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Cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour

La cathĂ©drale Saint-Pierre de Saint-Flour est l'une des quatre cathĂ©drales d'Auvergne. Elle est situĂ©e au cƓur de la ville de Saint-Flour (Cantal), sur la place d'Armes bordĂ©e d'arcades et vers laquelle convergent de nombreuses rues anciennes. De style gothique, elle fut achevĂ©e Ă  la fin du XVe siĂšcle, Ă  l'emplacement d'une basilique romane, mais fut sĂ©vĂšrement endommagĂ©e sous la RĂ©volution. Comme pour d'autres Ă©difices religieux de la rĂ©gion, parmi lesquels la cathĂ©drale de Clermont-Ferrand, le matĂ©riau utilisĂ© est la pierre volcanique – la lave noire de Liozargues – qui lui confĂšre une couleur sombre caractĂ©ristique.

Cathédrale
Saint-Pierre de Saint-Flour
Image illustrative de l’article CathĂ©drale Saint-Pierre de Saint-Flour
Présentation
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Saint Pierre
Type Cathédrale
Rattachement DiocĂšse de Saint-Flour (siĂšge) ArchidiocĂšse de Clermont-Ferrand
DĂ©but de la construction 1398
Fin des travaux 1466
Style dominant Gothique
Protection Logo monument historique ClassĂ©e MH (1906)
Site web Paroisse Saint-Flour en PlanĂšze
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement Cantal
Ville Saint-Flour
CoordonnĂ©es 45° 02â€Č 00″ nord, 3° 05â€Č 42″ est[1]

À l'instar des cathĂ©drales de Blois et de Bourges, cet Ă©difice ne possĂšde pas de transept.

Depuis le le siĂšge Ă©piscopal est tenu par Didier Noblot.

Histoire

Un premier sanctuaire est construit pour abriter les restes de Florus, Ă©vĂȘque Ă  l'historicitĂ© douteuse et premier apĂŽtre lĂ©gendaire de la haute-Auvergne[2]. Cette cella est attestĂ©e par une bulle du pape GrĂ©goire V Ă  la fin du Xe siĂšcle[3].

Au XIe siĂšcle, Odilon de MercƓur, abbĂ© de Cluny fonde le prieurĂ© de Saint-Flour et, vers 1025, construit sur le roc une basilique romane que le pape Urbain II consacre en 1095 sous le triple nom de Saint-Sauveur, Saint-Pierre et Saint-Flour[4]. Au XIVe siĂšcle, le pape Jean XXII dĂ©membre le diocĂšse de Clermont-Ferrand trop Ă©tendu : par sa bulle du , il Ă©rige la ville en civitas, tandis que l'Ă©glise devient cathĂ©drale et le prieurĂ© clunisien chapitre diocĂ©sain[5].

AprĂšs l'Ă©croulement partiel du cĂŽtĂ© nord de l'Ă©difice en 1396, l'Ă©vĂȘque Hugues de Manhac confie deux ans plus tard sa reconstruction Ă  Hugues Jolie, malgrĂ© une conjoncture difficile (guerre de Cent Ans, peste). Une nouvelle cathĂ©drale, de style gothique flamboyant, dotĂ©e de trois nefs et de quatre tours (deux sur la façade occidentale, une sur chaque façade latĂ©rale), est consacrĂ©e par l'Ă©vĂȘque Antoine de Montgon en 1466. Le pape Sixte IV sĂ©cularise le monastĂšre en 1476, ce qui contribue Ă  la prospĂ©ritĂ© et Ă  l'agrandissement de Saint-Flour.

Pendant la RĂ©volution en 1793, l'Ă©difice est saccagĂ© et transformĂ© en temple du culte de l'Être suprĂȘme. La cathĂ©drale est rendue au culte en 1802. Entre 1846 et 1856, d'importants travaux de restauration sont entrepris sous l'impulsion de FrĂ©dĂ©ric de Marguerye, Ă©vĂȘque de Saint-Flour et de Pierre Dessauret, directeur de l'administration des cultes. Les deux tours latĂ©rales sont dĂ©molies entre 1862 et 1866.

