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Lucien Fontanarosa

Lucien Fontanarosa, né le à Paris 11e et mort le à Créteil[1], est un artiste peintre et illustrateur français.

Lucien Fontanarosa
Vue de la sépulture.

Biographie

Son père, Francesco Fontanarosa, et sa mère, Stefania Lucchin, italiens, viennent s'installer à Paris au début de 1912, précision nécessaire|où son père exerce le métier de tailleur[2].

Son enfance est partagée entre Paris et Padoue. Ses séjours en Vénétie auront une influence sur son œuvre. Il fréquente, tour à tour, l'école communale à Paris et à Sanremo où ses parents se fixent en 1921. Puis en 1923, c'est le retour définitif de la famille Fontanarosa à Paris.

Tout jeune, attiré par le dessin, on peut le voir, vers 1924, passer ses dimanches à crayonner dans les rues de Paris, sur les quais ou en banlieue. Il suit les cours du soir de dessin à l'école de son quartier, et, le jeudi, conseillé par Gérard Cochet, il dessine d'après l'antique à l'Académie Julian.

Dans la « toilette » de coton noir qui enveloppe les costumes qu’il a pour mission de remettre aux clients paternels, il glisse un carnet de croquis. Pour Lucien Fontanarosa ce furent là des années merveilleuses : « Elles ont beaucoup contribué à ce que se fortifiât chez moi ce goût que je ressentais, très jeune, et presque instinctivement, pour les arts. »

Ses parents ne s'opposent pas à son désir de dessiner et de peindre, mais lui conseillent d'apprendre un métier. Il entre en 1927 à l'École Estienne à Paris, à l'atelier de dessin lithographique. Un prix obtenu à cette école lui permet de faire un voyage en Tunisie en 1931. La discipline dans le travail et les conseils reçus durant ces quatre années passées à l'École Estienne lui seront d'un grand secours dans l'avenir.

Sorti d'Estienne, en 1931, ses parents lui accordent un an d'essai à l'exercice de la peinture, à la condition d'entrer à l'École nationale des beaux-arts de Paris. Il travaille de plus en plus, suit les cours du soir de l'École des Arts Appliqués, travaille au musée du Louvre, au jardin des Plantes et dans la rue. Il installe son premier atelier dans une boutique désaffectée et y travaille seul. Les toiles cubistes le mettent sur la voie. Pour comprendre les grands classiques, Le Concert champêtre du Titien, au Louvre, sera le point de départ de toute une série d'études qu'il fera au musée même. Il expose ses œuvres à la Galerie l'Archipel en compagnie de Mané-Katz et d'Oguiss.

En 1932, Lucien Fontanarosa entre comme élève libre dans l'atelier de Lucien Simon à l'École des beaux-arts de Paris, atelier où l'on travaille en toute liberté : le climat lui convient, et il se lie d'amitié avec ses condisciples comme André Hambourg, Jean Navarre ou Georges Rohner. En 1933, il y fait la connaissance d’Annette Faive, qui deviendra sa femme. Il partage dès lors son temps entre les cours de l'École des beaux-arts et son atelier.

Fontanarosa ouvre en 1933 son second atelier, au no 6 de la rue Asseline dans le 14e arrondissement. Il expose pour la première fois au Salon de la Société nationale des beaux-arts avec un Nu dans l'atelier. Quoique la fréquentation des cours de l'atelier Simon soit toujours assidue, il travaille en grande partie seul. En août, il fait un bref voyage en Italie.

Fontanarosa obtient en 1934 une bourse de voyage de l'État et part pour l'Espagne en novembre. Il y découvre les relations existant entre les peintres espagnols et les Vénitiens qu'il ne cesse d'aimer particulièrement et d'étudier. Il est très sensible à la tragédie vécue par le peuple espagnol et réalise durant son séjour des œuvres d'une grande gravité.

