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Armory Show

L'« Armory Show » (officiellement The International Exhibition of Modern Art) est une exposition internationale d'art moderne organisée par l'Association des peintres et sculpteurs américains (Association of American Painters and Sculptors), qui s'est tenue à New York du 17 février au 15 mars 1913.

Armory Show
International Exhibition
of Modern Art
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Localisation Manhattan
CoordonnĂ©es 40° 44′ 28″ nord, 73° 59′ 01″ ouest
Date d'ouverture 17 février 1913
Date de clĂ´ture 15 mars 1913
FrĂ©quentation New York : 75 000 visiteurs
Organisateur(s) Association of American Painters and Sculptors

Itinérante, cette grande exposition collective fut ensuite remontée dans un format réduit à l'Art Institute of Chicago, du 24 mars au 16 avril[1], en enfin à Boston, au siège de la Copley Society of Art, du 28 avril au 19 mai.

L'International Exhibition of Modern Art attire, au total, plus de 250 000 visiteurs[2]. Elle fait date dans l'histoire amĂ©ricaine car elle est la première exposition de ce genre et permit l'affirmation d'un nouveau courant pictural, le rĂ©alisme amĂ©ricain.

Historique

Affiche officielle de l'exposition, montrant le drapeau de l'association comportant un pin, symbolisant l'esprit d'indépendance de ses organisateurs (New York, 1913).
Bouton-cravate offert aux visiteurs et portant le slogan « The New Spirit » (1913, Smithsonian Institution).

Origines et mise en place

Son surnom — « Armory Show Â» — sert Ă  qualifier uniquement la première exposition, celle de Manhattan (New York), qui se tint entre la 25e Rue et le 68 Lexington Avenue, dans le bâtiment de l'« Infantry Regiment Armory », c'est-Ă -dire l'armurerie du premier bataillon de la Garde nationale — le 69th Regiment Armory — de New York qui prĂŞtait alors ses locaux.

En 1911, trois peintres américains, Jerome Myers, Elmer Livingston MacRae (en) et Walt Kuhn, se retrouvent à la Madison Gallery située à New York et dirigée par le peintre Henry Fitch Taylor (en) : ensemble ils décident de former l’Association of American Painters and Sculptors. Ils s'étaient connus fin 1910 en formant The Pastellists (en), groupe dirigé par Leon Dabo[3]. Peintre professionnel, Myers avait vécu un temps à Paris en 1896 et était influencé par l'impressionnisme ; MacRae pratiquait un style réaliste mais vouait une admiration au japonisme ; Kuhn rentrait d'Europe où il avait passé plusieurs années entre Paris, Barbizon et Munich, au contact des nouveaux courants artistiques émergents. Cette association a pour but d'organiser des expositions d'art contemporain, afin de contourner les règlements trop restrictifs de la National Academy of Design. Après plusieurs réunions, au cours desquelles ils se connectent avec un groupe de huit artistes dissidents réunis autour de Robert Henri, l'association est officiellement lancée le 19 décembre 1911[4].

Au cours de l'annĂ©e 1912, les associĂ©s se mettent d'accord sur le nombre d'exposants et le lieu pour exposer les Ĺ“uvres : le choix tombe sur l'immeuble du 68 Lexington Avenue qui comprend un vaste hall, grâce Ă  l'appui financier de deux femmes mĂ©cènes, Gertrude Vanderbilt Whitney et Mabel Dodge Luhan, qui offrent dans un premier temps la somme de 5 000 dollars (soit près de 30 000 francs de l'Ă©poque). Un autre sponsor fut trouvĂ© en la personne d'Alfred Stieglitz, photographe et propriĂ©taire de la première galerie consacrĂ©e Ă  l'art photographique ; les collectionneuses Isabella Stewart Gardner et Lillie P. Bliss (en)[5] rejoignirent Ă©galement le cercle des donateurs, qui s'Ă©tendit bientĂ´t Ă  des artistes français de stature internationale comme Claude Monet, Odilon Redon et Auguste Renoir. Toutes ces personnes ne se contentèrent pas de donner de l'argent : elles mirent Ă  la disposition des organisateurs leurs Ĺ“uvres — les prĂŞtant pour ĂŞtre exposĂ©es — et leurs rĂ©seaux.

