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Marcelle Tinayre

Marguerite Suzanne Marcelle Chasteau, dite Marcelle Tinayre, nĂ©e Ă  Tulle le et morte Ă  Grosrouvre le , est une femme de lettres française, autrice de nombreux romans d’inspiration anticlĂ©ricale[2]. Sa dĂ©cision de refuser la LĂ©gion d'honneur en 1908 est l'objet de nombreuses controverses.

Marcelle Chasteau-Tinayre
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  77 ans)
Grosrouvre
Nom dans la langue maternelle
Marcelle Tinayre
Pseudonymes
Charles Marcel, Gilbert Doré
Nationalité
Activités
Beau-parent
Conjoint
Enfant
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Liste détaillée
Archives conservées par
ƒuvres principales
Hellé, La Maison du péché, La Rebelle
signature de Marcelle Tinayre
Signature

Biographie

Fille d'Émile Chasteau (1842-1918), dessinateur d'art, et de Louise Saigne (1850-1926), institutrice originaire de Haute-Auvergne, Marcelle Chasteau est attirĂ©e trĂšs tĂŽt vers l'Ă©criture, encouragĂ©e par sa grand-mĂšre qui Ă©crivait des poĂšmes et sa mĂšre qui a Ă©crit des romans[3] et des traitĂ©s de pĂ©dagogie[4]. Elle publie en 1884 Vivent les vacances[5] et en 1887 L'enfant gaulois[6], sous le pseudonyme de Charles Marcel[7].

Elle épouse en 1889, à Paris, le peintre et graveur Julien Tinayre[8]. De cette union naissent quatre enfants : Louise (1890-1962), Suzanne (1891-1896), Noël (1896-1995), sculpteur, et Lucile (1898-1992), avocate.

Elle est la sƓur aĂźnĂ©e de Catherine Florentine Lucienne Chasteau, critique d'art sous le pseudonyme de Lucienne Florentin au quotidien La Suisse Ă  GenĂšve de 1909 et 1941[9].

Elle séjourne réguliÚrement à Vic-sur-CÚre, dont elle a étudié l'histoire[10].

Elle contribue Ă  la fondation de La VeillĂ©e d'Auvergne en 1908 et rĂ©dige des articles pour la presse quotidienne, notamment le Journal (oĂč, de 1911 Ă  1914 elle contribue Ă  la nouvelle page « La Mode », avec « Le Journal d'une femme » de son double littĂ©raire Madeleine Mirande), ainsi que Le Petit Journal, pendant la Grande Guerre.

Elle frĂ©quente le salon littĂ©raire de Madame Arman de Caillavet, oĂč elle rencontre des personnalitĂ©s littĂ©raires tels que Paul Bourget et Anatole France.

En 1904, elle fait partie des cofondatrices du prix Vie heureuse (futur prix Femina)[11].

En 1905, elle publie La Rebelle (lire en ligne) qui aborde la question du féminisme, de la liaison extra-maritale, de la jalousie en thÚmes principaux et des femmes journalistes, des filles-mÚres, de l'avortement et du viol conjugal en thÚmes secondaires
 Josanne, mariée à un homme malade et aigri, a un amant qui met un peu de joie dans sa vie avant de la délaisser en apprenant la venue d'un enfant. Veuve, elle subsiste par ses travaux pour un journal qui l'amÚnent à rencontrer l'auteur d'un livre féministe sur lequel elle écrit une chronique. Ils deviennent amis puis amants mais l'auteur doit vaincre sa jalousie pour se mettre en cohérence avec ses principes. Le féminisme prÎné est limité, avec une vision de l'amour trÚs dissymétrique.

En 1911, elle participe à un cycle de conférences à la Salle des agriculteurs, rue d'AthÚnes en compagnie d'Antonio de La Gandara[12], de la duchesse de Rohan, de madame Rostand, d'Henri de Rothschild, Léo Clarétie, Maurice Donnay, Massenet, André de FourriÚres


Elle voyage beaucoup, en Turquie, Italie, Angleterre; AlgĂ©rie, Tunisie oĂč elle donne des confĂ©rences. En GrĂšce, elle Ă©crit PersĂ©phone (1920) et Le Bouclier (1922)[13].

