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Tristan Bernard

Tristan Bernard, nom de plume de Paul Bernard, né à Besançon le et mort à Paris 7e le , est un romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit.

Tristan Bernard
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
Lycée Condorcet
Faculté de droit et des sciences économiques de Paris (d)
Activités
Père
Myrthil Bernard (d)
Mère
Emma Ancel (d)
Fratrie
Marguerite Thérèse Bernard (d)
Renée Bernard (d)
Enfants

Biographie

Sépulture de Tristan Bernard au cimetière de Passy.
Tristan Bernard
par Henri de Toulouse-Lautrec.

Tristan Bernard naît le , à Besançon dans le Doubs, du mariage de Myrthil Bernard, négociant puis entrepreneur de travaux publics, et d'Emma Ancel[1], tous les deux de religion juive.

Il quitte Besançon pour Paris à l'âge de quatorze ans et fait ses études au lycée Condorcet[2], puis à la faculté de droit. Il fait son service militaire dans les dragons, auxquels le général Boulanger, alors ministre de la Guerre, a autorisé le port de la barbe. Après son service, Tristan Bernard décide de la conserver. Il se destine à une carrière d'avocat, « mais n'exerce jamais »[3], préférant se tourner vers les affaires et prendre la direction d'une usine d'aluminium à Creil. « Il se libère rapidement de cette fonction pour se consacrer à ses deux passions : l'écriture et le vélo (il est un temps directeur du vélodrome Buffalo »[3] à Neuilly-sur-Seine (Toulouse-Lautrec l'y a peint en 1895). Plus tard, il dirige Le Journal des vélocipédistes.

En 1891, alors qu'il commence à collaborer à La Revue blanche, il prend pour pseudonyme « Tristan », le nom d'un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses.

En 1894, il publie en collaboration avec Pierre Veber « un recueil de fantaisies, Vous m'en direz tant ! »[3] et, l'année suivante, sa première pièce, Les Pieds nickelés, un triomphe qui détermine une longue carrière de dramaturge à succès. Plusieurs de ses pièces seront d'ailleurs adaptées au cinéma.

En 1904, il fait partie de la première rédaction de L'Humanité, le journal de Jean Jaurès. Par quelques articles, il contribue en 1917 aux débuts du Canard enchaîné. Il préside les banquets pour les numéros-anniversaires du journal en 1931 et 1934. Il aurait, par ailleurs, inventé le jeu des petits chevaux[4].

Proche de Léon Blum, Jules Renard, Lucien Guitry, Paul Gordeaux, Marcel Pagnol, et de bien d'autres artistes, Tristan Bernard se fait connaître pour ses jeux de mots, ses romans et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés. Il contribue aussi largement au genre policier par son recueil Amants et Voleurs (1905), mais aussi avec plusieurs romans : L'Affaire Larcier (1907), Secrets d'État (1908), récit d'un complot contre le souverain de l'État imaginaire de Bergensland. Mathilde et ses mitaines (1912) met en scène la farfelue Mathilde Gourgeot qui préfigure le type de femme détective amateur qu'on retrouve beaucoup plus tard chez Erle Stanley Gardner, Maurice-Bernard Endrèbe et quelques autres. Le Taxi fantôme (1919) oppose un historien et un politicien véreux, qui briguent tous deux un poste d'académicien. Son avant-dernière contribution, Aux abois (1933), écrite sous forme d'un journal intime, est sous-titrée Journal d'un meurtrier[3]. Il publie un dernier roman policier avec Visites nocturnes (1934).

Humoriste facétieux, il ajoute une strophe aux Stances à Marquise[5] de Pierre Corneille, reprise en chanson par Georges Brassens :

« Sans doute que je serai vieille,
Dit la marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant. »

Pendant l'Occupation, il habitait rue Villaret-de-Joyeuse, menacé comme Juif, il se réfugie à Cannes où il vit à l'hôtel Windsor. À son ami, le scénariste Carlo Rim qui le presse de venir se cacher chez lui la nuit, il répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » et d'ajouter : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »[6]. Son ami Roland Dorgelès le presse aussi de venir se cacher chez lui à la campagne. Il est arrêté avec sa femme par les Allemands en septembre 1943 alors qu'il venait d'acheter les billets de train pour le rejoindre[7]. Arrêté en tant que juif, il est interné au camp de Drancy ; à son départ pour ce camp, il a cette phrase : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »

Il est libéré le [8] grâce à l'intervention de Sacha Guitry[9] et de l'actrice Arletty. Il avait refusé une première fois sa libération, ne voulant pas laisser sa femme, Mamita. Il confie à l'avocat Maurice Garçon : « Je n'ai jamais aimé apprendre l'histoire mais cet embêtement n'est rien auprès de l'obligation de la vivre[10]. »

Son petit-fils François-René, l'un des fils de Jean-Jacques, est arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il meurt ; Tristan Bernard ne se remet jamais de cette disparition.

Mort à Paris le au 43, rue Charles Floquet (une plaque lui rend hommage) dans le 7e arrondissement[11], Tristan Bernard est inhumé au cimetière de Passy (16e arrondissement)[12], dans la 10e division. Suzanne Rebecca Bomsel, sa première épouse meurt en 1928[13] et Agathe Marcelle Reiss, « Mamita », sa seconde épouse, qui repose avec lui, en 1952.

Famille

Tristan Bernard a trois fils de son premier mariage, le dans le 3e arrondissement de Paris, avec Suzanne Rebecca Bomsel, il est avocat à la cour d'appel[14]. Le premier, Jean-Jacques, est un auteur dramatique, promoteur du « théâtre du silence» (Martine), qui témoigna également sur l'univers concentrationnaire (Le Camp de la mort lente, Le Pain rouge). Le deuxième, Raymond, est un réalisateur de cinéma, avec notamment en 1934, Les Misérables, la première version cinématographique sonore, en noir et blanc, une des plus fidèles adaptations en trois volets. Le cadet, Étienne, professeur de médecine, phtisiologue, contribue à la promotion de la vaccination et la diffusion du BCG.

Tristan Bernard est par ailleurs le beau-frère du dramaturge Pierre Veber[15] et de Paul Strauss, sénateur de Paris.

Il est l'oncle du journaliste et scénariste Pierre-Gilles Veber et du scénariste Serge Veber, le grand-oncle du cinéaste Francis Veber et l'arrière-grand-oncle de l'écrivaine Sophie Audouin-Mamikonian.

Veuf, il Ă©pouse, en secondes noces, Agathe Marcelle Reiss, le dans le 17e arrondissement de Paris[16].

Il séjourne dans les années 1930, en famille, dans sa villa au Touquet-Paris-Plage[17].

Hommages

Plaque 43 avenue Charles-Floquet (7e arrondissement de Paris), où il vécut.

Distinctions

Tristan Bernard est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1903, officier en 1913, commandeur en 1928 et élevé à la dignité de grand-officier en 1939[18].

Mots d'esprit

Caricature publiée dans Les Hommes du jour (1911).
  • Ă€ propos de sa naissance dans la mĂŞme ville que Victor Hugo :
    • « Nous sommes nĂ©s tous les deux Ă  Besançon, tous les deux dans la Grand-Rue, lui au 138, moi, plus modestement, au 23. »
  • Ă€ propos de l'invasion allemande pendant la Seconde Guerre mondiale :
    • « En 1914, on disait « on les aura », eh bien maintenant, on les a. »
    • « Comme c'est triste d'avoir si peu d'occupation dans un pays si occupĂ©. »
    • « Tous les comptes sont bloquĂ©s, tous les Bloch (prononcer Bloc) sont comptĂ©s. »
    • Ă€ sa femme après son arrestation par les Allemands : « Jusqu'Ă  prĂ©sent nous vivions dans l'angoisse, dĂ©sormais, nous vivrons dans l'espoir. »
  • Ă€ son dĂ©part pour le camp de dĂ©portation,
    • « De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ?
      —D'un cache-nez[19]. »
  • « La mort, c'est la fin d'un monologue. »
  • « Il vaut mieux ne pas rĂ©flĂ©chir du tout que de ne pas rĂ©flĂ©chir assez. »
  • « Un jour on verra surgir Ă  l’horizon des menaces de paix. Or nous ne sommes pas prĂŞts. » (Le Poil civil, 1915).