Le choix de la prĂ©sidence de l'association se porta sur Arthur Bowen Davies qui connaissait bien l'Europe. Durant l'Ă©tĂ© 1912, Walt Kuhn dĂ©cide d'entreprendre une « tournĂ©e de prospection » sur le Vieux Continent, allĂ©chĂ© par diffĂ©rents catalogues d'expositions de dimension internationale comme celui de la Sonderbund de Cologne, qui, depuis 1909, perpĂ©tuait l'esprit sĂ©cessionniste nĂ© Ă  Munich quelques annĂ©es plus tĂ´t. Sur place, Kuhn noua d'importants contacts Ă  La Haye, Amsterdam, Munich, et Berlin oĂą Max Liebermann, Alfred Flechtheim et Paul Cassirer proposèrent leurs conseils. En octobre, Kuhn est Ă  Londres, il contacte Davies en renfort et les deux hommes visitent les Grafton Galleries oĂą se tient la « Deuxième Exposition sur les post-impressionnistes Â» organisĂ©e par Roger Fry. Ă€ Paris, Kuhn et Davies croisent les AmĂ©ricains Alfred Henry Maurer (en), Jo Davidson et Walter Pach qui assurèrent le relais avec les artistes, galeries et collectionneurs français. Ce fut Pach, qui frĂ©quentait Gertrude et Leo Stein depuis 1907, qui Ă©tablit le contact avec Henri Matisse et Marcel Duchamp, et plus globalement, avec tous les tenants de la Section d'or, qu'il connaissait personnellement. La plupart des artistes europĂ©ens contactĂ©s avaient manifestĂ© leur enthousiasme. Pablo Picasso, approchĂ© par Pach, confia Ă  ce dernier une liste d'artistes Ă  inviter : sur ce document conservĂ© Ă  la Smithsonian Institution, l'on trouve les noms de Juan Gris, Jean Metzinger, Gleizes, Fernand LĂ©ger, Duchamp, Robert Delaunay, Henri Le Fauconnier, Marie Laurencin, Roger de La Fresnaye et Braque, soit la plupart des tenants du cubisme français[6].

Ce ne fut que fin novembre, de retour Ă  New York, que l'association commença Ă  contacter des artistes amĂ©ricains. Davies dessina un drapeau pour servir Ă  la fois d'emblème et de logo : il s'Ă©tait inspirĂ© du Pine Tree Flag (en) (drapeau au pin) qui avait Ă©tĂ© celui des insurgĂ©s durant les premières annĂ©es de la Guerre d'indĂ©pendance amĂ©ricaine. On fit imprimer un avant-programme Ă  50 000 exemplaires, des cartes postales, des affiches et aussi des boutons-cravates reprenant le logo. On estima l'ouverture de l'exposition possible en fĂ©vrier 1913, et qu'elle serait itinĂ©rante, avec Chicago et Boston comme Ă©tapes incontournables.

La plupart des membres fondateurs se retrouvèrent en 1916 pour former la Society of Independent Artists.

L'exposition de New York

Entrée de l'exposition
Intérieur de l'exposition
Intérieur de l'exposition
« The Rude descending a staircase (rush hour in the subway) » par J. F. Griswold, caricature parue dans The Evening Sun du 20 mars 1913.

Le vernissage se tient le 17 fĂ©vrier 1913. L'exposition prĂ©sente au public 1 250 peintures, sculptures et travaux d'art pour un total de 300 artistes avant-gardistes europĂ©ens et amĂ©ricains. Des travaux impressionnistes, fauvistes et cubistes y sont exposĂ©s. Sur la totalitĂ©, on trouve 399 peintures et 21 sculptures europĂ©ennes, soit un peu moins du tiers.

Le hall de l'Armory, situé au rez-de-chaussée sur un seul niveau, est organisé en sections alphabétiques de A à R. Le plan proposé à l'entrée aux visiteurs s'exprime ainsi :

  • Gallery A - American Sculpture and Decorative Art (sculpture et art dĂ©coratif amĂ©ricain) ;
  • Gallery B - American Painting and Sculpture (peinture et sculpture amĂ©ricaine) ;
  • Gallery C Ă  F - American Painting (peinture amĂ©ricaine) ;
  • Gallery G - English, Irish and German Paintings and Drawings (peintures et dessins anglais, irlandais et allemand) ;
  • Gallery H Ă  I - French Painting and Sculpture (peinture et sculpture française) ;
  • Gallery J - French Paintings, Watercolors and Drawings (peintures, aquarelles et dessins français) ;
  • Gallery K - French and American Water Colors, Drawings, etc. (aquarelles et dessins français, amĂ©ricains, etc.) ;
  • Gallery L - American Water Colors, Drawings, etc. (aquarelles et dessins amĂ©ricains, etc.)
  • Gallery M - American Paintings (peintures amĂ©ricaines) ;
  • Gallery N - American Paintings and Sculpture (peintures et sculptures amĂ©ricaines) ;
  • Gallery O - French Paintings (peintures françaises) ;
  • Gallery P - French, English, Dutch and American Paintings (peintures française, anglaise, nĂ©erlandaise et amĂ©ricaine) ;
  • Gallery Q - French Paintings (peintures françaises) ;
  • Gallery R - French, English and Swiss Paintings (peintures française, anglaise et suisse).