La cathédrale est classée monument historique le [6].

En 1966, les cĂ©rĂ©monies du cinquiĂšme centenaire de la cathĂ©drale rĂ©unissent notamment Maurice Pourchet, le nonce apostolique en France, Georges Pompidou, alors Premier ministre, et Marius Maziers, Ă©vĂȘque de Bordeaux.

En 2010, Bruno Grua, Ă©vĂȘque Ă©mĂ©rite de Saint-Flour, fait appel Ă  Goudji, sculpteur et orfĂšvre français, pour crĂ©er le nouveau mobilier liturgique : le maĂźtre-autel, l'ambon, la cathĂšdre, les siĂšges des concĂ©lĂ©brants, la croix processionnelle, les chandeliers d'autel, l'encensoir et la navette.

Le , les pompiers de Saint-Flour se sont entraßnés pour protéger la cathédrale en cas d'incendie[7] - [8] - [9].

L'extérieur

Malgré ses deux tours massives et sa façade ouest imposante, l'édifice n'est pas grand :

  • longueur totale : 65 m
  • largeur totale : 24,60 m
  • longueur du vaisseau principal : 44 m.
  • hauteur de la nef centrale : 16,50 m.
  • largeur de la nef centrale : ?
  • largeur des bas-cĂŽtĂ©s : ?

Le parvis se trouve Ă  une altitude de 892 m – soit la plus haute d'Europe.

La couleur de la pierre basaltique et le caractĂšre massif des deux tours carrĂ©es percĂ©es de quelques fenĂȘtres Ă  meneaux donnent Ă  la cathĂ©drale une allure de chĂąteau fort et Ă  la façade symĂ©trique une certaine austĂ©ritĂ©, en contraste avec les richesses de son patrimoine intĂ©rieur.

La façade.

Au milieu du XIXe siÚcle, le docteur Paul Belouino la décrit sans concession :

« La façade, construite Ă  la fin de la derniĂšre Ă©poque ogivale, n'offre pas la richesse quelquefois minutieuse des dĂ©tails que l'on aimait alors Ă  prodiguer dans les provinces oĂč la qualitĂ© des matĂ©riaux servait l'habiletĂ© des ouvriers. Les portes elles-mĂȘmes n'ont presque aucune dĂ©coration. De petites fenĂȘtres donnent Ă  la façade presque l'apparence d'une construction civile, et sans les Ă©normes tours qui l'Дпсаdrent, on pourrait mĂ©connaĂźtre une Ă©glise. Beaucoup trop larges pour leur hauteur, ces tours n'appartiennent a aucun style d'architecture ; le dernier Ă©tage paraĂźt moderne[10]. »

Il justifie ainsi cette sobriété : « La simplicité des formes, qui semble constituer le signe distinctif de toutes les parties de la cathédrale de Saint-Flour, est une simplicité noble et pleine de majesté, qui sied bien à la gravité d'un temple. »

Sur le portail, une inscription fixe la date de la construction de la façade et probablement aussi de l'église entiÚre :

« Cette esglise fust desdiĂ©e par le rĂ©vĂ©rend pĂšre Mgr Antoine de Montgon, Ă©vĂȘque de Saint-Flour, Ă  l'honneur de Dieu, de saint Pierre, apĂŽtre, et de saint Flour, confesseur. L'an du Seigneur 1466, cette esglise fust construite par Pierre et Antoine de Montgon, frĂšres et Ă©vesques de Saint-Flour. Que leurs asmes reposent en paix. »

SituĂ©e sur les anciens remparts, la terrasse des Roches qui se trouve derriĂšre le chevet de la cathĂ©drale offre un large panorama sur la ville basse, l'Ander – un affluent de la TruyĂšre – et les monts de la Margeride.

