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Club des belles perdrix

Le Club des Belles Perdrix est le premier club gastronomique féminin français, fondé en 1928, par une vingtaine de femmes.

Club des belles perdrix
Lettre de Maria Croci Ă  Curnonsky en mars 1937 : « Notre club des Cordons bleus marche lentement»... 
Histoire
Fondation
1928
Cadre
Type
Club
SiĂšge
Paris
Pays
Organisation
Dirigeant
Maria Croci

Les origines

Fin de dĂźner des Belles Perdrix (Archives Curnonsky - Ă©d. Curnonska, 2007, T3).

Le Club des belles perdrix a Ă©tĂ© fondĂ© en 1928[1]. ComƓdia du 29 janvier 1928 dans Pas d'hommes explique qu'Ă  la suite de la dĂ©cision de Camille Cerf du Club des Cent de n’admettre aucune femme dans les rĂ©unions hebdomadaires, Maria Croci (1874-1965[2]) et ses amies ont crĂ©Ă© La belle Perdrix[3]. Selon Gaston Derys cet ostracisme reposait sur l’idĂ©e que «la femme [Ă©tait] moins capable que l’homme d’apprĂ©cier une chair (sic) dĂ©licate, de goĂ»ter un grand vin»[4].

S'il est vrai que la misogynie du Club des Cent donna naissance en 1929 au Cercle des Gourmettes fondĂ© par les Ă©pouses des Centistes, Ă  l'Ă©vidence La Belle Perdrix doit son nom et ses membres au DĂ©jeuner du Grand Perdreau. Comme leurs compagnons, les Belles Perdrix appartenaient au monde des lettres[5] - [6] - [7]. Ce dĂ©jeuner mensuel d'Ă©diteurs et d'Ă©crivais est attestĂ© Ă  compter de 1921, Le Grand Perdreau avait crĂ©Ă© un prix littĂ©raire (Le prix du Grand Perdreau) en 1924 et notait les restaurants pour promouvoir les meilleurs[8] - [9]. Le nom de Grand Perdreau Ă©tait anecdotique, lors de premier dĂ©jeuner le chef se serait excusĂ© auprĂšs des convives: «il n'y a qu'un seul perdreau mais il est grand»[10]. Les femmes n'Ă©taient pas admises au DĂ©jeuner du Grand Perdreau (oĂč la grivoiserie volait bas)[11].

En 1929, Curnonsky Ă©crit dans Paris-Soir que les membres du Grand Perdreau avaient admis en 1928 Pierre Croci dans leurs rangs, son Ă©pouse, Maria Croci, «la traductrice Ă©lĂ©gante et prĂ©cise du Silence ardent, du Mussolini de Margueritte Sarfatti», dĂ©cida, «avec esprit [
] de donner une rĂ©plique fĂ©minine au Grand Perdreau conjugal[12]».

Le club est d'abord nommé La Belle Perdrix puis en mars 1928 L'Avenir rapporte le déjeuner du club Les Belles Perdrix au Relai de l'Aurore [13] - [14].

L'histoire

Blanche Vogt dans Femme de France de février 1931.

Lors du premier diner au restaurant Chez les Vikings, le 18 janvier 1928, les 20 premiĂšres membres du Club sont: Maria Croci, HĂ©lĂšne Valentin, Lucie Paul-Margueritte, Ève Paul-Margueritte, Marguerite Gamels, EdmĂ©e Cherau, HĂ©lĂšne Gosset, Yvonne Lenoir, Anna Levertin[15], Rosita Matza, Caroline de Broutelles, Daffis de Mirecourt, Lydie Lacaze, VildĂ©s, Marcelle Tinayre, Judith Cladel, Lucie Delarue-Mardrus, Muguette Garnier, Marion Gilbert et Gabriel Reval[16] - [17] - [18] - [19]. Maria Croci n'oublia pas ce jour mĂ©morable et crĂ©a avec les anciennes Perdrix Judith Cladel et HĂ©lĂšne Valantin et un Prix des Vickings qui sera dĂ©cernĂ© de 1940 Ă  sa mort[20] - [21]. À cette Ă©poque, elle porte le titre de FourriĂšre des Belles Perdrix[22] - [23].

Gabrielle Reval sera une membre active des Belles Perdrix.