Tristan Bernard est également connu pour ses grilles de mots croisés, pleines d'esprit et de malice. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas à lui que l'on doit cette définition en 8 lettres, « Vide les baignoires et remplit les lavabos » (réponse : l'entracte), mais à Renée David[20]. En revanche, on lui doit bien celles-ci : « Ne reste pas longtemps ingrat » (réponse : l'âge), « Lève son drapeau en signe de liberté » (réponse : un taxi), « Suit le cours des rivières » (réponse : un diamantaire) et « Moins cher quand il est droit » (réponse : un piano).

Tristan Bernard, un grand absent de l'Académie française, qui aimait dire : « Je préfère faire partie de ceux dont on se demande pourquoi ils ne sont pas à l’Académie plutôt que de ceux dont on se demande pourquoi ils y sont. »

Ĺ’uvres

En 1915, visitant la cathédrale de Reims incendiée, avec Léon Rosenwald et Schekri-Ganem.

Romans et nouvelles

  • X..., roman impromptu, Ă©crit en collaboration avec George Auriol, Georges Courteline, Jules Renard, Pierre Veber (1895)
  • MĂ©moires d'un jeune homme rangĂ© (1899)
  • Un mari pacifique (1901)
  • L'Affaire Larcier (1907)
  • Secrets d'État (1908)
  • Deux amateurs de femmes (1908)
  • Le Roman d'un mois d'Ă©tĂ© (1909)
  • Nicolas Bergère, joies et dĂ©convenues d'un jeune boxeur (1911)
  • Mathilde et ses mitaines (1912)
  • Le Taxi fantĂ´me (1919)
  • L'Enfant prodigue du VĂ©sinet (1921)
  • Le Jeu de massacre (1922), recueil de nouvelles
  • Corinne et Corentin. Roman de mĹ“urs et d'aventures Ă  portĂ©e sociale intermittente (1923)
  • FĂ©erie bourgeoise (1924)
  • Les Moyens du bord (1927)
  • Le Voyage imprĂ©vu (1928)
  • Hirondelles de plages (1929)
  • Paris secret (1933)
  • Aux abois : journal d'un meurtrier (1933)
  • Visites nocturnes (1934)
  • Robins des Bois (1935)