Réunion du jury du Grand Prix Flaubert de littérature chez Marcelle Tinayre (assise au centre) en 1923 (fonds Agence Meurisse/BnF).

En 1923, elle fait partie du jury du Grand Prix Flaubert de littĂ©rature dont les autres membres sont Judith Cladel, Henri de RĂ©gnier, RenĂ© Boylesve, ÉlĂ©mir Bourges, J.-H. Rosny aĂźnĂ©, Antoine Bourdelle, SĂ©bastien-Charles Leconte, Marius et Ary Leblond, Jean RoyĂšre et Auguste Gilbert de Voisins. Remis Ă  trois Ă©crivains[14], il semble que ce prix n'ait eu aucune suite, la « gĂ©nĂ©reuse personne ayant dotĂ© le prix » s'Ă©tant rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre l'un des laurĂ©ats, ce qui provoque un scandale[15].

Son mari se donne la mort en 1923[13].

Elle est membre fondatrice du Club des belles perdrix, de 1929 Ă  1937, association de femmes de lettre gastronomes.

Elle continue de voyager, se rend en Scandinavie et aux États-Unis, donne des confĂ©rences et Ă©crit dans Marseille Matin ou L'EuropĂ©en[13].

En 1934, elle est élue membre du jury initial du prix Jeunesse. En 1935, elle cosigne le Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident et la paix en Europe[16].

De 1941 à 1944, elle écrit dans Voix françaises, un journal franchement pétainiste[17]. Elle écrit dans L'Illustration du 1941 un article sur la natalité dans lequel sont fustigées « les intellectuelles nourries de papier, d'encre de phrases et de chimÚres... autrefois une vierge féministe, quelquefois une débauchée, quelquefois une virago à moustache... égoïsme de la femme qui refuse la charge physique de l'enfant... ».

L’AcadĂ©mie française lui dĂ©cerne le prix Montyon en 1900, le prix Vitet en 1907, le prix Alice-Louis-Barthou en 1938 et le prix Georges-Dupau en 1943.

Son domicile parisien de Marcelle Tinayre est au 19 rue de Lille, dans l'ancienne demeure de Charles Floquet[18]. Elle possĂšde par ailleurs, avec son mari Julien Tinayre, au ChĂȘne Rogneux Ă  Grosrouvre dans les Yvelines, une maison dite des « Tinayre du haut » pour la diffĂ©rencier de celle des « Tinayre du bas » situĂ©e au 4 route du Buisson, habitĂ©e par son beau-frĂšre, le peintre voyageur Louis Tinayre (1861-1942). Marcelle, Julien et Louis Tinayre sont enterrĂ©s dans le cimetiĂšre de Grosrouvre.

RĂ©ception critique

Les romans de Marcelle Tinayre ont rencontrĂ© un grand succĂšs auprĂšs du public, avec 40 Ă©ditions pour La Maison du pĂ©chĂ©, tandis que HĂ©llĂ© totalisait 110 000 exemplaires en 1916.

Mais son engagement politique contre les rĂ©volutions communistes devait mettre en partie un terme Ă  une carriĂšre si bien engagĂ©e. En particulier, la courageuse publication en 1924 du Livre proscrit : scĂšnes de la RĂ©volution communiste de Hongrie, Ă©voquant les atrocitĂ©s de BĂ©la Kun et de sa RĂ©publique des soviets de Hongrie, qu'elle traduit et adapte, a dressĂ© contre elle les critiques littĂ©raires et les milieux intellectuels parisiens de gauche. L'origine de cet intĂ©rĂȘt pour la Hongrie prend sa source dans le passĂ© de son Ă©poux, le graveur Julien Tinayre, qui passa sa jeunesse dans ce pays avec sa mĂšre, Victoire, et toute sa fratrie[19].

Marcelle Tinayre assise, un livre sur une table devant elle (photo par Dornac issue de sa série « Nos contemporains chez eux »).