En 1930, Blanche Vogt, Belle Perdrix, poursuit : au cours d’un des «mardis» de Rachilde au Mercure de France, Maria Croci «émit cette idĂ©e que les femmes pourraient fonder, elles aussi, un club gastronomique. D’abord les palais, comme les cerveaux ont-ils un genre?» car «ce sont les hommes qui ont fait courir le bruit que les femmes ne connaissaient rien Ă  la vĂ©ritable cuisine», ce Ă  quoi Rachilde rĂ©pliqua: «Faites donc une bonne farce [
] Ă  ceux qui ont fondĂ© ces clubs gastronomiques misogynes
 Pourquoi ne pas crĂ©er le premier club gastronomique de femmes?»[24].

Les Belles perdrix, comme le Grand Perdreau, ont pour apogée de leur notoriété et leur activité 1928 à 1933. Elles décroissent ensuite rapidement pour s'éteindre avant la Seconde Guerre mondiale [25].

En 1932, on ne parle plus que d'un banquet annuel des Belles Perdrix[26]. En novembre 1935, sur le Normandie, qui attendait Ă  quai d’ĂȘtre mis en cale sĂšche au Havre, elles participent au cĂŽtĂ© des Pur Cents et de La Bonne Auberge (sociĂ©tĂ© gastronomique belge) au dĂ©jeuner de 400 couverts prĂ©parĂ© par le maĂźtre-queux du transatlantique, MaĂźtre Megrin[27]. En juillet 1936, les Belles Perdrix fĂȘtĂšrent les quatre-vingts ans de J.-H. Rosny aĂźnĂ© ; le discours fut prononcĂ© par Judith Cladel [28]. Le dernier repas et non le moins somptueux des Belles Perdrix se tient Ă  ChĂąteau Margaux en juin 1937[29]. Une section locale bordelaise est encore active la mĂȘme annĂ©e[30]. Gabrielle Reval meurt en 1938.

Le fonctionnement

Élisabeth de Gramont (1875-1954), nom de plume Élisabeth de Clermont-Tonnerre.

Les membres fondatrices sont 22 [31]:

Membres admises ultérieurement [34] - [35]:

Caroline de Broutelles, fondatrice du prix Vie Heureuse-Femina[36].

Toutes ces femmes se réunissaient une fois par mois jusqu'à 1931, annuellement par la suite, dans un restaurant parisien pour juger la cuisine proposée et faire connaßtre l'adresse.

Les Belles Perdrix adoptent un mode de fonctionnement et des activitĂ©s comparables aux autres club gastronomiques et littĂ©raires de l'Ă©poque. Ainsi dans un dĂ©sir d’éduquer au goĂ»t, ces associations conviaient-elles rĂ©guliĂšrement des stagiaires. Les Belles Perdrix distinguaient les «Perdrilettes» des «Perdreaux»; rien n’indique que ces invitĂ©s aient Ă©tĂ©, comme chez les Cent, Ă©lus Ă  l’unanimitĂ©. GĂ©nĂ©ralement invitĂ©es en novembre, les «Perdrilettes» Ă©taient de jeunes femmes artistes conviĂ©es, comme la sculptrice Yvonne Serruys et la comĂ©dienne HĂ©lĂšne Herleroy, pour ĂȘtre initiĂ©es Ă  la bonne chĂšre. On note, en 1932, la prĂ©sence des chanteuses Lucienne Boyer et Marie Dubas, en 1934, celle de la romanciĂšre Michelle Deroyer et de la cinĂ©aste Germaine Dulac. Pour le dernier repas de la saison, c’était au tour des «Perdreaux» d’ĂȘtre invitĂ©s, le seul moment oĂč un homme Ă©tait admis parmi elles. Contrairement aux «Perdrilettes», la venue d’un «Perdreau» Ă©tait soumise Ă  des restrictions. Celui-ci ne devait pas ĂȘtre le mari de la Belle Perdrix qui le cooptait et il «ne [pouvait] pas ĂȘtre invitĂ© deux fois de suite». L’article 5 des statuts du club prĂ©cisait: «Contrairement aussi aux clubs masculins de gastronomes qui se refusent Ă  admettre les femmes, les Belles Perdrix, une fois par an, convieront des «Perdreaux» Ă  leurs agapes. Chaque Perdrix aura le droit d'amener un Perdreau de son choix qui ne pourra jamais ĂȘtre son mari: le mĂȘme Perdreau ne pourra pas ĂȘtre invitĂ© deux annĂ©es de suite par la mĂȘme Perdrix»[37].