Théâtre

Tristan Bernard vers 1940 (photo studio Harcourt).
  • Les Pieds nickelĂ©s, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Ĺ’uvre, - RĂ©Ă©dition De Varly en 2018
  • Allez, messieurs ! pièce en 1 acte, Paris, Théâtre de l'OdĂ©on,
  • Le Fardeau de la libertĂ©, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Ĺ’uvre,
  • Franches LippĂ©es, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre du Champ-de-Foire,
  • SilvĂ©rie, ou les Fonds hollandais, pièce en un acte, en collaboration avec Alphonse Allais, Paris, Théâtre des Capucines,
  • Le Seul Bandit du village, vaudeville en 1 acte, Paris, Théâtre des Capucines,
  • Une aimable lingère, ou Chaque âge a ses plaisirs, proverbe de château, Paris, Théâtre des Mathurins,
  • L'Anglais tel qu'on le parle, vaudeville en 1 acte, Paris, ComĂ©die-Parisienne,
  • Octave ou les Projets d'un mari, comĂ©die en 1 acte, Paris, Grand-Guignol,
  • La MariĂ©e du Touring-Club, vaudeville en 4 actes, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • Un nĂ©gociant de Besançon, comĂ©die en un acte, Paris, Théâtre des Mathurins,
  • La Petite Femme de Loth, opĂ©rette, Théâtre des Mathurins,
  • L'Affaire Mathieu, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal,
  • Daisy, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre de la Renaissance,
  • Les Coteaux du MĂ©doc, comĂ©die en un acte, Paris, Théâtre du Vaudeville,
  • Le Captif, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre des Mathurins,
  • Triplepatte, comĂ©die en 5 actes, avec AndrĂ© Godfernaux, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • La Peau de l'ours, 1 acte, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • Sa sĹ“ur, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • La Cabotine, pièce en 3 actes, avec Alfred Athys, Paris, Théâtre des NouveautĂ©s,
  • Monsieur Codomat, comĂ©die en trois actes, Paris, Théâtre Antoine,
  • Je vais m'en aller, comĂ©die en un acte, 1908
  • Les Jumeaux de Brighton, pièce en 3 actes et 1 prologue, Paris, Théâtre Femina,
  • Le Poulailler, comĂ©die en trois actes, Paris, Théâtre Michel,
  • Le Danseur inconnu, comĂ©die en 3 actes, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • Le Peintre exigeant, Paris, ComĂ©die-Française, [21]
  • Le Costaud des Ă©pinettes, comĂ©die en 3 actes, avec Alfred Athis, Paris, Théâtre du Vaudeville,
  • L'Incident du , comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • Le Petit CafĂ©, comĂ©die en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal,
  • L'Accord parfait, comĂ©die en 3 actes, avec Michel Corday, Paris, Théâtre Femina,
  • On naĂ®t esclave, pièce en 3 actes, avec Jean Schlumberger, Paris, Théâtre du Vaudeville,
  • Les Phares Soubigou, comĂ©die en 3 actes, Paris, ComĂ©die Royale,
  • La Gloire ambulancière, comĂ©die en 1 acte, Paris, ComĂ©die des Champs-ÉlysĂ©es,
  • Les Deux Canards, pièce en 3 actes, avec Alfred Athis, Paris, Théâtre du Palais-Royal,
  • Jeanne DorĂ©, pièce en 5 actes et 7 tableaux, Paris, Théâtre Sarah-Bernhardt,
  • La Crise ministĂ©rielle, comĂ©die en un acte, Paris, ComĂ©die des Champs-ÉlysĂ©es,
  • Du vin dans son eau, ou l'ImpĂ´t sur le revenu, comĂ©die en 1 acte, Paris, ComĂ©die des Champs-ÉlysĂ©es,
  • Le Prince charmant, comĂ©die en 3 actes, Paris, ComĂ©die-Française,
  • L'École du piston, comĂ©die en 1 acte, Paris, Théâtre Antoine,
  • Le Sexe fort, pièce en trois actes, Paris, Théâtre du Gymnase,
  • Les Petites Curieuses[22], pièce en 3 actes, Paris, Théâtre des Boulevards, 1920
  • CĹ“ur de lilas avec Charles-Henry Hirsch, mise en scène AndrĂ© BrulĂ©, Théâtre de Paris,
  • My Love... Mon amour, comĂ©die en 4 actes, Paris, Théâtre Marigny,
  • Ce que l'on dit aux femmes, Théâtre des Capucines,
  • Le Cordon bleu, pièce inĂ©dite (1923)
  • Les Plaisirs du dimanche, comĂ©die en 1 acte, Paris, Sporting Club,
  • L'École des quinquagĂ©naires, comĂ©die en un acte, en vers, Paris, ComĂ©die-Française,
  • Un perdreau de l'annĂ©e, comĂ©die en 3 actes, Paris, Théâtre Michel,
  • Jules, Juliette et Julien, ou l'École du sentiment, comĂ©die en 3 actes et un prologue, Paris, Théâtre de l'Ĺ’uvre,
  • L'École des charlatans, pièce en 4 actes, avec Albert Centurier, Paris, Théâtre de l'OdĂ©on,
  • Langevin père et fils, comĂ©die en cinq actes, Paris, Théâtre des NouveautĂ©s,
  • Un ami d'Argentine, pièce en 4 actes, avec Max Maurey, Paris, Théâtre de l'AthĂ©nĂ©e,
  • Le Sauvage, comĂ©die en quatre actes, Paris, Théâtre Tristan-Bernard,
  • La Partie de bridge, pièce en un acte, Paris, Théâtre de la Michodière,

Théâtre (pièces réunies) :

  • Théâtre (8 volumes, 1908-1939)
  • Théâtre sans directeur (1930)

Sketches radiophonique :

  • Le Narcotique ; La Morale et le Hasard ; RĂ©vĂ©lation ; ExpĂ©dition nocturne ; La Maison du crime ; Une opĂ©ration magistrale ; Le Triomphe de la science ; Le Coup de Cyrano ; Un mystère sans importance, Radio-Paris, 1930. RĂ©Ă©dition De Varly en 2019