De son vivant, ses romans sont traduits en anglais, en allemand, en suĂ©dois, en russe. James Joyce analysa La Maison du pĂ©chĂ© et loua « la sobriĂ©tĂ© de la narration » et « le charme merveilleux qu’elle laisse deviner derriĂšre la profondeur et la complexitĂ© des personnages », ajoutant que « l’histoire est traitĂ©e avec une telle maĂźtrise et une telle originalitĂ© qu’elle se classe bien au-dessus du roman de Paul Bourget. » C'est en 1903 que Joyce (qui ne s'intĂ©ressait guĂšre Ă  George Sand) publia dans The Daily Express de Dublin son compte rendu de La Maison du pĂ©chĂ©, qu'il oppose Ă  des Ɠuvres Ă  ses yeux informes de Bourget et de Huysmans. À la fin de son article, il Ă©crit :

« MalgrĂ© la piĂ©tĂ© et l'innocence dont [Marcelle Tinayre] revĂȘt les moindres variations de sentiment et les manifestations les plus diverses de la nature humaine, on sent dans l'esprit de l'auteur la prĂ©sence constante de l'horrible image du Christ jansĂ©niste qui plane comme un spectre de tristesse et de dĂ©solation sur toute cette tragĂ©die[20]. »

Les critiques Alain Quella-Villéger et France Grenaudier-Klijn[21] ont fait valoir qu'un roman comme La Rebelle ose aborder en 1905, et nullement dans un sens catholique et moralisateur, la question de l'avortement ; qu'un texte comme La Veillée des armes (1915), rédigé dans les mois qui suivirent la mobilisation générale d', restitue avec une sobriété et une précision inédites, quasi sociologiques, l'atmosphÚre de Paris.

Le Bulletin de l'universitĂ© du Texas, prĂ©sentait Marcelle Tinayre comme la George Sand du Limousin, tandis que le journal The Nation, soulignait tout l’intĂ©rĂȘt du roman, « cette lutte entre la science moderne et les forces humaines rĂ©tives et ignorantes. »

L'affaire de la LĂ©gion d'honneur

Marcelle Tinayre refuse en 1908 de recevoir la LĂ©gion d'honneur[22]. Elle multiplie les remarques justifiant sa dĂ©cision dans la presse, tĂ©moignant de son malaise Ă  l'Ă©gard de la proposition de dĂ©coration. Elle indique notamment qu'elle n'a pas sollicitĂ© la dĂ©coration[23] et dĂ©clare qu’avec le ruban elle aurait l’air d’une cantiniĂšre de la guerre de 1870[13]. Elle Ă©voque sa relation difficile Ă  l'Ă©gard de la notoriĂ©tĂ© et ressent que la dĂ©coration risque d'attirer l'attention sur elle, ou encore qu'elle ne s'identifie pas aux rĂ©cipiendaires habituels de la LĂ©gion d'honneur[24].

Durant les semaines qui suivent, une centaine d'articles de presse mentionnent ce qui devient « l'affaire Tinayre »[22]. Lorsque la liste des récipiendaires est enfin publiée, son nom n'y figure pas, et donc sa nomination dans l'ordre n'a jamais été ratifiée[25].