Les hommes qui, comme RenĂ© Fauchois, Curnonsky, signĂšrent dans Les Recettes des Belles Perdrix, furent tous conviĂ©s. En 1929, le chroniqueur de Paris-Soir notait que le dĂźner avait Ă©tĂ© animĂ© par « des rires, des chants, Lucie Delarue-Mardrus et HĂ©lĂšne Gosset charmĂšrent [
] avec leurs vieilles chansons piquantes ». Le dessinateur Serge rendit Ă©galement compte du dĂźner oĂč il fut conviĂ© en mĂȘme temps que « Gaston Derys, Emile Henriot, Francis de Miomandre, Jean Camp », Ă©voquant un concert improvisĂ© « oĂč perdrix et perdreaux voltigĂšrent. AndrĂ© de Beauregard [
] fit des vocalises en compagnie de ses amis Jean Girault et Georges Martin », « les perdreaux Rehm et Pierre Descaves maniaient l’accordĂ©on ou les accessoires de l’homme-orchestre », « Lucie Delarue-Mardrus raconta une histoire de fille d’Honfleur qui possĂ©dait un corset Ă  variations », « Marcelle Schmitt apporta la minute de poĂ©sie »[38].

Blanche Vogt participe et ne se prive pas de relater les incidents drolatiques survenus au cours des rĂ©unions. Ainsi Ă©crivit-elle sur la crainte superstitieuse d’ĂȘtre treize Ă  table dans «Celles qui se croient affranchies» pour le ComƓdia du 18 janvier 1934[39].

Les actions

Marcelle Tinayre (1870-1948).

Toutes les actions que les Belles Perdrix menĂšrent rĂ©pondirent toujours au souci d’accroĂźtre le prestige de la gastronomie française, faisant ainsi Ă©cho au discours du moment. AssociĂ©es Ă  l’AcadĂ©mie des Gastronomes et Ă  l’Association des Gastronomes RĂ©gionaliste, les Belles Perdrix collaborĂšrent au comitĂ© artistique de L’Exposition de la Table Française qu’organisa le journal La Bonne Table et le Bon GĂźte d'AndrĂ© Dabadie, en novembre 1928 [40] - [41].

Les Recettes des Belles Perdrix

Les Recettes des Belles Perdrix par G. Reval et Maria Croci (préface de Curnonsky). Certaines recettes furent publiées par La Liberté en 1930-1931 dans Le coin des Gourmets[42] - [43].

Fin mai 1930, paraĂźt le recueil des Recettes des Belles Perdrix qui rassemble 130 pages de recettes choisies et signĂ©es par les membres du club, suivies de cocktails, l'art de dĂ©coration de la table, des considĂ©rations de Maria Croci sur la femme et la gourmandise (oĂč Ă  nouveau la misogynie des gourmets est attaquĂ©e, « je connais tel Grand Perdreau incapable de tenir le queue d'une poĂȘle » et leur dĂ©testable habitude de fumer la pipe (il existait une association nommĂ©e la Pipe qui se rĂ©unissait Ă  table et terminait en fumant une bonne pipe). En fin du livre une centaine de pages d'anecdotes de poĂ©sies et les Menus des repas des Belles Perdrix de 18 janvier 1928 au 16 mai 1930 qui sonnent comme un adieu (p. 300 Ă  317)[44].

L'attention portĂ©e au prix des denrĂ©es se manifeste d’ailleurs dans le choix du restaurant accueillant leur rĂ©union. Ainsi Ă©tait-il convenu que le prix du repas « ne (devait) ruiner personne. [
] Pour 40 francs –pas davantage- les Belles Perdrix entend(aient) prouver qu’un restaurateur intelligent (pouvait) fournir Ă  une clientĂšle Ă©rudite deux plats exquis, une bonne bouteille, un entremets soignĂ© » (B. Vogt, juin 1930[45]).

Au Salon d’Automne de 1930, certains membres participĂšrent Ă  une confĂ©rence sur ce thĂšme et, la mĂȘme annĂ©e, lors de l’exposition des arts de la table au musĂ©e Galliera, elles dĂ©battirent sur l’utilitĂ© de la nappe.

Académie des cordons bleus

1936. Lettre de la MÚre Brazier à Maria Croci: «Je suis trop occupée dans mon restaurant pour faire partie d'un club féminin»

Les Belles Perdrix furent Ă  l’origine en 1936, de l'Ă©phĂ©mĂšre AcadĂ©mie des Cordons Bleus de France dont la prĂ©sidence honoraire fut assurĂ©e par Curnonsky et la prĂ©sidence effective Ă  Marie Fanton[46] - [47]. Sa crĂ©ation Ă©tait annoncĂ©e en 1929 dans les colonnes de Paris-Soir qui prĂ©cisait qu’elle rĂ©unirait «les noms des grandes cuisiniĂšres de France consacrĂ©es par la renommĂ©e», s’ensuivait une liste d’une quarantaine de noms reprĂ©sentant «glorieusement la vraie cuisine de France, honnĂȘte, loyale, fine et simple»[48].

