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Vic-sur-Cère

Vic-sur-Cère (en occitan, Vic en Carladés) est une commune française, chef-lieu du canton de Vic, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située dans la vallée de la Cère, bordée en aval par la commune de Polminhac et en amont par celle de Thiézac avec laquelle elle forme une station verte.

Vic-sur-Cère
Vic-sur-Cère
Vue du bourg de Vic depuis le rocher des Pendus.
Blason de Vic-sur-Cère
Blason
Vic-sur-Cère
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes Cère et Goul en Carladès
(siège)
Maire
Mandat
Annie Delrieu-Tourtoulou
2020-2026
Code postal 15800
Code commune 15258
Démographie
Gentilé Vicois, Vicoises
Population
municipale
1 862 hab. (2020 en diminution de 2,87 % par rapport à 2014)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 50″ nord, 2° 37′ 33″ est
Altitude Min. 652 m
Max. 1 262 m
Superficie 29,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Cère
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Vic-sur-Cère
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Vic-sur-Cère
Liens
Site web vicsurcere.fr

    Géographie

    La commune de Vic-sur-Cère, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

    La commune couvre un territoire de 2 937 hectares, dont 585 de bois.

    Le nombre de logements de Vic-sur-Cère a été estimé en 2018 à 1 446, dont 847 résidences principales, 367 résidences secondaires ou occasionnelles et 233 logements vacants. En 2013 il y avait en outre 240 chambres d'hôtel. La densité était en 2013 de 48,11 logements ou de 66,73 habitants par kilomètre carré (ou pour 100 hectares).

    Localisation

    Relief

    Affiche de publicité touristique.

    Cette ancienne petite station thermale est située dans la vallée de la Cère, à l'entrée du parc des volcans d'Auvergne du Puy Griou et du Plomb du Cantal.

    La vallée est située entre 673 mètres (en limite de Thiézac) et 645 mètres d'altitude (en limite de Polminhac), tandis que les deux montagnes culminent à 1 263 mètres (puy de Quenouille, au nord), et à 1 228 mètres d'altitude (via Celtica), ce qui fait 618 mètres de dénivellation.

    L'ancien bourg, construit en pierres de lave (andésite) et couvert de lauzes de schiste, est établi à 680 mètres d'altitude sur le versant est de la vallée, à l'abri d'un chaos rocailleux et boisé, dont descend le torrent de l'Iraliot.

    Le territoire de la commune se trouve sur le fond d'une vallée, limitée au nord par le plateau du Coyan qui confine à la commune de Velzic, et au sud par le plateau de Badailhac et Pailherols (correspondant à la planèze de Badailhac) sur lequel une ancienne voie romaine, la via Celtica, conduit au Plomb.

    Il s'agit d'une vallée glaciaire dont le profil longitudinal a une platitude due aux dépôts morainiques abandonnés par les glaciers du quaternaire, et dont le profil transversal est en auge, avec des replats latéraux et des vallées suspendues parallèles ou perpendiculaires à la vallée principale. Entre Vic-sur-Cère et Polminhac, ces vallées fluviales en V (vallée du ruisseau de la Ribe, de Villère) sont suspendues à 200 m au-dessus de la Cère, altitude qui correspond à l'épaulement de la vallée glaciaire et marque la surface d'un horizon de brèches volcaniques[1]. Le glacier de la Cère qui atteignait une épaisseur de près de 100 mètres, a déposé des moraines frontales de retrait. Celle de Vic, dernière moraine de retrait du glacier würmien de la Cère, forme, à l'amont, un arc de cercle dominant de 20 m environ la dépression pré-morainique de Vic-sur-Cère ; à l'aval, elle donne un plan incliné se raccordant à un cône de déjection fluvio-glaciaire qui s'étale sur km de longueur jusqu'à Besse où débute la moraine de Polminhac[2]. Cette vallée qui résulte de l'érosion donne ainsi plusieurs sites pittoresques : gorge et cascade du Pas-de-Cère.

    Climat

    Vic-sur-Cère bénéficie d'un climat de montagne.

    MoisJanvFévMarsAvrilMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes en °C (Aurillac) 1 0 2 3 7 10 12 12 9 7 2 0 nc
    Températures maximales moyennes en °C (Aurillac) 6 8 11 13 18 21 24 24 20 16 10 7 nc
    Précipitations moyennes en mm (Aurillac) 62,3 57,0 48,9 77,7 74,5 60,3 49,3 56,2 79,3 79,8 75,2 66,7 nc
    Source: MSN Météo

    Urbanisme

    Typologie

    Vic-sur-Cère est une commune rurale[Note 1] - [3], peu ou très peu denses[4] - [5], qui fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac[Note 2] qui regroupe 85 communes [6] - [I 1] - [I 2].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Selon la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), l'occupation des sols de la commune est caractérisée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018) par rapport aux surfaces urbanisées qui sont regroupées avec les autres surfaces agricoles, elles sont en diminution par rapport à 1990 (56,4 %). Si on regroupe ensemble toutes les surfaces agricoles, elle est en réalité de de 93,9%. En effet, la répartition détaillée en 2018 est la suivante :

    - Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (pâturages d'estive de montagne) : 29,5 %,
    - Forêts (qui sont aussi des cultures): 22,5 %, soit un total de 52%,
    - Zones agricoles hétérogènes: 23,9 %,
    - Prairies : 18 %,
    - Zones urbanisées : 6,1 %[7] - [8] - [Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 446, alors qu'il était de 1 435 en 2013 et de 1 437 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 58,6 %, soit 847,35 étaient des résidences principales, 25,4 %, soit 367,28 des résidences secondaires et 16,1 %, soit 232,80 des logements vacants (pourcentages à vérifier, le nombre de logements devrait être des nombres entiers). Ces logements étaient pour 60,7 % d'entre eux, soit 877,72 des maisons individuelles et pour 34,4 %, soit 497,42 des appartements[I 4].

    D'autre part, 65,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,3 % en 2013) (contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 % pour la France entière[I 5]).

    Le tableau ci-dessous présente la distribution des logements à Vic-sur-Cère en 2018 selon le statut de l'occupant, avec la comparaison avec celles du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

    Le logement à Vic-sur-Cère en 2018.
    Typologie Vic-sur-Cère[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 58,6 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,4 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 16,1 11,9 8,2

    Voies de communication

    Entrée du parc sur la RN 122 à Vic-sur-Cère.
    Traversée de Vic par la RN 122.

    Vic-sur-Cère est desservie par la route et le chemin de fer.

    Routes

    Chemin de fer

    La gare de Vic est sur la ligne de chemin de fer (TER) allant de Clermont-Ferrand (par le tunnel du Lioran) à Toulouse par Aurillac. Cette ligne participe au circuit touristique du Tour du Cantal.

    Toponymie

    Vic tient son nom d'un ancien vicus, d'abord village au pied d'un château[9], puis siège d'une viguerie.

    Nommée Vic-en-Carladès jusqu'à la Révolution française, Vic-les-Bains dans les guides touristiques du XIXe siècle, on lui donne, ou plutôt lui redonne[10], le nom de Vic-sur-Cère[11], sous la Révolution française, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), lorsque la circonscription du Carladès est supprimée au profit d'Aurillac.

    Histoire

    Au Moyen Âge, deux enfants de Vic deviennent de célèbres troubadours, Pierre de Cols, et Pierre de Vic, qui fit des études à l'abbaye d'Aurillac, et remportera les prix des tournois littéraires des cours d'amour, rendant ainsi célèbre le nom de la ville dont son père était le seigneur.

    La viguerie appartenait à Guillaume, seigneur de la Cère, et son siège était en 1279 dans le château de Vic[12]. En 1266, les reconnaissance au vicomte de Carlat sont signées par les seigneurs de la région soit « devant le château de Vic »[13] soit « devant l'église, dans le cimetière »[14]. Cette église était un prieuré dépendant de l'abbaye d'Aurillac qui devait avoir une certaine importance puisqu'il avait un cellérier au début du XIIe siècle[15].

    La ville a eu beaucoup à souffrir des guerres, puisqu'elle a été pillée et détruite au moins trois fois : en 1265[16] par les montagnards du Falgoux conduits par le Comtour d'Apchon, détruisant l’église[17] du XIIe siècle dont il reste des modillons. Une seconde fois en 1379 à l'époque du Prince Noir par les Anglais qui avaient aussi pris Carlat : ils détruisirent l'ancien château qui fut abandonné[18], pillèrent et incendièrent les maisons.

    Au XIVe siècle, la paroisse de Vic possédait six vingt dix-huit feux, c'est-à-dire 138 maisonnées. Les dîmes de Vic, qui étaient considérables, soit 90 setiers de seigle et dix de froment, ont été données par Isabelle de Carlat aux clarisses de Boisset lors de leur fondation en 1329.

    En 1441, le comte Bernard VII d'Armagnac réorganise la justice de la vicomte de Carlat et met à sa tête un gouverneur dont on sait, d'après un traité passé en 1570, qu'il avait la place d'honneur dans la procession de la Fête-Dieu. La même année, Vic devint le siège de la cour supérieure de justice du Carladez, tandis qu'un édit du roi Charles VI fait ressortir sa cour d'Appeaux directement du Parlement de Paris. En 1561, une déclaration du roi Charles IX décide que les audiences des juges et officiers du Caraldez ne seront plus ambulatoires, et fixe leurs sièges à Vic. De très nombreux procès (plus de 500 par an) s'y tenaient. Les fourches patibulaires étaient établies le long de l'ancienne route sur les hauteurs, au lieu-dit le Rocher-des-Pendus. Ce dernier reste un lieu intéressant à visiter à cause du panorama qu'il donne sur la Vallée de la Cère.

