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Berthold Mahn

Berthold Charles Désiré Mahn, né dans le 11e arrondissement de Paris[1] le [2] et mort à Chaumot (Yonne) le , est un artiste peintre, dessinateur, lithographe et illustrateur français.

Berthold Mahn
Berthold Mahn
Naissance
Décès
(Ă  93 ans)
Chaumot
Nom de naissance
Baptiste Charles Berthold Mahn
Pseudonyme
Berthold-Mahn
Nationalité
Activités
Enfant
Distinction

Biographie

De Belleville Ă  Chantilly (1881-1918)

Aîné de quatre enfants, Berthold Mahn naît dans le quartier de Belleville de l'union d'un artisan silésien venu s'installer à Paris[3] et d'une Luxembourgeoise née Marie-Jeanne Dantz[4]. À seize ans, obligé de travailler pour vivre, il est embauché dans une fabrique de fourneaux et de cuisinières de l'avenue Parmentier[4]. Il suit des cours de dessin d'Edmond Eugène Valton à l’école Germain Pilon (future école Duperré)[5].

Abbaye de Créteil : au fond à droite, Berthold Mahn.
Membres de l'abbaye de Créteil, vers 1906-1907 : Berthold Mahn est au second rang au milieu, entre Georges Duhamel et Jacques d'Otémar.
Au premier rang : Ă  gauche, Charles Vildrac ; au milieu, Albert Gleizes.

Pendant son service militaire effectué en 1902 au 72e régiment d'infanterie d'Amiens[6] (affecté à y peindre des décors, il y réalise également sa première lithographie grâce à la presse du régiment[6]). Il rencontre les peintres Jacques d'Otémar et Albert Gleizes ; ce dernier l’encourage dans la voie artistique. C'est par Gleizes qu'il entre en contact avec les membres de l'abbaye de Créteil, une communauté d'artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac[7]. Il demeurera en relation avec eux toute sa vie.

Pendant la Première Guerre mondiale, Berthold Mahn est dans un premier temps brancardier en première ligne avant, dans un second temps, d'entrer au service du Camouflage camouflage où il rencontre André Dunoyer de Segonzac[5]. « Les artistes camoufleurs se sont passionnés pour les travaux qui leur ont été confiés ; ils ont cherché sans cesse à perfectionner les techniques de dissimulation » restitue Cécile Coutin en s'appuyant sur les carnets de notes de Jean-Louis Forain, de Louis de Monard, d'André Mare, d'Henri Bouchard, ou encore les mémoires (non publiées) de Berthold Mahn, tous des documents « riches de réflexions passionnantes à ce sujet »[8]. En 1917, Berthold Mahn se trouve dans l'unité de Chantilly et lui-même évoque : « L'ensemble des ateliers sortait chaque jour au moins quatre kilomètres de ces rideaux de verdure artificielle. Leur principale fonction était de camoufler des routes sur lesquelles l'ennemi avait des vues directes. À leur abri, les troupes passaient, invisibles. Les toiles peintes, employées aussi à cet usage, servaient plutôt à recouvrir les tranchées, les abris, les canons, etc. Les camions arrivaient et repartaient sans arrêt, chargés par les prisonniers, et nos fabrications restaient toujours inférieures aux besoins du front qui étaient immenses »[9].

Du Vieux-Colombier Ă  Chaumot (1920-1975)

De 1920 à 1924, il travaille au Théâtre du Vieux-Colombier, y exécutant des croquis de comédiens au travail : son recueil Souvenirs du Vieux-Colombier (55 dessins préfacés par Jules Romains), en 1926, en est l'aboutissement[10].

Si la biographie de Bethold Mahn se confond désormais pour l'essentiel avec sa production bibliophilique, plusieurs voyages n'en sont pas moins repérables : L'Algérie en 1926 dont témoigne le dessin Palmeraie à Laghouat conservé au Metropolitan Museum of Art[11] ; l'Alsace qu'en 1931, en compagnie de Georges Duhamel et dans la voiture de celui-ci, il traverse jusqu'à Strasbourg, exécutant une soixantaine de dessins pour les besoins du livre que les deux amis publieront la même année, L'Alsace - Entrevue, ou l'aveugle et le paralytique : le mot « aveugle » glissé dans le titre du livre, comprend l'universitaire américain L. Clark Keating, constitue l'aveu par l'écrivain de son incapacité à accompagner l'artiste dans sa perception immédiate de la beauté[12] ; la Grèce, toujours en compagnie de Georges Duhamel et en 1936, périple dont l'artiste se confie lui-même dans ses Lettres de voyages qui, à l'instar de ses croquis, enrichiront le livre de Georges Duhamel Homère au XXe siècle.