L'intérieur

Les lignes verticales dominent dans cette construction dotée de cinq nefs étroites tendues vers la lumiÚre.

Le Christ noir
À l'entrĂ©e du chƓur, contre le pilier gauche, se dresse un grand Christ noir en bois de noyer peint, unique en Europe et qui date, d'aprĂšs une Ă©tude menĂ©e en 2019, du XIe ou du XIIIe siĂšcle[11] - [12]. On le dĂ©signe sous le nom de « Beau Dieu noir »[13], mais l'origine de cette appellation reste incertaine. D'autres reprĂ©sentations idĂ©alisĂ©es du Christ sont dĂ©signĂ©es ainsi, par exemple Ă  la cathĂ©drale Notre-Dame d'Amiens, Ă  celle de Reims, ou encore Ă  l'Ă©glise Saint-Nicolas de Nonette. Quant Ă  la couleur, on a pu y voir une analogie avec les Vierges noires du Moyen Âge occidental.

Mais selon les rĂ©sultats de l'Ă©tude prĂ©citĂ©e : "À l'origine le Christ Ă©tait polychrome, montrant des chairs claires, colorĂ©es en rose orangĂ©. Le pĂ©rizonium (linge ceignant les reins du Christ) Ă  fond bleu Ă©tait parsemĂ© de petites fleurs bicolores et les fragments mĂ©talliques trouvĂ©s dans ses plis indiquent aussi qu'il fut recouvert ultĂ©rieurement de fines lames argentĂ©es. Des traces de brĂ»lure, relevĂ©es Ă  l'arriĂšre et au cĂŽtĂ© gauche de la sculpture, pourraient dater de la RĂ©volution. Elles expliqueraient en partie le premier noircissement, probablement opĂ©rĂ© au XIXe siĂšcle : moyen de cacher les dommages, d'uniformiser l'Ɠuvre, tout en renforçant son impact sur les fidĂšles."[14]

Les chapelles
Des vitraux du peintre-verrier clermontois Émile Thibaud ornent la chapelle Saint-Pierre et la chapelle Saint-Jean-Baptiste. Dans cette derniĂšre, l'autel est surmontĂ© d'une pietĂ  en calcaire polychrome du XVe siĂšcle. La chapelle du Tombeau abrite une chĂąsse en bronze dorĂ©, due Ă  l'orfĂšvre parisien Poussielgue, qui contient les reliques de Saint-Flour (1897), mais Ă©galement un Christ au tombeau (1842) de Fauginet, Saint Vincent de Paul instruisant les filles de la CharitĂ©, un tableau du XVIIIe siĂšcle, ainsi qu'une statue en marbre d'Oliva reprĂ©sentant Pierre-Antoine-Marie Lamouroux de Pompignac, Ă©vĂȘque de Saint-Flour de 1857 Ă  1877.
Le chƓur
On y remarque en particulier un maĂźtre-autel en marbre polychrome, surmontĂ© d'un ciborium en bois dorĂ©, ainsi qu'un lutrin, tous deux du XVIIIe siĂšcle. C'est l'ancienne crĂ©dence, soutenue par des consoles Ă  tĂȘte d'homme et d'aigle, qui fait office d'autel face aux fidĂšles. Les stalles du chapitre, remises en place en 1852, se trouvent dans l'arriĂšre-chƓur, surplombĂ©es par les vitraux (1851) d'Étienne Thevenot qui reprĂ©sentent les deux fondateurs de la ville, Saint-Flour et saint Odilon.
La chaire
C'est un ébéniste local, Jean Peuch, qui l'a sculptée en 1868.
Les fresques
À proximitĂ© de l'entrĂ©e, sous la tribune d'orgues, une peinture murale datant du XVe siĂšcle n'a pourtant Ă©tĂ© dĂ©couverte qu'en 1851, car elle Ă©tait recouverte d'un badigeon. La fresque reprĂ©sente le purgatoire Ă  gauche – un prĂȘtre cĂ©lĂ©brant la messe pour la dĂ©livrance des Ăąmes – et l'enfer Ă  droite. Dans la tour nord, se trouve une peinture murale dĂ©crivant une joute chevaleresque.
  • Le « Beau Dieu noir ».
    Le « Beau Dieu noir ».
  • La pietĂ .
    La pietĂ .
  • Reliques de Saint-Flour.
    Reliques de Saint-Flour.
  • Fresque : le purgatoire.
    Fresque : le purgatoire.
  • Autel de Sainte-Jeanne d'Arc.
    Autel de Sainte-Jeanne d'Arc.