    À partir de 1567, la Carladès eut à souffrir les exactions et les pillages des bandes calvinistes venues du Languedoc. Commandés par le Capitaine Merle, ils ont pillé et incendié la ville une troisième fois en 1575, avant de prendre Mur qui servait de base pour leurs exactions. Les magistrats durent se réfugier à Aurillac jusqu'en 1583.

    Alors que sous l'occupation romaine la renommée des eaux minérales de Vic s'est affirmée, la station prend vraiment son extension au XVIIe siècle lorsque ces eaux sont redécouvertes en 1602 : un pâtre remarque que, dans une petite terre, nommée Pierre Beyre, les vaches lèchent des pierres calcaires baignées par un suintement d'eau minérale, mettant en évidence la fontaine salée, appelée dans le patois local « Lo Font Solado »[19] - [20]. Après que le château de Carlat a été rasé en 1603, Vic devient l'unique chef-lieu de la Vicomté de Carlat. En 1561, une déclaration de Charles IX fixe à Vic le bailliage d'appeaux (Cour d’Appel) établi en 1414 dans le Carladez. La ville se développe et de belles demeures sont construites par cette bourgeoisie de notables du bailliage[21]. Louis XIII fait en 1643 le comté de Carladès qu'il donne à Honoré II Grimaldi (1597-1662), prince de Monaco, en dédommagement de la perte de ses domaines au service de la France. Les juridictions du bailliages restèrent royales, tandis que le siège des juridictions comtales paraît avoir été établi à Vic dans l'hôtel à tourelle appelé « Maison des princes de Monaco ».

    En 1874, Velzic est érigée en commune.

    La reine Ranavalona en séjour à Vic devant le Grand hôtel de la Compagnie d'Orléans.

    Au XIXe siècle, le thermalisme est en plein essor, plusieurs guides mentionnent la source[22] et les eaux de Vic qui sont froides (12 °C), ferrugineuses, gazeuses, bicarbonatées et sodiques, ont d'autant plus de succès que la Compagnie des chemins de fer d'Orléans construit une ligne de chemin de fer et deux grands hôtels dont elle fait la promotion : l'un au Lioran, l'autre sur le versant sud qui domine la vallée. Après la Première Guerre mondiale, le thermalisme va peu à peu subir la désaffection générale pour les cures. Plusieurs hôtels fermeront.

    Le , l'OSE (Organisation de secours à l'enfance) et l'association de l'Amitié chrétienne ouvrent à l'hôtel Touring Club un centre qui regroupa jusqu'à quatre-vingt enfants juifs, avec une autorisation préfectorale qui fait nommer comme nouvelle directrice Suzanne Vincent, femme du pasteur Jacquet. En 1943, la direction général de l'OSE se replie à Vic avant de repartir pour Chambéry. Tandis que le , la Gestapo prévoit une rafle de 144 juifs à Aurillac, aucune arrestation n’eut lieu à Vic où pourtant le responsable départemental de la milice résidait.

    À la fin du XXe siècle, la ville est en voie de périurbanisation, l’habitat pavillonnaire tend à s’étaler sur l’ensemble du fond de vallée, coupant les espaces agricoles et les continuités écologiques[23].

    Langues

    Bourg de Vic, ancienne école Saint-Antoine, devenue le presbytère.

    Se trouvant du côté sud des monts du Cantal, le dialecte carladezien ne s'apparente pas à l'auvergnat mais au languedocien.

    Vic est au XIIIe siècle la patrie de deux troubadours d'expression occitane, Pierre de Cols et Pierre de Vic, qui ne sont pas isolés puisqu'on trouve dans le proche voisinage Uc Brunenc (de Vixouze), la dame de Casteldoze, Astor d'Orlhac (de Conros).

    Depuis longtemps, le Carladez entretient des relations suivies avec la Catalogne. Ainsi, c'est Borel, comte de Barcelone, qui au IXe siècle avait emmené avec lui le jeune Gerbert lors de son passage à Aurillac ; la région ne tardera pas à être sous la suzeraineté des comtes de Barcelone puis du roi d'Aragon. Pour ces raisons, certains ont cru voir des influences de la langue catalane dans le parler carldézien.

    La langue française est d'introduction relativement ancienne à Vic, en raison de la présence d'un siège de justice royale. En effet, le Carladez a été réuni à la couronne en 1531[24] après la mort de Louise de Savoie, régente de France, mère de Marguerite de Navarre et de François Ier. Relevant du droit écrit, sa juridiction d'appeaux ressortissait directement du parlement de Paris. De ce fait, le bourg était habité par une population de clercs assez nombreuse, instruite au collège d'Aurillac puis aux universités de Toulouse ou de Paris. C'est ainsi que Vic a pu donner naissance à des hommes de lettres comme l'académicien Louis de Boissy (1694-1758), propriétaire du Mercure de France ou le philosophe Jean Saphary (1796-1865).