En 1939, Berthold Mahn acquiert aux Lorris, hameau dépendant du village de Chaumot (Yonne), une petite ferme où il établit sa résidence[6].

À la suite de l'invasion allemande de 1940, Berthold Mahn se réfugie dans le village de Boisséjour, dans le Puy-de-Dôme. C'est au cours des deux hivers qu'il y passe qu'il fait la connaissance et qu'il devient l'ami d'Henri Pourrat avec qui il parcourt et dessine alors l'Auvergne[13]. On retrouvera ces dessins, dont Roger Gardes écrira qu'« ils complètent harmonieusement le texte de Pourrat qui prend la forme d'une promenade amicale à travers l'Auvergne », dans Le Chemin des chèvres, publié chez Gallimard en 1947[14].

C'est dans les années 1950, observe Hélène Braeuner, qu'une évolution est perceptible chez Berthold Mahn dans le traitement du dessin : « les paysages des années 1950-1952 sont souvent traités à la façon d'une vue cavalière ancienne, avec une recherche évidente de l'effet panoramique. Les suivants constituent des tranches de nature beaucoup moins caractérisés. On y trouve aussi une synthèse beaucoup moins poussée, une plus grande recherche de l'atmosphère. Il ne s'agit plus de dessin pur mais, de plus en plus, de véritables tableaux avec plans et valeurs marqués par des lavis toujours étudiés »[15].

Mort en avril 1975[10], Berthold Mahn repose dans le cimetière de Chaumot (Yonne).

Famille

Son fils, l'historien médiéviste Jean-Berthold Mahn, meurt au combat en 1944 à Castelforte, à l'âge de trente-deux ans[16].

RĂ©ception critique

Le dessinateur, l'illustrateur

« Notre meilleur portraitiste depuis François Clouet. »

— André Dunoyer de Segonzac[10]

« À propos de ses dessins sur les paysages alsaciens, Berthold relève, en 1931, qu'il acquiert sur le sujet la synthèse de son art. Tourné vers la plaine ou arrêté dans ces magnifiques villages des premiers contreforts vosgiens, il dessine librement ce qu'il voit. Ebersmunster et la plaine d'Alsace déploie un paysage profond où l'horizon tarde à rejoindre le ciel avant de se confondre avec lui. Berthold Mahn note justement que ces paysages donnent toujours une idée de grandeur, que si petite que soit sa feuille de papier, il nous force à voir grand avec lui ; et cela vient non pas seulement de ce qu'il exprime aisément le déroulement des perspectives jusqu'au plus lointain horizon, mais de ce que ses pages sont toujours parfaitement composées et de ce qu'il distribue les êtres et les choses selon les plus heureuses proportions. »

— Hélène Braeuner[15]

« Les jumeaux de Vallangoujard ont été écrits par Georges Duhamel pour ses enfants, ses neveux et nièces. Tous passaient les vacances à Valmondois dans un vaste parc que Berthold Mahn a dessiné très précisément dans Les jumeaux de Vallangoujard : notamment en page 74, on peut voir le portique et la maison en contrebas, représentation fidèle de la maison de vacances de la famille Duhamel. Berthold Mahn s'est probablement amusé à croquer Georges Duhamel lui-même, avec ses lunettes et son crâne dégarni, pour représenter le docteur Clément, personnage qui peut être considéré comme le porte-parole de l'auteur. À l'humour du texte s'ajoute celui des illustrations, particulièrement perceptible par les familers de la maison de Valmondois et les enfants, malheureusement moins pour le lecteur anonyme. La collaboration entre Georges Duhamel et Berthold Mahn remonte à leur jeunesse, au temps de l'abbaye de Créteil, dans les années 1906-1908. Avant Les jumeaux de Vallangoujard, Berthold Mahn avait illustré plusieurs livres de Georges Duhamel, notamment la série des Salavin, création majeure de l'œuvre de l'écrivain. En demandant à Duhamel d'écrire un livre pour la jeunesse, Paul Hartmann ne semble pas avoir eu d'autres possibilités que de choisir Berthold Mahn pour illustrer le texte. Cette collaboration serait donc plus une histoire d'amitié que la marque d'une réelle modernité. »

