à Saumur, lieutenant jusqu'au puis capitaine. Il rejoint le 10e régiment de dragons à Montauban le , d'abord comme capitaine instructeur puis comme capitaine commandant un escadron le [1].

Le , il devient instructeur à l'École d'application de la cavalerie. Le , il est nommé chef d'escadrons, d'abord au 5e dragons puis le au 16e dragons. Il est nommé lieutenant-colonel au 23e dragons le . Il prend le commandement du 16e dragons de Reims le , avec le grade de colonel[3].

Le , il est promu général de brigade et affecté à Épernay à tête de la 7e brigade de dragons (3e division de cavalerie)[3].

Auprès du Président

Le général Beaudemoulin (gauche) avec le président Poincaré (en chapeau) et le roi d'Espagne Alphonse XIII en 1913.

Très bien noté par ses supérieurs, il est choisi le par le président de la République française Raymond Poincaré comme chef de la maison militaire du président de la République et secrétaire général de la Présidence[1].

Première Guerre mondiale

À la mobilisation, en août 1914, le président doit se séparer des officiers d'active attachés à son service. Le général Beaudemoulin est remplacé par le général Paul-Louis Duparge, également cavalier. Beaudemoulin est nommé le inspecteur général de la cavalerie du camp retranché de Paris[1]. Il est placé à la tête d'une division provisoire de cavalerie[4] le , constituée de la brigade de cavalerie Gillet, du 81e régiment d'infanterie territoriale, d'un groupe de l'artillerie divisionnaire de la 88e DT, un régiment provisoire de cavalerie et deux escadrons de spahis. Cette division soutient le corps de cavalerie Buisson[5] lors des combats devant Péronne[4].

Le , il est nommé adjoint au commandant de la région du Nord. Son action à cette responsabilité est jugée « remarquable »[1].

Placé en disponibilité le , il est nommé le commandant de la 103e division d'infanterie territoriale jusqu'au puis commandant de la 101e division d'infanterie territoriale du au .

Le , il reçoit le commandement de la 157e division d'infanterie jusqu'au .

Blessé de guerre, il est placé par anticipation dans la section de réserve le [1]. Il est néanmoins du au major supérieur des camps et cantonnements de la direction des étapes du groupe d'armées du Nord.

DĂ©corations

Notes et références

  1. Rosemonde Sanson, « L'entourage de Raymond Poincaré, président de la République (février 1913-février1920) », Histoire@Politique, vol. 8, no 2,‎ , p. 80 (ISSN 1954-3670, DOI 10.3917/hp.008.0080, lire en ligne, consulté le )
  2. Pierre Ch., « Le Général Beaudemoulin », Limoges illustré,‎ , p. 4491 (lire en ligne)
  3. « Cote LH/139/74 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Mort du général Beaudemoulin », Le Rappel,‎ (lire en ligne)
  5. Maurice Naërt, Lefranc, Gratien Laxague, Jean Courbis et J. Joubert, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 4, t. 1 : Annexes - 1er volume, Paris, Impr. nationale, (lire en ligne), p. 853
  6. « général Beaudemoulin », sur www.military-photos.com (consulté le )

Articles connexes

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