Viviers-sur-Chiers
Viviers-sur-Chiers est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Viviers-sur-Chiers | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais | ||||
Maire Mandat |
Valérie Bragard 2020-2026 |
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Code postal | 54260 | ||||
Code commune | 54590 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
660 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 28′ 26″ nord, 5° 38′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 211 m Max. 382 m |
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Superficie | 16,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mont-Saint-Martin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Viviers a pour limites, au nord la commune de Fresnois-la-Montagne, à l’est celle de Montigny-sur-Chiers (avec son hameau Fermont), au sud-est celle de Beuveille, et celle de Longuyon au sud-ouest.
Viviers est située dans une vallée, sur la Chiers et entourée de côtes boisées assez élevées. La prairie, que sillonne d’est en ouest cet affluent de la Meuse (avec une pente moyenne de 0,0021 par mètre ou de 2,1 m par km), est très encaissée ; elle a 4 km de longueur.
Le chemin de fer de Longuyon à Longwy, établi à ce niveau au sud sur la rive gauche, parcourt toute la vallée. Sur la rive droite, se trouve une petite plaine en coteau (d’environ 80 ha de terres labourables traversées par la route D 17 - jadis appelée "chemin d’intérêt commun no 17" - de Cons-la-Grandville à Longuyon) au milieu de laquelle on remarquait encore en 1888 les quelques jardins ou vergers des deux petits villages de Mont et de Vaux, détruits vers 1490 d’après la légende.
Hameaux, lieux-dits et Ă©carts
Désignée autrefois sous le nom de Ban de Viviers, l'actuelle commune comprend les anciens villages de Braumont et Revémont, ainsi que les fermes de Chappy et de Puxieux.
- Braumont, à ½ km au nord de Viviers, est situé sur le versant (avec un terroir de 516 ha, parfaitement cultivé et très fertile en céréales, selon la notice rédigée en 1888 par l'instituteur). La ferme de la Plaisance, située sur la route nationale de Longuyon à Longwy, incendiée en 1876 et non reconstruite, était établie sur le territoire de Braumont.
- Revémont, à 1 500 m. au sud de Viviers, situé sur un plateau élevé, était décrit en 1888 comme riche, bien bâti, entouré de jardins et de vergers, disposant d'un « terroir productif » de 650 ha (succession de collines peu élevées, entrecoupées de petites vallées). Les fermes de Chappy (à 3 km au sud-ouest) et de Puxieux (à 5 km au sud de Viviers) sont implantées sur son territoire.
Urbanisme
Typologie
Viviers-sur-Chiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), forêts (17,5 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (2,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Nom ancien de la commune : "Ban de Viviers".
Viviers : du latin vivarium (« vivier »).
Étymologie : le nom de Viviers provient sans doute de la rivière très poissonneuse alors (ou pièce d’eau poissonneuse, alimentée par les sources de fond).
Histoire
- Village de l'ancienne province du Barrois.
- Pendant tout l'Ancien Régime, Viviers a été le chef-lieu du ban de Viviers comprenant les écarts de Braumont et Revemont et les fermes de Chappy, Grigny et Puxieux.
- Pas de traces connues d'occupation primitive ou de monuments gallo-romains.
- En 1460, à Mont et à Vaux (hameaux près de Viviers), il n’y a qu’un seul cheval à atteler.
- En 1520, il ne se trouve plus à Mont, à Vaux et Petit-Xivry qu’un seul habitant dans la condition de payer les assises.
- En 1616, Puron Siset (ne faudrait-il pas plutĂ´t lire "Pieron" Siset ?) est mayeur.
- Jusqu'en 1878, des écrevisses, renommées, abondent dans la Chiers. L'hiver rigoureux de 1879-1880 détruit nombre d’arbres fruitiers dans la vallée (relativement peu à Braumont et à Revémont) et anéantit le peuplement de perdreaux.
- En 1888, si la plupart des habitants est employée aux travaux agricoles, une vingtaine d'entre eux, tant ouvriers qu’ouvrières, est occupée à l’usine de La Roche (fabrique de draps de commerce), et 3 ouvriers veillent au fonctionnement du moulin (à 4 tournants et mû par une turbine), établi sur la Chiers, auquel est annexée une scierie à eau. Sur un autre petit cours d’eau, dit Canal de Saint-Pierre, qui va se déverser dans la Chiers (rive droite) sont établis, dans le même bâtiment, un moulin à moutarde, un moulin à farine de lin et une distillerie.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2020, la commune comptait 660 habitants[Note 3], en augmentation de 5,1 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population de la commune reste donc stationnaire. Du au – période de 10 ans – le total des décès a été de 138, celui des mariages de 52.
Enseignement
Période | Identité | Notes |
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1826-1852 | RĂ©my | |
1852-1856 | Leclerc | déplacé de Mexy pour raison politique |
1856-1862 | Lalance | |
1862-1878 | Dervillé | |
1878-1893 | Drouin | auteur en 1888 de la notice (monographie) sur la commune |
1893-1902 | Maubeuche | |
1902-1925 | Lamoureux | |
1925-1954 | Philippot | |
1954- ? | Lombardini | |
Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues. |
Cultes
Période | Identité | Notes |
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1616 | Louys Roussel | |
1753 | Lamotte | est aussi curé de Tellancourt |
1790 | Pierre Pierrard | |
Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues. |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ouvrage de la Ferme-Chappy
- Ouvrage de Fermont
- Lavoir Ă Viviers
- Lavoir à Revémont
- Église Saint-Martin, style gothique ogival XIIe siècle. Le chœur, de structure romane, semble remonter au Xe siècle. La voûte, en ogive, portée par des piliers, est en pierre. Les fenêtres sont en plein-cintre et le portail, accompagné de colonnes et réparé en 1857, est ogival. Les fonts baptismaux et les bénitiers datent de l’agrandissement de l’église en 1857. Le clocher, en pierre, s’appuie en partie sur le côté droit du chœur. La cloche porte l’inscription suivante : « J’ai pris naissance en 1790, par le zèle de Messire Pierre Pierrard, curé du Ban de Viviers – J. Ph. N. Chevresson m’a faite en juin. » Le beffroi (support des cloches) - démoli en 1940, reconstruit en 1950 - portait la date de 1731.
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours au lieu-dit la Gaudelle, sur le chemin d’intérêt communal no 55 bis, dans la propriété de Henri François Battin.
- Chapelle Saint-Martin à Revémont, désacralisée[12].
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours lieu-dit la Gaudelle.
- Intérieur de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours lieu-dit la Gaudelle.
- Chapelle Saint-Martin de Revémont.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Viviers-sur-Chiers se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Monographie de la commune de Viviers-sur-Chiers, rédigée le par Drouin, instituteur de la commune (recopiée en 2005 par Eric Soblet)
Articles connexes
Liens externes
- « Viviers », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Viviers-sur-Chiers sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Viviers-sur-Chiers : la chapelle transformée en gîte, Le Républicain Lorrain, 26 août 2021