— Mathilde Lévêque[17]

Le peintre

« Berthold Mahn procède par larges attouchements où les stries du pinceau indiquent, en quelque sorte, la direction de la lumière, l'axe du volume représenté. »

— Robert Rey[18]

« Maniée avec maîtrise, la matière n'étouffe pas l'âme, elle la protège et la fortifie. J'approuve Mahn quand il me dit : "Parachever, compléter, terminer mon ouvrage ! À force de persévérance attentive, à force d'adresse et de savoir, retrouver enfin, dans le tableau, les grâces impalpables de l'esquisse !" Tout le caractère de Mahn tient dans ce propos, dans cet effort. Si le mot d'impressionnisme veut encore dire ce qu'il dit, je dois reconnaître que Mahn est affranchi de l'impressionnisme. Peut-être même n'en fut-il jamais touché. Je le répète, il s'est développé hors des écoles et s'il fut jamais esclave de quelque chose, ce n'est pas des systèmes, mais plutôt de ses modèles »

— Georges Duhamel[19]

« Berthold Mahn ne cherche pas à attirer l'attention sur lui par des moyens factices ; il se contente de peindre, du mieux qu'il peut, ce qu'il a devant les yeux. Grâce à cette humilité, à cet oubli de soi, son art gagne une gravité et une solidité qui ont quelque chose de reposant. On sent que cette peinture est en dehors des modes. »

— François Fosca[20]

« On connaît beaucoup mieux les œuvres de l'illustrateur de nombreux ouvrages (entre autres ceux de Georges Duhamel et de Henri Béraud) que celles du portraitiste et surtout du paysagiste : des toiles solidement charpentées qui accusent une sensibilité très fine. »

— Gérald Schurr[21]

Postérité

Une rue de Chaumot et une rue de Créteil portent son nom.

Ĺ’uvre

Éditions de bibliophilie

Élémir Bourges, Le Crépuscule des dieux, édition enrichie de 37 lithographies de Berthold Mahn, 1937.
Berthold Mahn, Portrait de Georges Duhamel, mai 1919.

Berthold Mahn estimait avoir illustré une centaine de livres[6] dont, par ordre alphabétique des auteurs :

