Rachilde
Marguerite Eymery, Ă©pouse Alfred Vallette, dite Rachilde, nĂ©e au domaine de Cros (entre ChĂąteau-l'ĂvĂȘque et PĂ©rigueux, Dordogne) le et morte Ă Paris le , est une femme de lettres française.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 93 ans) 6e arrondissement de Paris |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Marguerite Eymery |
Pseudonyme |
Rachilde |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Alfred Vallette (Ă partir de ) |
Distinction |
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Elle a également publié sous les pseudonymes de Jean de Childra et Jean de Chibra.
Biographie
Elle est la fille de Joseph Eymery, fils naturel du marquis d'Ormoy et officier ayant participé à la colonisation de l'Afrique. Sa mÚre, fille du rédacteur en chef du Courrier du Nord, vient d'une vieille famille bourgeoise et richement dotée[1].
Fille de militaire, rejetĂ©e par son pĂšre qui aurait voulu un garçon, et dâune mĂšre excentrique adepte du spiritisme, elle refusa durant son adolescence un premier fiancĂ© militaire proposĂ© par son pĂšre, en mettant en balance un projet de suicide, et adopta le pseudonyme de Rachilde lors dâune sĂ©ance de table tournante[2]. Elle prĂ©tend alors que c'est Rachilde, un gentilhomme suĂ©dois du XVIe siĂšcle, qui lui dicte ses Ćuvres[1].
Dans son livre Quand j'étais jeune, écrit en 1947, elle décrit son enfance solitaire et meurtrie par le tempérament de ses parents. En effet, son pÚre revient défiguré par la variole aprÚs la défaite de la France en 1870. Humilié, il devient violent et alcoolique tandis que la mÚre plonge dans la dépression et finit ses jours à l'asile de Charenton[1].
Son éducation est complexe : d'un cÎté, elle est élevée comme une femme héritiÚre et ses faits et gestes sont surveillés de prÚs ; de l'autre, elle est élevée par son pÚre comme le serait un militaire[1].
Ăcrivant en cachette, elle envoie Ă quinze ans une de ses nouvelles Ă Victor Hugo qui lui rĂ©pond : « Remerciements, applaudissements. Courage, Mademoiselle. »[1]
Elle se rend ensuite Ă cheval Ă PĂ©rigueux pour persuader le directeur de L'Ăcho de la Dordogne de publier un reportage sur les manĆuvres d'automne que l'armĂ©e organise dans la rĂ©gion[1].
Elle passe deux ans dans un couvent puis arrive Ă Paris Ă lâĂąge de 18 ans. CavaliĂšre, elle manie Ă©galement le pistolet et lâĂ©pĂ©e[3].
En 1880, son premier roman, La Dame des bois, est publiĂ© sous la forme d'un feuilleton dans le journal LâĂcole des femmes[1].
RomanciĂšre prolifique, elle est l'autrice de plus de soixante-cinq ouvrages[2]. Sâhabillant et se coiffant Ă la garçonne (elle fait mĂȘme graver des cartes de visite au nom de « Rachilde, homme de lettres »[3]), elle sâintĂ©resse trĂšs tĂŽt aux questions dâidentitĂ© sexuelle et dâinversion.
Son roman le plus cĂ©lĂšbre, Monsieur VĂ©nus, lui vaut une cĂ©lĂ©britĂ© immĂ©diate et largement sulfureuse[4]. En effet, Rachilde y raconte l'Ă©trange liaison d'une femme aristocrate, excentrique et dominatrice, et dâun ouvrier fleuriste fĂ©minisĂ© par sa belle avant quâelle ne consente Ă l'amour[5]. CensurĂ© en France, il est Ă©ditĂ© pour la premiĂšre fois Ă Bruxelles, chez Auguste Brancart, en 1884. Ce n'est que cinq ans plus tard, en 1889, qu'il est publiĂ© en France, chez FĂ©lix Brossier.
La Tour d'amour (1899), autre roman sulfureux, met en scĂšne un vieux gardien de phare (le Phare dâAr-Men, dont la construction fut sanglante), qui voit arriver le Maleux qui vient le seconder. Le Maleux se retrouve dans une ambiance confinĂ©e et morbide face au vieux gardien de phare qui guette les noyĂ©es pour pouvoir les aimer[6] - [7].
En 1885, elle demande et obtient une permission de travestissement de la préfecture de police[8]. En 1889, aprÚs plusieurs aventures amoureuses (notamment avec GisÚle d'Estoc), elle consent finalement à un mariage de raison avec Alfred Vallette, directeur de la revue symboliste du Mercure de France[2] - [note 1]. Ce mariage est un mariage civil[9]. Le couple a une fille[3].