C'est en 1935 qu'a lieu le premier achat de l'État. La Ville de Paris lui dĂ©cerne le Grand Prix d'Afrique du Nord (bourse de 18 000 francs), ce qui lui permet de travailler un an au Maroc, d' Ă  . Il sĂ©journe ainsi six mois Ă  Fez, voyage au Tafilalet, puis revient Ă  Paris pour passer le concours du prix de Rome. En , il obtient le premier grand prix ex-æquo avec son ami Jean Pinet. D’aoĂ»t Ă  , accompagnĂ© d’Annette Faive, il retourne au Maroc, fait escale Ă  Casablanca, puis s'installe Ă  Rabat d'oĂą il fait de frĂ©quents voyages dans le sud. Ses toiles de l'Ă©poque accordent une grande place Ă  la lumière de ce pays qui le fascine, et aux scènes de la vie quotidienne. Il fait une exposition particulière Ă  Rabat et vend une toile au musĂ©e de cette ville. L'État français lui achète une toile pour les musĂ©es nationaux.

En , il part pour la Villa Médicis, alors dirigée par Paul Landowski, où il séjournera jusqu'en . Il occupera l'atelier d'Ingres. Il travaille beaucoup dans les musées italiens et voyage en Vénétie, en Toscane, etc. Il fait la connaissance d'André Greck, sculpteur, qui, à cette occasion, réalise son buste, en bronze. C'est également à Rome qu'il fait la connaissance d'André Gide, pour lequel il exécutera des illustrations. Il sera appelé en 1951 pour le portraiturer sur son lit de mort.

Lucien Fontanarosa expose ses œuvres exécutées en Italie au musée de l'Orangerie en 1938. Il obtient le Prix Cottet.

L'État lui commande la décoration d'une des quatre entrées du Pavillon de l'Eau à Liège (Belgique) en 1939. Il exécute ce travail en collaboration avec Annette Faive, qu'il vient d'épouser à Rome lors d'un séjour en mai et juin. À son retour de Rome, il s'installe dans un nouvel atelier près des Buttes-Chaumont, au 97 de la rue Compans dans le XIXe arrondissement. En 1939, il est mobilisé dans l'infanterie, ce qui ne l'empêche pas de participer à des expositions de groupe à l'étranger. Le musée de Sofia lui achète une toile. Les croquis, dessins et études qu'il réalise durant sa mobilisation seront plus tard acquis par le musée de l'Armée à Paris. À l'occasion de l'exposition des travaux exécutés à Rome, qui a lieu à l'Orangerie, il fait la connaissance d'Édouard Vuillard dont il recevra maints conseils. Il obtient le prix Gillot-Dar. Dès qu'il le peut, il peint des paysages de Paris aux alentours du canal Saint-Martin, à Saint-Denis.

En , Édouard Vuillard dit de son œuvre : « On peut se laisser aller franchement à la joie de la louange devant les peintures de Fontanarosa. Combien on doit savoir gré, en ce moment, à un jeune artiste, d'avoir tenté de faire un vrai tableau, d'exécuter une vraie composition, qui soit autre chose qu'une simple étude, et dans laquelle ses qualités pour imaginer, pour ordonner, pour harmoniser formes et couleurs se manifestent avec générosité. » L'État lui achète pour le musée des beaux-arts de Chartres un Paysage de Venise. À sa démobilisation, entraîné par un vertige de couleurs qu’il lui semblait ne pas pouvoir maîtriser, il réduit considérablement sa palette à des tons sombres et sévères et détruit une bonne part de son œuvre. Il voit alors le monde comme un sujet de méditation plongé dans un perpétuel hiver.

L'État lui commande une fresque pour la salle du conseil des professeurs du Lycée de Saint-Maur et, en 1941, lui achète la composition intitulée Le Brabant, qui orne la Caisse Nationale du Crédit Agricole. Il est nommé membre du comité directeur de la Société nationale des beaux-arts.

En 1942, il exécute la décoration de l’amphithéâtre Richelieu à la Faculté des Lettres de Poitiers sur le thème du siège de La Rochelle[alpha 1]. Son fils Patrice Fontanarosa naît à Paris.

