Arpajon-sur-Cère
Arpajon-sur-Cère est une commune française située dans le département du Cantal, en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Arpajon-sur-Cère | |||||
Château de Conros. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Lantuéjoul 2020-2026 |
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Code postal | 15130 | ||||
Code commune | 15012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arpajonnais | ||||
Population municipale |
6 313 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
33 285 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 54′ 17″ nord, 2° 27′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 566 m Max. 844 m |
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Superficie | 47,67 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Aurillac (banlieue) |
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Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arpajon-sur-Cère (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | arpajonsurcere.com | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Arpajon-sur-Cère se trouve dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Elle fait partie du Massif central, au sud-ouest des monts du Cantal, à la jonction des rivières Cère et Jordanne.
Elle se situe à 4,24 km par la route[Note 1] d'Aurillac[1], préfecture du département, et à 312,22 km de Lyon[2], préfécture de la région. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aurillac et du canton d'Arpajon-sur-Cère dont elle est le chef-lieu[I 1].
Les communes les plus proches, les distances étant mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau, sont[3] : Aurillac (2,7 km), Vézac (5,1 km), Giou-de-Mamou (5,5 km), Yolet (6,6 km), Naucelles (6,8 km), Saint-Simon (7,1 km), Roannes-Saint-Mary (7,4 km) et Ytrac (7,5 km). Les communes limitrophes sont Aurillac, Giou-de-Mamou, Labrousse, Prunet, Roannes-Saint-Mary, Vézac et Ytrac.
Arpajon-sur-Cère est limitrophe de sept autres communes.
Urbanisme
Typologie
Arpajon-sur-Cère est une commune urbaine[Note 2] - [4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aurillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 33 285 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), prairies (26,1 %), forêts (23,5 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 284, alors qu'il était de 3 148 en 2013 et de 2 825 en 2008[I 7].
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,6 % des appartements[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arpajon-sur-Cère en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 9].
Toponymie
Attesté sous les formes vicaria arpajonensis en 923[8], Arpaio en 1269.
Arpaionem serait un toponyme d'origine gauloise composé avec le mot arepo = charrue, mais on y reconnaît le nom de personne latin Harpagius suivi du suffixe -onem.
La Cère doit son nom à un pré-celtique ser « couler, se mouvoir rapidement et violemment ».
En dialecte carladézien, Arpajon se prononcerait Olpotsou, selon une forme relevée sur place en 2007.
Histoire
Les Entreprises Dejou Féniès & fils & Lartigue y furent implantées au XXe siècle, fabriquant des objets en bois et surtout des jouets Dejou, très recherchés par les collectionneurs.
En 1921, la commune d'Arpajon change de nom pour Arpajon-sur-Cère afin de la distinguer de la commune d'Arpajon située dans l'Essonne[9]. Elle fait partie du canton d'Aurillac-Sud jusqu'en 1973, du canton d'Aurillac-III de 1973 à 1982 et du canton d'Arpajon-sur-Cère depuis 1982, dont elle est le chef-lieu, puis le bureau centralisateur.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Arpajon-sur-Cère est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aurillac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Aurillac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arpajon-sur-Cère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Tendances politiques et résultats
À l'élection municipale et communautaire de 2020, le vote a lieu au scrutin proportionnel compte tenu de la population de la commune en 2017 (6 217 habitants) ; il y a donc 29 postes de conseillers municipaux à pourvoir et 7 postes de conseillers communautaires. La liste d'Isabelle Lantuéjoul a obtenu la majorité au premier tour (61,01 % des voix) ; le taux de participation est de 56,52 % des votants[12].
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 6 313 habitants[Note 4], en augmentation de 1,28 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,1 %) est inférieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 3 039 hommes pour 3 206 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
Arpajon-sur-Cère fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand
L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle et une école primaire[23].
Culture et festivités
Activités sportives
Tennis, centre aquatique, skate, BMX
Écologie et recyclage
La Plantelière (parc et espaces naturels...)[24].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Vincent
- Barrière hameau où est né Louis Laparra de Fieux.
- Pont de Cabrières, hameau et pont où il y avait un péage.
- Château de Carbonat, privé.
- Château de Conros, ISMH, ouvert au public.
- Château de Ganhac, actuellement maison de maître, ancien fief adjugé en 1676 à Charles de Broquin, marié avec Jeanne de Cambefort.
- Château de Montal, ancien fief avec chapelle castrale sous l'invocation de saint Michel dont est originaire la famille des seigneurs de Laroquebrou et de Conros. Appartenait ensuite à la famille de La Roque-Montal.
- Château de La Prade, acheté en 1756 par Marie-Françoise de Broglie, veuve de Charles Robert de Lignerac, qui y fit des travaux considérables. Ruiné par la Révolution.
Cinéma
Plusieurs scènes du film Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal de Léo Pons y ont été tournées.
Personnalités liées à la commune
- Louis Laparra de Fieux (Arpajon 1651 - 1706), ingénieur des fortifications et stratège.
- Jean Baptiste Milhaud (Arpajon 1766 - Aurillac 1833), conventionnel, général, comte d'Empire.
- Robert d'Humières, homme de lettres, traducteur de Kipling.
- Louis Dauzier, homme politique et maire d'Aurillac sous la Troisième République.
- Léo Pons, réalisateur.
- Antonin Dusserre (Carbonnat 1865- 1925), romancier.
- François Sébastianoff (1932 - 2017) est un linguiste et un pédagogue français.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’azur à la bande d’or accompagnée de six coquilles du même ordonnées en orle. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- Institut national de la statistique et des études économiques, « Métadonnées de la commune de Arpajon-sur-Cère » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aurillac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Arpajon-sur-Cère » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Arpajon-sur-Cère - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Arpajon-sur-Cère - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Arpajon-sur-Cère » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arpajon-sur-Cère (15012) », (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Arpajon-sur-Cère et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le )
- Stephan Georg, « Distance entre Arpajon-sur-Cère et Lyon », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Communes les plus proches de Arpajon-sur-Cère », sur www.villorama.com (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Albert Dauzat
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Résultats de l'élection municipale et communautaire du 15 mars 2020 à Arpajon-sur-Cère », sur Ministère de l'intérieur (consulté le )
- « Listes à l'élection municipale et communautaire du 15 mars 2020 à Arpajon-sur-Cère », sur Ministère de l'intérieur (consulté le )
- « Isabelle Lantuejoul est officiellement maire d'Arpajon-sur-Cère, troisième ville du Cantal en nombre d'habitants », sur La Montagne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- « Arpajon-sur-Cère - Vie scolaire », sur Arpajon-sur-Cère (consulté le ).
- « CABA - La Plantelière », sur CABA (consulté le ).
- « Arpajon-sur-Cère - Environnement », sur Arpajon-sur-Cère (consulté le ).