    La renaissance occitane a connu au XIXe siècle l'influence du félibrige avec l'organisation à Vic en 1895 des Fêtes félibréennes, la création en 1908 de La Veillée d'Auvergne, et l'activité de personnalités locales comme Joan de Cabanas, Maurice Dage (1903-1994), Louis Delhostal, félibres, ce dernier cofondateur de la Sociétat d'Estudis Occitans (qu'il ne faut pas confondre avec l'Institut d'études occitanes).

    Musique, chant et danse

    C'était à Vic, lors de son séjour en , que Marguerite de Valois a découvert la bourrée, danse qui l'a tellement enchantée qu'elle l'a ensuite introduite à la Cour à Paris. C'est aussi à Vic que Joseph Canteloube a recueilli l'air qui deviendra le thème de Baïlero, publié dans son célèbre recueil : Chants d'Auvergne où l'on peut entendre un orchestre qui reflète les couleurs et paysages auvergnats : « C'était un soir de 1903, à la nuit tombante, dans la montagne qui domine Vic-sur-Cère, dans le Cantal. Il contemplait le majestueux paysage qui s'offrait à ses yeux, quand tout à coup s'éleva le chant d'une bergère qui lançait ses phrases à toute volée. Se gardant bien de se montrer, il commença à noter la mélodie, lorsque de très loin, comme portée par la brise qui se lève le soir sur la montagne, il perçut à peine perceptible, la voix lointaine d'un autre berger qui répétait le thème, à six kilomètres de là. »[25]

    Politique et administration

    La mairie pavoisée aux couleurs de l'Auvergne.

    Liste des maires

    Bien que cela ait été contesté et qu'on ignore depuis quelle date, Vic avait une municipalité, avec des consuls en 1551, en 1643 lors de la prise de possession des comtes de Monaco, et encore en 1765, date de l'édit portant création de nouveaux corps de villes dans toutes les villes qui en étaient pourvues avant leur suppression[26]. L'ensemble des registres de délibération ayant été brûlés en 1789 sur l'autel de la Liberté, il ne sera jamais possible de savoir la nature et l'étendue de ces libertés.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 François Pagès maire[27]
    Eugène de Murat-Sistrières Républicain Député du Cantal
    1826 Étienne Daudin [28]
    1880 1896 Auguste Bertrand Républicain Notaire
    1896 1909 Antoine Fayet Radical Propriétaire des sources
    1909 1913 Ernest Cavaroc Médecin
    1913 1941 Gédéon Gizolme Notaire
    1941 1944 Pierre Bonnet Vichy
    1944 1947 Gustave Gizolme
    1947 1953 Guillaume Coutel
    1953 1954 Jean Lambert Médecin
    1954 1959 Sylvain Mazières
    1959 1969 André Mercier
    1969 1979 Adrien Daval
    1979 1989 Jacques Gizolme
    1989 2014 Louis-Jacques Liandier UMP Écrivain, conseiller général
    du canton de Vic-sur-Cère (1994-2015)
    2014 juillet 2020 Dominique Bru PS Conseillère régionale
    juillet 2020 En cours Annie Delrieu-Tourtoulou[29] DVD Commerçante, conseillère départementale
    du canton de Vic-sur-Cère
    Les données manquantes sont à compléter.

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Vic-sur-Cère en 2010[30]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,68 %10,33 %
    Cotisation foncière des entreprises (ex TP)28,66 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)26,71 %16,61 %4,77 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)90,25 %73,81 %10,92 %

    Jumelages

    Jumelage : Drapeau de l'Allemagne Amorbach (Allemagne).

    La commune de Vic-sur-Cère est membre de l'Association des Vic de France qu'elle a accueillie en et 2005[31].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 1 862 habitants[Note 3], en diminution de 2,87 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0502 0752 3381 9621 9792 0501 9831 9281 999
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7801 7701 8631 8761 7351 6851 6411 7011 745
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8261 8391 8371 7211 7601 7761 6791 9131 861
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 7211 7821 9632 0661 9681 8901 9711 9761 830
    2020 - - - - - - - -
    1 862--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,0 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (40,2 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).

    En 2018, la commune comptait 863 hommes pour 966 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9
    90 ou +
    3,7
    11,5
    75-89 ans
    19,3
    21,3
    60-74 ans
    22,0
    22,2
    45-59 ans
    19,7
    18,0
    30-44 ans
    14,1
    10,1
    15-29 ans
    8,9
    15,0
    0-14 ans
    12,3
    Pyramide des âges du département du Cantal en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,8
    9,9
    75-89 ans
    13,8
    21,8
    60-74 ans
    21,4
    22,4
    45-59 ans
    20,9
    16,5
    30-44 ans
    15,5
    13,7
    15-29 ans
    11,9
    14,6
    0-14 ans
    13,7