Lucien Fontanarosa fait la connaissance en 1943 du collectionneur Jean Aubecq qui lui achète plusieurs toiles. L'État lui achète les Chevaux pour la mairie de Château-Gontier. L'artiste s'installe à Bry-sur-Marne avec son ami François Fauck, artiste-peintre qu'il a connu à l'atelier de Lucien Simon à l'École des beaux-arts, pour y travailler pendant les mois d'été. De retour de captivité, son ami Jacques Ratier crée la Galerie Chardin au 36 rue de Seine à Paris, et dès lors, ils ne cesseront de travailler ensemble. La Ville de Paris lui achète un grand Paysage de Neuilly-sur-Marne.

En 1944, sa fille Frédérique Fontanarosa naît à Paris. Il devient en 1945 membre du jury à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Au cours de l'été, il voyage et peint en Bretagne.

En 1946, Fontanarosa est nommé membre du jury au concours du prix de Rome en peinture, et professeur à l'Académie américaine de Fontainebleau. M. et Mme Aubecq mettent à sa disposition un atelier dans leur propriété d'Acheux en Amiénois. L'artiste viendra régulièrement y travailler en compagnie d'autres peintres (Roger Chapelain-Midy, Robert Humblot, Claude Schurr). La Ville de Paris offre à la Ville de Stockholm son tableau Place de la Concorde. Son fils Renaud Fontanarosa naît à Paris.

Lucien Fontanarosa décide en 1947, de ne plus exposer dans les grands Salons pendant quelque temps. Désormais il passera tous ses étés à Fontainebleau, partageant son travail entre sa peinture et ses cours à l'Académie américaine. Il effectue un voyage en Toscane en 1950. Il est membre du jury au concours du prix de Rome en peinture de 1954.

Lucien Fontanarosa est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1955. Ne souhaitant pas porter la traditionnelle épée, c'est une guitare qui selon ses vœux lui sera offerte. Il entreprend un voyage à Londres en 1956, à l'occasion de son exposition à la Galerie Marlborough, puis fait un bref voyage en Hollande.

En plusieurs années, la Galerie Chardin s'est assurée le concours de peintres tels que Paul Charlot, Claude Schurr, Jean Marzelle, du sculpteur Antoniucci Volti, du céramiste Henri Plisson. Non seulement Lucien Fontanarosa approuve ce choix, mais il contribue, avec ses camarades, à créer une atmosphère unique d'estime et d'amitié. Au mois de , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur au titre de l'Éducation nationale.

32, cité des Fleurs à Paris.

Il est nommé professeur chargé de cours de dessin et de l'enseignement plastique à l'École polytechnique en 1958. Il fait l'acquisition d'une propriété dans le Var, à La Cadière d'Azur, région qu'il avait découverte dans les années 1930-40. Il y installe un atelier où il travaillera désormais régulièrement. Ce climat méditerranéen lui inspirera de nombreuses compositions et natures mortes.

Tombe de Lucien Fontanarosa au cimetière du Père-Lachaise (division 85).

Fontanarosa se distingue aussi comme illustrateur: "Germinal" (in Zola: "Autres chefs d'oeuvre", NRF/Gallimard, 1958), "Batailles dans la montagne" (in Giono, NRF/Gallimard,"Romans", 1956), "Noé" (in Giono, "Chroniques romanesques" 1962), "L'Étranger" d'Albert Camus (Livre de Poche, 1959). En 1967 il illustre "Crime et Châtiment" aux Éditions de L’Odeon & Éditions André Vial[alpha 2], puis "Amours odes chansons de Ronsard" et "L'Avare" de Molière en 1973. De 1964 à 1969, Fontanarosa réalise quatre billets de banque pour la Banque de France à l'effigie de Berlioz, Pascal, Quentin de La Tour et Delacroix.

