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Beuveille

Beuveille est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Beuveille
Beuveille
L'Ă©glise Saint-RĂ©my.
Blason de Beuveille
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
Jean-François Azzara
2020-2026
Code postal 54620
Code commune 54067
DĂ©mographie
Population
municipale
765 hab. (2020 en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 64 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 25′ 57″ nord, 5° 41′ 28″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 333 m
Superficie 11,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Beuveille
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Beuveille
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Beuveille
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Beuveille

    Ses habitants sont appelés les Chabas.

    GĂ©ographie

    Entrée de Beuveille.

    Urbanisme

    Typologie

    Beuveille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,5 %), prairies (25,4 %), forêts (17,1 %), zones urbanisées (4,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Village de l'ancienne province du Barrois, rattaché au bailliage de Longuyon.

    Église et mess avant 1919.

    Au début de la Première Guerre mondiale, le prince héritier Guillaume de Prusse avait son poste de commandement à Beuveille lors de la bataille de Longwy.

    Après leur attaque sur Verdun, le Sturm-Bataillon sous Willy Rohr se déplace jusqu'en 1918 trimestre. L'ancien siège a été transformé en mess. L'état-major du bataillon, les deux compagnies, la compagnie de la parc, l'équipe des mitrailleuses et l'équipe de lance-flammes ont été logés ici. Le département des canons et les Minenwerfer sont venus à Ugny. Dans Pierrepont la lazaret et le cimetière étaient situés.

    Comme une zone d'entraînement, la région était au nord de la détruit dans cette bataille carte Doncourt. Au nord du site de débris était une colline, la soi-disant colline des hommes sur le terrain (Feldherrenhügel), qui s'étendait vers le village de Cutry et Praucourt-Ferme Doncourt la forêt. Cette zone ressemble aux conditions de Verdun. Au milieu de la forêt il y avait un ravin.

    Le samedi était toujours un exercice de la “Sturm- et Lehr-Bataillon de Rohr” présenté à l'Association Bataillon[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1835 1859 Henry Masson
    1859 1866 Jean-Nicolas Chevallier
    mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Philippe
    mars 2008 En cours Jean-François Azzara[9] - [10]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Ancien cadre

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 765 habitants[Note 3], en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    528548581747872869888894864
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    835886865756780722677700562
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    601585642458495526773667586
    1990 1999 2006 2011 2016 2020 - - -
    560519602767766765---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • PrĂ©sence nĂ©olithique
    • Quelques jolies bâtisses typiques de la rĂ©gion
    • Ouvrage de Fermont

    Édifices religieux

    Chapelle Rachon.
    • Église paroissiale Saint-RĂ©my reconstruite en 1753 (date portĂ©e par une pierre de fondation aujourd'hui incomplète) sous l'abbatiat de Hyacinthe Pillerel, abbĂ© de Saint-Pierremont (1727-1753), en remplacement d'une Ă©glise plus ancienne non documentĂ©e. RestaurĂ©e et mise au goĂ»t du jour en 1869. Nef et chĹ“ur voĂ»tĂ©s. Ancienne Ă©glise grange transformĂ©e en Ă©glise halle, bĂ©nite le 7 juillet 1871, restaurĂ©e en 1985 et qui renferme, outre un dĂ©licat ange gardien, un maĂ®tre-autel baroque, joyau du patrimoine du pays-Haut.
    • Chapelle Rachon, Ă  l’entrĂ©e du village, construite en 1811. Veillent 36 statues, Ă©mouvant tĂ©moignage d’un soldat, Jean-Baptiste Gauche (1773-1835). Grièvement blessĂ© et balafrĂ©, ce soldat, natif du village, s’était promis d’y Ă©lever une chapelle pour avoir Ă©chappĂ© miraculeusement Ă  la mort, Ă  la bataille de Turckeim (31 dĂ©cembre 1793). GuĂ©ri mais en retraite forcĂ©e, il passa le reste de sa vie Ă  sculpter, dans sa cave, toutes ces statues. Les anciens se souviennent de la forte impression que leur procurait, lors des processions, dans la pĂ©nombre de la chapelle ouverte, le spectacle de ces Ă©tranges crĂ©atures.
    • Presbytère, datant de 1702

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Sur le blason de la commune figure d’abord l’engrenage, pour l’industrie textile. Pierrepont et Beuveille fournissaient en effet depuis le XVIIIe siècle les draps d’uniforme à l’armée.

    Le cochon ! Voilà le plus caractéristique de ce village : la présence de bouchers-charcutiers semble attestée depuis très longtemps et jusqu’il y a peu, trois enseignes y prospéraient encore. On se souvient de la Sopraco et des familles Yguel et Rachon qui ont fait la renommée de Beuveille pour ses salaisons et spécialités lorraines.

    L’épi de blé pour l’agriculture bien sûr, très présente encore aujourd’hui. D’une vingtaine de fermes vers le milieu du siècle dernier subsistent encore sept exploitations à ce jour.

    Le cochon ! Voilà le plus caractéristique de ce village : la présence de bouchers-charcutiers semble attestée depuis très longtemps et jusqu’à peu de temps, trois enseignes y prospéraient encore. On se souvient de la Sopraco et des familles Yguel et Rachon qui ont fait la renommée de Beuveille pour ses salaisons et spécialités lorraines.

    Le blason du duché de Bar, une légende du 15e siècle dit que Thiébaut, dernier comte de Mousson, portant d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, maria sa fille unique au comte de Bar. Leur fils prit le blason de sa mère et y ajouta les deux bars que portait son père.

    Le blason du duché de Lorraine Ce blason est en fait à l'origine celui de la maison d'Alsace dont les ducs de Lorraine sont issus.

    La légende raconte que les trois alérions qui composent le blason des ducs de Lorraine seraient dus à la formidable adresse de Godefroy de Bouillon qui, à la prise de Jérusalem, aurait réussi le tour de force d'embrocher en vol ces trois oiseaux d'une seule flèche

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Eberhard Graf von Schwerin: Königlich preußisches Sturm-Bataillon Nr. 5 (Rohr). (Aus Deutschlands großer Zeit. Band 116.) nach der Erinnerung aufgezeichnet unter Zuhilfenahme des Tagebuches von Oberstleutnant a. D. Willi Rohr / Graf v. Schwerin. Verlag Bernhard Sporn. Zeulenroda 1939
    9. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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