  • Alain-Fournier : Le Grand Meaulnes, 41 illustrations de Berthold Mahn, 1 051 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Les gloires littĂ©raires », Éditions du Nord, Bruxelles, 1933.
  • Marie-Catherine d'Aulnoy, Les Contes de fĂ©es, illustrations de Berthold Mahn, Mercure de France, 1956.
  • Claude Aveline :
    • Les Ouvrages de Georges Duhamel - Essai de bibliographie, portrait de Georges Duhamel par Berthold Mahn en frontispice, 865 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Claude Aveline Ă©diteur, 1925.
    • Les Muses mĂŞelĂ©es, 4 dessins par Antoine Bourdelle, ThĂ©ophile Alexandre Steinlen et Berthold Mahn, AndrĂ© Delpeuch, Paris, 1926.
    • Le Postulat, 8 lithographies hors texte de Berthold Mahn, 500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Au Sans Pareil, Paris, 1927.
    • Routes de la Catalogne ou le livre de l'amitiĂ©, 55 compositions dessinĂ©es par Berthold Mahn, Paul Hartmann, Paris, 1932..
    • Dans Paris retrouvĂ©, frontispice de Berthold Mahn, 575 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions Émile-Paul Frères, 1945.
  • HonorĂ© de Balzac : Le Lys dans la vallĂ©e, illustrations de Berthold Mahn, 1 250 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Paul Hartmann Ă©diteur, 1947.
  • Henri Barbusse :
    • L'Enfer, portrait-frontispice par Berthold Mahn, Les Ă©ditions Georges Crès, Paris, 1925.
    • Le Feu, 2 volumes, illustrations de Berthold Mahn, Les Ĺ’uvres reprĂ©sentatives, 1930.
  • Henri BĂ©raud : La Gerbe d'or, lithographies de Berthold Mahn, 330 exemplaires dont 280 numĂ©rotĂ©s, Jeanne Walter, Paris, 1930.
  • Jean-Richard Bloch : …Et Cie, illustrations in et hors texte de Berthold Mahn, 443 exemplaires numĂ©rotĂ©s, P. Mornay, 1930.
  • ÉlĂ©mir Bourges : Le CrĂ©puscule des dieux 37 lithographies de Berthold Mahn, 1 151 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Henri Jonquières et Cie, 1927.
  • Miguel de Cervantes (traduction de Francis de Miomandre), Don Quichotte de la Manche (4 volumes) suivi de La Vie de Cervantes (5e volume), illustrations des volumes 1 Ă  4, frontispices des volumes 1 et 5 par Berthold Mahn, Union latine d'Ă©ditions, 1935.
  • Jacques Chardonne : Claire, illustrations de Berthold Mahn, 3 000 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Contes de France et d'ailleurs », Henri Piazza, 1938.
  • AndrĂ© ChĂ©nier, Poèmes, suite de 8 lithographies et illustrations Ă  la sanguine par Berthold Mahn, Paris, 1955.
  • Collectif (dont Jean Cassou, Jean Fayard, Jean Follain, Marcel Haedrich, Edmond Jaloux, Thomas Mann, Daniel-Rops, Rainer Maria Rilke, Hommage Ă  Maurice Betz, lithographies originales de Jean-Gabriel Daragnès, Jacques Ernotte, Berthold Mahn et Paul Welsch, 305 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Émile Paul Ă©diteur, 1949.
  • Alphonse Daudet :
    • Le Nabab - MĹ“urs parisiennes, 20 illustrations hors texte de Berthold Mahn, Librairie de France, Paris, 1930.
    • Trente ans de ma vie Ă  travers ma vie et mes livres - Souvenirs d'un homme de lettres, illustrations de Berthold Mahn, Librairie de France, Paris, 1930.
  • Charles Dickens :
    • Les papiers posthumes du Pickwich Club, 3 volumes, illustrations de Berthold Mahn, Club du livre, Marseille, 1941-1946.
    • David Copperfield, 3 volumes, 173 compositions par Berthold Mahn, Club du livre, Marseille, 1948.
    • De grandes espĂ©rances (traduction de Pierre Leyris, prĂ©Ă©face de Henri Mondor), portrait en frontispice par Berthold Mahn, 3 000 exemplaires numĂ©rotĂ©s, AndrĂ© Sauret, Paris, 1956.
  • Benjamin Disraeli : Conningsby, illustrations de Berthold Mahn, 2 volumes, Club du bibliophile, 1957.
  • Fernand Divoire : StratĂ©gie littĂ©raire, portrait-frontispice par Berthold Mahn, La Tradition de l'intelligence, 1928.
  • Georges Duhamel :
    • Civilisation MCMXIV-MCMXVII, portrait de Georges Duhamel par Berthold-Mahn en frontispice, coll. « Les MaĂ®tres du livre », Les Ă©ditions Georges Crès, 1921.
    • Lettres d'Auspasie, frontispice de Berthold Mahn, 550 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Sablier, 1922.
    • Confession de minuit, frontispice et 31 lithographies originales par Berthold Mahn, 540 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Henri Jonquières, Paris, 1926.
    • Deux hommes, illustrations in et hors texte par Berthold Mahn, 266 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Les Ă©ditions Georges Crès, 1926.
    • La Pierre d'Horeb, dessins et pointes sèches de Berthold Mahn, 1 050 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Les beaux romans », Henri Jonquières, Paris, 1928.
    • Journal de Salavin, lithographies de Berthold Mahn, 216 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Les Livres modernes », Les Ă©ditions Georges Crès et Cie, 1930.
    • Les jumeaux de Vallangoujard, 60 dessins de Berthold Mahn, Paul Hartmann, Paris, 1931.
    • L'Alsace - Entrevue, ou l'aveugle et le paralytique, eaux-fortes de Berthold Mahn, Hertz Paul Ă©diteur, 1931.
    • Les Sept Dernières Plaies, 8 lithographies de Berthold Mahn, 1 650 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Les Ĺ’uvres reprĂ©sentatives, 1933.
    • Homère au XXe siècle, illustrations dans le texte et Lettres de voyage en annexe de Berthold Mahn, 10 000 exemplaires, Union latine d'Ă©ditions, 1947.
    • Chronique des Pasquier, illustrations de Berthold Mahn, 10 volumes, chacun en 6 800 exemplaires dont 5 400 numĂ©rotĂ©s, Union latine d'Ă©ditions, 1949.