Le grand orgue

Le grand orgue.

L'orgue est l'Ɠuvre du facteur anglais John Abbey, tandis que le buffet a Ă©tĂ© sculptĂ© par Gabriel Ventadour. L'ensemble a Ă©tĂ© mis en place en 1843. Il fut restaurĂ© derniĂšrement en 2008. L'instrument possĂšde 35 jeux, les transmissions sont mĂ©caniques. Le nombre de tuyaux est inconnu.

Composition

Positif
54 notes
Bourdon 8'
Flûte à cheminée 4'
Principal 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Nasard 2' 2/3
Tierce 1 3/5
Sifflet 1'
Cymbale III
Cromorne 8'
Grand-Orgue
54 notes
Bourdon 16'
Montre 8'
Bourdon 8'
Salicional 8'
Prestant 4'
Doublette 2
Quarte 2'
Fourniture V
Cymbale IV
Cornet V
Trompette 8'
Clairon 4'
RĂ©cit
37 notes
Flûte à cheminée 8'
Flûte 4'
Doublette 2'
Cornet III
Cymbale III
Voix Humaine 16'
Hautbois 8'
PĂ©dale
30 notes
Flûte 16'
Flûte 8'
Flûte 4'
Basson 16'
Trompette 8'
Clairon 4'

Les cloches

La cathédrale de Saint-Flour possÚde 4 cloches de volée. Elles sont installées dans la tour nord dans un beffroi en bois.

  • Le bourdon de la cathĂ©drale fondu en 1881 par la fonderie Reynaud de Lyon, note : Si2, masse : 3 156 kg
    Le bourdon de la cathĂ©drale fondu en 1881 par la fonderie Reynaud de Lyon, note : si2, masse : 3 156 kg.
  • Cloche no 2 fondue en 1837 par GĂ©dĂ©on Morel Ă  Lyon, note : RĂ©#3, masse : 1 562 kg
    Cloche no 2 fondue en 1837 par GĂ©dĂ©on Morel Ă  Lyon, note : rĂ©#3, masse : 1 562 kg.
  • Cloche no 3 fondue en 1837 par GĂ©dĂ©on Morel Ă  Lyon, note : Sol#3, masse : 684 kg
    Cloche no 3 fondue en 1837 par GĂ©dĂ©on Morel Ă  Lyon, note : sol#3, masse : 684 kg.
  • Cloche no 4 fondue en 1771 (non signĂ©e), note : La#3, masse : 413 kg
    Cloche no 4 fondue en 1771 (non signĂ©e), note : la#3, masse : 413 kg.

Lieu de culte catholique

Liste des responsables successifs

Saint-Pierre de Saint-Flour dĂ©pend et est situĂ©e sur le territoire de la Paroisse Saint-Flour en planĂšze, contrairement Ă  la majoritĂ© des cathĂ©drales de France qui dĂ©pendent directement de l'EvĂȘchĂ© ou ArchevĂȘchĂ© d'implantation.

Son responsable n'a plus le titre de « curĂ© de la paroisse » depuis 2017 Ă  la suite d'un dĂ©cret de Bruno Grua sur les "PrĂȘtre in solidum" au canon 517§1.

