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Jean Cluseau-Lanauve

Jean Cluseau-Lanauve, né le à Périgueux et mort le à Antonne-et-Trigonant[1] est un artiste peintre, graveur et lithographe français. Il est considéré comme un artiste significatif de l'École de Paris.

Jean Cluseau-Lanauve
Le peintre Jean Cluseau-Lanauve réalisant une oeuvre d'après modèle dans son atelier de la rue du Vieux-Colombier.
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Jean Charles Émile Cluseau-Lanauve
Surnom
« Clu »
Nationalité
Activités
Distinction

Biographie

Jean Cluseau-Lanauve effectue ses Ă©tudes au lycĂ©e de sa ville natale oĂą son talent pour le dessin est remarquĂ©. Ses parents apprĂ©cient et favorisent sa vocation. Il est Ă©tudiant aux Beaux-Arts de Paris entre 1933 et 1937 dans les sections de peinture (atelier d'AndrĂ© Devambez) et de lithographie, et complète ses Ă©tudes en frĂ©quentant les AcadĂ©mies de Montparnasse[2]. Il s’installe dĂ©finitivement Ă  Paris, au 21, rue du Vieux-Colombier dans le 6e arrondissement[3], dans un atelier de peintre donnant sur la cour du Théâtre du Vieux Colombier[4]. Il reste nĂ©anmoins très attachĂ© Ă  son PĂ©rigord natal et Ă  ses couleurs qui inspirent une partie de ses Ĺ“uvres, Ă©tant entre autres membre de la SociĂ©tĂ© amicale des PĂ©rigourdins de Paris[5].

Il expose, dès 1932, en PĂ©rigord et Ă  Arcachon, mais ses vrais dĂ©buts se situent en 1935, oĂą il prĂ©sente au Salon des artistes français une Ĺ“uvre intitulĂ©e Paysage du PĂ©rigord, qui sera achetĂ©e par la ville de Paris. Il est en 1939 invitĂ© d’honneur Ă  la foire internationale de New York. Après une interruption due Ă  la Seconde Guerre mondiale et Ă  une pĂ©riode de captivitĂ© en Allemagne dont il rapporte plus de 2 000 dessins, il reprend une activitĂ© de peintre indĂ©pendant. Il enseigne l’art graphique Ă  l’école Estienne de 1951 Ă  1976[2].

Aux achats officiels, dont le premier date de 1935, s’ajoutent de nombreux prix (dont le prix de Venise en 1948, et le prix Puvis-de-Chavannes pour l'ensemble de son œuvre en 1993).

En 1947, il obtient une bourse de voyage de l'Etat[6] pour aller en Tunisie. Il y dessine et peint des paysages et scènes typiques de la vie en ville, dans les villages et le désert.

En 1948, il obtient le Prix de Venise en même temps que les peintres Baron-Renouard, Georges Dayez et Camille Hilaire[7]. Il passe six mois à peindre et dessiner en s'imprégnant de l'atmosphère de la ville et des leçons des maitres italiens.


En 1949, pour le Festival de Cannes, il réalise les quinze programmes avec pour chacun en couverture une aquarelle inspirée par "La petite histoire du cinéma" de Roger Leenhardt. En 1964, il réalise à la demande du directeur de l'Opéra de Nice, les maquettes des costumes de Falstaff (opéra) de Giuseppe Verdi et les décors des Les Noces de Figaro de Mozart. Quatre-viingt de ces maquttes ont été acquises par la Bibliothèque de l'Arsenal (Fonds Röndel du Théâtre).


En 1967, il co-fonde avec Andrée Bordeaux-Le Pecq le groupe "Art & Prospective" issu du Salon Comparaisons. Ils voulaient être une brigade mobile des arts. La même année, il est invité par le Général André Zeller à visiter les usine de l'Aérospatiale à Toulouse. il y réalise des deiins et des photos documentaires du Concorde (avion) en construction. Il réalisera par la suite à l'aide de ces relevés et photographies, de grandes gouaches et huiles sur toile. L'une sera exposée à Paris, en Angleterre et au Japon, à Osaka. Cette toile décorait le bureau du Commissaire Général du pavillon Français pendant l'Exposition universelle de 1970. Une autre oeuvre représentant le concorde en construction a été acquise par la ville de L'Isle-Adam.

Il a participé à de nombreux salons (comme les Salons d’automne du Grand Palais et les Salons de la Société nationale des beaux-arts, salons dont il est sociétaire, et expose, depuis leur fondation, au Salon Comparaisons et au Salon du dessin et de la peinture à l’eau, dont il devient président en 1976.), et à des expositions de groupe tant en France qu’à l’étranger, notamment lors des expositions universelles : Paris en 1937 (médaille de bronze)[8], New York en 1939 et Osaka en 1970[2]. Il réalise en outre une cinquantaine d’expositions personnelles.

Toujours très attaché à son Périgord natal, il organise dès 1977 en concours avec l'Office du Tourisme et du Conseil général de la Dordogne, une série d'expositions au Château de Bourdeilles et au Château de Puyguilhem (Villars). A la même période il devient Président de la Société des beaux-arts de la Dordogne. Cette dernière perdure et décerne tous les ans un prix "Cluseau-Lanauve"[9].

Vie privée

Après un bref mariage avec sa marraine de guerre, Jean Cluseau-Lanauve épouse des années plus tard sa compagne de longue date, Paule Lamouret. Celle-ci se consacre entièrement à l’œuvre de son mari, qu’elle admire profondément. Ils n’ont pas d’enfants. En raison de sa nature conviviale et pleine d’entrain — ses amis l'appellent « Clu » —, ils vivent constamment entourés d’amis, dont Roger Bouillot qui écrit :

« La première chose qui me vient en pensée à propos de mon ami Cluseau-Lanauve, c’est qu’il est homme d’esprit. Il se trouve à la confluence d’une certaine ironie bien parisienne et de cet humour matois propre à son Périgord natal, […] Cluseau-Lanauve fut l’un des piliers du Saint-Germain-des-Prés historique, quand soufflait sur le “village” un air de liberté qui n’eut jamais plus d’équivalent[10]. »

Il meurt d’un cancer en 1997 et est inhumé au cimetière de Saint-Germain-du-Salembre[11]. Sa veuve continue à se consacrer à la préservation de son œuvre.

RĂ©compenses

Ĺ’uvre

Au cours des annĂ©es, tout en restant figuratif et très personnel, son style Ă©volue vers plus de dĂ©pouillement et donne une place prĂ©dominante aux jeux de lumières distillĂ©s en Ă©clats prismatiques, sur fond de lignes gĂ©omĂ©triques qui donnent une structure Ă  ses toiles. Quoique inspirĂ© initialement par les mouvements fauve et cubiste, il aspire Ă  dĂ©velopper un style personnel. Ses toiles sont rĂ©alisĂ©es en atelier, Ă  partir d'esquisses faites d’après nature. Ses sujets varient de peintures de femmes et d’intĂ©rieurs Ă  des scènes de rue et des paysages, en particulier des marines.

De nombreux voyages — en Tunisie (grâce à une bourse de voyage de l’État en 1947[2]), à Venise (prix de Venise 1948), en Méditerranée (sur les bâtiments de la Marine nationale en 1953 et 1954), à l'île de La Réunion (1972 et 1973), dans les fjords de Norvège, en Hollande, en Yougoslavie (en 1959, 1965 et 1968, où il séjourne chez le consul général d’Italie à Koper en Slovénie), en Turquie (1982 et 1984) et au Proche-Orient — enrichissent ses sources d’inspiration et sa palette de couleurs, qui s’éclaircit au cours de 60 ans de carrière. Ses toiles sont vibrantes et reflètent énergie et amour de la vie.

Illustrations

Illustration de la maison d'édition du Scorpion, réalisée par Jean Cluseau-Lanauve.

Théâtre

Il réalise des panneaux décoratifs et des décors d'opéra (Falstaff[13] - [14] et Les Noces de Figaro[15] - [14], en 1965).

Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

RĂ©ception critique

« Des toiles attachées au réel et toujours solidement, harmonieusement rythmées par un peintre qui est aussi un graveur consommé, illustrateur de plusieurs ouvrages, et qui préside le Salon annuel du dessin et de la peinture à l'eau. »

— Gérald Schurr[26]

« "Un coin d'atelier par M. Cluseau-Lanauve montrant un modèle rajustant sa pantoufle, tandis qu'une jeune femme disparait derrière un rideau, se présente avec une fraicheur d'accent rare en cette réunion." »

— René-Jean, LE TEMPS, édition du 2-3 mai 1937

« Il recherche des neuves harmonies dans la réalité. Il a souvent peint des paysages de son Périgord d'origine, et aime aussi travailler en Hollande, Bretagne, Provence, sur le bassin d'Arcachon. Dans des compositions animées, il sait faure vivre les scènes typiques de l'animation urbaine, les fêtes et les carnavals. Ses peintures sont construites selon une souple rigueur qu'il tient d'une tradition postcubiste ayant son origine autour de Jacques Villon. »

— Jacques Busse[2]

« La maîtrise et la recherche qui vont de pair avec cet accomplissement lui permettent, dans l'esprit d'André Lhote, de soumettre son emploi des couleurs aux ordres qu'il impose à ses toiles. C'est que Cluseau-Lanauve, sur la base de thèmes figuratifs, ne cesse de fabriquer un autre monde dont il crée et révèle à la fois les lignes de force. C'est alors que ses verticalités, ses plans, ses rapports de surfaces et de tons, font surgir, entre des sujets différents qui peuvent être une pinède et un passage à niveau, d'éclatantes parentés : une réussite répétée par laquelle, sans avoir appartenu à un courant, il démontre, par son ardeur rigoureuse, combien il assure une forte synthèse entre plusieurs des plus marquantes inspirations de l'art pictural. »

— Marlène Bélorgey[16]

« "L'oeuvre de Cluseau-Lanauve s'inscrit dans la continuité d'une tradition de la peinture française. Celle issue d'une fréquentation assidue de la nature et de l'enseignement puisé dans les musées. L'école de la vie a complété son engagement pictural. Un demi-siècle révolu de création plastique au cours duquel Cluseau-Lanauve a développé et approfondi sa quête d'une synthèse forme et couleur.

La forme qui va de soi parce que corps vibrant de la composition qui se nourrit de ce sensible que sont les valeurs et leurs rapports qui se modifient selon la lumière mais aussi le sentiment du peintre. Un amour de la vie célébré dans l'équilibre et l'harmonie des lignes associées aux accords délicats de sa palette comme uniques sources de la vraie peinture." »

— Lydia Harambourg, de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France

« Jean Cluseau-Lanauve devait être interpellé par le carnaval de Venise, puisque sa peinture était divisée et aussitôt reconstruite, structurée, à l'instar de la foule des masques, faite et defaite selon un déterminisme secret. Il composa en effet plusieurs tableaux sur ce thème, explicitant merveilleusement Jean Cocteau : "Où vit-on tant de ronds, de carrés, d'ovales, de losanges ?" »

— François Bellec, de l'Académie de Marine[27]

Collections

France

Près de deux cents œuvres figurent dans des collections de l’État et de la ville de Paris, ainsi que dans des musées :

Autres pays

Des œuvres de Jean-Cluseau-Lanauve ont été acquises par des musées aux États-Unis, au Brésil (musée d'art de São Paulo), en Serbie (musée J.N.A., forteresse de Belgrade), au Danemark (Fondation Carlsberg), au Japon (musée d'art (en) de Matsuyama), ainsi que dans de nombreuses collections publiques et privées, parmi lesquelles l’ambassade d’Italie auprès des Nations unies à Vienne.

Collections privées

Élèves

Notes et références

  1. Insee, « Acte de décès de Jean Charles Émile Cluseau-Lanauve », sur MatchID
  2. Jacques Busse, Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.3, p. 728.
  3. Annuaire des peintres, sculpteurs, experts et galeries de France, Patrick Bertrand Ă©diteur d'art, 1995, p. 408.
  4. Archives INA, Réouverture du théâtre du Vieux-Colombier - Témoignage de Jacques Cluseau-Lanauve (source : Dailymotion - durée : 2'27")
  5. Sophie Bridoux-Pradeau, « Table analytique », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome CXXXVIII, 2011, pp. 277-278.
  6. Marcel Spiliaert, « Jean Cluseau-Lanauve », (consulté le )
  7. Galerie Chrystel Anthéo, « Biographie Jean Cluseau-Lanauve » (consulté le )
  8. André WEBER, De périgueux à Saint-Germain des Près : le peintre Jean Cluseau-Lanauve est resté fidèle à sa terre natale, Limousin Magazine, 1 avril 1980. numéro 215
  9. Olivia, « Prix de peinture 2018 de l'ALAP », sur Lucien de Maleville, (consulté le )
  10. Roger Bouillot, Cluseau-Lanauve, coll. « Terre des peintres », Éditions B.P.C., 1988.
  11. « Découvrir Saint-Germain-du-Salembre », Tourisme en Périgird.
  12. « Prix de peinture 2018 de l'ALAP », sur Lucien de Maleville, (consulté le ).
  13. Mise en scène de Piero Faggioniau Théâtre de la Villa des Arènes (Ferdinand Aymé), à Nice, le 15 juillet 1965.
  14. Spectacle présenté au cours du festival de Cimiez (Nice) au Théâtre de la Villa des Arènes (Ferdinand Aymé), avec le ballet et les chœurs de l'opéra de Nice ainsi que l'orchestre philharmonique de Nice.
  15. Mise en scène de Georges Descrières ; représentation du 6 août 1965.
  16. Marlène Bélorgey, Jean-Cluseau-Lanauve, éditions Galerie Latitudes 27, 1999.
  17. Nicolas Rochon, « Le musée d'Ussel et La Grange exposent une rétrospective du peintre Jean Cluseau-Lanauve », La Montagne, 6 juillet 2014.
  18. « Jean Cluseau-Lanauve », EGO 1939-1945 - Centre de recherche d'histoire quantitative, 1945
  19. Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992, p. 310.
  20. Musée San Telmo, 1er Salon Biarritz - San Sebastián, présentation de l'événement, 1965.
  21. Centre Pompidou, « Fonds Marc Vaux » (consulté le )
  22. Farah Pahlavi, Mehrdad Pahlbod et Édouard Georges Mac-Avoy (préface et avant-propos), Première exposition internationale des arts de Téhéran, catalogue d'exposition, 1974
  23. « Un tableau de Jean Cluseau-Lanauve remis à l'Amirauté », Le Télégramme, 8 avril 1998
  24. J.-C. Antonini et J. Fumet, Artistes et présidents - Journal de l'exposition, éditions de la ville d'Angers, 1998.
  25. Jean Rudel, « Jean Cluseau-Lanauve », Salon de la Marine, no 53, 1998, p. 9.
  26. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 188.
  27. François Bellec, Carnets de voyages des peintres de la Marine, Coéditions Ouest-France / Marine nationale, 2002.
  28. Philippe Bettinelli, La médaille de l'éclectisme - Entretien avec Laurence Bertrand Dorléac, Centre national d'arts plastiques, septembre 2016
  29. Musée d'Art et d'Archéologie de Périgueux, Les coups du cœur du musée - Coup de cœur no 32 : Jean Cluseau-Lanauve
  30. Fonds national d'art contemporain, sept dessins de Jean Cluseau-Lanauve dans les collections
  31. Fonds national d'art contemporain, "Poste de guet" dans les collections
  32. Fonds national d'art contemporain, "Poste de D.C.A. (Ardennes)" dans les collections
  33. Musée Léon-Dierx, Jean Cluseau-Lanauve dans les collections
  34. Chalot et Associés, Fécamp, Catalogue collection et succession Jef Friboulet, 3 juillet 2021.

Annexes

Bibliographie

  • Louis ChĂ©ronnet, Cluseau-Lanauve, Éditions La Ruche, Paris, 1946.
  • AndrĂ© Weber, Cluseau-Lanauve, Éditions Estienne, Paris, 1962.
  • Sanjiro Minamikawa, Ces peintres dans leur atelier, Asahi Sonorama, Japon, 1980.
  • Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, RenĂ© Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, AndrĂ© Parinaud, Pierre Roumeguère et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indĂ©pendants, DenoĂ«l, 1984.
  • Roger Bouillot, Cluseau-Lanauve, coll. « Terre des Peintres », Paris Éditions B.P.C., 1988.
  • Brochure de la XVIe Biennale des artistes du VIe (du 20 octobre au ), Hommage Ă  Jean Cluseau-Lanauve.
  • Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 Ă  nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • Jacques Cluseau-Lanauve, Cluseau-Lanauve, Art Vision Ă  Paris, Ă©ditions Kyoto Shoin, 1993.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Guy Penaud (prĂ©face), Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Ă©ditions Fanlac, 1999.
  • Marlène BĂ©lorgey, Jean Cluseau-Lanauve, Ă©ditions Galerie Latitudes 27, Paris, 1999.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001.
  • François Bellec, Carnets de voyages des peintres de la Marine, CoĂ©ditions Ouest-France - Marine nationale, 2002.
  • Jean-Michel Linfort, Le PĂ©rigord des peintres, Ă©ditions Fanlac, 2010.
  • Élodie Courtet, Élisabeth Dravet, Isabelle Gay, Jean Cluseau-Lanauve (1914-1917) - Dessins et estampes, Ă©ditions du MusĂ©e du pays d'Ussel, 2014.
  • Daniel Gallais, Camille Nicole, Jean-François Larrieu, Michel King, Salon dessin peinture Ă  l'eau - 70e anniversaire, 1951-2021, Ă©ditions Gobelins L'École de l'image, 2021.
  • ClĂ©mence Imbert, Les couvertures de livres, une histoire graphique, Imprimerie Nationale Editions, Octobre 2022.
  • Florent Marles, Catalogue raisonnĂ© de l'Ĺ“uvre peint de Jean Cluseau-Lanauve (en cours d'Ă©criture).

Liens externes

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