    • Confession de minuit, Ă©ditions AndrĂ© Sauret, 1950 (sĂ©rie du grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle).
    • Chronique de Paris au temps des Pasquier, illustrations de Berthold Mahn, Union latine d'Ă©ditions, 1951.
    • Vie et aventures de Salavin, 5 tomes, 5 frontispices et 77 illustrations de Berthold Mahn, 4 900 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Union latine d'Ă©ditions, 1955.
  • Luc Durtain : Perspectives, portrait-frontispice par Berthold Mahn, coll. « PoĂ©sie du temps », Librairie Stock, 1924.
  • Jean-Louis Faure : L'Ă‚me du chirurgien, portrait-frontispice gravĂ© d'après Berthold Mahn, Les Ă©ditions Georges Crès, Paris, 1920.
  • Gustave Flaubert : Madame Bovary, gravures Ă  l'eau-forte par Louis Maccard d'après Berthols Mahn, Éditions littĂ©raires de France, non datĂ©.
  • Eugène Fromentin : Dominique, 40 aquarelles par Berthold Mahn, Paul Hartmann Ă©diteur, Paris, 1935.
  • Elizabeth Gaskell : Cranford, illustrations de Berthold Mahn, Club du bibliophile de France, 1960.
  • AndrĂ© George : Paris, 210 hĂ©liogravures par Berthold Mahn, Arthaud, 1950.
  • Paul GĂ©raldy : Aimer - Toi et moi - Le PrĂ©lude, 3 volumes, 17 compositions en couleurs de Berthold Mahn, 2 300 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Bibliophile, Lausanne, 1942.
  • AndrĂ© Gide : La Porte Ă©troite, frontispice et illustrations en couleurs de Berthold Mahn, 1 000 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Les gloires littĂ©raires », Éditions du Nord, Bruxelles, 1937.
  • AndrĂ© Guilmin (prĂ©sentation de Raymond Escholier) : Ă€ la manière de…, 20 planches couleurs par Gus Bofa, Hermine David, AndrĂ© Dignimont, AndrĂ© Dunoyer de Segonzac, Chas Laborde, Jean Émile Laboureur, Mariette Lydis, Berthold Mahn…, Imprimerie Marcel Besson, Grenoble, 1945.
  • Homère (traduction de Mario Meunier) : L'Iliade (2 volumes) et l'OdyssĂ©e (2 volumes), 7 250 exemplaires dont 6 700 numĂ©rotĂ©s, Union latine d'Ă©ditions, 1943[6].
  • Joris-Karl Huysmans (prĂ©face de François Mauriac) : En route, lithographie originale de Berthold Mahn en frontispice, 3 000 exemplaires numĂ©rotĂ©s, AndrĂ© Sauret, 1954.
  • Paul LĂ©autaud : MĂ©lange - Souvenirs de basoche - MĂ©nagerie intime - Amour - Femmes, lithographie originale de Berthold Mahn en frontispice, 340 exemplaires numĂ©rotĂ©s, La Belle page, Paris, 1928.
  • Violette Le Roy, La BeautĂ© du diable, " illustrations par Baldrich, Marcel Vertès et Berthold Mahn, Éditions Valère, Paris, non datĂ©.
  • Roger Martin du Gard (prĂ©face de Jean Schlumberger) : Les Thibault, 8 volumes, lithographies de Berthold Mahn, AndrĂ© Sauret, Paris, 1960.
  • AndrĂ© Maurois :
    • SupplĂ©ment Ă  "MĂ©langes et pastiches" de Marcel Proust, cuivres originaux de Berthold Mahn, 1 100 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Trianon, 1929.
    • L'AmĂ©rique inattendue, portrait-frontispice par Berthold Mahn, 72 exemplaires numĂ©rotĂ©s sur Japon, Éditions Mornay, 1931.
  • HĂ©lène MĂ©gret et Robert Minder : L'Alsace, illustrations de Berthold Mahn, coll. « Les beaux pays », Arthaud, 1958.
  • Octave Mirbeau :
    • La 628-E8, aquarelles et dessins de Berthold Mahn, Les Éditions nationales, 1928
    • Le Calvaire (prĂ©face de Roland Dorgelès), 13 aquarelles hors texte par Berthold Mahn, Éditions nationales, Paris, 1934.
  • Alfred de Musset : Contes d'Espagne et d'Italie, 22 dessins de Berthold Mahn, 1 000 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Paul Hartmann, Paris, non datĂ©.
  • Edmond Nicolas : Le Seigneur de JĂ©richo, illustrations de Berthold Mahn, Club bibliophile de France, 1954.
  • Henri Pourrat : Le Chemin des chèvres, compositions en noir dans le texte par Berthold Mahn, Gallimard, 1947.
  • Jules Romains (prĂ©face) et Berthold Mahn (55 dessins) : Souvenirs du Vieux-Colombier, 950 exemplaires numĂ©rotĂ©s, chez Claude Aveline, 1926.
  • William Shakespeare (traduction de Suzanne Bing et Jacques Copeau) : Les ComĂ©dies, 94 illustrations de Berthold Mahn en 7 volumes, chacun en 6 500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Union latine d'Ă©ditions, 1952.
  • Ouvrage collectif, Paris, 1937, 62 lithographies originales par 62 artistes dont Émile Othon Friesz et Berthold Mahn pour Quartier latin de JĂ©rĂ´me et Jean Tharaud, Imprimerie Daragnès pour la ville de Paris, Exposition universelle de 1937.
  • Vercors : Le Silence de la mer, illustrations de Berthold Mahn, 1 600 exemplaires, Éditions Terres latines, non datĂ©.
  • Paul Verlaine : Ĺ’uvres complètes, 8 volumes, 96 illustrations hors texte et dessins dans le texte par Berthold Mahn, 1 500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Librairie de France, 1931.
  • Charles Vildrac :
    • Poèmes de l'abbaye suivis de Esquisse d'un PĂ©gase, prĂ©face de Geeorges Duhamel, gravure sur bois en frontispice par Berthold Mahn, 650 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Sablier, 1925.
    • D'un voyage au Japon, frontispice-portrait par Berthold Mahn, 800 exemplaires numĂ©rotĂ©s, coll. « Un chapitre de ma vie », Émile Hazan, Paris, 1927.
  • Virgile : L'ÉnĂ©ide - Les Bucoliques - Les GĂ©orgiques, 3 volumes illustrĂ©s par Edy Legrand, Jean Chièze et Berthold Mahn, Union latine d'Ă©ditions, 1958.
  • Émile Zola, Germinal (langue anglaise), illustrations de Berthold Mahn, The Nonesuch Press, Londres, 1942.

