Saint-LĂ©onard (Seine-Maritime)
Saint-Léonard est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Saint-LĂ©onard | |||||
La fontaine pleureuse. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CA Fécamp Caux Littoral Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Bernard Hoguet 2020-2026 |
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Code postal | 76400 | ||||
Code commune | 76600 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Léonardais | ||||
Population municipale |
1 702 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 44âČ 34âł nord, 0° 21âČ 33âł est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 114 m |
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Superficie | 11,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Fécamp (banlieue) |
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Aire d'attraction | FĂ©camp (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de FĂ©camp | ||||
LĂ©gislatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.saint-leonard.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Située à l'ouest de Fécamp, Saint-Léonard fait partie des communes de bord de mer de la CÎte d'Albùtre. La commune est accessible par la route départementale RD 940.
Le territoire de la commune englobe entiĂšrement Yport et Criquebeuf-en-Caux, et a donc deux accĂšs Ă la mer.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La partie de la commune jouxtant la mer est formée de hautes falaises de craie, l'érosion est active et des éboulements se produisent réguliÚrement comme le [1].
Hydrographie
Il n'y a pas de cours d'eau connu traversant la commune de Saint-LĂ©onard.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[8] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 73 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Léonard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fécamp, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 20 365 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fécamp dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (77,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forĂȘts (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), prairies (6,8 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,9 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Léonard sur Fécamp en 1612[28], Saint Lyénart en 1697[29], Saint Léonard en 1715[30], Saint Léonard sur Fécamp en 1751[31].
Hagiotoponyme faisant, certainement, allusion Ă l'Ă©vĂȘque Saint Leudeuald (LĂ©odowald) d'Avranches (v. 540-v. 630), souvent nommĂ© par erreur Saint LĂ©onard[32].
Au cours de la période révolutionnaire, la commune a porté le nom de Grainval-la-Montagne en 1789[33], Grainval étant le nom de sources locale.
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Grainval-la-Montagne[33].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[38].
En 2020, la commune comptait 1 702 habitants[Note 8], en diminution de 4,54 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Les enfants de Saint-Léonard commencent leur scolarité à l'école primaire de la commune, qui dispose de 6 classes[40], pour 142 élÚves[41].
Cultes
Saint-Léonard est une des rares paroisses du département ayant conservé une confrérie de charité. Les charitons, outre le chaperon, continuent à porter un surplis blanc lors des rassemblements et processions.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église avec une tour prÚs du porche d'entrée.
- Le chùteau des Hogues, situé aux limites de Froberville et d'Yport (il est d'ailleurs fréquemment, à tort, localisé sur cette derniÚre commune). Il a été construit au début du XXe siÚcle par l'architecte Camille Albert (1852-1942) pour Henry Simon (1849-1932), armateur, propriétaire du trois-mùts morutier Marie-Marguerite, dont la totalité de l'équipage était yportais. Cousine des propriétaires, Anita Conti y vint dans son enfance.
C'est aujourd'hui une maison d'éducation spécialisée[42].
- Plages et falaises de la CĂŽte d'AlbĂątre.
Personnalités liées à la commune
- Plusieurs peintres, comme Jules Diéterle et son fils Georges, résidant dans les alentours ont fréquenté la commune dans les années 1880, peignant les paysages et les fermes typiques cauchoises.
- Charles Dargent
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Saint-LĂ©onard, 30 mĂštres de falaise s'Ă©croulent sur le site Tendanceouest.com.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Léonard et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Léonard et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fécamp », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Archives de Seine-Maritime II B 424.
- Archives de Seine-Maritime II B.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 912.
- Archives de Seine-Maritime C 1647.
- Elie Guéné (sous la direction d'), Tout sur la Manche, Coutances, Manche Tourisme, 1987, p. 164).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Bernard Hoguet Ă©lu maire », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Bernard Hoguet, 1er adjoint sortant, (liste « Bien vivre Ă Saint-LĂ©onard ») a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Saint-LĂ©onard, vendredi dernier, par 13 voix devant le maire sortant Bernard Malandain de la liste « Nouvelles Ănergies pour Saint-LĂ©onard » qui a obtenu 3 voix et celle de la tĂȘte de liste « Saint-LĂ©onard, aujourdâhui et demain », Jean-Luc Dron, qui obtenait 2 voix ».
- Matthias ChaventrĂ©, « Municipales 2020. Bernard Hoguet, candidat Ă un second mandat Ă Saint-LĂ©onard, prĂšs de FĂ©camp : Maire depuis 2014, Bernard Hoguet souhaite continuer Ă la tĂȘte de la commune. Notamment pour poursuivre le projet centre-bourg », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- site de l'Ă©cole primaire
- fiche de l'Ă©cole sur le site de l'Ă©ducation nationale
- « chùteau des Hogues », sur Manoirs du Pays de Caux, (consulté le ).