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Noailles (Oise)

Noailles est une commune française située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France.

Noailles
Noailles (Oise)
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Noailles
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
BenoĂźt Biberon
2020-2026
Code postal 60430
Code commune 60462
DĂ©mographie
Gentilé Noaillais, Noaillaises
Population
municipale
2 819 hab. (2020 en diminution de 1,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 281 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 19â€Č 43″ nord, 2° 12â€Č 02″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 225 m
Superficie 10,04 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Noailles
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Chaumont-en-Vexin
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Noailles
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Noailles
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Noailles
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Noailles

    GĂ©ographie

    Noailles est de par son histoire fortement marquée par le passage de la route nationale 1, qui relie Paris à Calais, par Beauvais (aujourd'hui RD 1001) et autour de laquelle s'est construit le centre-bourg. Elle est également le point de départ de la RD 2 qui dessert le Pays de Bray, vers l'ouest, de la RD 115 en direction de Chaumont-en-Vexin, au sud-ouest et enfin de la RD 137, qui bifurque vers Mouchy-le-Chùtel puis la vallée du Thérain, et se prolonge en RD 44 vers Cauvigny.

    Relief

    Le site de Noailles se caractĂ©rise par des reliefs modestes mais marquĂ©s. À 90 m d'altitude, le centre du bourg se situe en effet au pied de l'extrĂ©mitĂ©-est de la cuesta du Bray, qui se prolonge encore vers le sud-est au-dessus de Cauvigny puis d'Ully-Saint-Georges. Ainsi, en prenant la direction du sud, vers la commune de Sainte-GeneviĂšve, la route gravit une solide pente, qui conduit sur le plateau de Thelle, Ă  200 m d'altitude. À l'est, le quartier de Longvillers est traversĂ© par le ru de Boncourt, qui en fait le point le plus bas de la commune, Ă  74 m. La butte du bois de Larris, sur les pentes de laquelle s'adosse l'Ă©glise Saint-Lucien, surplombe le quartier, Ă  116 m. Vers l'ouest, le relief s'Ă©lĂšve doucement vers les villages de Tillard et de Silly, et atteint 176 m au-dessus du quartier de Boncourt, vers la Montagne de Boncourt.

    Hydrographie

    La commune est traversée par le ru de Boncourt, qui rejoint le ruisseau le Sillet (affluent du Thérain) au Moulin de Conflans. Un ancien marécage s'étendait au sud-est entre le site de l'ancienne fonderie et le bois d'Epermont.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 702 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Noailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Noailles, une unitĂ© urbaine monocommunale[15] de 2 826 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,6 %), terres arables (32,8 %), zones urbanisĂ©es (14,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,1 %), prairies (3,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la commune en picard est L'Neuville-Weu (mais la ville se situe au Sud de la limite du parler picard, et mĂȘme de la province de Picardie historique).

    Le nom actuel résulte d'un transfert au XVIIIe siÚcle du toponyme occitan Noailles en CorrÚze[22].

    Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Longvillers-Boncourt, le nom des deux localités qu'elle réunit, avant de reprendre en 1801 le toponyme de Noailles[23] - [24].

    Longvillers est cité sous la forme Longum villare en 1140, du latin longus « allongé » et du bas latin villare « ferme », puis « hameau »[25]

    Histoire

    On découvrit à Boncourt en 1836 deux sarcophages et une lance[24], qui établissent l'habitat ancien de ce lieu.

    En 1130, Dreux de Mouchy donne la terre de Longvilliers au chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais[24].

    Alors que Beauvais subit de plein fouet la crise du textile, les Ă©diles beauvaisiens dĂ©cident de rĂ©nover la route de Paris sur le tronçon « La Croix » de Sainte-GeneviĂšve Ă  Beauvais pour un coĂ»t de 50 000 livres.

