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Saint-Jacques-des-Blats

Saint-Jacques-des-Blats est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son territoire s'étend jusqu'au Plomb du Cantal, point culminant du département.

Saint-Jacques-des-Blats
Saint-Jacques-des-Blats
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès
Maire
Mandat
Linda Benard
2020-2026
Code postal 15800
Code commune 15192
Démographie
Population
municipale
291 hab. (2020 en diminution de 12,61 % par rapport à 2014)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 10″ nord, 2° 42′ 40″ est
Altitude Min. 800 m
Max. 1 855 m
Superficie 31,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Cère
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Jacques-des-Blats
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Saint-Jacques-des-Blats

    Géographie

    Située à 1 000 m d'altitude, elle comprend la haute vallée de la Cère, qui y prend sa source au col de Font de Cère, avec les contreforts du Plomb du Cantal, qui sont couverts de forêts de sapin et dans lesquels sont percés les trois tunnels du Lioran : deux routiers (un seul ouvert) et un ferroviaire.

    Son territoire, qui est entièrement compris dans le parc des volcans d'Auvergne, est borné au nord par la commune de Laveissière, au sud par celles de Thiézac, Saint-Clément et Pailherols, à l'ouest par celle de Mandailles-Saint-Julien, et à l'est par celles de Albepierre-Bredons et Brezons.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jacques-des-Blats est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30 %), prairies (26,1 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[4].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 460, alors qu'il était de 432 en 2013 et de 423 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 31,5 % étaient des résidences principales, 65,3 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,3 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jacques-des-Blats en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65,3 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Saint-Jacques-des-Blats en 2018.
    Typologie Saint-Jacques-des-Blats[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 31,5 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 65,3 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,2 11,9 8,2

    Histoire

    Paroisse

    • 1378 : une chapelle à Saint-Jacques dépendant de la paroisse de Thiézac est mentionnée sur un chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Arvernha.
    • : convocation de la communauté des habitants sous le porche de l'église. Saint-Jacques a alors 130 feux et un prêtre qui avait « sur les bras plus de 700 communiants ».
    • : décret d'érection de la paroisse, la succursale de Thiézac devient une église indépendante.
    • 1867 : inauguration de l'église actuelle, l'abbé Trousselier étant curé.
    • : passage du cardinal Quiroga y Palacios, archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il bénit une stèle située sur la route nationale et déplacée depuis sous le porche de l'église, l'abbé Jammet étant curé.
    • : dédicace de l'église à Notre-Dame-de-l'Amitié.
    • : célébration du 50e anniversaire du passage de l'archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle par le vicaire général du diocèse de Saint-Flour, l'abbé Cheminade. Bénédiction d'une stèle et d'une exposition permanente.
    • : création de la paroisse Saint-Jacques-Berthieu-en-Carladès englobant l'ancienne paroisse de Saint-Jacques-des-Blats.

    Travaux en 1885, 1889, 1910, 1930 et 2005.

    Seigneurie

    Elle était comprise dans celle de Thiézac qui comprenait toute la haute vallée de la Cère. Elle appartenait d'abord à la famille de Cère, dont le château était situé à Muret au-dessus de la route entre Vic et Thiézac.

    Industrie

    L'importance de la production de bois a permis en 1498, au sieur Raynaud Reynal, gentilhomme verrier du Languedoc, d'établir une verrerie au lieu qui est appelé depuis, Veyrière.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    AN PREMIER an 2 M. Guillaume Riom
    an 2 an 4 M. Jean Gard
    an 4 1808 M. Antoine Gard
    1808 1812 M. Antoine Nauthonier
    1813 1813 M. Jacques Manhes
    1814 1814 M. Antoine Peschaud
    1814 1816 M. Pierre Gard
    1816 1821 M. Antoine Savarie
    1821 1831 M. Pierre Gard
    1831 1849 M. Antoine Manhes
    1849 1849 M. Antoine Bruel
    1849 1866 M. Antoine Chiniard
    1866 1874 M. Antoine Nauthonier
    1874 1876 M. Antoine Frédéric Peschaud
    1876 1876 M. Jean Davines
    1876 1898 M. Antoine Nauthonier
    1898 1904 M. Louis Desprats
    1904 1919 M. Antoine Desprats
    1919 1925 M. Louis Desprats
    1925 1940 M. Antoine Desprats
    1945 1971 M. Antoine Manhes
    1971 1983 M. Antoine Peyronnet
    1983 1989 M. Jean Auzolle
    1989 2014 M. Jacques Frescal
    2014 En cours
    (au 9 septembre 2020)
    Mme Linda Bénard[5] DVD Employée

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].

    En 2020, la commune comptait 291 habitants[Note 2], en diminution de 12,61 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1407919919099009531 009951957
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8659001 1269439119551 002948884
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    814822763720661643625600557
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    512459395387352325330316324
    2014 2019 2020 - - - - - -
    333293291------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine naturel

    Vue prise près St Jacques - 1820

    C'est sur le territoire de Saint-Jacques-des-Blats que se trouvent, pour moitié avec les communes voisines, les plus remarquables sommets des monts du Cantal :

    • sur le versant ouest de la vallée :
    • sur le versant est, ancienne route romaine, devenue le GR 400, passant sur les crêtes et montant d'environ 130 mètres sur 4 kilomètres :
      • le Puy Gros, altitude 1 594 mètres,
      • le col de la Chèvre, altitude 1 618 mètres,
      • le Puy de la Cède, altitude 1 768 mètres,
      • le Puy Brunet, altitude 1 806 mètres,
      • L'Harpon du diable, sorte de cap perpendiculaire vers la vallée, altitude 1 761 mètres,
      • le Plomb du Cantal, altitude 1 855 mètres, avec les ruines de la chapelle du Cantal construite au XVIIe siècle pour les bergers des estives.

    Itinéraires

    Buron refuge de la Fumade.

    Musées

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbé Jammet, curé de Saint-Jacques des Blats, a créé, le premier, des relations avec Saint-Jacques de Compostelle. En 1959, il organisa un pèlerinage pour faire découvrir Saint-Jacques de Galice à une vingtaine de ses paroissiennes. Il y fut reçu par l'archevêque monseigneur Quiroga y Palacios. Trois ans plus tard, apprenant que monseigneur Quiroga présiderait des cérémonies au Puy-en-Velay, il l'invita à Saint-Jacques qui lui réserva un accueil chaleureux le . Une stèle et un panneau dans l'église conservent le souvenir de cette visite. Malheureusement pour cette petite cité, cette visite n'a pas permis d'en faire une halte majeure sur les chemins contemporains de Compostelle. (voir les témoignages dans les sites Internet en notes).
    • Conrad Kickert, peintre.

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Jacques ;
    • Niervèze, village avec la chaumière de Granier.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Jacques-des-Blats » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Jacques-des-Blats - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Jacques-des-Blats - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    5. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
    6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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