Elle tient un salon[note 2] dans les bureaux des Ă©ditions du Mercure de France qu'elle a fondĂ©es, d'abord rue de l'ĂchaudĂ© puis 26 rue de CondĂ©, oĂč elle reçoit des Ă©crivains et poĂštes comme Jules Renard, Maurice BarrĂšs, Pierre LouĂżs, Ămile Verhaeren, Paul Verlaine, Jean MorĂ©as, Paul et Victor Margueritte, Francis Carco, AndrĂ© Gide, Catulle MendĂšs, LĂ©o d'Orfer (Marius Pouget), Natalie Clifford Barney, Henry Bataille, Guillaume Apollinaire, Alfred Jarry, LĂ©on Bloy, Remy de Gourmont, Joris-Karl Huysmans, lâastronome Camille Flammarion, StĂ©phane MallarmĂ©, Henry Gauthier-Villars dit « Willy », Jean Lorrain, Jean de Tinan, Laurent Tailhade, Louis Dumur et Oscar Wilde[2] - [10].
Ces salons ont une influence sur la littĂ©rature de leur temps, et cette romanciĂšre, longtemps considĂ©rĂ©e comme une excentrique, est aujourdâhui davantage reconnue comme l'une des plumes et des personnalitĂ©s littĂ©raires marquantes de la fin du XIXe siĂšcle[2].
En parallÚle des salons, Rachilde tient la chronique des romans du Mercure de France, et ce jusqu'en 1925. Elle manifeste alors un dégoût évident pour les femmes de lettres[1].
à la fin des années 1920 et pendant les années 1930, le monde change et sa notoriété s'estompe. Le Mercure de France passe au second plan derriÚre La Nouvelle revue française d'André Gide. Toujours célébrée par certains, elle est également fortement rejetée par d'autres pour son antiféminisme[11], son patriotisme xénophobe et antisémite, et ses romans surannés[1].
Sa signature autographe (Rachilde) figure sur lâun des feuillets signĂ©s par les convives du banquet mĂ©morable donnĂ© le en lâhonneur dâApollinaire Ă l'Ancien Palais d'OrlĂ©ans de lâAvenue du Maine[12].
Rachilde meurt oubliée en 1953, ùgée de 93 ans[3], à son domicile du 26 rue de Condé[1]. Elle est inhumée au cimetiÚre parisien de Bagneux (8e division)[13].
Ćuvres
Publications anthumes
- âLa CrĂ©ation de lâoiseau Moucheâ, nouvelle parue dans LâĂcho de la Dordogne du
- Les Grandes ManĆuvres de Thiviers, Paris, 1879
- Monsieur de la Nouveauté, Paris, 1880
- La Femme du 199e régiment (fantaisie militaire), Périgueux, 1881
- Histoires bĂȘtes pour amuser les petits enfants d'esprit, Paris, 1884
- Monsieur Vénus, roman matérialiste (avec Francis Talman), Bruxelles, Auguste Brancart, 1884
- Nono, roman de mĆurs contemporaines, Paris, 1885
- Queue de poisson, Bruxelles, 1885
- Ă mort, Paris, 1886
- La Virginité de Diane, Paris, 1886
- La Marquise de Sade, Paris, E. Monnier, 1887
- Le Tiroir de Mimi-Corail, Paris, 1887
- Madame Adonis, Paris, E. Monnier, 1888
- Monsieur Vénus (avec préface de Maurice BarrÚs), Paris, Félix Brossier, 1889
- Le Mordu, mĆurs littĂ©raires, Paris, FĂ©lix Brossier, 1889
- L'Homme roux (nouvelle), Paris, Librairie Illustrée, coll. « Les oubliés », 1889
- Minette, Paris, Librairie française et Internationale, 1889
- La Sanglante Ironie, Paris, LĂ©on Genonceaux, 1891
- Théùtre, Paris, 1891
- Le Chùteau hermétique, Paris, le Mercure de France, 1892
- L'Animale, Mercure de France, Paris, 1893
- Le DĂ©mon de l'absurde, Paris, 1894
- La Princesse des ténÚbres, Paris, 1896
- Les Hors Nature. MĆurs contemporaines, Paris, 1897
- L'Heure sexuelle, Paris, 1898
- La Tour d'amour, Paris, 1899
- Contes et Nouvelles, suivis du Théùtre, Paris, 1900
- La Jongleuse, Paris, Mercure de France, 1900
- L'Imitation de la mort, nouvelles, Paris, 1903
- Le Dessous, Paris : Mercure de France, 1904
- Le Meneur de louves, Paris, 1905
- Son printemps, Paris, 1912
- La Terre qui rit, Paris, Ăditions de la Maison du livre, 1917
- Dans le puits ou la vie inférieure, Paris, Mercure de France, 1918
- La Découverte de l'Amérique, GenÚve, 1919
- La Maison vierge, Paris, 1920
- La Souris japonaise, Paris, 1921
- Les Rageac, Paris, 1921
- Le Grand Saigneur, Paris, 1922
- L'HĂŽtel du Grand Veneur, Paris, 1922
- Le ChĂąteau des deux amants, Paris, Flammarion, 1923
- Le Parc du mystĂšre (en collaboration avec F. de Homem Christo), Paris, Flammarion, 1923
- Au seuil de l'enfer (en collaboration avec F. de Homem Christo), Paris, Flammarion, 1924
- La Haine amoureuse, Paris, Flammarion, 1924
- Le ThĂ©Ăątre des bĂȘtes (illustrations de Roger Reboussin), Paris, Les Arts et le Livre, 1926
- Refaire l'amour, Paris, Ferenczi, 1927
- Alfred Jarry ou le surmĂąle de lettres, Paris, Grasset, 1927
- Le Prisonnier (en collaboration avec A. David), Paris, Ă©d. de France, 1928
- Madame de Lydone, assassin, Paris, Ferenczi, 1928
- Pourquoi je ne suis pas féministe, Paris, éd. de France, 1928
- La Femme aux mains d'ivoire, Paris, Ă©d. des Portiques, 1929, lire en ligne sur Gallica
- Le Val sans retour (en collaboration avec J.-J. Lauzach), Paris, Fayard, 1929
- Portraits d'hommes, Paris, Mornay, 1929
- L'Homme aux bras de feu, Paris, Ferenczi, 1930
- Les Voluptés imprévues, Paris, Ferenczi, 1931
- Notre-Dame des rats, Paris, Querelle, 1931
- Jeux d'artifice, Paris, Ferenczi, 1932
- L'Amazone rouge, Paris, Lemerre, 1932
- La Femme Dieu, Paris, Ferenczi, 1934, lire en ligne sur Gallica
- Mon Ă©trange plaisir, Paris, BaudiniĂšre, 1934
- L'Aérophage (en collaboration avec J.-J. Lauzach), Paris, Les écrivains associés, 1935
- L'Autre Crime, Paris, Mercure de France, 1937, lire en ligne sur Gallica
- Les Accords perdus, Paris, Corymbes, 1937
- La Fille inconnue, Paris, Imprimerie la technique du livre, 1938, lire en ligne sur Gallica
- Pour la lumiĂšre, Paris, Fayard, 1938
- L'Anneau de Saturne, Paris, Ferenczi & fils, 1939
- Face Ă la peur, Paris, Mercure de France, 1939
- Duvet-d'Ange. Confession d'une jeune homme de lettres, Paris, Messein, 1943
- Le Roman d'un homme sérieux. Alfred Vallette à Rachilde 1885-1889, Paris, Mercure de France, 1944
- Survie, Paris, Messein, 1945
- Quand j'Ă©tais jeune, Paris, Mercure de France, 1947
Publications posthumes
- Ă l'Auberge de l'aigle, Reims, Ă l'Ăcart, 1977
- L'Homme qui raille dans les cimetiĂšres, prĂ©sentation de Paul Gayot, Paris, Ăditions du Fourneau, 1982
- 14 Contes de jeunesse, prĂ©sentation de Christian Soulignac, Paris, Ăditions du Fourneau, 1983
- Portrait de Hugues Rebell, Reims, Ă l'Ăcart, 1987
- Auriant, Reims, Ă l'Ăcart, 1987
- Lettre Ă Charles RĂ©gismanset, collection Lettres de Femmes no 1, prĂ©sentation de Christian Soulignac, Reims, Ă l'Ăcart, 1991
- Trois Lettres à Alfred Jarry, présentation de Sylvain Goudemare, Paris, Les SilÚnes, 1991
RĂ©Ă©ditions
- La Marquise de Sade, Paris, LĂ©on Genonceaux, 1890
- Monsieur Vénus, (avec préface de Maurice BarrÚs), couverture illustrée, Paris, Léon Genonceaux, 1890/1891, 1899, 1902
- Monsieur Vénus, (avec préface de Maurice BarrÚs et une lettre autographe inédite), Paris, Flammarion, 1926, 1977, 1992, 1998
- La Femme aux mains d'ivoire, Paris, J. Ferenczi et fils, avec bois originaux de Claude-René Martin), 1937