ƒuvres

  • L’Oiseau d’orage (lire en ligne), Paris, Calmann-LĂ©vy, 1894
  • La Rançon (lire en ligne), Paris, Calmann-LĂ©vy, 1894 [1re Ă©d.], rĂ©Ă©ditĂ© en 1907
  • Avant l’amour, Paris, Mercure de France, 1897, rĂ©Ă©ditĂ© ensuite par Calmann-LĂ©vy en 1905
  • HellĂ© (lire en ligne), Paris, Mercure de France, 1899, rĂ©Ă©ditĂ© (avec une lĂ©gĂšre rĂ©vision) ensuite par Calmann-LĂ©vy en 1904 - Prix Montyon de l'AcadĂ©mie française, 1900
  • La Maison du pĂ©chĂ© (lire en ligne) Paris, Calmann-LĂ©vy, 1902
  • La Vie amoureuse de Francois Barbazanges, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1903
  • La Rebelle (lire en ligne), Paris, Calmann-LĂ©vy, 1905, rĂ©Ă©d. 1921
  • La Consolatrice, Paris, L’Illustration, 1907-1908
  • L’Amour qui pleure, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1908
  • Notes d’une voyageuse en Turquie : jours de bataille et de rĂ©volution ; choses et gens de province ; premiers jours d’un nouveau rĂšgne ; la vie au harem (lire en ligne), Paris, Calmann-LĂ©vy, 1909
  • L’Ombre de l’amour, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1909 ; rĂ©Ă©dition LamaziĂšre-Basse, Maiade Ă©ditions, 2007
  • La Douceur de vivre, Paris, [s.n.], 1910
  • Une journĂ©e de Port-Royal, 1910, Paris, C. Meunier, illustrations et gravures par Julien Tinayre.
  • Madeleine au miroir. Journal d'une femme, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1912. recueil de 38 de ses chroniques pour le Journal.
  • La VeillĂ©e des armes. Le dĂ©part : , Paris, Calmann-LĂ©vy, 1915 ; rĂ©Ă©d. Des Femmes, 2015
  • PersĂ©phone, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1920
  • Les Lampes voilĂ©es, Laurence - Valentine, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1921
  • Mademoiselle Justine de Liron, Paris, Bossard, 1921
  • Priscille SĂ©verac, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1922
  • Le Bouclier d’Alexandre, Paris, L’Illustration, 1922, illustr. par Gorguet
  • La LĂ©gende de Duccio et d’Orsette, Paris, L’Illustration, 1923
  • La Vie amoureuse de Madame de Pompadour, Paris, Flammarion, 1924
  • Madame de Pompadour, Paris, Flammarion, 1924
  • Le Livre proscrit ; scĂšnes de la rĂ©volution communiste en Hongrie, Paris, Plon (premiĂšre Ă©dition en 1925) ; traduction et adaptation (avec Paul-EugĂšne RĂ©gnier) de l'ouvrage de souvenirs de CĂ©cile Tormay
  • Fille des pierres, Paris, Hamy, 1925, avec CĂ©cile Tormay, rĂ©Ă©dition en 1990
  • Un drame de famille, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1925
  • Figures dans la nuit, Paris, Calmann-LĂ©vy, 1926
  • Saint Jean libĂ©rateur, Paris, L’Illustration, 1926
  • Une provinciale en 1830, Paris, P. Lafitte, 1927
  • Terres Ă©trangĂšres : NorvĂšge, SuĂšde, Hollande, Andalousie, Paris, Flammarion, 1928
  • Contes d'Andersen, traduction et adaptation, 1929
  • L’Ennemie intime, Paris, L’Illustration, 1931
  • La Femme et son secret (lire en ligne), Paris, Flammarion, 1933
  • ChĂąteau en Limousin, Paris, Flammarion, 1934 ; rĂ©Ă©d. Ă©ditions L'Ă©tang Moderne, 2021
  • Histoire de l’amour, Paris, Flammarion, 1935
  • GĂ©rard et Delphine [I]: La porte rouge, Paris, Flammarion, 1936
  • Sainte Marie du feu, Paris, L’Illustration, 1938
  • GĂ©rard et Delphine [II]: Le rendez-vous du soir, Paris, Flammarion, 1938
  • Est-ce un miracle ?, Paris, Flammarion 1939
  • ChĂąteaux disparus, Paris, Firmin-Didot, 1940
  • L'Enfance vue par Berthe Morisot, Paris, L'Illustration, 1941

