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Marchais (Aisne)

Marchais est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Marchais
Marchais (Aisne)
Le monument aux morts devant l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes de la Champagne Picarde
Maire
Mandat
Christophe Hanon
2020-2026
Code postal 02350
Code commune 02457
Démographie
Gentilé Marchaisien(ne)s
Population
municipale
389 hab. (2020 en diminution de 4,66 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 04″ nord, 3° 49′ 03″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 110 m
Superficie 15,3 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Marchais
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Marchais
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Marchais
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Marchais
Liens
Site web http://mairie-marchais.e-monsite.com/

    Ses habitants sont les Marchaisiens.

    Géographie

    Cartographies de la commune
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    La rivière de la Souche passe sur le territoire de la commune de Marchais.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Marchais est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,1 %), forêts (31,2 %), prairies (10,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones humides intérieures (5,4 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village est cité pour la première fois sous l'appellation latine de Terra Marconis au XIIe siècle dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Laon. L'orthographe du nom variera encore Marchaix, Marchaiz, Marchay, Marchays, Marchetz pour s'arrêter à l'orthographe actuelle Marchais au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini [8].

    Histoire

    Marchais provient du mot latin mercasius qui signifie marais, en effet ce village a longtemps été entouré de marécages, avant l'assèchement du bassin au XVIe siècle.

    Le village possède le « Domaine du Prince ou Château de Marchais Â» habité par la famille Grimaldi de Monaco.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Marchais est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1875 Bernier[12]
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 ? Sylla Poindron
    mars 2001 mars 2008 Bernard Immery
    mars 2008[13] mai 2020 Gérard Gaigne DVG Retraité de l'enseignement
    Réélu pour le mandat 2014-2020[14]
    mai 2020 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Christophe Hanon

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2020, la commune comptait 389 habitants[Note 3], en diminution de 4,66 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422466428526554586666675657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    679656635608606571557549504
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    475493513501510509474501430
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    374392343384364381364360379
    2015 2020 - - - - - - -
    423389-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le château de Marchais

    Le château de Marchais.

    Un premier château exista à Marchais au Moyen Âge. Il datait, croit-on, de la première croisade et appartenait au baron d'Eppes.

    Avec le développement du pèlerinage de Notre-Dame de Liesse, le château devint une étape pour les rois de France qui se rendaient non loin de là, à la basilique de Notre-Dame-de-Liesse. Le premier fut Charles VI, puis vinrent Louis XI, François Ier le et en 1538.

    En grande partie ruiné, le château fut reconstruit vers 1540 par Nicolas de Boussu, ou Bossut,, comte de Longueval, surintendant des finances de François Ier, gouverneur de Champagne et de Brie[19]. Situé dans un lieu autrefois marécageux, arrosé par la rivière de la Souche, son domaine est cerné de canaux en eaux.

    Les Lorraine-Guise et les Condé

    En 1553, cette demeure et son domaine sont achetés à son fils par Charles de Lorraine-Guise, cardinal et archevêque de Reims, qui y accueille Henri II accompagné par la reine et ses fils, le . Charles de Lorraine accroît le domaine par plusieurs acquisitions et fait embellir le château de Marchais par le Primatice, architecte des Lorraine-Guise, tout comme il fait embellir son domaine de Meudon.

    Henri II revient à Marchais en 1557 pour préparer la levée du siège de Saint-Quentin puis en pour passer en revue les troupes du duc de Guise, troupes qui s'étendaient alors à une lieue et demie autour du château. Henry II déjà venu deux fois avec son père revient en 1559 lors de son pèlerinage à Notre-Dame de Liesse. Charles IX séjourna trois fois au château, la première après son sacre à Reims, puis en 1564 et 1566, chaque fois accompagné par la reine-mère Catherine de Médicis.

    Au cardinal de Lorraine, mort en 1574, succède son neveu, Henri 1er de Lorraine-Guise, puis le fils de celui-ci, Charles 1er de Lorraine-Guise puis sa veuve, Henriette-Catherine de Joyeuse, et leur fille, Marie de Lorraine-Guise[20].

    Le domaine eut beaucoup à souffrir des réformés qui occupaient le pays Laonnois et le ravagèrent plusieurs fois avant que la duchesse de Joyeuse l'eut en douaire et le remit en état d'accueillir, en 1602, la reine de France Marie de Médicis, venue à Liesse remercier Notre-Dame, patronne des rois de France, pour la naissance de Louis XIII.

    À la mort de Marie de Lorraine-Guise, en 1688, le domaine de Marchais et Liesse passe à ses cousines la princesse de Condé et sa sœur, la duchesse de Hanovre, qui le vendent finalement en 1719. L'acquéreur est le petit-fils de la princesse de Condé, Louis IV Henri de Bourbon-Condé, alors époux de Marie-Anne de Bourbon-Conti. Cette dernière décède prématurément en 1720 et Marchais passe à son héritière, sa sœur, Louise Adélaïde de Bourbon-Conti, « Mademoiselle de La Roche sur Yon ».

    Cette dernière vint à Marchais en 1730[21].

    Carte de Cassini

    Carte de Cassini du secteur (vers 1750).
    La mairie de Marchais occupée par les Allemands.