    Afin d'Ă©viter de traverser les marais vers la Planquette ou Framicourt, le nouveau tracĂ© s'Ă©carte de l'ancienne voie passant par Tillart, relais de poste traditionnel et place de marchĂ©, pour passer par les terres du duc de Mouchy, Philippe de Noailles, entre Longvillers et Boncourt. La famille de Mouchy descend d’une branche cadette de la maison de Noailles, originaire de Noailles, en Limousin.

    Longvillers et Boncourt, deux quartiers actuels de Noailles, sont alors les deux villages d’une mĂȘme paroisse, sĂ©parĂ©s par un intervalle d’environ douze cents mĂštres. Longvillers, ou Lonvillers, Longuivillers (Longovillare), sur l’ancienne route de Beauvais Ă  Mouchy, est le chef-lieu oĂč se situe l’église. Boncourt, simple hameau au sud-ouest, est sur une autre vieille route appelĂ©e le « chemin des Rouliers » par laquelle on franchit la montagne Sainte-GeneviĂšve.

    Un nouveau relais de poste est bĂąti par AndrĂ© Blainville en 1750 prĂšs du passage du Sillet, Ă  « Blainville », dit-on aussitĂŽt. ParallĂšlement, le duc de Mouchy, comte de Noailles, fait bĂątir, au lieu oĂč le chemin de Mouchy en Normandie traverse la nouvelle route, une ferme-auberge, dite « de Boncourt » ou « Maison Neuve » ou encore « hĂŽtel de Noailles ». L’emplacement choisi n’est pas quelconque. Il peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un premier lien tendant Ă  rĂ©unir Boncourt Ă  Longvillers.

    En , le comte de Noailles, considĂ©rant le trĂšs mauvais Ă©tat des chemins vers Tillart et jugeant que le marchĂ© ne s’agrandira plus, obtient des lettres patentes pour ouvrir un autre marchĂ© Ă  Mouchy. L’entreprise Ă©choue mais le , il adresse au roi une nouvelle requĂȘte, pour dĂ©placer le marchĂ© de Tillart Ă  Boncourt. Il obtient ses lettres patentes en ; celles-ci sont enregistrĂ©es dĂšs le et le , un arrĂȘt du Parlement de Paris les rend exĂ©cutoires : le comte est autorisĂ© Ă  construire des Halles. Les halles de Tillart sont aussitĂŽt dĂ©montĂ©es et le comte les fait transporter et installer prĂšs de sa ferme, au lieu qu’on appelle alors dĂ©jĂ  « Noailles » quoiqu’il n’y ait encore que cette seule maison, au carrefour des routes de Paris et de Normandie – les actuelles rues de Paris et Arnaud-Bisson.

    En mĂȘme temps il fait des concessions Ă  ceux qui voudraient Ă©lever d’autres Ă©difices. L’idĂ©e directrice n’est pas seulement de construire le long de la route, mais aussi de rĂ©unir Boncourt Ă  Longvillers, donc de crĂ©er un nouveau noyau servant de liaison. Entre 1760 et 1776, les alentours de la ferme se couvrent de constructions et c’est entre 1776 et 1790 que la progression est la plus forte : 27 immeubles.

    Entretemps, AndrĂ© Blainville est dĂ©cĂ©dĂ© le . François Pelletier lui succĂšde et la Poste aux chevaux est alors ramenĂ©e Ă  la ferme de Noailles dont il tient l’auberge. La ferme, l’hĂŽtel, le marchĂ© et les halles, la Poste aux Chevaux et aux Lettres, les concessions de terrain par le comte
 Les conditions sont rĂ©unies pour la naissance de Noailles


    Toutefois ces nouveaux intĂ©rĂȘts ne furent pas crĂ©Ă©s sans nuire Ă  ceux qu’ils dĂ©plaçaient ; il y eut des Ă©clats violents et soutenus ; l’animositĂ© durait encore lorsque la RĂ©volution Ă©clata. Mais les habitants de Noailles parvinrent Ă  introduire leur village au nombre des municipalitĂ©s au dĂ©triment de Longvillers, ancien chef-lieu.