Notes et références

  1. « http://www.archives.cg19.fr/recherche/serie/id/593 » (consulté le )
  2. « Aimer et mourir: Love, Death and Women’s Lives in Texts of French Expression Â» publiĂ© par Eilene Hoft-March, Judith Holland Sarnecki.
  3. France Grenaudier-Klijn, Une littérature de circonstances: Texte, hors-texte et ambiguïté générique à travers quatre romans de Marcelle Tinayre, Peter Lang, (lire en ligne), p. 28
  4. Louise Chasteau, RĂ©dactions pĂ©dagogiques, sujets traitĂ©s et Ă  traiter : ouvrage faisant suite Ă  tous les cours de pĂ©dagogie et particuliĂšrement Ă  celui du mĂȘme auteur, Paris, A. Picard et Kaan, (lire en ligne)
  5. Charles Marcel, Vivent les vacances !, Paris, Picard-Bernheim, (présentation en ligne)
  6. Charles Marcel, L'Enfant gaulois, Paris, A. Picard et Kaan, (présentation en ligne)
  7. Eilene Hoft-March, Judith Holland Sarnecki, Aimer et mourir: Love, Death and Women’s Lives in Texts of French Expression, Cambridge, Cambridge Scholars Publishing, (lire en ligne), France Grenaudier-Klijn, The mother as femme fatale: God, Eros and Thanatos in Marcelle Tinayre's La Maison du pĂ©chĂ©, p. 133
  8. Son pĂšre Jean-Joseph, dit « Jules Tinayre Â» (1821-1871) mourut fusillĂ© Ă  Paris pendant la semaine sanglante. Il est, entre autres, le pĂšre du peintre voyageur Louis Tinayre (1861-1942) qui fut Ă©levĂ© par sa mĂšre Victoire Guerrier
  9. « Florentin, Lucienne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  10. Histoire qu'elle rĂ©utilise en 1934 dans son roman GĂ©rard et Delphine. La Porte Rouge, oĂč elle mentionne la famille PagĂšs des Huttes.
  11. « Le premier jury de 1905 », sur prixfemina.org, en ligne.
  12. Dédicace de l'auteur de Vie amoureuse de F. Barbazanges : « A M. Antonio de La Gandara qui raconte si bien avec des couleurs et des lignes, ce que j'essaie de peindre avec les mots - 15 mars 1907 » (coll. privée).
  13. Bernard Matot, Petite anthologie des premiĂšres femmes journalistes, Bordeaux, L'Evelleur, , 223 p. (ISBN 9791096011407), p. 59-67
  14. Les trois lauréats sont Pierre Mille, Jean Viollis et François de La GuériniÚre.
  15. « Photographie : le jury du Prix Flaubert chez Marcelle Tinayre (1923) », sur le site J.-H. Rosny de Fabrice Mundzik, 25 octobre 2014, en ligne.
  16. L'Action française, 5 octobre 1935.
  17. A. Quela-Villéger [2003], op. cit., p. 442.
  18. D'aprÚs « Les Trois prix Flaubert », article publié dans Le Petit Parisien du 17 mai 1923.
  19. Lire à ce propos l'article de Claude Schkolnyk, « Les Tinayre, une famille de médiateurs culturels entre la France et la Hongrie », dans Cahiers du Centre de recherche historique, juillet 1991.
  20. Cité par R. B. Kershner, dans Joyce, Bakhtin, and Popular Literature: Chronicles of Disorder, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 1989.
  21. [PDF] « Omission ou exclusion ? Marcelle Tinayre et le canon littéraire », dans Voix plurielles, vol. 8, no 2, 2011.
  22. Gabrielle Houbre, « L’honneur perdu de Marcelle Tinayre : L’affaire de la LĂ©gion d’honneur ratĂ©e (1908) », in Jean-Jacques LefrĂšre, Michel Pierssens & Jean-Didier Wagneur, Les RatĂ©s de la littĂ©rature, Ă©d. du LĂ©rot, 1999, p. 89-101.
  23. Mesch 2012, p. 94.
  24. Mesch 2012, p. 98.
  25. Mesch 2012, p. 95.

Voir aussi

Bibliographie

  • Mireille Havet, « Visite Ă  Marcelle Tinayre », dans Les Nouvelles littĂ©raires, .
  • Pierre Trintignac, « Les Ă©crivains de chez nous : Mme Marcelle Tinayre », dans Le Courrier du Centre, .
  • Nelly Sanchez, « La Maison hantĂ©e. RĂ©flexions sur la conception de l'Ă©criture chez Marcelle Tinayre », dans CrĂ©ation au fĂ©minin, Presses universitaires de Dijon, coll « KalĂ©idoscopes », vol. 1, 2006, p. 33-41.
  • Alain Quella-VillĂ©ger, Belles et rebelles. Le roman vrai des Chasteau-Tinayre, Bordeaux, AubĂ©ron, 2003.
  • Laurent Bourdelas, Du pays et de l'exil. Un abĂ©cĂ©daire de la littĂ©rature du Limousin, Les Ardents Éditeurs, 2008.
  • France Grenaudier-Klijn :
    • Une littĂ©rature de circonstances. Texte, Hors-texte et ambiguĂŻtĂ© gĂ©nĂ©rique Ă  travers quatre romans de Marcelle Tinayre. Bern: Peter Lang, 2004 (262p). (Cette monographie porte sur Avant l’amour, La Rançon, HellĂ© et La Rebelle).
    • ‘La femme et son secret : Marcelle Tinayre et les femmes’. PassĂ©es sous silence. Onze femmes Ă©crivains Ă  relire. Patrick Bergeron, ed. Valenciennes : Presses Universitaires de Valenciennes, Coll « Pratiques et reprĂ©sentations Â», 2015,  pp. 43-60.
    • 'Omission ou exclusion ? Marcelle Tinayre et le canon littĂ©raire'. Voix plurielles 8-2 (2011): 65-78.
    • ‘L’homme tinayrien, ce faux hĂ©ros : le personnage masculin dans trois Ɠuvres de Marcelle Tinayre.’ Écrire les hommes. MasculinitĂ© et personnages masculins dans l’Ɠuvre des romanciĂšres de la Belle Époque. France Grenaudier-Klijn, Elisabeth-Christine Muelsch and Jean Anderson, Presses universitaires de Vincennes, 2012, pp. 133-154. (Les trois textes sont : La Vie amoureuse de François Barbazanges, la nouvelle 'La Consolatrice' dans le recueil L'Amour qui pleure et L'Ombre de l'amour)
    • ‘The mother as femme fatale: God, Eros and Thanatos in Marcelle Tinayre’s La Maison du pĂ©chĂ©.’ Aimer et mourir. Love, Death and Women’s Lives in Texts of French Expression. Eilene Hoft-March and Judith Holland Sarnecki, eds. Newcastle upon Tyne: Cambridge Scholars Publishing, 2009: 128-151.
    • ‘Jouissance des vierges. La topique de la virginitĂ© dans deux romans de Marcelle Tinayre.’ Nineteenth-Century French Studies 33-1.2 (Fall-Winter 2004-05): 163-75. (L'article porte essentiellement sur Avant l'amour et HellĂ©).
    • 'Mater Dolorisa: Motherhood Reclaimed in Three Novels by Marcelle Tinayre'. Women in French Studies 9 (2001): 40-53 (il s'agit de La Rançon, HellĂ© et La Rebelle).
    • ‘Le RĂŽle du vĂȘtement : Ă©tude d’une description vestimentaire dans un roman de Marcelle Tinayre.’ New Zealand Journal of French Studies 21-2 (2000) : 15-25. (article consacrĂ© Ă  La Rançon)
  • Lola BermĂșdez, De l’ignorance Ă  la soumission. L’amour-souriciĂšre dans les romans de Marcelle Tinayre, 2013, Universidad de CĂĄdiz
  • Gabrielle Houbre, « L'honneur perdu de Marcelle Tinayre. L'affaire de la LĂ©gion d'honneur ratĂ©e (1908) », in Jean-Jacques LefrĂšre, Michel Pierssens & Jean-Didier Wagneur, Les RatĂ©s de la littĂ©rature, Tusson, Ă©ditions du LĂ©rot, 1999, p. 89-101.
  • Rachel Mesch, « A Belle Epoque Media Storm: Gender, Celebrity, and the Marcelle Tinayre Affair », French Historical Studies, vol. 35/1,‎ , p. 93-121 (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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