    Manifestations et festivités

    • En 1586, fêtes offertes par les habitants de Vic à Marguerite de Valois, vicomtesse de Carlat, pour le rétablissement de sa santé[37].
    • Le , grand bal champêtre où tout le monde est convié.
    • En juillet 1889, la presse parisienne fait état d'une « fête vôtive, avec concours de musettes qui a attiré plus de 800 personnes venues en train de Paris. Le soir, retraite aux flambeaux, feu d'artifice, puis exécution de La Marseillaise par toutes les musettes concurrentes »[38].
    • En 1891, première fête de la Rosière, au cours de laquelle une jeune fille « de famille pauvre et de bonnes mœurs » était élue et recevait une dot pour se marier. Cette somme provient des intérêts d'une somme de 10 000 francs donnés à cet effet par M. Laborie, Le , le Conseil municipal se prononce, au scrutin secret, en faveur de Jeanne Martres, de Salvanhac. Cette fête, qui rassemblait jusqu'à 6 000 personnes, sera reconduite tous les trois ans jusqu'en 1999.
    • En 1893, première fête des buveurs d'eau qui sera réunie à la fête patronale de Vic qui est restée le 15 août (ancienne fête nationale).
    • En juin 1895, ouverture du Casino avec un jeu de boule, au Grand café des sources. Il est actuellement au Vic hôtel.
    • En 1895, Vic fut le lieu des Fêtes félibréennes, avec un concours de musique et de danse (Cabrette)[39].
    • Le , décision de créer l'office de tourisme du Carladès, remplacé le par un Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).
    • En 1968, ouverture de la première discothèque de la Ville, le Hifi-Club.
    • En 1985, création du Salon des collectionneurs, devenu le Salon de la brocante et des antiquités.
    • En 1986, création du Féstival des musiques et folklores du Monde, qui verra une grande affluence pendant plusieurs jours, jusqu'en 1996.
    • En 2001 et 2005, Association des Vic de France.

    Sports et loisirs

    Un club de tennis presque centenaire.

    Football

    L'équipe de Vic a été créée en 1929.

    Tennis

    En 2010, c'était le 81e tournoi open du Vic tennis parc'

    Hippisme

    Le Prix de Vic-sur-Cère, est le nom de deux courses de chevaux de trot attelé, l'une de 2 700 mètres à l'hippodrome de Vincennes en janvier, l'autre de 2 950 mètres sur l'hippodrome de Toulouse.

    Économie

    Boutique de matériel électrique.

    La commune de Vic-sur-Cère vit principalement du tourisme. Reconnue comme station verte et village de Neige, elle jouit d'un climat agréable durant l'été et de la proximité de la station de ski du Lioran en hiver.

    Vic possède aussi une zone industrielle où sont implantées deux grandes entreprises, l'une qui emploie 185 personnes : la société de fabrication des meubles de cuisines et de salles de bains Pyram.

    Elle possède plus d'une dizaine de commerces ou services.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine historique
    Kiosque.
    Bourg de Vic, vieilles maisons.
    Bourg de Vic, presbytère.
    • Le parc des eaux possède un kiosque qui date de 1897/1898. La fontaine qu'il abrite déverse une eau minérale à 12 °C, froide, gazeuse, ferrugineuse et bicarbonatée. Quatre sources (la souveraine, la bienfaisante, la divine, la bienheureuse) sourdent au pied d'une faille parallèle à la Cère et sont captées au niveau du kiosque[40]. À proximité, l'usine d'embouteillage qui exportait 600 000 bouteilles par an à la fin du XIXe siècle[41] est devenue en 1994 un musée, la Maison des eaux minérales près de la gare.
    • Le Manoir est un ancien couvent des Bénédictines, fondé en 1640 par Camille de Pesteils. Une dizaine de religieuses se consacraient à l’éducation des jeunes filles nobles ou bourgeoises de la vallée jusqu’en 1792. Le couvent comprend un vaste parc, qui abrite l’actuelle Fondation Bertrand et la Chapelle du Calvaire qui donne une belle vue dominant le vieux bourg. Après la révolution la demeure devient « bien national » puis, hôtel, centre de vacances et actuellement demeure privée.
    • Hôtel du Bailliage Royal de Carladez XVIIe siècle et XVIIIe siècle, Place de l'église.
    • Castelvielh, site du château vieux dominant le bourg.
    • Ancien hôtel des princes de Monaco : belle demeure en lave datant du XVe siècle, située dans l'ancien bourg (MH).
    • Maison natale du Conventionnel Coffinhal du XVIIe siècle.
    • Église Saint-Pierre (MH), située en haut du bourg (MH), conserve le triptyque Crucifixion de Michel Four.
    • Statue de Notre-Dame de la Vallée ou de Sion, sur un belvédère au-dessus de l'ancien hôpital à l'ouest de l'église[42].
    • Villa du Terrondou, villa des années folles, chambres d'hôtes.
    Enseignement
    Santé
    Tourisme, loisirs, sports