    Si les actes officiels de 1789 disent encore « Noailles paroisse de Longvillers », on voit dÚs 1790 Noailles érigé commune par la réunion de Longvillers et de Boncourt[24], et constitué en chef-lieu du canton de Noailles[23] dans le procÚs-verbal de délimitation des districts.

    L'ancienne gare du Hermes Ă  Beaumont.

    Le nom de « Noailles » l’emporta encore en 1794, lorsque la Convention ordonna de changer jusqu’aux appellations qui pussent conserver des traces du gouvernement royal. Le conseil de la commune, craignant qu’une nouvelle dĂ©nomination compromette l’existence du lieu, se borna alors Ă  dĂ©clarer que « Noailles devait ĂȘtre anĂ©anti en son nom », mais il ajouta que « ce nom ne s’effacerait pas aisĂ©ment, parce qu’on est trop familiarisĂ© avec lui, de sorte que la commune y est trĂšs embarrassĂ©e ». Le soin fut donc laissĂ© Ă  l’administration centrale d’imposer un autre titre 
 qui n’en fit rien.

    La commune a été desservie de 1880 à 1948 par le chemin de fer de Hermes à Beaumont, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique.

    On notait au début du XXe siÚcle deux fours à chaux, une briqueterie, une importante industrie de tabletterie, un atelier de jarretiÚres et un atelier de carreaux de faïence. En 1934, la commune comptait huit cafés-épiceries[24].

    Politique et administration

    L'ancienne communauté de communes du pays de Thelle dans le département de l'Oise.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Noailles[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Chaumont-en-Vexin.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la Communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26], le prĂ©fet de l'Oise a publiĂ© en un projet de nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, qui prĂ©voit la fusion de plusieurs intercommunalitĂ©s, et en particulier de la communautĂ© de communes du Pays de Thelle et de la communautĂ© de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalitĂ© de 42 communes et de 59 626 habitants[27] - [28].

    Les communes de Noailles, Berthecourt, Ponchon ont alors fait part, sans succÚs[29], de leur souhait de rejoindre la Communauté d'agglomération du Beauvaisis (CAB), mais le président de la CCPT a rappelé que la fusion devait se réaliser « bloc à bloc », que la scission impliquait l'abandon des services assurés par l'intercommunalité à ces communes et que Caroline Cayeux, présidente de la CAB a indiqué que la CAB ne s'ouvrirait à aucune commune dissidente[30].

    La nouvelle intercommunalitĂ©, dont est membre la commune et dĂ©nommĂ©e provisoirement communautĂ© de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est crĂ©Ă©e par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du qui a pris effet le [31].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1938 ? Anatole Nantier[32] Front populaire
    avant 1962[33] Victor Herlem
    1977 1981 CĂ©line Vanhoucke[34]
    avant 1995 1995 Maxime Parlant
    juin 1995[35] mars 2001 Raphaël Perquy SE Cadre dans l'automobile
    mars 2001 mars 2008 BĂ©atrice Marre[36] - [37] PS DĂ©putĂ©e de l'Oise (2e circ.) (1997 → 2002)
    mars 2008[38] mars 2014[39] Bernard Villeneuve UMP Cadre du Trésor public
    4 avril 2014[34] - [39] En cours
    (au 06 novembre 2020)
    Benoßt Biberon[40] SE-DVD Agriculteur, conseiller départemental depuis 2021

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 2 819 habitants[Note 7], en diminution de 1,81 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5686327027168719401 0221 1901 207
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2101 2511 3521 3721 4101 4651 4631 5001 465
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4721 3751 4421 2941 3141 2661 1121 1531 126
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 2671 3331 5381 7572 4152 6722 6742 6752 820
    2017 2020 - - - - - - -
    2 8262 819-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 19,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 363 hommes pour 1 451 femmes, soit un taux de 51,56 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,11 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,6
    4,5
    75-89 ans
    6,6
    13,1
    60-74 ans
    14,4
    20,4
    45-59 ans
    21,1
    19,5
    30-44 ans
    20,4
    18,7
    15-29 ans
    17,1
    23,4
    0-14 ans
    19,7
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Équipements

    La commune compte en 2020 une école maternelle, une école élémentaire, une salle de restauration scolaire et un accueil périscolaire, le tout regroupé dans le groupe scolaire du Chemin Vert.

