Conrad Kickert
Conrad Kickert (Johan Conrad Theodoor Kickert), né le à La Haye au 10, rue du Schlosstrat, et mort à Paris le , est un peintre autodidacte, un critique d'art et un collectionneur d'art hollandais.
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Johan Conrad Theodoor Kickert tot den Egmond |
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Biographie
Son père est Cornelis Johannes Kickert, sa mère Anna Maria Margareta Vigelius.
Entre 1903 et 1910, il travailla à Dombourg avec, notamment Jan Toorop et à Bergen. Il a été l'un des premiers cubistes des Pays-Bas. En 1910, il fonde le Modern Art Circle à Amsterdam, avec Piet Mondriaan, Jan Sluyters et Jan Toorop. Le Cercle d'Art Moderne a organisé plusieurs expositions au Stedelijk Museum en 1911, 1912 et 1913, qui ont eu un fort impact.
À partir de 1912, Conrad Kickert a principalement vécu à Paris, à Denfert-Rochereau, ou boulevard Raspail, où il avait déjà rendu visite à son ami Lodewijk Schelfhout. Avec Schelfhout et Mondrian, il a emménagé dans un atelier à Montparnasse et a exposé avec des peintres tels que Georges Braque, Raoul Dufy, Henri Matisse, Maurice Utrillo, Kees van Dongen et Maurice Vlaminck.
Il a participé trois fois aux expositions de la société russe d'avant-garde "The Knave of Diamonds". En 1913, lors d'expositions successives à Moscou et à Saint-Pétersbourg, Kickert expose deux œuvres (Côte (esquisse), Study for a picture). En 1914, il expose quatre œuvres (La Baie, Esquisse pour le chapeau de Napoléon. La Bretagne et La Baie de Saint-Quirec) à Moscou.
La Première Guerre mondiale qui a éclaté a brisé les liens de Kickert avec l'avant-garde russe. Pendant la première guerre mondiale, il retourne d'abord à La Haye, puis à partir de 1919, il s'installe définitivement en France, 33, rue Boissonade (14e arrondissement de Paris), bien qu'il se rende régulièrement aux Pays-Bas.
À partir des années 20, Kickert a commencé à adopter un style plus naturaliste. Comme thème, il choisissait souvent des figures, des paysages et des natures mortes. Comme il continuait souvent à travailler avec le couteau à palette plutôt qu'avec un pinceau, son travail conservait un aspect contemporain. Il est plus connu en France qu'aux Pays-Bas.
En 1926, il expose à la Rétrospective du Salon des Indépendants les toiles Coucher de soleil, Clair de lune, Plouman'ach et Nature morte et au Salon d'automne L'Odalisque et Nature morte de fleur et de fruits[1].
Il vit essentiellement dans le Cantal pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Il est mort en 1965, âgé de 82 ans.
Ĺ’uvres
Un certain nombre de ses Ĺ“uvres peuvent ĂŞtre vues dans le Gemeentemuseum de La Haye.
Un musée rassemblant de nombreuses œuvres a été ouvert en 2016 à Saint-Jacques-des-Blats[2], dans le Cantal, département où il avait vécu pendant la Seconde Guerre mondiale[3].
Le musée départemental breton (Quimper) conserve plusieurs estampes (eau-fortes) et un dessin (Bréhat) de l'artiste.
Notes et références
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 311
- Un musée consacré au peintre Conrad Kickert devrait ouvrir à Saint-Jacques-des-Blats., sur La Montagne.fr
- Conrad Kickert, l’école de Paris et la beauté du Cantal., sur La Montagne.fr
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site internet sur Conrad Kickert
Sources et bibliographie
- Lucien Gard, Conrad Kickert. Le peintre hollandais de Montparnasse, éd. Anne et Lucien Gard, impr. 2006 (63-Marsat : Impr. la Source d'or). - 1 vol. (519 p.) : illustrations en noir et en couleur, couverture illustrée en couleur ; 24 cm, (ISBN 2-9525724-0-2) (br.) - (ISBN 9782952572408).
- Annie Cohen-Solal: Naar levend model, Meulenhof, Amsterdam, 1985, (p. 383-386) (ISBN 9029072644)