"LĂ  oĂč les circonstances l’exigent, la charge pastorale d’une paroisse ou de plusieurs paroisses ensemble peut ĂȘtre confiĂ©e solidairement Ă  plusieurs prĂȘtres, Ă  la condition cependant que l’un d’eux soit le modĂ©rateur de l’exercice de la charge pastorale, c’est-Ă -dire qu’il dirigera l’activitĂ© commune et en rĂ©pondra devant l’ÉvĂȘque." Canon 517§1

Il est donc "PrĂȘtre in solidum du DoyennĂ© de Saint-Flour, plus spĂ©cialement chargĂ© de la paroisse Saint-Flour en PlanĂšze", Ă©galement de « recteur-archiprĂȘtre de la CathĂ©drale Saint-Pierre ». Cette charge est exercĂ©e depuis le par Chanoine Philippe Boyer.

Depuis 1900, neuf recteurs archiprĂȘtres se sont succĂ©dĂ© :

  • 1900 - 1923 : Chanoine Jean Pouderoux
  • 1923 - 1935 : Mgr Jacques Magne
  • 1935 - 1941 : Chanoine Jean-Baptiste Roland
  • 1941 - 1959 : Chanoine Paul Chassang
  • 1956 - 1960 : Mgr Joseph Rolland
  • 1961 - 1975 : Chanoine ThĂ©odore Bressange
  • 1975 - 2000 : Chanoine Marcel Rieutord
  • 2000 - 2011 : Chanoine Henri Bousquet
  • 2011 - 2022 : Chanoine Philippe Boyer
  • Depuis 2022 : AbbĂ© Emmanuel Laporte

Chapitre de la Cathédrale

Blason du chapitre de la cathédrale de Saint-Flour
  • Doyen & Recteur :

Ch. Philippe BOYER

  • SecrĂ©taire du Chapitre :

Ch. Philippe DUPUY

  • Chanoine pĂ©nitencier :

Ch. Philippe DUPUY

  • Chanoines titulaire :

Ch. Henri BOUSQUET

Ch. Jean CHABAUD

Ch. Bernard FAINTRENIE

Ch. Marcel RIEUTORD

Ch. Michel MALVEZIN

Offices religieux

La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e le dimanche Ă  10 h 30 et en semaine habituellement Ă  18 h, dans l'arriĂšre-chƓur.

En ajoutant les fĂȘtes et services religieux exceptionnels, ce sont plus de 800 cĂ©lĂ©brations par an qui ont lieu sous les voĂ»tes de la cathĂ©drale.

Tourisme

Saint-Pierre est, avec environ 30 000 de pÚlerins et visiteurs par an, dont 25 000 entrant dans la cathédrale, records atteints en 2020, le monument le plus visité de Saint-Flour (devant le Musée d'art et d'histoire Alfred-Douët et le Musée de la Haute-Auvergne). Soit une moyenne de plus de 67 personnes par jour.

Distinction

La cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour est inscrite au Guide vert de Michelin depuis 2015 et obtient une étoile en 2017 avec la mention "Intéressant"[15].

Propriété et gestion

Jusqu'Ă  la RĂ©volution, la cathĂ©drale est la propriĂ©tĂ© de l'Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Flour. Elle est mise « Ă  la disposition de la nation » par un dĂ©cret du 2 novembre 1789. Depuis, l'État est propriĂ©taire de la cathĂ©drale.

L'État accorde un budget par an Ă  l'entretien et la restauration de la cathĂ©drale, tandis que l'Église prend en charge le fonctionnement courant.

Ruches d’abeilles

En , des ruches d’abeilles ont Ă©tĂ© installĂ©es sur le toit de la cathĂ©drale. Le miel rĂ©coltĂ© et vendu financera la restauration d’Ɠuvres d’art de la cathĂ©drale[16].