    Elle dispose de l'espace Parisis Fontaine, constitué de 5 salles au niveau supérieur (que l'on peut louer) ainsi que de salles à usage des associations au sous-sol, d'une maison des associations, deux stades de football, un gymnase, un terrain de tennis, un boulodrome et un skate parc.

    Économie

    En 2016, on compte à Noailles plusieurs commerces, principalement situés le long de la route nationale, et une zone d'activité, route de Cauvigny[24].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L’hĂŽtel de ville
    Le registre des dĂ©libĂ©rations de la « municipalitĂ© de Longvillers-Boncourt et Noailles en dĂ©pendant » fut ouvert par le maire Pelletier le , mais ce n’est qu’en 1835 que fut lancĂ© le projet de construction d’une mairie dĂ©finitive pour la commune de Noailles.
    Le mĂ©rite du projet revient Ă  la vicomtesse de Noailles. Par lettre de Paris en date du , celle-ci offrit Ă  la municipalitĂ© de lui faire concession gratuite et perpĂ©tuelle des deux premiĂšres travĂ©es de la plus grande des halles pour qu’un hĂŽtel de ville y fĂ»t Ă©difiĂ©. Le , l’architecte Constant Duval, de Beauvais, dĂ©posa le projet qu’on lui avait demandĂ© d’établir. Les devis furent approuvĂ©s par le ministĂšre de l’IntĂ©rieur le et les travaux, rondement menĂ©s. Un second architecte, M. Dardaillon, intervint pour les consoles, profils, chapiteaux extĂ©rieurs au-dessus du sol du premier Ă©tage.
    Le furent approuvĂ©es les dĂ©libĂ©rations municipales concernant les plans de l’architecte Laffineur, de Beauvais, dans le cadre du projet de travaux de remise en Ă©tat de la grande salle de l’étage et de rĂ©amĂ©nagement du rez-de-chaussĂ©e. L’hĂŽtel de ville rompit alors ses derniers liens avec les halles de sa naissance et acquit l’aspect extĂ©rieur que nous lui connaissons aujourd’hui.
    Le relais de Blainville
    Le nouveau relais de poste, construit par AndrĂ© Blainville vers 1750[24] sur le nouveau tracĂ© de la route de Calais Ă  Paris, devait initialement s’appeler « Boncourt », comme l’avait ordonnĂ© le roi par un brevet du , Mais cette dĂ©nomination ne fut jamais suivie d’effet : le relais Ă©tait en effet situĂ© sur le territoire de
 Ponchon. Comment dĂšs lors l’appeler « Boncourt » ? Le nom de son constructeur, AndrĂ© Blainville, s’imposa comme plus simple et plus juste. Il faudra d’ailleurs attendre 1838 pour que le plan cadastral mette les choses au point : le relais de Blainville Ă  Noailles.
    Aujourd’hui, malgrĂ© le passage du temps, Blainville n’a rien perdu de son identitĂ©, le bĂąti ayant conservĂ© toute son authenticitĂ©. Un caractĂšre auquel la ville de Noailles est attachĂ©e et veille Ă  prĂ©server.