Elles entendaient participer Ă  l’essor du tourisme (en 1928 avait paru le dernier volume de La France Gastronomique, premier et vaste guide de la cuisine de France de Marcel Rouff et Curnonsky) en faisant connaĂźtre les bonnes cuisiniĂšres et en orientant «la clientĂšle des gourmets vers des relais Ă©prouvĂ©s oĂč ils seront certains, mĂȘme dans de simples auberges, de faire un vrai bon repas, dans les meilleures conditions possibles». L'activitĂ© de cette AcadĂ©mie est mentionnĂ©e une fois en 1937, puis elle sombre dans l'oubli[49].

Prix littéraire: le prix des muses

Les Belles Perdrix crĂ©ent, en dĂ©cembre 1929, le Prix des Muses, gratifiĂ© de 25 000 francs. Le Club des Cent avait depuis 1922, un prix Goncourt de la cuisine, le Grand Perdreau crĂ©e son prix annuel en 1930 (3 000 francs)[50]. Le Prix des Muses rĂ©compensait alternativement une Ɠuvre littĂ©raire (15 000 francs) et une Ɠuvre artistique (10 000 francs). Le secrĂ©tariat de cette distinction artistique Ă©tait assurĂ© par Maria Croci et HĂ©lĂšne Valantin et la dotation provenait de la marraine des Belles Perdrix, Mme S . Le choix des laurĂ©ats se faisait autour d’une table bien servie, et celle d'Ida Snauwaert fut particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e. Elle invita plusieurs fois le club chez elle et par deux fois Blanche Vogt rendit hommage Ă  leur hĂŽtesse. Dans L’Intransigeant du 8 fĂ©vrier 1929, elle cĂ©lĂ©bra le waterzoi qui leur fut servi et dans Le Cyrano de janvier 1933, elle s’émerveilla devant la dĂ©coration de la table, le «foie gras maison fondant comme un baiser d’amour et encadrĂ© de truffe d’un calibre impressionnant». Le premier laurĂ©at du Prix des Muses fut AndrĂ© Chamson, essayiste et romancier, rĂ©compensĂ© pour Clio, ou l’Histoire sans les Historiens. En 1930, ce fut au tour de Roger Chapelain-Midy peintre, illustrateur et dĂ©corateur de thĂ©Ăątre, de recevoir 15 000 francs. Aucun thĂšme n’était imposĂ©, l’Ɠuvre proposĂ©e devait seulement ne pas dĂ©passer cinquante centimĂštres. Les candidats devaient ĂȘtre français et avoir moins de quarante ans.

En 1932 le prix revient Ă  la baronne Marie Surcouf (La coupe de Jade) [51]. À partir de juin 1935, le prix littĂ©raire est rĂ©servĂ© Ă  une littĂ©ratrice, «en raison de la qualitĂ© de plusieurs livres de femmes». Cette annĂ©e-lĂ , ce fut Jeanne Bemer-Sauvan qui fut distinguĂ©e pour Mon Ăąme en sabots et La Mystique de la ferme.

Le Grand Prix des Muses (prix littéraire de poésie) crée en 1959, n'a pas de rapport avec celui des Belles Perdrix [52].

Attribution du prix littéraire de 1932 : HélÚne Gosset à gauche, et Maria Croci au centre[53].

Influences

En avril 1929, naissait le second club gastronomique féminin, le Cercle des gourmettes, fondé par Mme Paul Ettlinger et Mme Lucien Gaudin, qui regroupait des épouses de membres du Club des Cent[54]. Son activité ne sera guÚre plus longue que celle des Belles Perdrix. Curnonsky dans un article de Paris-Soir (4 mai 1930) explique que l'Académie des Gastronomes ne comptait pas de femmes pour deux raisons: «il existe déjà deux grands clubs gastronomiques exclusivement féminins: La Compagnie des Belles Perdrix et le Club des Gourmettes et que [] celles qu'il avait pressenti» avait refusé son offre [55].

En 1933, Madeleine Poulaine, dans L’Escadrille des belles ailes propose de fonder une escadrille de femmes pilotes, lesquelles achĂšteraient collectivement des avions («puisque les femmes de lettre se sont regroupĂ©es en un Club des Belles Perdrix, pourquoi aviatrices ne nous regrouperions-nous pas ?...»), projet qui n'aboutit jamais[56].

Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945).

Anthologie

«Perdrix, pinson, paon, grive, grue,

Pie, oie, dinde ou rossignol fou,

Non, foi de Lucie Delarue,

Vous ne nous mettrez pas aux choux!

Mes sƓurs, ouvrons nos ailes!

Le bon rire coule Ă  pleins bords,

La compagnie rappelle,

Qu'on est bien sans le sexe fort!.» [44]

  • Extrait d'un menu composĂ© par Escoffier pour les Belles Perdrix[44]

«De tout jeunes perdreaux assaisonnés de haut goût enveloppés de feuilles de vigne, mis en broche,

rÎtis avec tous les soins voulus au feu de sarment, présentés sur canapés (sans feuille de vigne).

A chaque Perdrix son petit Perdreau

Salade d'oranges et de grains de raisin Muscat à la Japonaise»

Bibliographie

Notes et références

  1. Jacques Kother, La mémoire du ventre, histoire de la gourmandise française : suivie de Recettes anciennes et de La bibliothÚque du gourmand, Société française du livre, , 201 p., "Dßnons, soupons avec les belles ; Quand nous le pouvons, faisons mieux ! En 1928, quelques femmes de lettres conduites par Maria Croci et Gabrielle Réval tranchent définitivement le débat en fondant le club gourmand des "Belles Perdrix"."
  2. « Marie Croci (1874-1965) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. « ComƓdia 29 janvier 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  4. Gaston Derys, « « Les Femmes sont-elles gourmettes ? » », La Femme de France,‎ , p. 22
  5. L'Illustration, Numéros 4557 à 4569, , "Des femmes de lettres ont fondé a le "Club des Belles-Perdrix", semblable à ces clubs masculins, célÚbres déjà, par leurs fastes gastronomiques." p. 15
  6. Sylvie Chaperon et Christine Bard, Dictionnaire des fĂ©ministes. France - XVIIIe – XXIe siĂšcle, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-078722-8 et 2-13-078722-3, lire en ligne), "Elle [Marion Gilbert] est, avec Aurore Sand, la fondatrice du Club George Sand, qui attribuera chaque annĂ©e un prix littĂ©raire Ă  de jeunes auteur.e.s. Elle crĂ©e aussi une association originale, le Club des belles perdrix, qui rĂ©unit des femmes gastronomes exerçant par ailleurs une profession (littĂ©raire, artistique, etc.)."
  7. « La Femme de France 10 juin 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  8. « ComƓdia 17 mai 1924 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  9. « ComƓdia 13 juin 1925 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  10. « Aux écoutes 25 décembre 1921 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  11. « ComƓdia 12 avril 1924 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  12. Curnonsky, « Etymologie ornithogastronomique », Paris-Soir,‎
  13. « L’Avenir 31 mars 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  14. « L’Intransigeant 7 novembre 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  15. ComƓdia, (lire en ligne)
  16. « L’Avenir 22 janvier 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  17. « Le Figaro 20 janvier 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  18. « ComƓdia 20 avril 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
  19. « Le Gaulois 7 avril 1928 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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  24. Blanche Vogt, « « Un club de gourmandes » », Lecture pour tous,‎ , p. 79
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  31. « Paris-soir 2 mars 1930 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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  33. Alain Drouard, Le mythe gastronomique français, CNRS Éditions via OpenEdition, , 155 p. (ISBN 978-2-271-09119-2 et 2-271-09119-5, lire en ligne), "Autre club fĂ©minin : Les Belles Perdrix, fondĂ© par Marion Gilbert, rĂ©unissait des femmes de lettres gastronomes comme la romanciĂšre Gabrielle Reval qui publia entre autres un ouvrage intitulĂ© Les recettes des Belles Perdrix." p. 88
  34. « ComƓdia 20 novembre 1932 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consultĂ© le )
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  54. Bénédict Beaugé, Plats du jour : Sur l'idée de nouveauté en cuisine, Anne-Marie Métailié, , 352 p. (ISBN 978-2-86424-992-4 et 2-86424-992-8, lire en ligne), "Le Cercles des Gourmettes est le nom de celui fondé en 1929 par les épouses des membres du Club des Cents, tandis que celles des membres du Grand Perdreau créent les Belles Perdrix l'année précédente."
  55. « Paris-soir 4 mai 1930 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  56. « Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne / directeur, rédacteur en chef, Georges Houard », sur Gallica, (consulté le )
  57. Les recettes des "Belles Perdrix" / recueillies par Gabrielle Reval et Maria Croci, (lire en ligne)

Liens externes

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