AccĂšs

Le site est desservi gratuitement par la ligne 2 ROUGE du Floribus à la Place d'Arme - Cathédrale[17].

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Marcellin Boudet, La légende de saint Florus d'aprÚs les textes les plus anciens, Privat, , p. 7.
  3. Joël Fouilheron, La cathédrale de Saint-Flour, Nouvelles éditions latines, (lire en ligne), p. 14.
  4. Pierre Moulier et Pascale Moulier, Églises romanes de Haute-Auvergne. La rĂ©gion d'Aurillac, Éditions CRÉER, (lire en ligne), p. 16.
  5. Albert RigaudiĂšre, Saint-Flour, ville d'Auvergne au bas Moyen Âge : Ă©tude d'histoire administrative et financiĂšre, Publication Universitaire de Rouen, (lire en ligne), p. 67.
  6. « Cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour », notice no PA00093609, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
  7. « VIDEO. Cantal : les pompiers prĂȘts Ă  sauver la cathĂ©drale de Saint-Flour en cas d’incendie », sur France 3 Auvergne-RhĂŽne-Alpes (consultĂ© le )
  8. Centre France, « Faits divers - Un exercice incendie au cƓur de la cathĂ©drale de Saint-Flour (Cantal) », sur www.lamontagne.fr, (consultĂ© le )
  9. « JT 19/20 Auvergne - France 3 Auvergne-RhÎne-Alpes », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le )
  10. Paul Belouino, Dictionnaire gĂ©nĂ©ral et complet des persĂ©cutions souffertes par l'Église catholique, 1862, p. 747-748
  11. Marie-Blanche Potte, Dominique FauniĂšres, AgnĂšs Blossier et Lucretia KargĂšre, « Études menĂ©es sur les sculptures d'Auvergne en bois polychromĂ© », Medievalista, no 26,‎ (ISSN 1646-740X, DOI 10.4000/medievalista.2333, lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. L’authenticitĂ© discutĂ©e du Christ noir de Saint-Flour : Ă  propos d’un article rĂ©cent,
  13. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 585-595, 2001, p. 859
  14. Panneau détaillé d'information installé prÚs de la sculpture dans la cathédrale.
  15. « Cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour - tourisme Saint-Flour - ViaMichelin », sur www.viamichelin.fr (consulté le )
  16. « INSOLITE. Cantal : 600 000 abeilles installées sur le toit de la cathédrale de Saint-Flour », sur France 3 Auvergne-RhÎne-Alpes (consulté le )
  17. « Floribus – Ville de Saint-Flour » (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Saint-Flour. La CathĂ©drale Saint-Pierre, plaquette Ă©ditĂ©e par Les Amis de la CathĂ©drale, Saint-Flour, 2007 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Anne CourtillĂ©, Auvergne, Bourbonnais, Velay gothiques, Éditions A. et J. Picard, Paris, 2002, p. 372-384 (ISBN 2708406833)
  • GĂ©rard Denizeau, Histoire visuelle des monuments de France, Larousse, Paris, 2003, p. 121 (ISBN 2035052017)
  • JoĂ«l Fouilheron, La CathĂ©drale de Saint-Flour, Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1966, 95 p.
  • JoĂ«l Fouilheron (et al.), La CathĂ©drale Saint-Pierre de Saint-Flour, Inventaire gĂ©nĂ©ral, coll. « ItinĂ©raires du patrimoine », no 256, Paris, 2002
  • Pierre et Pascale Moulier, « Fondation de Saint-Flour », Églises romanes de Haute-Auvergne, Éditions CREER, 1999, p. 14-16 (ISBN 2909797694)
  • Jean-Claude Roc, Histoire des cloches de Saint-Flour, Histoire et patrimoine, Saint-Flour, 2014, 80 p.
  • Dictionnaire des Ă©glises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse (Tome II-B), Robert Laffont, Paris, p. 143-145

Liens externes

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