    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Marchais est une paroisse qui comporte une église et un château.
    Une route pavée relie le village à celui de Liesse.
    Le parc du château, traversé par de nombreuses allées, occupe une surface très importante. Un chemin rectiligne bordé d'arbres relie le parc aux étangs de Liesse.
    Deux moulins à vent et un moulin à eau sur la rivière la Souche, aujourd'hui disparus, figurent sur le plan.
    Des trois fermes qui sont représentées sur le plan qui approvisionnaient le château en vivres : Tuilerie, Punisimont et Bugnicourt, seule cette dernière existe encore de nos jours sous le nom de Bénicourt.

    D'une famille princière à une autre

    En 1738, elle vend le domaine de Marchais et Liesse à Georges René Binet, seigneur de Saint-Preuve, de Boisgiroult, valet de chambre du roi Louis XV. En 1740, Georges-René Binet obtient l'érection par Louis XV de la seigneurie de Marchais et Liesse en baronnie. En 1747, il donne cette baronnie à son fils, Eustache Gérard Binet, seigneur de Sainte-Preuve, gouverneur du château du Louvre et de la tour de Cordouan, lors de son mariage. À son décès, sans postérité, en 1780, Marchais passe à sa veuve, Elisabeth Josephe de Laborde, fille du fermier général Jean-François de Laborde. Elle se remarie en 1781 avec Charles Claude Flahaut de La Billarderie, directeur des bâtiments du Roi Louis XVI[22].

    En 1801, elle vend le domaine de Marchais à Pierre-François Aumont, marchand de chevaux à Caen, mort en 1802. L'année suivante, son domaine de Marchais est acheté par le banquier Médard Desprez.

    Lorsque ce dernier fait faillite, en 1807, Marchais est repris par l'un de ses créanciers, Frédéric de Pourtalès, qui n'y habite pas.

    En 1821, Frédéric de Pourtalès reçoit à Marchais la duchesse de Berry, venue à Notre-Dame de Liesse remercier la Vierge pour la naissance de son fils, le duc de Bordeaux.

    En 1837, il revend le domaine au comte Achille Joseph Delamare. Ce dernier fait faire d'importants travaux de remise en état et de réaménagement au château. Il fait redessiner le parc à l'anglaise.

    Les princes de Monaco

    En butte à des difficultés financières, le comte Delamare revend le domaine de Marchais en 1854 à la princesse Antoinette de Monaco, née Antoinette de Mérode-Westerloo, épouse du prince Charles III de Monaco[23].

    D'origine belge, la princesse apprécie, avec son époux, le séjour de Marchais, où a lieu, en 1869, le mariage de leur fils, le futur prince Albert 1er avec Lady Mary Victoria Hamilton, cousine de l'empereur des Français Napoléon III.

    Après le décès du prince Charles III, survenu à Marchais en 1889, son fils, le prince Albert 1er organise de nombreuses chasses sur le domaine, y recevant notamment le roi Charles 1er de Portugal.

    Scientifique, le prince Albert 1er fait de Marchais, comme de Monaco, un centre des sciences.

    C'est dans cette propriété qu'en juin 1906, Maurice Léger s'installe pour mettre au point son prototype d'hélicoptère. Il décollera de 80 cm, avec un pilote à bord le , et ses essais prometteurs s'arrêteront là.

    Durant la Première Guerre mondiale, le domaine est occupé par un état-major allemand et subit de nombreuses déprédations, mais échappe à la destruction.

    À la fin de 1914, le prince Albert 1er est sollicité pour acquitter partie d'une rançon de 500 000 francs exigée par les Prussiens aux communes de Sissonne et Marchais[24].

    Au prince Albert Ier, succède son fils, le prince Louis II, puis la fille de celui-ci, la princesse Charlotte de Monaco[25], inhumée à Marchais, à son décès, en 1977.

    Autrefois, les habitants du village pouvaient jouer aux boules à la saison estivale dans l'allée du château. En raison des paparazzis cherchant à photographier ses filles, le prince Rainier III finit cependant par fermer le domaine[26].

    Le domaine appartient toujours à la famille Grimaldi de Monaco. D'une superficie de 1 500 ha, une moitié est dédiée à la chasse, l'autre est cultivée[26].

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin, qui semble dater du XIIe siècles, avec des remaniements aux XVe et XIXe. Elle comporte des fonts baptismaux du XIIe siècle[27].

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
    9. « communauté de communes de la Champagne Picarde - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    10. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Marchais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    12. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1876, p172.
    13. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    14. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 246-258
    20. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 258-264
    21. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 264-270
    22. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 270-273
    23. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 273-274
    24. Paul Tranquart, « Comment le château de Marchais faillit être brûlé pendant la guerre par les allemands », Bulletin de la Société historique de haute-Picardie, tome IV,‎ , p. 93-99 (lire en ligne)
    25. Maxime de Sars, Le Laonnois féodal, tome 3, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , p. 274-276
    26. « Aisne : au château de Marchais, le Prince Albert en profite pour boire des coups au bar », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    27. « Église Saint-Martin - Sauvegarde de l’Art Français », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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