    Aux environs de Vic

    Château de la Salle, à Vic.
    Villa du Terrondou, à Vic.
    Château de Cols, à Vic.
    Château de Comblat peint par Signac, à Vic.
    • Chapelle Notre-Dame des Croix de feu, aménagée près du château d'Olmet, a été inaugurée en 1964 par la fondation Mermoz et la fille du colonel de La Rocque[45]. Elle comporte un mémorial et un musée des croix de feu[46].
    • Château de Cère, dont il reste une tour ronde sur le promontoire de Trémoules dominant la Cère.
    • Château de Cols, lieu de naissance du troubadour, reconstruit à la fin du XIXe siècle. Jardins ouverts au public.
    • Château de Comblat (ISMH) édifié au XVe siècle et au XVIIIe siècle.
    • Château de La Salle (ISMH), à Salvanhac, possède deux anciennes cheminée, dont une avec une peinture[47].
    • Château d'Olmet construit au XIXe siècle, Fondation Jean Mermoz et Musée sur les Croix de Feu.
    • Cascade du Trou de la Conche (site classé), dans le vallon au-dessus du bourg.
    • Grotte des Huguenots, abris sous roche où on a découvert des vestiges de campements préhistoriques.
    • Cascade de Salihès, à 967 mètres d'altitude, au-dessus de Muret.
    • Moulin du Viallard, désaffecté et restauré par la commune, sur le chemin des gorges de la Cère.
    • Rocher de Maisonne, croix blanche dans la verdure au-dessus du bourg, à 965 mètres d'altitude, joli panorama sur toute la vallée.
    • Rocher des Pendus, site de l'ancien lieu d'exécution capitale qui était l'équivalent local de la Roche Tarpéïenne, avec une vue panoramique qui embrasse le bourg de Vic et toute la vallée depuis le Plomb jusqu'à Arpajon. Situé à 1 052 mètres d'altitude, il comporte un escarpement basaltique (dû à une inversion de relief comme au rocher de Carlat) d'où le criminel était poussé dans le vide, après qu'on eut assujetti une corde à deux pitons afin qu'il soit étranglé par le chute. Les fourches patibulaires, où le corps du supplicié était ensuite exposé, étaient visible de la via Celtica qui passe à proximité. Une table d’orientation présentant des éléments d’interprétation a été positionnée sur le site. Sur le versant sud du rocher, une carrière en activité extrait des granulats.
    • Rocher de Saint-Curial, ancienne cheminée volcanique de basalte située en bordure du plateau du Coyan au Nord du bourg à 1 160 mètres d'altitude où un ermitage est attesté en 1274[48]. Il n'existe pas de saint de ce nom qui pourrait être une altération de Guiral, forme dialectale de Géraud (comme dans le roman de chevalerie Curial et Guelfe, écrit plus tard à la cour du comte de Barcelone, Alphonse le Magnanime).

    Moyen Âge

    XVIe siècle

    Marguerite de Valois (vers 1560).
    • le Capitaine Merle (1548-1584) pilla et incendia la ville.
    • Marguerite de Valois (1553-1615), reine de Navarre et vicomtesse de Carlat. De retour à Paris, c'est elle qui mit en vogue la bourrée comme danse à la cour.
    • Mgr Dominique Marini (1593-1669), archevêque d'Avignon, est venu y prendre les eaux. C'est lui qui a donné son nom à la chapelle du Calvaire, qui s'appelait jusque-là chapelle Saint-Rémy[49], parce que son site ressemblait au Calvaire à Jérusalem dont il avait été patriarche de 1627 à 1635.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    XIXe siècle

    XXe siècle

    Héraldique

    Vic-sur-Cère Les armes de Vic-sur-Cère se blasonnent ainsi :

    D'or à la fasce d'azur chargée d'une fleur de lys du champ.
    Carladès Blason du Carladès :