Montées par Arthur Bowen Davies, les sections H et I proposent en fait une rétrospective historique de la peinture française du XIXe siècle, offrant un regard sur Ingres, Eugène Delacroix, Camille Corot, Gustave Courbet, Honoré Daumier et les tenants du symbolisme. Les autres sections consacrées aux artistes français font une large place aux impressionnistes et aux post-impressionnistes ; le programme en définitive montre que la France a une place centrale, toutefois largement ancrée dans une forme de réalisme. C'est bien aux marges de cette exposition, face aux représentations d'avant-garde, que le choc pour le public se produisit.

Parmi les œuvres jugées trop pessimistes ou déroutantes, le Nu descendant un escalier n°2 (Nude Descending a Staircase #2) de Marcel Duchamp, peinte l'année précédente, montrant le mouvement de façon décomposé : elle trouva pourtant un acheteur de San Francisco, le marchand d'art Frederick C. Torrey, pour 324 dollars[7]. Les œuvres cubistes et futuristes troublèrent le public, les deux mouvements venaient d'éclore. Si Vassily Kandinsky est bien présent, aucune œuvre résolument abstraite ne figure cependant au catalogue. De même, à la lecture du catalogue, on remarque que sont absents les tenants du futurisme et une grande partie des sécessionnistes viennois.

La presse gĂ©nĂ©ralistes et les revues d'art ne restèrent pas insensibles Ă  cet Ă©vĂ©nement. Certains supports, ne se concentrant que sur l'avant-garde, pratiquèrent une sorte d'humour sarcastique Ă  coup de caricature et de parodie, au fond assez potache. Une autre partie pratiqua l'anathème, accusant l'association d'immoralitĂ©, de favoriser l'anarchie, de façon Ă  tourner l'exposition en dĂ©rision[8] - [9]. En visite, le prĂ©sident Theodore Roosevelt lui-mĂŞme dĂ©clara Ă  propos de l'Armory Show : « Ce n'est pas de l'art ! »[10]. Cet emballement mĂ©diatique parfois vitupĂ©rant crĂ©a l'effet le plus inattendu qui soit. L'Armory Show, par le tapage qu'il provoqua, signa dĂ©finitivement la naissance officielle de l'art moderne aux États-Unis, mĂŞme si l'on parlait dĂ©jĂ  d'art moderne depuis la fin du XIXe siècle, l'Arts & Crafts et l'Art nouveau avaient en effet essaimĂ© en AmĂ©rique du Nord depuis longtemps. On y parlait des « modernistes Â», et le concept, bien que plus timidement qu'en Europe, avait percĂ©. L'Armory Show fut en dĂ©finitive l'endroit oĂą s'affirma le rĂ©alisme amĂ©ricain d'oĂą devaient Ă©merger des figures comme Edward Hopper.

« Les cubistes et les futuristes ont tout simplement aboli l'art de peindre. Ils renient, non seulement toute forme de représentation d'après nature, mais également toute forme connue d'ornementation. S'ils ont vraiment mis dans ce qu'ils nous montrent toute leur âme, que Dieu les prenne en pitié ! Tout avait commencé avec les impressionnistes renonçant à faire appel au savoir classique des formes et des structures. L'étape suivante fut l'arrivée, avec les post-impressionnistes, d'une vague de révolte encore plus radicale. Jusqu'à Matisse, les révolutionnaires, enfin je crois, étaient plus ou moins sincères. Ils payaient leurs engagements, leurs convictions, de leurs vies : ils ne faisaient pas d'argent avec ça ; ils se suicidaient ou mourraient dans des asiles. Désormais, les artistes se sont emparés de la machine publicitaire et fabriquent de l'argent avec leur folie. »
— Kenyon Cox, in The New York Times, 16 mars 1913[11].

Au bilan, l'Armory Show accueillit plus de 75 000 visiteurs avec un record de 12 000 entrĂ©es payantes le dernier jour (15 mars). Deux jours après la clĂ´ture de l'exposition, Alfred Stieglitz invitait Marcel Duchamp et Francis Picabia Ă  exposer dans sa galerie appelĂ©e « 291 Â» : en comparaison, cet Ă©vĂ©nement resta confidentiel.