En 1964, Fontanarosa installe son atelier au 32 cité des Fleurs dans le 17e arrondissement de Paris, lieu de sérénité où les amateurs de ses œuvres lui rendront fréquemment visite.

En 1974, Lucien Fontanarosa envoie Les Amoureux dans la ville' au Salon des peintres témoins de leur temps.

Son envoi au Salon des peintres témoins de leur temps de 1975 a pour sujet Dominique aux melons d’eau. Il travaille à la préparation de son exposition personnelle qui doit avoir lieu à Paris au printemps 1976. Mais à la fin du mois de mars son état de santé nécessite une hospitalisation et une intervention chirurgicale. Il meurt quelques jours plus tard, le dimanche . Il repose au cimetière du Père-Lachaise (85e division) à Paris[3].

Annette Faive-Fontanarosa, Ă©pouse de Lucien Fontanarosa, fonde en 1985, avec StĂ©phane Löber, l’« Association Lucien Fontanarosa Â» chargĂ©e de la gestion de l'Ĺ“uvre de Lucien Fontanarosa et de la prĂ©paration d'un catalogue raisonnĂ©.

Ĺ’uvres

Peintures

Fresques, décors

  • 1939 - DĂ©coration du Pavillon de l'Eau Ă  Liège (Belgique) avec la collaboration de son Ă©pouse Annette Faive, commande de l'État.
  • 1941 - Fresque dans la salle du conseil des professeurs du lycĂ©e de Saint-Maur.
  • 1941 - Le Brabant, Caisse Nationale du CrĂ©dit Agricole.
  • 1942 - DĂ©coration sur le thème du siège de La Rochelle dĂ©coration disparue ou dĂ©truite après les travaux de rĂ©fection de la FacultĂ© des Lettres de Poitiers, amphithéâtre Richelieu.
  • 1944 - DĂ©coration destinĂ©e Ă  la salle des fĂŞtes de la mairie de Saint-Germain-en-Laye, conservĂ©e au Fonds National d'Art Contemporain.
  • 1951 - DĂ©coration de la Chapelle de l'hĂ´pital Saint-Camille Ă  Bry-sur-Marne
  • 1952 - DĂ©coration du rĂ©fectoire du lycĂ©e de Nogent-le-Rotrou, commande de l'État.
  • 1955 - DĂ©coration du Collège technique de Malakoff
  • 1961 - DĂ©coration pour l'École Estienne Ă  Paris
  • 1961 - DĂ©coration de l'appartement Roussilon du paquebot France
  • 1964 - DĂ©coration d'un plafond sur le thème de La fĂŞte marine pour le LycĂ©e de l'Ouest Ă  Nice, devenu LycĂ©e Estienne d'Orves.
  • 1964 - DĂ©cor pour le Collège technique de Châtellerault, puis pour les P.T.T. DĂ©coration pour le Salon de la PhilatĂ©lie, installĂ©e ensuite Ă  la Poste centrale de Mâcon.
  • 1965 - Quatre panneaux des Quatre saisons pour le groupe scolaire de la rue Ampère Ă  Paris dans le 17e arrondissement.

Illustrations

Billets de banque français

Affiches

  • 1971 - La Salute Ă  Venise pour le Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps

Gravures, lithographies

Salons

  • 1933 - Salon de la SociĂ©tĂ© nationale des beaux-arts
  • 1934 - Salon de la SociĂ©tĂ© nationale des beaux-arts : Les Musiciens
  • 1953 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : La Chasse
  • 1955 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Bonheur
  • 1956 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Portrait d'Albert RĂ©my
  • 1957 - Salon des peintres tĂ©moins de leur temps : Le Boxeur
  • 1957 - Salon des Tuileries : Le Boxeur
  • 1958 - Salon Comparaisons : L'Enfant aux instruments de musique
  • 1958 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Dimanche au bord de la Marne
  • 1959 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Chantier
  • 1960 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Trio
  • 1962 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Pont de l'autoroute de Marseille
  • 1966 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Cabanon
  • 1967 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Chanson de Ronsard
  • 1968 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Les Guerilleros
  • 1970 - Salon des Peintres TĂ©moins de leur temps : Le RĂŞve
  • 1971 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : InvitĂ© d'honneur
  • 1973 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Le Luthier
  • 1974 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Les Amoureux dans la ville
  • 1975 - Salon des Peintres tĂ©moins de leur temps : Dominique aux melons d’eau
  • 1975 - Salon des artistes indĂ©pendants normands, Rouen : invitĂ© d'honneur[5]