    De gueules, au lion léopardé d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Le Canton de Vic-sur-Cère, inventaire topographique, Imprimerie nationale, 1984 (ISBN 2-11-080813-6)
    • Mémoire en images. Le canton de Vic-sur-Cère, Jean-Marc Daudans, 1997.
    • La Vallée de la Cère et le Carladès vicois, 1987, Chanoine Édouard Joubert, ancien curé de Vic, 334 p., éditions Malroux-Demazel, Aurillac.
    • La municipalité de Vic-sur-Cère (1870-1914), Jérôme Halter-Mingaud, mémoire de maîtrise, Université de Clermont-Ferrand, 1995.
    • Contribution à l'étude climatologique et hydrologique du bassin de Vic-sur-Cère, Henri Joubard.
    • Un coin ignoré du Cantal: Vic-sur-Cère et ses environs, Guide historique avec une carte, Vicomte (Bernard) de Miramon-Fargues, 1899, Paris, Alphonse Picard, 111 p. (réédition 1991).
    • Un petit bout de Campagne : Vic-sur-Cère Henri L. Lavit, 2007
    • La Vie de village, Marie-France Boyer, Londres, Thames and Hudson, 2010
    • Les eaux thermales de Vic-sur-Cère, Catherine Bousquet, 1984, thèse de pharmacie, université Paul-Sabatier, Toulouse.
    • Notice sur les eaux minérales de Vic, arrondissement d'Aurillac., Dr Cavaroc, 1856, éd Picut et Bonnet, Aurillac.
    • Traité très nécessaire à ceux qui doivent boire les eaux de Vic, Jean Mante, médecin, 1648, imprimé à Aurillac, par Étienne Borie, 91 p,
    • Roof of France, Matilda Betham-Edwards.
    • Dissertation sur la fontaine minérale de Vic-en-Carladès au pied du Cantal, en Auvergne, Pierre-Joseph Buc'hoz (1731-1807).
    • " Vic Sur Cère, sa vallée, ses eaux, illustré de gravures dans le texte de cette vallée. " in Le Magasin pittoresque, 1908, no 9, Paris, Jouvet et Cie, p. 195-216.
    • Le Touriste. Journal des étrangers et des baigneurs de Vic-sur-Cère et du Lioran. Paraissant le jeudi et le dimanche (durant la saison). Directeur-fondateur Henri Bonnet. 1906-1911.
    • Recherche analytique de la nature et de la propriété des eaux minérales de Vic, Haute-Auvergne (Ed. 1718), Jean-Baptiste Esquirou, Aurillac, L. Viallanes (imprimeur), 1718, 147p

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Vic-sur-Cère » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vic-sur-Cère - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Vic-sur-Cère - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    8. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vic-sur-Cère (15258) », (consulté le ).

