Saint-Clément (Cantal)
Saint-Clément est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Clément | |||||
L'église Saint-Clément en 2013. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cère et Goul en Carladès | ||||
Maire Mandat |
Jean-Baptiste Amilhaud 2020-2026 |
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Code postal | 15800 | ||||
Code commune | 15180 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
75 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 32″ nord, 2° 39′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 788 m Max. 1 554 m |
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Superficie | 17,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Saint-Clément est dans le centre sud du Cantal, dans le sud du parc naturel régional des volcans d'Auvergne et à 32 km au nord-ouest du parc naturel régional de l'Aubrac. Son chef-lieu de canton Vic-sur-Cère est à 8 km à l'ouest et sa préfecture Aurillac est à 28 km au sud-ouest[1].
L'autoroute A75 est à l'est, avec la plus proche entrée-sortie « Saint-Flour » à 63 km[1].
Le territoire de la commune est très allongé dans le sens sud-ouest / nord-est. L'altitude la plus élevée est à l'extrémité de la pointe nord avec 1 550 m d'altitude près du sommet du Puy Gros. Le point le plus bas est à 780 m d'altitude près de la confluence du ruisseau de Tayrieu avec le Goul, pointe sud de la commune. Presque toute la limite de commune côté sud-est suit la vallée du Goul, profonde et avec des pentes très marquées (230 m de dénivellation sur 550 m linéaires entre le sommet de Roquemourre à 1 100 m d'altitude et le hameau de la Roque Vieille en fond de vallée à 870 m d'altitude)[2].
La commune de Saint-Clément, traversée par le 45e parallèle nord[2], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Communes limitrophes
Thiézac | Saint-Jacques-des-Blats | |||
Vic-sur-Cère | N | Pailherols | ||
O Saint-Clément E | ||||
S | ||||
Jou-sous-Monjou |
Hydrographie
Le Goul prend sa source dans le nord de la commune et coule vers le sud-ouest, traversant tout le territoire communal pour en sortir à l'extrémité sud près du bois de Corbière[2].
Trois petits cours d'eau arrosent la partie sud de la commune. Ils prennent tous source sur la commune et se réunissent avant de confluer avec le Goul. Ce sont, d'est en est, le ruisseau de Corbière, le ruisseau de Saint-clément et le ruisseau de Goulaize[2].
Urbanisme
Typologie
Saint-Clément est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,4 %), forêts (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 72, alors qu'il était de 69 en 2013 et de 73 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 46 % étaient des résidences principales, 38,9 % des résidences secondaires et 15,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Clément en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Histoire
Les Hospitaliers
Jusqu'à la Révolution française, les Hospitaliers de la commanderie de Carlat percevaient une rente sur le bourg de Saint-Clément[7], ce qui signifie qu'ils avaient concédé en fief cette seigneurie. La paroisse quant à elle ne semble pas avoir été sous la juridiction de la commanderie et dépendait donc directement du diocèse de Saint-Flour. On ignore en revanche si cette possession remonte à la période templière de la commanderie de Carlat.
XVIIIe siècle
La montagne du Clos, dans la pointe nord de la commune en rive droite (côté ouest) du Goul, est de nos jours désertée. Mais plusieurs documents (archives privées du château de Pesteils sur Polminhac, un plan géométrique de 1782, quelques actes notariés) renseignent sur l'histoire de cette montagne et ses alentours depuis le milieu du XVIe siècle. Huit structures d'habitat semi-enterrées du XVIIIe siècle y sont recensées en 2013[8].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Clément-Belle-Visite[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 75 habitants[Note 3], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Ferréol a une nef voûtée d'ogives et un chœur qui constituent deux entités séparées, l'une antérieure à l'autre. Le mur ouest témoigne d'une nef antérieure dont, la première transformation date du XIIe ou XIIIe siècle avec ajout d'un chœur à deux travées et d'un clocher-peigne. Au XIVe siècle, la nef voûtée d'ogives est couverte d'un toit à deux longs pans et se voit ajouter un portail sud. Puis, adjonction de quatre chapelles : deux à vocation seigneuriale, deux destinées au culte. La première mention de l'édifice remonte à 1266, époque où il existait un prieuré ; le chœur date probablement de la fin du 3e quart du XIIIe siècle alors que la nef porte la date de 1402 à la clef de voûte de la 1re travée ; les chapelles latérales ont dû être ajoutées durant le 1er quart du XVe siècle ; en 1757 restauration du toit et du clocher par Géraud Courtet, maître charpentier, de Vic-sur-Cére.
- Curebourse, lieu d'un ancien péage sur la route de Carlat à Murat, vue panoramique remarquable.
- La Roque, hameau et château de la Rocque aujourd'hui disparu, lieu d'origine de la famille de François de La Rocque.
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918. Le projet de son installation date de .
Les morts : -1914 : Louis Veyreveze, Jean-Marie Riom, Jean-Marie Berger, Auguste Riom.
-1915 : Auguste Testeil, François Martres.
-1916 : Pierre Lavigne, François Riom, Mathieu Troupel, Félix Laborie.
-1917 : Jules Dupeyron, Pierre Charbonnel, Antonin Cambon.
-1918 : Antonin Amilhau, Pierre Mahnes, Albert Cambon, Pierre Mas.
Paix aux âmes de ces héros, leur courage mérite d'être reconnu.
Personnalités liées à la commune
- Le colonel François de La Rocque y est enterré.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Clément sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Clément » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Clément - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Clément - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Saint-Clément (Cantal) », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
- « Saint-Clément (Cantal), carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 123, lire en ligne sur Gallica
- [Llergo et al. 2013] Yolanda Llergo, Violaine Nicolas, Yannick Miras, Santiago Riera et Frédéric Surmely, Le cas de la montagne du Clos (Saint-Clément, Cantal), , 121-122 p. (lire en ligne [PDF] sur culture.gouv.fr).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Clément », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.