- Le Chùteau hermétique, sl, Ver Soli Ter, 1963
- La Terre qui rit, Paris, Ăditions du Fourneau, coll. « olympienne » no 2, 1980 (ISBN 2-86288-020-5)
- L'Animale, Paris, Mercure de France, avec une prĂ©f. dâĂdith Silve, 1993 (ISBN 2-7152-1787-0)
- Les Hors Nature, Paris, Séguier, coll. « BibliothÚque décadente », présentation de Jean de Palacio, 1993
- Mon Ă©trange plaisir, Paris, Ăditions JoĂ«lle Losfeld, coll. « Les feuilles dâĂros », 1993 (ISBN 978-2-909906-02-7)
- La Tour d'amour, Paris, Mercure de France, avec une prĂ©face dâĂdith Silve, 1994 (ISBN 2-7152-1849-4)
- La Marquise de Sade, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 342, avec une prĂ©face dâĂdith Silve, Paris, 1996 (ISBN 978-2-07-074422-0)
- Alfred Jarry ou le surmùle de lettres, Arléa, 2007 (ISBN 978-2-86959-758-7)
- Monsieur Vénus, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 342, 2022 (ISBN 978-2-07-296808-2)
Textes associés
- Sade toujours !, collection La Marguerite no 1, prĂ©sentation de Christian Soulignac, Paris, Ăditions du Fourneau, 1992
- Nu primordial, collection La Marguerite no 4, prĂ©sentation de Christian Soulignac, Paris, Ăditions du Fourneau, 1992
- Cynismes, collection La Marguerite, 2e sĂ©rie, no 2, prĂ©sentation de Christian Soulignac, Paris, Ăditions du Fourneau, 1995
Notes et références
Notes
- Leur fille Ă©pousera Robert Fort, neveu du poĂšte Paul Fort
- Dans son Journal littéraire, à la date du mardi 10 novembre 1908, Paul Léautaud note : « Réouverture du Guignol Rachilde »
Références
- BibliothĂšque national de France 2008.
- Finn et al. 2013, p. 3582.
- Panneau Histoire de Paris, 26 rue de Condé.
- Monsieur VĂ©nus est dans un premier temps Ă©ditĂ© Ă Bruxelles chez l'Ă©diteur Brancart en 1884 puis est condamnĂ© en Belgique pour outrage au mĆurs.
- Kyria 1991.
- Pivert 2006.
- La Tour d'amour - Site terresdefemmes.blogs.com
- Bard 1999.
- Reid 2010.
- Dauphiné 1985, p. 75-95.
- En 1929, elle publie Pourquoi je ne suis pas féministe.
- Site de la Maison Brissonneau
Voir aussi
Bibliographie
Classement par date de parution.
- Claude DauphinĂ©, Rachilde, femme de lettres 1900, Ăditions Pierre Fanlac, .
- Marina Geat, Rachilde. Per un simbolismo al femminile, Roma, Edizioni Universitarie Romane, 1990.
- Claude Dauphiné, Rachilde, Mercure de France, .
- Pierre Kyria, « Rachilde l'ambiguĂ« », Le Monde,â (lire en ligne).
- Pierre Philippe, « Rachilde saisie par la dĂ©bauche », Le Monde,â (lire en ligne).
- Christine Bard, « Le « DB58 » aux Archives de la PrĂ©fecture de Police », Clio. Histoireâ femmes et sociĂ©tĂ©s, no 10,â (lire en ligne).
- Nelly Sanchez, « Rachilde ou la décadence du Naturalisme », Les Cahiers Naturalistes, no 73, 1999, p. 275-283.
- Nelly Sanchez, « Rachilde, folle vieillesse ou vieille folle ? », Cahiers Paul Léautaud, 1re partie no 27, p. 5-16 et 2e partie no 29, 2000, p. 33-39.
- Nelly Sanchez, « Rachilde, dĂ©tractrice et continuatrice du Naturalisme », EXCAVATIOÂź, 2000, vol. XV (no 3-4), p. 284 â 300.
- (en) Melanie C. Hawthorne, Rachilde and French women's authorship : from decadence to modernism, Lincoln, University of Nebraska Press, , 304 p. (ISBN 0-8032-2402-8, lire en ligne).
- Nelly Sanchez, « Colette et Rachilde », Cahiers Colette, no 24, 2001, p. 123-134.*
- Nelly Sanchez, « Le PĂ©rigourdin : bĂȘte noire de Peyrebrune et de Rachilde », MĂ©moire de la Dordogne n ° 17, 2002, p. 3-5.