Expositions, galeries

  • 1931 - Exposition Ă  la Galerie l'Archipel Ă  Paris
  • 1938 - Exposition des Ĺ“uvres rĂ©alisĂ©es en Italie au musĂ©e de l'Orangerie
  • 1945 - Exposition d'Art français au Luxembourg (collective)
  • 1947 - Première exposition particulière Ă  la Galerie Chardin, rue de Seine
  • 1949 - Seconde exposition particulière Ă  la Galerie Chardin
  • 1949 - Exposition de peinture contemporaine au Pavillon de Marsan : La RĂ©pĂ©tition
  • 1950 - Exposition Ă  Lyon
  • 1952 - Exposition d'art français en Pologne: une toile
  • 1954 - Troisième exposition Ă  la Galerie Chardin : ensemble de compositions sur le thème de la musique
  • 1956 - Exposition Ă  la Galerie Marlborough Ă  Londres
  • 1956 - InvitĂ© au Premier Festival de peinture de Vichy
  • 1958 - Quatrième exposition personnelle Ă  la Galerie Chardin au mois de juin
  • 1961 - Expose au Japon (Tokyo, Osaka, Nagoya, Shizuoka) avec le concours de la Galerie Drouant
  • 1962 - Cinquième exposition personnelle Ă  la Galerie Chardin, avec pour la première fois depuis vingt-cinq ans des toiles sur Venise
  • 1963 - janvier, la Galerie Chardin organise, avec la Palm Beach Galleries, une importante exposition de Lucien Fontanarosa en Floride
  • 1963 - Exposition au mois de mai Joie de vivre Ă  la Galerie Chardin (10 Ĺ“uvres)
  • 1963 - Exposition au musĂ©e de Munich avec sept tableaux, cette exposition s'intitule « Peinture contemporaine française Â»
  • 1963 - Galerie Roger Dulac Ă  Paris avec L'Art et la mĂ©decine
  • 1963 - Galerie Verrière 13, Quai Romain-Rolland, Ă  Lyon, depuis 1963
  • 1964 - Exposition de groupe Ă  Nice au Palais de la MĂ©diterranĂ©e avec Carzou, Bret, Goerg, Limouse, Cavaillès, Brayer
  • 1964 - Une dizaine de pastels Ă  la Galerie Chardin dans un ensemble intitulĂ© « L'eau et le feu Â», avec les autres artistes de la galerie
  • 1966 - Une galerie japonaise lui organise une exposition Ă  Osaka
  • 1968 - Exposition au grand magasins du Printemps Ă  Paris (150.000 visiteurs)
  • 1970 - Galerie Chardin, il participe Ă  l'exposition « Les fruits de l'Ă©tĂ© »
  • 1972 - Exposition avec le sculpteur Volti Ă  la Galerie Verrière Ă  Lyon
  • 1973 - Exposition collective « Climats et lumières » Ă  la Galerie Chardin
  • 1973 - de juin Ă  septembre, le Palais de la MĂ©diterranĂ©e Ă  Nice prĂ©sente cent-cinquante Ĺ“uvres de Lucien Fontanarosa

Prix, récompenses

  • 1935 - Grand Prix d'Afrique du Nord par la Ville de Paris
  • 1936 - Premier grand prix de Rome en sculpture, ex-æquo avec Jean Pinet
  • 1939 - Prix Gillot-Dar
  • 1951 - Prix Ă  la Biennale de Menton
  • 1961 - Grand prix de peinture de la Ville de Paris
  • 1971 - La Ville d'Amboise lui dĂ©cerne le prix LĂ©onard de Vinci.
  • 1973 - Grand prix du Salon des peintres tĂ©moins de leur temps

