Jean de Limur
Jean François Marie Chanu de Limur[1] - [2], dit Jean de Limur, né le à Vouhé (Charente-Maritime) et mort le à Paris 16e, est un acteur, réalisateur et scénariste français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 88 ans) 16e arrondissement de Paris (Paris) |
Nom de naissance |
Jean François Marie Chanu de Limur |
Nationalité | |
Activités | |
Parentèle |
Michel Louis François Marie de Limur (d) (grand-père) |
Biographie
La carrière au cinéma de Jean de Limur (de son nom complet Jean François Marie Chanu de Limur), débute à l'époque du muet à Hollywood, où il est acteur (notamment dans L'Étroit Mousquetaire de Max Linder en 1922, « parce qu'il pratiquait l'escrime[4] », assistant réalisateur (L'Opinion publique de Charles Chaplin en 1923[4]) puis réalisateur (dont The Letter en 1929).
De retour en France au début du parlant, il devient l'assistant du réalisateur Georg Wilhelm Pabst en 1933, sur le tournage de Don Quichotte, avec Fédor Chaliapine dans le rôle-titre. Il réalisera jusqu'en 1945 plus d’une vingtaine de films (le plus souvent des « films légers[4] »), dont : Mon gosse de père avec Alice Cocéa et Adolphe Menjou (1930), La Bête aux sept manteaux avec Jules Berry (1936), La Garçonne avec Arletty et Marie Bell (1936), L'Homme qui joue avec le feu (1942) ou encore La Grande Meute (1945), son dernier film.
Pendant l'Occupation, il vit à l'hôtel de Lamballe, où il reçoit des personnalités du monde du spectacle, dont Danielle Darrieux (qui y rencontre son futur mari)[5] ou encore Ginette Leclerc (qui y tourne pour le film L'Homme qui joue avec le feu).
Marié une première fois, en 1918, à Marie Augustine Plunian (plus connue sous le nom de Madeleine de Limur), dont il divorce dès 1921, il se remarie le 28 juillet 1934 avec Stella Petzold[6] (1907-1998).
Il devient le beau-frère de l'homme politique et journaliste italien Luigi Freddi[4] (époux d'une des filles de Chaliapine), chef de la direction générale de la cinématographie sous le régime fasciste. À la demande de ce dernier, Jean de Limur tourne en 1943 en Italie Apparizione avec Alida Valli, ce qui lui est reproché à la Libération et met fin à sa carrière.
Il travaillera ensuite « près de quinze ans auprès de la direction des automobiles Simca »[4].
Filmographie
RĂ©alisateur
- 1929 : The Letter
- 1929 : Jealousy
- 1930 : The Parisian
- 1930 : Mon gosse de père
- 1931 : Circulez !
- 1932 : Monsieur le duc
- 1933 : Mariage à responsabilité limitée
- 1933 : Paprika
- 1934 : L'Amour en cage
- 1934 : L'Auberge du petit dragon
- 1935 : Le Coup de trois
- 1935 : La Petite Sauvage
- 1935 : Le Voyage imprévu
- 1935 : La Rosière des halles
- 1935 : Runaway Ladies
- 1936 : La BĂŞte aux sept manteaux
- 1936 : La Garçonne avec Arletty et Marie Bell
- 1936 : La Brigade en jupons
- 1938 : Petite Peste
- 1938 : La Cité des lumières
- 1939 : Le Père Lebonnard
- 1942 : L'Ă‚ge d'or
- 1942 : L'Homme qui joue avec le feu
- 1943 : Apparizione
- 1945 : La Grande Meute
Assistant réalisateur
Acteur
- 1922 : The Worldly Madonna, de Harry Garson
- 1922 : L'Étroit Mousquetaire de Max Linder
- 1924 : L'Arabe de Rex Ingram : Hossein
- 1923 : L'Opinion publique de Charles Chaplin
- 1925 : Love's Bargain de Burton George
- 1927 : Human Desires (en) de Burton George
- 1933 : Don Quichotte de Georg Wilhelm Pabst
Notes et références
- Famille d’ancienne bourgeoisie qui n’appartient pas à la noblesse française et se dit « comte de Limur » depuis le XIXe siècle : Pierre Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, volumes 1 à 2, Sedopols, 1994, page 178.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume IX, impr. C. Hérissey (Évreux), 1910, page 346 : Chanu de Limur.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables, tome V (CAS-CHU, comprend les volumes IX et X de l’édition originale), réédité par les éditions Vendôme, réédité en 1983, page 346 : « Chanu de Limur. Armes : d’azur à une étoile d’or. — Devise : Pour fidèlement tenir. [...] ». Page 346 en ligne.
- Claude Beylie et Philippe d'Hugues, Les Oubliés du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Éditions du Cerf, 1999, p. 105-107.
- Camille Longépé, « L’histoire fascinante de l’hôtel de Lamballe, la résidence de la Turquie en France », aujourdhuilaturquie.com, 20 mai 2013.
- État civil du 16e arrondissement de Paris : acte de mariage du 28 juillet 1934.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb