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Yport

Yport est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Yport
Yport
Blason de Yport
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité CA Fécamp Caux Littoral Agglomération
Maire
Mandat
Christophe Dubuc
2020-2026
Code postal 76111
Code commune 76754
DĂ©mographie
Gentilé Yportais
Population
municipale
718 hab. (2020 en diminution de 15,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 347 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 44â€Č 19″ nord, 0° 18â€Č 50″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 96 m
Superficie 2,07 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction FĂ©camp
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de FĂ©camp
LĂ©gislatives 9e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Yport
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Yport
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Yport
Liens
Site web https://www.ville-yport.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    La rue Alfred-Nunés (dans le fond l'église du village).

    Yport est une commune littorale normande située à une trentaine de kilomÚtres au nord-est du Havre, sur le littoral de la Manche.

    La commune est desservie plusieurs fois par jour par la ligne de bus régionale no 24 reliant Le Havre à Fécamp.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Yport se situe en zone de sismicité 1 (sismicité trÚs faible)[1].

    Hydrographie

    A quelques centaines de mĂštres Ă  l’Est de la plage d’Yport sur l’estran se trouvent des resurgences d’eau douce de type karstiques[2]. Elle sont appelĂ©es « Fontaines d’Yport » et sont visibles Ă  marĂ©e basse.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 886 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  75 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Yport est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de FĂ©camp, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (47,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forĂȘts (34 %), zones urbanisĂ©es (16,6 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,9 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Isport en 1217 puis vers 1262 ; Ipport en 1461-62 ; et enfin Yport en 1552[26].

    Le second élément -port vient bien du français port qui désigne bien un port comme l'atteste d'ailleurs la notation de 1217 : portus de Isport « port d'Yport »[26].

    Le premier Ă©lĂ©ment est peut-ĂȘtre un anthroponyme comme dans Vatteport (Vateport 1616) Ă  Vatteville (Eure, Watevilla 1086). Cependant, les formes sont peu anciennes et pas assez caractĂ©risĂ©es[27] pour rĂ©vĂ©ler la nature de l'Ă©lĂ©ment Is- rĂ©current jusqu'au XVIe siĂšcle[26]. Il y a en effet plusieurs possibilitĂ©s : la Haute-Normandie est caractĂ©risĂ©e par un phĂ©nomĂšne secondaire qui affecte le groupe Wi- initial qui se rĂ©duit Ă  I- / Y-[28] dĂšs le XIIIe siĂšcle. D'autre part, le second Ă©lĂ©ment des noms de personnes germaniques occidentaux et nordiques a tendance Ă  s'amuĂŻr devant un appellatif toponymique, comme ici -port. Un composĂ© de type scandinave *Isulfr / ÍsĂłlfr / Ísolfr[29] pourrait convenir, en admettant une chute prĂ©coce de l'Ă©lĂ©ment -ou dans *Isouport > *Iseport > Isport, bien que cet anthroponyme ne semble pas attestĂ© ailleurs en Normandie. Cette chute de la finale -ou (< -olfr / ulfr) est possible au dĂ©but du XIIIe siĂšcle[30] cf. Gonneville-sur-Dives (Gunnolvilla en 1135 ; Gonnouvilla en 1198 ; Gonnevilla au XIVe siĂšcle[31]), sur nom de personne norrois Gunnulfr/ GunnĂłlfr.

    Histoire

    Jean-Jacques Champin (1798-1860), Falaises d'Yport.
    Stéréophoto de la grÚve, entre 1860 et 1880.

    Le site fut probablement occupé durant la période néolithique. Il fut habité, aprÚs le IVe siÚcle av. J.-C., par les CalÚtes.

    Durant l'Ă©poque romaine, une voie romaine reliant FĂ©camp Ă  Étretat passait Ă  l’actuel lieu-dit du Fond Pitron, d'oĂč partait une bifurcation vers le village. L'actuelle D 940 a repris le tracĂ© de cette voie romaine. La prĂ©sence d'indigĂšnes gallo-romains a Ă©tĂ© Ă©tablie par diffĂ©rentes fouilles archĂ©ologiques mais rien ne prouve que l'habitat Ă©tait permanent et il s'agissait peut-ĂȘtre seulement d'un site de pĂȘche.

    L'habitat permanent Ă  Yport n'est avĂ©rĂ© qu'Ă  partir du haut Moyen Âge sous le nom de Isport. Le village dĂ©pend alors de Criquebeuf-en-Caux, oĂč se trouvaient l'Ă©glise, le cimetiĂšre et l'Ă©cole, Ă  deux kilomĂštres d'Yport.

    Ce n'est qu'au XIXe siÚcle que la commune d'Yport existera en tant que telle, avec notamment la construction de l'église. La commune d'Yport est créée officiellement le et son premier maire est Jean-Baptiste Feuilloley.

    Le XIXe siĂšcle marque aussi le dĂ©but de l'essor de la pĂȘche qui entraĂźne l'arrivĂ©e de nouveaux habitants. La population atteint 1 800 habitants. Le front de mer Ă©volue beaucoup durant cette pĂ©riode : rampe en 1842, Ă©pi en 1858, chenal en 1873, corps de garde (dĂ©truit en 1905), plate-forme d'artillerie. Port d’échouage, le front de mer est marquĂ© par la prĂ©sence de cabestans, de caĂŻques et de caloges (anciennes caĂŻques renversĂ©es servant de rĂ©serve).

    C'est aussi au XIXe siĂšcle que la mode des bains apparaĂźt, et Yport n'y Ă©chappe pas.

    En 1849 puis en 1884, le village est touché par une épidémie de choléra.

    Actuellement, si la pĂȘche a disparu, comme partout sur la CĂŽte d'AlbĂątre (les derniĂšres caĂŻques sont dĂ©sarmĂ©es dans les annĂ©es soixante) l'aspect du village n'a que trĂšs peu changĂ©. Seul le front de mer a subi de notables Ă©volutions avec la construction du Casino Groupe Tranchant, et de l'activitĂ© liĂ©e au tourisme estival. Un grand parking a remplacĂ© les caloges.

    Yport avait son propre idiome, quasiment Ă©teint Ă  l’heure actuelle, mais qui se caractĂ©risait par une grande diffĂ©rence avec celui parlĂ© Ă  FĂ©camp.

    Amoureux sur la grÚve au crépuscule.

    Politique et administration

    Liste des maires

    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1843 1866 Jean Feuilloley
    1866 1870 Julien Gorgeu
    1870 1876 ArsĂšne Loisel
    1876 1882 Julien Gorgeu
    1882 1884 Casimir Vatinel
    1884 1884 Julien Gorgeu
    884 1886 ArsĂšne Loisel
    1886 1893 Alfred NunĂšs
    1893 1904 Emmanuel Foy
    1904 1906 Henry Simon
    1906 1908 Pierre Leroy
    1908 1914 Adrien Cramoisan
    1914 1919 Paul Gavault
    1919 1934 Édouard Maillard
    1934 1945 LĂ©on Gosselin
    1945 1945 Émile Defaux
    1945 1953 Maurice Lebeau
    1953 1956 Charles Adam
    1956 1971 Roger DĂ©nouette
    1971 1983 André Toutain
    1983 1989 Philippe Lecanu
    1989 Alain Mutel[Note 8]
    Les données manquantes sont à compléter.
    2004 Daniel Loisel Décédé en fonction
    2004 2008 Francis Grandguillot[32] Ancien commerçant et animateur socioculturel
    2008 2014 Christophe Dubuc Journaliste indépendant
    Vice-prĂ©sident de la communautĂ© de communes de FĂ©camp (2008 → 2014) ,
    Vice-président de l'Office de tourisme intercommunal
    2014[33] - [34] 2020[35] Alain Charpy SE Directeur d’une agence postale au Havre
    juillet 2020[36] - [37] En cours
    (au 10 août 2020)
    Christophe Dubuc Journaliste indépendant

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 718 habitants[Note 9], en diminution de 15,03 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 4121 4061 2491 5721 6931 7151 7221 6691 707
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    1 7891 7491 7811 8561 8521 7981 8181 6811 610
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
    1 5691 5951 3991 1931 1591 1211 1411 0111 035
    2006 2009 2014 2019 2020 - - - -
    1 034947845726718----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    • Tennis de table : le club US yportaise Tennis de table compte l'Ă©quivalent de 10 % de la population en nombre d'adhĂ©rents, jouant au niveau national depuis plus de quinze ans et au niveau professionnel en ProB depuis cinq ans.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Retraite aux flambeaux le 13 juillet.
    • FĂȘte de la mer et de la peinture le 15 aoĂ»t (messe, bĂ©nĂ©diction, procession des ex-voto, exposition de peintures, peintres et sculpteurs dans les rues et sur la plage, vente aux enchĂšres vers 17 h des Ɠuvres effectuĂ©es dans la journĂ©e).
    • Les fĂȘtes de la mer 2017

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Falaises.
    • Plage de galets, plage d'Ă©chouage, boutiques sur le front de mer.
    • La grĂšve et les falaises
    • Commerces du front de mer
      Commerces du front de mer
    • Église : construite Ă  partir de 1838, elle ne sera terminĂ©e qu'en 1876 aprĂšs de nombreuses modifications. Ex-voto. La rĂ©novation intĂ©rieure est terminĂ©e et il est Ă  nouveau possible de la visiter. Chemin de croix peint par Jef Friboulet (vers 1980).
    • L'Ă©glise
    • Église d'Yport (1838).
      Église d'Yport (1838).
    • Église d'Yport - dĂ©tails de la façade.
      Église d'Yport - dĂ©tails de la façade.
    • La nef de l'Ă©glise ependant la fĂȘte de la mer 2017
      La nef de l'Ă©glise ependant la fĂȘte de la mer 2017
    • Vitrail et ex-voto
      Vitrail et ex-voto
    • Casino.
    • Le Manoir Laurens de style nĂ©o-mĂ©diĂ©val Ă©clectique.

    Personnalités liées à la commune

    • Jules DiĂ©terle (1811-1889), architecte, dĂ©corateur et peintre. Il fait construire en 1863, la villa « Les Charmilles » Ă  Yport. À son dĂ©cĂšs, la villa est vendue en 1891 au peintre Albert FouriĂ©.
    • Jean-Paul Laurens (1838 - 1921), peintre, membre de l'Institut. En 1872, il achĂšte Ă  Yport une ancienne corderie qu'il fait transformer, le «Manoir Laurens». Il y travaille notamment son grand tableau pour le PanthĂ©on Ă  Paris : La Mort de sainte GeneviĂšve. Une place de la ville porte son nom. Sa belle-fille est Yvonne DiĂ©terle (1882-1974), petite-fille de Jules DiĂ©terle.
    • Paul-Alfred Colin (1838-1916), peintre de paysages et de marines, ancien prix de Rome, professeur de dessin Ă  l'École Polytechnique, fils du 2e mariage d'Alexandre Colin (1798-1875). Il fait construire Ă  Yport, la « Villa Colin ». Sa belle fille est Anne Henriette Émilie DiĂ©terle (1876-1961), petite-fille de Jules DiĂ©terle[42].
    • Albert FouriĂ© (1854-1937), peintre, a peint un Repas de noces Ă  Yport en 1886.
    • Henry E. Burel (1883-1967), peintre, est venu peindre Ă  Yport (dont une toile Marine Ă  Yport - Barques de pĂȘche, 1947, conservĂ©e au MusĂ©e des PĂȘcheries de FĂ©camp.
    • Jef Friboulet (1919-2003), peintre, a vĂ©cu et est dĂ©cĂ©dĂ© dans la commune.
    • Maurice Boitel (1919-2007), peintre, est venu peindre Ă  Yport dans les annĂ©es 1970.
    • Jean Recher (1924-2005), capitaine de grande pĂȘche et auteur du Grand MĂ©tier dont la famille est originaire d'Yport.

    Yport dans les arts

    Littérature
    Peinture

    HĂ©raldique

    Armes de Yport

    Les armes de la commune de Yport se blasonnent ainsi :

    Tiercé en pairle, au 1er d'azur à la nef habillée d'argent, aux 2e et 3e d'or à trois peupliers coupés de sinople, rangés en bande au 2e et en barre au 3e ; au pairle alésé de sable brochant sur la partition ; le tout sommé d'un chef tiercé en pal, au I de gueules à la grenouille assise, contournée, d'argent, au II burelé d'argent et de gueules, au lion de sable brochant, au III de gueules à trois marteaux d'or.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Marie-HĂ©lĂšne Desjardins, Des peintres au pays des falaises, Ă©ditions des falaises, 2004. (chapitre Yport pages 98 Ă  129)
    • Annales du patrimoine de FĂ©camp, Ă©dition FĂ©camp Terre-Neuve, numĂ©ro spĂ©cial, no 13 - 2006.

    Articles connexes

    Liens externes

    Site de la mairie.

    • « Yport », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. La salle polyvalente de la commune porte le nom de ce maire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Plan séisme
    2. BRGM, « Étude hydrogĂ©ologique des fontaines d’Yport », (consultĂ© le )
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Yport et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Yport et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Fécamp », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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    42. Anne Henriette Émilie DiĂ©terle, fille de Charles Jules DiĂ©terle artiste peintre et de Marie Louise Perrine Van Marcke de Lummen. Elle est nĂ©e dans le 9e arrondissement de Paris, le 11 septembre 1876. Elle Ă©pouse Laurent Alexandre Maurice Colin dans le 17e arrondissement de Paris, le 12 fĂ©vrier 1898. Anne DiĂ©terle meurt Ă  Grisy-les-PlĂątres, le 18 aoĂ»t 1961.
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