Lithographies

Partition musicale

  • Olivier Messiaen, Sept haĂŻkaĂŻ - Esquisses japonaises pour piano solo, partition de 34 pages, dessin de Berthold Mahn en couverture, Éditions Leduc, 1986.

Écrits

  • Berthold Mahn, Lettres de voyage, dans le livre de Georges Duhamel citĂ© ci-dessus Homère au XXe siècle, Union latine d'Ă©ditions, 1947.
  • Berthold Mahn, « L'Abbaye de CrĂ©teil - Souvenirs extraits des "MĂ©moires d'un peintre' », fragments des mĂ©moires inĂ©dites, Les Cahiers de l'Abbaye de CrĂ©teil, n°19, 1999.

Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Druet, Paris, 1929[20].
  • Galerie Jacquart, Paris, mars 1955.
  • Berthold Mahn - Visages et images, centre culturel Char-les-Vilmac, CrĂ©teil, octobre 1973[10].
  • Hommage Ă  Berthold Man - Centenaire de sa naissance, mairie de Villeneuve-sur-Yonne, 1981.
  • Bibliothèque Jorge-Semprun, Villeneuve-sur-Yonne, juin 2015[22].

Expositions collectives

Collections

États-Unis

Musée-galerie Carnot (porte de Joigny), Villeneuve-sur-Yonne.

