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Église Saint-Pierre de Vic-sur-Cère

L'église Saint-Pierre est une église catholique située à Vic-sur-Cère, dans le département français du Cantal en France[1].

Église Saint-Pierre de Vic-sur-Cère
Vue du chœur.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Jacques-Berthieu-en-Carladès (d)
Style
roman, ogival
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Place de l'Église
Coordonnées
44° 58′ 51″ N, 2° 37′ 26″ E
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Localisation

L'église est située dans la partie haute de l'ancien bourg de Vic-sur-Cère, en bordure du ruisseau de l'Iraliot et en contrebas de la motte de l'ancien château féodal.

La place qui est devant était un cimetière, bordé par les bâtiments de l'ancien bailliage de Vic: hôtel, auditoire, geôle.

Description

Le clocher est roman et date du XIIIe siècle, avec une forme octogonale qui est caractéristique des églises du Carladès. La nef, qui comprend quatre travées voûtées d'ogive, a été reconstruite au XVe siècle par la vicomtesse de Carlat, Bonne de Berry et par son fils Bernard VII d'Armagnac dont les armes figurent sur les clefs de voûte. Le chœur-abside rectangulaire comporte deux travées aussi voûtées d'ogive, mais du XIIe siècle avec des clefs ornées figurant l'une les clefs de Saint Pierre, l'autre un Agnus Dei.

La nef était flanquée de six chapelles latérales qui étaient celles de différentes familles, d'après un plan qui se trouve aux archives diocésaines.

La chapelle tout au fonds en face de l'entrée était celle de la confrérie du Saint-Esprit, qui était souvent celle chargée de l'assistance aux pauvres et aux déshérités. Un document antérieur, mais non daté, indique qu'elles avaient toutes une clef armoriée, à l'exception de celle de Sainte-Claire où il " n'y a que l'imaige de Sainct Claire en painture sur une des vitres". Toutes ces chapelles ont été reconstruites dans le style ogival en 1903, afin d'élargir l'église de deux travées de bas-côtés, en même temps que le porche de l'église.

Les fenêtres sont toutes ogivales avec sept vitraux, fabriqués dans deux ateliers de Nancy, qui représentent le patron de l'église et les nouveaux patronages des chapelles :

Historique

L'église est considérée par la plupart des auteurs comme ayant été primitivement un prieuré dépendant de l'abbaye d'Aurillac mentionné dans une bulle de Grégoire VII de 1080, mais ce serait dû à une mauvaise lecture du nom. En effet, on trouve peu après Saint Pierre de Vic comme dépendance du monastère de Saint-Flour et plus tard de l'évêque de Haute-Auvergne qui en nommait le curé.

L'église primitive, dont il ne reste que les nombreux modillons replacés dans les murs de façade, fut complètement détruite en 1265 par le sire d'Apchon et les paysans du Falgoux, puis reconstruite dans un style roman tardif dont il reste le clocher. La nef fut à nouveau détruite par les bandes calvinistes et reconstruite par Bonne de Berry, alors vicomtesse de Carlat.

L'église a fait l'objet d'importants travaux de réaménagements de la fin du XIXe siècle. C'est de cette époque que datent le porche, la dernière travée et la tribune, les collatéraux et la façade sud terminés en 1903, les stalles en bois du chœur, les vitraux, la polychromie qui a fait l'objet d'une restauration en 2009.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1990[1].

Mobilier

Chœur

  • L'adoration des bergers, par Issartier[2], 1838, huile sur toile 3,00 x 2,25 m.

Première chapelle Nord

Nef

  • Triptyque de la crucifixion, peint en 2011 par le peintre Michel Four et exposé et éclairé au fond de l'église[3].

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Pierre Moulier, Pascale Moulier, Églises romanes de Haute Auvergne, II, La région d'Aurillac, Nonette, 2000, p. 60.
  • Le Canton de Vic-sur-Cère, inventaire topographique, Imprimerie nationale, 1984 (ISBN 2-11-080813-6)

Références

  1. « Église Saint-Pierre », notice no PA00093714, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Joachim issarti, né à Aurillac 1814, mort à Paris en 1862, école française, a exposé aux Salons de Paris de 1844 à 1848. Bénézit.
  3. "L'insatiable passion d'un artiste insoumis", article dans La Montagne, 24/07/2011
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