Jean Alazard
Jean Alazard (né le à Lacalm (Aveyron) et mort le à Chaudes-Aigues (Cantal)) est un historien de l'art français, qui fut notamment doyen de la Faculté des lettres d'Alger et le premier conservateur du Musée national des beaux-arts d'Alger, de 1930 à 1960.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 73 ans) Chaudes-Aigues (Cantal) |
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Formation |
Lycée Louis-le-Grand Université de Lyon Faculté des lettres de Paris (doctorat) |
Activités |
A travaillé pour |
Université d'Alger Université de Grenoble (d) Musée national des Beaux-Arts d'Alger |
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Membre de | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 51-61, 3058, 12 pièces, -)[1] |
Biographie
Né Jean Marie Albert Alazard[2] à Lacalm en 1887[3], dans l'Aveyron, il se voue à l'enseignement après son agrégation d'histoire. Il est envoyé comme boursier de doctorat à l'université de Rome puis comme professeur à l'Institut français de Florence. Tout en préparant son doctorat ès lettres qu'il soutient à Paris en 1924, il enseigne l'histoire de l'art et l'archéologie du Moyen Âge à la Faculté des lettres d'Alger, dont il est élu doyen en 1948. Il est chargé de relancer les nominations au prix Abd-el-Tif dès 1942.
En 1930, il est chargé par le gouvernement général de l'Algérie de l'aménagement du nouveau musée d'Alger et de la constitution de ses collections. Parallèlement, il poursuit ses activités d'historien de l'art en publiant de nombreux travaux sur le mouvement orientaliste en France des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur la Renaissance italienne. Nommé conservateur du musée, il le restera jusqu'à l'année de sa mort. Il a publié pour le musée la revue Études d'art. Il est également directeur-fondateur de la Revue de la Méditerranée.
En 1925, il reçoit le prix Charles-Blanc pour Le portrait florentin de Botticelli à Bronzino et en 1931 pour L’Orient et la peinture française au XIXe siècle, en 1950, le prix Boudenoot pour L'art italien et en 1957 le prix Albéric-Rocheron pour La Venise de la Renaissance, tous ces prix décernés par l'Académie française.
DĂ©coration
Publications
- L'abbé Luigi Strozzi, correspondant artistique de Mazarin, de Colbert, de Louvois et de La Teulière. Contribution à l'étude des relations artistiques entre la France et l'Italie au XVIIe siècle (« Bibliothèque de l'Institut français de Florence », première série, VIII), Paris, Champion, 1924, 165 p.
Notes et références
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ALAZARD Jean (consulté le )
- Oulebsir 2004, p. 320
- Pouillon 2008, p. 8
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Élisabeth Cazenave, Les Artistes de l'Algérie : Dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, 1830-1962, Paris, Bernard Giovanangeli-Association Abd-el-Tif, , 447 p. (ISBN 2909034275 et 9782909034270, OCLC 471653546) — rééd. : Paris, Éd. de l'Onde, 2010 (ISBN 9782916929279 et 2916929274) (OCLC 888718376).
- Nabila Oulebsir, « ALAZARD, Jean Marie Albert », dans Les Usages du patrimoine : Monuments, musées et politique coloniale en Algérie (1830-1930), Paris, Maison des sciences de l'homme, , 411 p. (ISBN 2735110060 et 9782735110063, OCLC 55805516, présentation en ligne, lire en ligne), p. 320-321.
- François Pouillon, « ALAZARD Jean », dans François Pouillon (dir.), Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, , 1032 p. (lire en ligne), p. 8-9.
Liens externes
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