    L’église Saint-Lucien
    Issu d’une illustre famille de Rome, consacrĂ© Ă©vĂȘque vers 250 par le pape saint ClĂ©ment qui l'envoya dans les Gaules avec saint Denis et saint Rieul afin d'Ă©vangĂ©liser ces contrĂ©es,saint Lucien fut le premier Ă©vĂȘque de Beauvais. Vers 290, l'empereur romain DioclĂ©tien imposa une persĂ©cution dans tout l'Empire et le prĂ©fet local, ayant appris les conquĂȘtes de l’Évangile dans le Beauvaisis, dĂ©cida d'y mettre un terme. Sur la colline de Montmille, saint Lucien fut battu de verges puis, devant son refus persistant de renier sa foi, un soldat lui trancha la tĂȘte. La lĂ©gende raconte que saint Lucien alors se releva, prit sa tĂȘte dans ses mains, et marcha vers la ville de Beauvais. Ayant traversĂ© la riviĂšre du ThĂ©rain Ă  Miauroy sur un drap miraculeusement raidi sous ses pieds, il s'arrĂȘta Ă  environ un quart de lieue de Beauvais, semblant indiquer ainsi l'emplacement oĂč il voulait que son corps fĂ»t inhumĂ©.
    L’église de Noailles, comme 25 autres Ă©glises et paroisses du diocĂšse, est dĂ©diĂ©e Ă  saint Lucien. SituĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord-est de la commune, sur les pentes du bois du Larris, dans le quartier de Longvillers, elle avait confĂ©rĂ© Ă  ce dernier, lorsqu’il Ă©tait avec Boncourt l’un des deux hameaux de la mĂȘme paroisse, le statut de chef-lieu.
    Le clocher, couvert d’ardoise, a Ă©tĂ© bĂąti en 1557, mais les moellons dont sont faits les murs de la nef, et qu’on extrayait encore au dĂ©but du siĂšcle dans le bois du Larris, sont pour certains, dans le mur nord de la nef, appareillĂ©s en « opus spicatum », disposition qu’on retrouve dans un certain nombre d’églises du Beauvaisis au XIe siĂšcle. Les fenĂȘtres datent du XVIe siĂšcle et le pignon est de style roman[24].
    • Le quartier de Boncourt
    Plan du quartier.
    Boncourt, quartier historique de Noailles, a su conserver au fil des annĂ©es son identitĂ© et son charme alors mĂȘme que la vocation urbaine du centre-ville s’est affirmĂ©e.
    On y remarque l’architecture de ses maisons : ainsi d’une demeure Ă  encorbellement du XVIe siĂšcle, au dĂ©but de la rue Mignon, ou de l’ancien cafĂ©-tabac, qui prĂ©sente toutes les caractĂ©ristiques des ensembles Ă©difiĂ©s dans le centre de Noailles sous l’impulsion du duc de Mouchy dans le dernier tiers du XVIIIe siĂšcle : appareil de pierre et de brique, bandeau soulignant le niveau, encadrement, rythme et module des ouvertures