    Autres sources

    1. [PDF] Étude des matériaux morainiques sablo-graveleux du sud du cantal, rapport de synthèse BRGM 80SGN711AUV, novembre 1980, p.5
    2. Yvonne Boisse de Black du Chouchet, Les glaciations de l'Auvergne, Impr. moderne, , p. 13.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. au sens de la grille communale de densité de l'Insee« Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. Cette aire est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)
    9. « Cartilatum » (Carlat) caput pagi cognominis, Carladez, cui ascribitur Vicus Cerae Seraeve flumini appositus, Vic en Carladez dictum, ut distinguatur a Vico Comitis (Vic-le-Comte), in Arvernia inferiori. Hadr. Vales. Notit. Gall.
    10. « Vic en Carladès, sur la rivière de Cère, Vicus ad Ceram, ou Seram est le lieu le plus considérable du Carladès, et celui où sont les sièges de justice du Pays » Piganiol de La Force, Nouvelle description de la France, troisième édition, Paris, 1714, tome XI, p. 350. « Vic-en-Carladès, ou Vic-sur-la-Cère, vicus ad Ceram, bourg de France en Auvergne sur la Cère & chef-lieu du comté de Carladès »" Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Le Grand Dictionnaire géographique et critique, Paris, 1739, volume 9, p. 187.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Vic-sur-Cère », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    12. "illa parte vigariae quam nos habemus in dicto castro de vico" Documents historiques sur la vicomté de Carlat
    13. Par le seigneur de Vigouroux et celui de Lavaissières
    14. "En 1266 pour les deux frères seigneurs de la Cère, et G. de la Vesera (seigneur de Cols); Plus tard Mathieu Bruns.
    15. Sous l'abbatiat de Gausbert (1119-1131), un serment de fidélité du Vicomte de Carlat est paraphé par G. cellarerii de Vico
    16. Première mention de Vic, selon le Dictionnaire topographique du Cantal, Émile Amé, 1897.
    17. H. Delmont, Guide du Cantal
    18. DSC tome V p. 550, NA tome I p. 319
    19. Henri Jourbard, Vic-sur-Cère: son histoire, son climat, ses eaux, Gerbert, , p. 73
    20. Esquirou Jean-Baptiste, Recherche analytique de la nature et de la propriété des eaux minérales de Vic, Haute-Auvergne (Ed. 1718), Aurillac, L. Viallanes (Imprimeur), , 147 p. (lire en ligne), p. 4
    21. Henri Jourbard, Vic-sur-Cère: son histoire, son climat, ses eaux, Gerbert, , p. 11
    22. En 1838, on trouve une notice détaillée sur Vic et sur Teissière dans un guide national à grand tirage, rédigée à partir de la documentation du Docteur Séguignol, médecin inspecteur de l'établissement. "Il existe un établissement construit récemment contenant quatre sources, Le nombre de malades qui fréquentent annuellement les eaux de Vic dans l'intervalle des 3 mois d'été varie de 800 à 1 500. À Teissière, il ne dépasse pas 200, et l'exportation des eaux y est presque nulle, le gaz adhérant trop peu à l'eau. - Prix du logement et de la dépense journalière : Il y a plusieurs tables à la portée de toutes les fortunes, dont le prix varie depuis 1 Fr jusqu'à 3 Francs. Pour 4 Francs par jour on est bien logé et bien nourri. - Tarif du prix de l'eau : Chaque buveur paie 2 Francs au propriétaire pour toute la saison. Le prix du litre d'eau cachetée pour l'exportation coûte dix centimes. L'eau a été analysée en même temps que celle de Teissière." in Guide pittoresque du voyageur en France, Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, 1838, tome IV, Paris, Firmin-Didot frères, tome IV, p. 10-13
    23. « Vallée et gorges de la Cère », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr, .
    24. Émile Amé, Dictionnaire topographique du cantal.
    25. Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Joseph Canteloube, biographie.
    26. Dans le Carladès, trois autres bourgs étaient dans ce cas : Mur-de-Barrez, Calvinet et Laroquebrou. Saige et Dienne, Documents historiques.
    27. Inventaire topographique, introduction historique.
    28. "Une ordonnance royale du 7 juin 1826 nomma pour lui succéder Elzéar-Rostan-Etienne Daudin, né à Lespinasse, paroisse de Thiézac le 11 septembre 1762 (69), maire de Vic- sur-Cère, conseiller d'arrondissement."
    29. « Annie Delrieu a été élue maire », sur La Montagne, (consulté le )
    30. « Impôts locaux à Vic-sur-Cère », taxes.com
    31. Association déclarée en 2000 à la préfecture du Gers. Les autres réunions se sont tenues en septembre 2000 à Vic-Fezensac, en septembre 2002 à Vic-la-Gardiole, en septembre 2003 à Vic-le-Comte, en septembre 2004 à Vic-sur-Seille, en septembre 2006 à Vic-la-Guardiole, en septembre 2007 à Vic-le-Comte
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
    37. Dimanche 15 juin 1586. Le même jour, au Parlement de Paris, le Président de Harlay faisant au roi Henri IV tenant son lit de justice son célèbre discours sur les pouvoirs des rois et les sources du droit français. Michel Moisan donne comme date le 4 juin.
    38. "La musette ordinaire paraît reléguée exclusivement dans le département du Cantal. Nous lisions dernièrement, que les trains d'Aurillac avaient amené en juillet dernier plus de huit cents personnes à Vic-sur-Cère, parmi lesquelles beaucoup de journalistes de l'Auvergne. Il s'agissait d'une fête votive, avec un concours de musettes, fort réussi, dit-on. Le soir, retraite aux flambeaux, feux d'artifice, et, comme couronnement, exécution de la Marseillaise par toutes les musettes concurrentes... L'exécution de la Marseillaise était, à coup sûr, inattendue de la part du rustique instrument." in "État des instruments domestiques relevés chez les émigrés et condamnés, par Antonio Bartolomeo Bruni, représentant de la Convention", édition et commentaire par J. Gallay, 1890, chez Georges Chamenot, imprimeur, rue des Saint-Pères, Paris,
    39. "Cabrettes et cabrettaïres (Auvergne) avec gravure dans le texte de cet instrument et de photos dans le texte de Vic Sur Cère et du concours de cabrettes de la ville aux fêtes félibréennes de 1895." Charles Mayet, in Le Magasin pittoresque, 1896, livraison no 13, p. 209-224 ,
    40. Henri Jourbard, Vic-sur-Cère: son histoire, son climat, ses eaux, Gerbert, , p. 78.
    41. A la conquête du Cantal en train, Imprimerie Watel, , p. 62.
    42. Érigée en 1864 en fonte de 2,25 m de haut, sur un socle en pierre de 2,50 m de haut. Marie en Auvergne, Bourbonnais, Velay, Anne Courtillé
    43. Inventaire topographique, p. 357.
    44. Il existait en 1838 "A vic il y a un hôpital communal, destiné à recevoir les infirmes et les malades de la commune." in Guide pittoresque du voyageur en France, Pierre Augustin Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, 1938, tome IV, Paris, Firmin-Didot frères, tome IV, p. 10-13
    45. Archives audiovisuelles, acte du XXVIIe congrès national des archivistes français, Limoges, 1985, Paris, Archives nationales, 1986, p. 97.
    46. Quid
    47. Photothèque cantalienne, clichés Léonce Bouyssou.
    48. Reconnaissance pour "Mansus sancti curiassi" de R de La Garde datée du 6 novembre 1274.
    49. Rapporté par Jean-Aimar Piganiol de La Force en 1754
    50. Joseph Dedieu, L'agonie du jansénisme, in Revue d'histoire de l'Église de France, 1928, volume 14, p. 204 note 81
    51. Gendre du Docteur Jean Esquirou, directeur et intendant des sources de Vic.
    52. Journal l'Indépendant, 30 août 1907.
    53. Son mari peintre et graveur était lié à Victor Fonfreide.
    54. Sa maison et son atelier se trouvent en haut du bourg.
    55. "Lettre à son père 1938", in Correspondance, Françoise Dolto, 2005, Paris, Gallimard.
    56. Photothèque Cantalienne, photographies de Marcel Miquel
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