Exposition de Chicago

L'exposition devait être accueillie dans les bâtiments de l'Art Institute of Chicago au 111 South Michigan Avenue : cependant, faute de place, le nombre d'œuvres passe à 634. Une partie des œuvres américaines est retirée, tandis que demeurent les modernistes. Inaugurée le 24 mars, close le 16 avril, cette exposition a en grande partie été orchestrée par l'avocat et critique Arthur T. Aldis (1861-1933), un adepte des tendances nouvelles, qui réussit à convaincre la directeur de l'Institut, plus que réticent. C'est lui qui fut le contact de Kuhn et Davies à la fin de l'année 1912 et c'est encore lui qui fit venir Arthur Dove, lors d'une exposition à la galerie de W. Scott Thurber en mars 1912[12]. Aldis, s'il ne put faire rentrer Dove dans l'exposition de Chicago, parvint, en dépit du manque d'espace, à faire exposer les travaux d'inspiration géométrique de Manierre Dawson (en). C'est aussi à Chicago que Marcel Duchamp vendit deux peintures[13], dont une au collectionneur Arthur Jerome Eddy[14] ; celui-ci possédait déjà un tableau d'Arthur Dove, il en acheta au total 35.

La population de Chicago, intriguĂ©e par la publicitĂ© tapageuse qu'avait connu l'exposition de New York, se prĂ©cipita pour la voir. Une nouvelle campagne de promotion, proposant l'entrĂ©e gratuite pour certains jours entraĂ®na un nombre de visiteurs record. En 23 jours, il y eut 188 560 visiteurs, reprĂ©sentant une frĂ©quentation quotidienne moyenne d'environ 8 200 personnes. Pourtant, la presse gĂ©nĂ©raliste eut la dent dure : le Chicago Tribune Ă©crivit Ă  propos du cubisme que « les nus [ainsi peints] pervertissent l'idĂ©al de perfection physique, ils oblitèrent la ligne qui a ici et lĂ  permis de distinguer ce qui est artistique et ce qui ne l'est pas, ils Ă©tablissent une confusion entre le beau et l'obscène, et encouragent les sentiments de dĂ©goĂ»t et d'aversion. » Enfin, la ligue des Ă©tudiants Low and Order de l'universitĂ© de l'Illinois s'acharna sur l'exposition au point de venir, sur le parvis de l'Institut, face aux publics, brĂ»ler des affiches reprĂ©sentant Matisse, Constantin Brancusi, Pach et Kuhn.

Exposition de Boston

Couverture du catalogue de Boston (avril 1913).

À Boston, l'exposition est réduite à 250 œuvres pour la plupart des pièces étrangères : elle a lieu du 28 avril au 19 mai dans les locaux de la Copley Society of Art situés 158 Newbury Street[15]. Le catalogue est préfacé par Frederick James Gregg (?-1928), qui était chargé des relations publiques de l'Association et qui connaissait bien les membres de la Ash Can School[16]. Walt Kuhn estima que ce fut la meilleure exposition des trois. Les publics restèrent plutôt calmes, ainsi que la presse, l'engagement financier fut largement couvert par l'absence de charges liées à la publicité et aux assurances. Puis d'autres villes réclamèrent elles aussi cette exposition, mais l'Association décida de mettre fin à l'aventure.

L'Armory Show est considéré aujourd'hui comme étant une exposition majeure, et un événement crucial dans l'histoire de l'art américain. En 1993, un nouvel Armory Show fut organisé à Manhattan, au même endroit[17].

Artistes représentés

Sur 300 artistes représentés à l'exposition de Manhattan[18], il y a une très large majorité d'Américains. Un peu moins de 20 % des artistes sont des femmes et la plupart ont été oubliées[19] - [20]. Parmi les nationalités représentées, on trouve des Français, des Anglais, des Irlandais, des Allemands, des Espagnols, des Italiens, des Néerlandais et des Suisses.

Une grande partie de l'exposition newyorkaise fait une place significative à des œuvres d'artistes disparus, notamment en rendant hommage aux différents courants de la peinture française de la deuxième moitié du XIXe siècle. On trouve ainsi des œuvres de : Paul Cézanne, Pierre Puvis de Chavannes, Camille Corot, Gustave Courbet, Honoré Daumier, Edgar Degas, Eugène Delacroix, Georges Dufrénoy, Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Ingres, Édouard Manet, Adolphe Monticelli, Camille Pissarro, Theodore Robinson, Henri Rousseau, Toulouse-Lautrec, Georges Seurat, Alfred Sisley, et Whistler. La présence de travaux de Goya s'explique en partie par la très forte demande de la part des collectionneurs américains de ses gravures.