    La place elle-mĂȘme ne s’est jamais dĂ©partie de son caractĂšre central dans la vie du quartier, bien que sa physionomie ait Ă©voluĂ© : elle fut longtemps plus boisĂ©e, les plantations Ă©tant exploitĂ©es pour les habitants, et la mare qui y existait fut comblĂ©e aprĂšs la Seconde Guerre mondiale (cf. photo).
    Avant d’ĂȘtre « couvert » vers 1907 pour Ă©largir la route, le ru de Boncourt affleurait le long de la place. Sa source, il la prend au « Bassin de la Fontaine », derriĂšre le lavoir (cf. plan ci-aprĂšs).
    De nombreux lavoirs ont été établis sur son cours, fréquentés non seulement par les habitants de Noailles mais aussi par ceux des communes voisines. Ceux construits au Pré Haré ou à LeuillÚre tombÚrent en ruine, mais celui de Boncourt, au contraire, a été restauré en 1981 : on calcula alors que sa cuve avait été construite en 1834 tandis que la charpente datait de 1845.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station météofrance Beauvais-Tillé - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Noailles et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Noailles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. Albert Dauzat, DENLF, 1963, p. 491b sous Neaux
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    24. Philippe Delattre, « Deux villages regroupĂ©s en un - tout savoir sur la commune de Noailles : Vingt-septiĂšme opus de notre sĂ©rie d(articles consacrĂ©s aux villages de la communautĂ© de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Clermont, no 3426,‎ , p. 17.
    25. Maurice LebÚgue, Les noms de communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique picarde, , 234 p., p. 155.
    26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    27. « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale de l'Oise » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 13-25.
    28. D. L., « Oise : six collectivitĂ©s fusionnent », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    29. R. TH, « La fusion des communautĂ©s de communes est dĂ©finitive : Au , le dĂ©partement comptera six communautĂ©s de communes plus vastes nĂ©es de fusion avec une intercommunalitĂ© voisine. Voici les frontiĂšres validĂ©es », L'Observateur de Beauvais,‎ , p. 6 (ISSN 1287-7565) « Les 6 projets de fusion de communautĂ©s de communes ou d’agglomĂ©ration ont tous recueilli une majoritĂ© favorable ; ils pourront ainsi tous ĂȘtre conduits Ă  leur terme. Les communes de la communautĂ© de communes du Pays de Thelle opposĂ©es Ă  la fusion avec l’intercommunalitĂ© “La Rural’Oise” et plutĂŽt favorable Ă  une intĂ©gration Ă  la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration du Beauvaisis n’ont donc pas eu gain de cause malgrĂ© leur fronde ».
    30. « Scission au Pays de Thelle : le prĂ©sident J. F. Mancel rĂ©pond : Alors que plusieurs communes veulent quitter la communautĂ© de communes du Pays de Thelle ( CCPT) pour rejoindre l’Agglo du Beauvaisis, le prĂ©sident de la CCPT, Jean- François Mancel, balaie cette Ă©ventualitĂ© », L'Observateur de Beauvais, no 937,‎ , p. 22.
    31. « CC du Pays de Thelle et Ruraloise (N° SIREN : 200067973) », Fiche BANATIC, MinistÚre de l'intérieur, .
    32. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le ).
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    35. F. H., « RaphaĂ«l Perquy prĂȘt pour un deuxiĂšme mandat : Maire de Noailles depuis six ans, RaphaĂ«l Perquy se reprĂ©sente Ă  la tĂȘte d'une liste profondĂ©ment remaniĂ©e. Mercredi soir, il a prĂ©sentĂ© ses colistiers qui sont plus nombreux qu'en 1995 puisqu'en raison de l'augmentation de la population (2 700 habitants), les Ă©lus seront 23 dans le prochain conseil contre 19 auparavant », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    36. P. Ca., « BĂ©atrice Marre restera maire jusqu'au bout : « Je resterai le maire des Noaillais jusqu'Ă  la fin de mon mandat. » BĂ©atrice Marre a Ă©tĂ© claire. Sa candidature aux lĂ©gislatives dans l'Aveyron n'implique pas un dĂ©part prĂ©cipitĂ© de la mairie qu'elle a remportĂ©e en 2001. AprĂšs avoir dĂ©boulonnĂ© Jean-François Mancel aux lĂ©gislatives de 1995, elle va donc s'attaquer Ă  un autre mastodonte UMP, Jacques Godfrain, dĂ©putĂ© de Millau depuis trente ans », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    37. « L’ex-maire de Noailles promue chevalier de la LĂ©gion d’honneur », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    38. « Noailles : Bernard Villeneuve s'installe en mairie », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
    39. « Noailles : BenoĂźt Biberon (SE) succĂšde Ă  Bernard Villeneuve », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    40. Patrick Caffin, « BĂ©atrice Marre remet l'opposition Ă  sa place : BĂ©atrice Marre, maire socialiste de Noailles, avait promis de s'occuper du « cas » BenoĂźt Biberon, conseiller municipal d'opposition. Elle a tenu parole. Jeudi soir, lors du conseil municipal, elle lui a retirĂ© sa dĂ©lĂ©gation au Sibsa (Syndicat intercommunal du bassin du Sillet et de ses affluents) lors d'une sĂ©ance de conseil particuliĂšrement houleuse », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noailles (60462) », (consultĂ© le ).
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
    46. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
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