- BenoĂźt Pivert, « Madame Rachilde, homme de lettres et reine des dĂ©cadents », Revue dâart et de littĂ©rature, musique,â (lire en ligne).
- Nelly Sanchez, "Dans le puits ou la vie infĂ©rieure : lâantichambre de lâĂ©ternitĂ© », Ă©tude sur la reprĂ©sentation de la vieillesse dans lâautobiographie de Rachilde", CRLMC, 2006, p. 71-84.
- Nelly Sanchez, « La Baronne de Caumont, une sphinge fin de siĂšcle », Mythes de la mĂ©tamorphose, dâElena-Brandusa Steiciuc (dir.), Editura Universitatii din Suceava, sĂ©rie Filologie, B: Literatura, Roumanie, 1/2008, p. 115-122.
- Nelly Sanchez, « Rachilde, critique littéraire au Mercure de France », Femmes & Critiques. Lettres, Arts, Cinéma, Presses universitaires de Namur, 2008, p. 55-74.
- Rachilde [Marquerite Eymery : 1860-1953 : conférence du lundi 15 décembre 2008] [DVD], Martine Reid (participant) ; Cécile Brune (voix) (, 01:01/54 minutes) BibliothÚque national de France.
- Nelly Sanchez, « Rachilde ou la genĂšse (possible) de Monsieur VĂ©nus », Nineteenth-Century French Studies, no 3 & 4 Spring-Summer,â , p. 252-263.
- Nelly Sanchez, « Les Hors Nature : Rachilde, émule de Remy de Gourmont », Actualité de Remy de Gourmont, V. Gogibu (dir.), Ed. du Clown lyrique, 2010,p. 131-142.
- Nelly Sanchez, Images de lâHomme dans les romans de Rachilde et de Colette (1884-1943), Ăditions Universitaires EuropĂ©ennes, Sarrebruck. 2010, 389 p (ISBN 978-6131523403).
- Martine Reid, « Le roman de Rachilde », Revue de la BibliothĂšque nationale de France, no 34,â , p. 65-74 (lire en ligne).
- Romain Courapied, « Mensonges de lâintention dâauteur en pĂ©riode dĂ©cadente. Les difficultĂ©s exĂ©gĂ©tiques dans Monsieur VĂ©nus (1884) de Rachilde », Postures, no 15, UniversitĂ© de MontrĂ©al, printemps 2012, p. 69-81.
- Nelly Sanchez, France Grenaudier-Klijn (dir.), Elisabeth-Christine Muelsch (dir.) et Jean Anderson (dir.), « Rachilde et Colette : une nouvelle image de lâhomme ? », dans Ăcrire les hommes - Personnage masculin et masculinitĂ© dans les Ćuvres des Ă©crivaines de la Belle Ăpoque, Presses universitaires de Vincennes, , 312 p. (ISBN 978-2-84292-345-7), p. 137-144.
- MichaĂ«l Finn, BĂ©atrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des crĂ©atrices, Ăditions des femmes, , « Rachilde (Marguerite Eymery, dite) ( Hameau du Cros, 1860 - Paris, 1953 ) », p. 3581-3582.
- Julia Bracher, Ăcrire le dĂ©sir. 2000 ans de littĂ©rature Ă©rotique fĂ©minine illustrĂ©e, Ăditions Omnibus, .
- Nelly Sanchez, " Bouton de rose et sang de bĆuf : le goĂ»t dans les romans de Rachilde, symptĂŽme de l'hystĂ©rie", Les Cinq sens de l'AntiquitĂ© Ă nos jours, EidĂŽlon no 109, PUB, 2014, p. 369-379.
- Anita StarĂłn, Au carrefour des esthĂ©tiques Rachilde et son Ă©criture romanesque 1880-1913, LĂłdĆș, Wydawnictwo Uniwersytetu ĆĂłdzkiego , 2015.
- Thierry Poyet (dir.), Rachilde ou les aléas de la postérité. De l'oubli au renouveau, série "Minores XIX-XX", n°6, Paris, Classiques Garnier, coll. "La Revue des lettres modernes", 2023.
Articles connexes
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Claude Dauphiné, « Rachilde, Marguerite Eymery dite (1860-1953) », sur le site de l'EncyclopÊdia Universalis (consulté le ).
- « La Tour d'amour », sur le site terresdefemmes.blogs.com.
- « Détail de la vente aux enchÚres d'un lot comportant un carnet avec couverture calligraphié par Apollinaire comportant le menu du banquet donné en son honneur et huit pages remplies de signatures autographes », sur le site de la Maison Brissonneau.
- Ćuvres de Rachilde sur le projet Gutenberg
- Une autre page sur Rachilde sur léautaud.com.