Adaptation au cinéma

Autres publications

  • Vous m'en direz tant !, avec Pierre Veber (1894)
  • Contes de Pantruche et d'ailleurs (1897)
  • Sous toutes rĂ©serves (1898)
  • Amants et Voleurs (1905), Ă©dition bibliophilique en 1927 illustrĂ©e par AndrĂ© Dignimont
  • Citoyens, Animaux, PhĂ©nomènes (1905)
  • Auteurs, Acteurs, Spectateurs (1909)
  • Les VeillĂ©es du chauffeur (1909)
  • Sur les grands chemins (1911)
  • Le Poil, organe en principe hebdomadaire des rĂ©serves de l'armĂ©e inactive, hebdomadaire (1915)
  • Souvenirs Ă©pars d'un ancien cavalier (1917)
  • Le Lion, cours texte dans l'hebdomadaire « Le Canard EnchainĂ© » (1918)
  • Tableau de la boxe (1922)
  • Autour du ring : tableau de la boxe (1925)
  • Mots-croisĂ©s, cinquante problèmes (1925)
  • Nouveau recueil de cinquante problèmes de mots croisĂ©s (1930)
  • Les Parents paresseux (1932)
  • Voyageons (1933)
  • Compagnon du Tour de France (1935)
  • 60 annĂ©es de lyrisme intermittent (1945), dont il offrit un exemplaire Ă  Sacha Guitry avec cet envoi : "A mon vieil ami Sacha...qui m'a tirĂ© - je ne l'oublierai jamais - des griffes allemandes. Tendrement". (no 118 du catalogue de la vente de la bibliothèque Sacha Guitry, 25/03/1976 - arch.pers.)
  • Nouveaux mots croisĂ©s, avec la collaboration posthume de Jean de La Fontaine (1946)
  • Vanille pistache, histoires choisies, illustration de Paul Georges Klein, avec un portrait de l'auteur par Henri de Toulouse-Lautrec, prĂ©face de LĂ©on Blum (1947)

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Acte de naissance no 873 », sur memoirevive.besancon.fr (consulté le ), p. 242.
  2. Pierre Albertini, « Les juifs du lycée Condorcet dans la tourmente », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 92, 2006/4, p. 81-100.
  3. Dictionnaire des littératures policières, volume 1, p. 216.
  4. Tristan Bernard, Le Point, 31 décembre 1998.
  5. Stances Ă  Marquise.
  6. "MĂ©moires d'une vieille vague" de Carlo Rim, Ă©ditions Gallimard, 1961, page 152.
  7. Témoignage de Dominique Nohain dans Télé 7 Jours no 808, semaine du 8 au 14 novembre 1975, page 74, article de Paulette Durieux : "Dominique Nohain a rendu son nom au Théâtre Tristan-Bernard".
  8. Journal 1939-1945 de Maurice Garçon, éditions Les Belles Lettres/Fayard, 2015, p.504 à la date du 22 octobre 1943 : « Je sors de rendre visite à Tristan Bernard. Il est libéré depuis hier ainsi que sa femme. Ils se sont réfugiés chez Jean-Jacques Bernard, rue Eugène Flachat »
  9. « Tristan Bernard fut libéré huit jours après son arrestation. De chez son fils, il écrivit à Sacha sa reconnaissance profonde. », cité par Dominique Desanti, dans Sacha Guitry, 50 ans de spectacle, Grasset, 1982, p. 300.
  10. Journal 1939-1945 de Maurice Garçon, éditions Les Belles Lettres/Fayard, 2015, p. 505 à la date du 22 octobre 1943.
  11. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 7e, n° 1512, vue 14/24.
  12. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue des Réservoirs », p. 336-337.
  13. « Acte de décès Bomsel no 1694 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 15
  14. « Acte de mariage Bernard-Bomsel no 757 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 22.
  15. Olivier Barrot, Pascal Ory, La Revue blanche : histoire, anthologie, portraits, Christian Bourgois, 1989, p. 320.
  16. « Acte de mariage Bernard-Reiss no 1002 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 25.
  17. « Paris-Soir », Quotidien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Ordre national de la Légion d'honneur », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  19. Selon une autre version, c'est la réponse qu'il fit à Sacha Guitry, venu le voir en prison, lorsqu'il lui demanda s'il avait besoin de quelque chose.
  20. Article du 24 février 1937 paru dans Marianne
  21. L'Illustration théâtrale : 1812 par G. Nigon et Le peintre exigeant par T. Bernard (no 143), , 48 p. (lire en ligne sur Gallica).
    • Tristan Bernard, « Les petites curieuses », dans La Petite Illustration (no 14), (lire en ligne sur Gallica).
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