France

France

Suisse

Références

  1. Archives en ligne de Paris, 11e arrondissement, année 1881, acte de naissance no 6174, cote V4E 4045, vue 15/28
  2. On le donne souvent à tort comme étant né en 1893, probablement à cause de références bibliographiques non vérifiées. Par ex. dans RKDartists.
    Le 25 décembre 1881 est la date qui figure dans la notice d'autorité du catalogue général de la BnF.
    La notice d'autorité indique également Villeneuve-sur-Yonne comme lieux de naissance et de mort.
  3. Auroræ Libri, Berthold Mahn
  4. Les Amis de Georges Duhamel et de l'Abbaye de Créteil, Berthold Mahn
  5. Encyclopædia Universalis, « Berthold Mahn ».
  6. Jean-Luc Dauphin, « Berthold Man, biographie », site Homère-Illiade-Odyssée.
  7. Ville de Créteil, « Le centenaire de l'abbaye de Créteil », Carnet de voyages cristoliens, no 6, 2007
  8. Cécile Coutin, « Le camouflage pendant la Première Guerre mondiale, une arme qui trompe mais qui ne tue pas », Tromper l'ennemi - L'invention du camouflage moderne en 1914-1918, Éditions Pierre de Taillac / Ministère de la défense, 2012
  9. Nadine Laval, « Camoufleurs, les caméléons des tranchées », Picardia, l'encyclopédie picarde
  10. « Mort du peintre Berthold-Mahn », Le Monde, 5 avril 1975
  11. Metropolitan Museum of Art, Berthold Mahn dans les collections
  12. L. Clark Keating, Critic of civilization - Georges Duhamel and his writings, University of Kentucky Press, 1965, page 225
  13. Henri Pourrat, « Dans le haut pays avec Berthold Mahn », in L'Auvergne littéraire, p. 21-28, no 115, 1946.
  14. Roger Gardes, Centenaire Henri Pourrat - Henri Pourrat, sa vie et son œuvre, collection « Documents régionaux », Annales du Centre régional de documentation pédagogique de Clermont-Ferrand, 1987.
  15. Hélène Braeuner, Les peintres de l'Alsace autour de l'impressionnisme, La Renaissance du livre, 2003.
  16. Pierre Breillat, « Jean-Berthold Mahn », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 105, no 1,‎ , p. 350-357 (lire en ligne).
  17. Martine Lévêque, Écrire pour la jeunesse en France et en Allemagne dans l'entre-deux-guerres, Presses universitaires de Rennes, 2011.
  18. Robert Rey, « Les salons de 1923 - La peinture », Art & Décoration, vol.XLIV, juillet-décembre 1923, pages 1-10.
  19. Georges Duhamel, « Berthold Mahn », Art & Décoration, janvier-juin 1926, tome XLIX, pages 161-168.
  20. François Fosca, « Chroniques - Berthold Mahn, Galerie Druet », L'Amour de l'art, n°4, avril 1929, p. 153.
  21. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Éditions de l'Amateur, 1981, page 54.
  22. Jean-Luc Salvinien, « Berthold Mahn, incomparable illustrateur », L'Yonne républicaine, 24 juin 2015.
  23. Le nom de Berthold Mahn est cité sur le carton d'invitation au vernissage de l'exposition dont un exemplaire est conservé au Musée Carnavalet à Paris.
  24. Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  25. « Les visages intimes de la mort », Le Monde, 5 avril 2002
  26. Bibliothèques et médiathèques de Metz, 119 gravures et estampes, présentation de l'exposition, 2012
  27. « Trois lieux pour (re)découvrir Jean-Richard Bloch et la villa Bloch », Centre Presse, le quotidien de la Vienne, 24 janvier 2019
  28. Bibliothèque nationale de France, Fonds Jacques-Copeau
  29. François Fosca, « Le Salon d'automne, 1928 », L'Amour de l'art, no 11, novembre 1928, p. 432.
  30. Fédération des sociétés d'amis des musées, Flashes, no 43, été 2012.
  31. Alain Quella-Villéger, « Patrimoine : Jean-Richard Bloch à La Mérigote », L'Actualité Poitou-Charentes, no 46, page 23
  32. Ader, Nordmann et Dominique, Berthold Mahn dans la collection Charles Despiau, no 25 et 26 du catalogue « Dessins et tableaux modernes », Hôtel Drouot, Paris, 8 avril 2016.
  33. Fondation Catherine-Gide, Portraits d'André Gide sur son lit de mort par Berthold Mahn.

Annexes

Bibliographie

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  • Raymond Geiger, « Berthold Mahn, graveur et illustrateur », L'Amour de l'art, no 4, avril 1930, pp. 183-186 (consulter en ligne).
  • Raymond Geiger (prĂ©face de Georges Duhamel), Les artistes du livre - Berthold Mahn, Ă©tude critiqque, autoportrait de Berthold Mahn en frontispice, Henry Babou Ă©diteur, Paris, 1930.
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Liens externes

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