DĂ©corations

Collections publiques

  • École Estienne : dĂ©coration (1961)
  • Pavillon de l'Eau Ă  Liège (Belgique) : dĂ©coration
  • MusĂ©e de Sofia :
  • MusĂ©e d'Albi : Portrait d'Albert RĂ©my
  • MusĂ©e d'art moderne de la ville de Paris : Tulipes Jaunes - Dimanche au bord de la Marne
  • MusĂ©e des Invalides : dessins et croquis de guerre 1939-1945
  • MusĂ©e des beaux-arts de Chartres : Paysage de Venise
  • LycĂ©e de Saint-Maur, salle du conseil des professeurs : fresque
  • Caisse Nationale du CrĂ©dit Agricole : Le Brabant (dĂ©coration)
  • Amphithéâtre Richelieu Ă  la FacultĂ© des Lettres de Poitiers : dĂ©coration disparue
  • MusĂ©e national d'Art moderne : Les Buttes-Chaumont
  • Mairie de Château-Gontier : Chevaux
  • Fonds National d'Art Contemporain: dĂ©coration prĂ©vue pour la salle des fĂŞtes de la Mairie de Saint-Germain-en-Laye.
  • Ville de Stockholm : Place de la Concorde
  • Ministère des Finances : Nature Morte - Pichet d'Ă©tain
  • Chancellerie de la LĂ©gion d'Honneur : Fleurs
  • Chapelle de l'HĂ´pital Saint-Camille Ă  Bry-sur-Marne : dĂ©coration
  • RĂ©fectoire du LycĂ©e de Nogent-le-Rotrou : DĂ©coration
  • Collège Technique de Malakoff : dĂ©coration
  • MusĂ©e de Bougie (BĂ©jaia - AlgĂ©rie) : Danseuse -
  • FacultĂ© des Sciences d'Orsay : Decor
  • France : dĂ©cor de l'appartement Roussillon
  • LycĂ©e de l'Ouest Ă  Nice, devenu LycĂ©e Estinne d'Orves : DĂ©coration sur le thème de « La fĂŞte marine ».
  • Collège technique de Châtellerault : DĂ©coration
  • P.T.T., il achève une importante dĂ©coration pour le Salon de la PhilatĂ©lie (installĂ©e ensuite Ă  la Poste Centrale de Mâcon).
  • Groupe scolaire de la rue Ampère Ă  Paris dans le 17e arrondissement : Quatre panneaux dĂ©coratifs

Iconographie

  • Buste de Lucien Fontanarosa, 1939, par AndrĂ© Greck sculpteur, condisciple Ă  la Villa MĂ©dicis.

Bibliographie

  • Dictionnaire BĂ©nĂ©zit
  • Collectif, prĂ©face de Claude Roger-Marx, Lucien Fontanarosa, 150 Ĺ“uvres de 1934 Ă  1973, catalogue de l'Exposition de 1973 au Palais de la MĂ©diterranĂ©e Ă  Nice.
  • Lucien Fonatanarosa, Éditions Pierre Cailler de Lausanne (1968), Ă©ditent un premier ouvrage sur son Ĺ“uvre.

Notes et références

Notes

  1. Décoration disparue ou détruite après les travaux de réfection de cette Faculté.
  2. 159 illustrations réalisées par Cardin-Bogratchew, Grau-Sala, Fontanarosa, Gaston Barret, Edy-Legrand et Michel Ciry.

Références

  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Joseph Lucien Fontanarosa », sur MatchID
  2. « La vie et l'œuvre de Lucien Fontanarosa » sur « http://www.fontanarosa.com »
  3. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 336
  4. Site de la Banque de France
  5. Véronique Houques et Claude Houques, Histoire de la Société des artistes indépendants normands 1938-2005, Rouen, , 451 p.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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