Voir la liste des artistes exposés de leur vivant à New York, Chicago[21] et Boston[22] en 1913.

Voir aussi

Notes et références

  1. (en) 'The International Exhibition of Modernist Art', site de l'Art Institute of Chicago, en ligne.
  2. L'Histoire de l'art, tome 22, page 2582, Société des Périodiques Larousse, 1998.
  3. D'après l'autobiographie de Jerome Myers, in: Artist in Manhattan, New York, American Artists Group, 1940.
  4. (en) The Story of the Armory Show par Walt Kuhn, publié à New York à compte d'auteur en 1938 : ce document comprend la liste des exposants.
  5. Lillie P. Bliss fut la cofondatrice du MoMA en 1928 — cf. la Notice en ligne sur le site du MoMA.
  6. Note manuscrite de Picasso, sur wikipedia.en, en ligne.
  7. American Artists, Authors, and Collectors: The Walter Pach Letters 1906-1958, en ligne le 18 janvier 2016.
  8. (en) « How to become a Post-Impressionist paint slinger Â», in Walt Kuhn's scrapbook of press clippings documenting the Armory Show, vol. 2, 1913.
  9. (en) « The New Art Fest Â», in Walt Kuhn's scrapbook of press clippings documenting the Armory Show, vol. 2, 1913.
  10. « Theodore Roosevelt's review of the Armory Show » in The Outlook, publié le 29 mars 1913, dans un dossier intitulé "A Layman's View of an Art Exhibition". Cité par Edmund Morris, dans Colonel Roosevelt, New York, Random House, 2010 - (ISBN 978-0-375-50487-7), pages 267–272 et 660–663.
  11. (en) "The Cubists and Futurists simply abolish the art of painting. They deny, not only any representation of nature, but also any known or traditional form of decoration... If they have really expressed their souls in the things they show us, God help their souls!... It began with the Impressionists denying the necessity of any knowledge of form or structure... The next step was for the Post-Impressionists to revolt again... Up to the time of Matisse, the revolutionaries, I believe, were for the most part part sincere enough. They paid for their beliefs with their lives: they made no money out of their beliefs; they committed suicide or died in madhouses. These men have seized upon the modern engine publicity and are making insanity pay. — Archive, en ligne.
  12. (en) « Abstraction arrives », in Art in the Abstract, Institut d'art de Chicago, en ligne.
  13. Dont Jeune homme triste dans un train, achetée par Manierre Dawson, in: Marc Partouche, Marcel Duchamp sa vie, même, Al dante, 2005, p. 50.
  14. Eddy acheta de Duchamp, Portrait de joueurs d'Ă©checs, in: Marc Partouche, Marcel Duchamp sa vie, mĂŞme, Al dante, 2005, p. 50.
  15. The Copley Society of Art, en ligne.
  16. (en) Kenyon Cox, For and Against: Views on the Infamous 1913 Armory Show, Hol Art Books, 2009, (ISBN 9780982325711).
  17. (en) The New Armory Show, site officiel en ligne.
  18. Consulter le catalogue officiel de New York en ligne, présentant une liste alphabétique et une annexe : [PDF] Catalogue of International Exhibition of Modern Art sur Open Library.
  19. (en) Jennifer Pfeifer Shircliff, Women of the 1913 Armory Show: Their Contributions to the Development of American Modern Art, Louisville (Kentucky), University of Louisville, 2014 — [PDF] lire des extraits en ligne.
  20. Voir List of women artists in the Armory Show (en).
  21. [PDF] Catalogue de l'International Exhibition of Modern Art, Art Institute of Chicago, 1913.
  22. [PDF] Catalogue de l'International Exhibition of Modern Art, The Copley Society, Boston, 1913.

Bibliographie

  • (en) Milton W. Brown, The Story of the Armory Show, New York, Abbeville Press, 1988, (ISBN 0-89659-795-4).
  • (en) Walter Pach, Queer Thing. Painting, 1938 - rĂ©Ă©d. Tomlin Press, 2007, (ISBN 978-1-4067-4796-6).
  • Jules David Prown, La Peinture amĂ©ricaine : des origines Ă  l'Armory Show, Paris, Skira, 2008, (ISBN 978-2605001095).

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