George Auriol
George Auriol, de son vrai nom Jean-Georges Huyot, né le à Beauvais et mort le en son domicile dans le 18e arrondissement de Paris[2], est un poète, chansonnier, peintre et graphiste français. On lui doit également la création de nombreux caractères typographiques.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Paris |
Nom de naissance |
Jean Georges Huyot |
Pseudonyme |
Georges Auriol |
Nationalité | |
Activités | |
Lieu de travail | |
Enfant | |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 303, 1 pièce, date inconnue)[1] |
Il est le père du critique de cinéma et scénariste, Jean-Georges Huyot, dit Jean George Auriol (1907-1950).
Biographie
Jean-Georges Huyot commence sa carrière en 1885, à l'âge de 22 ans, comme secrétaire de la rédaction du Chat noir, journal satirique édité de 1882 à 1897 par le célèbre cabaret de Montmartre de même nom. Il compose lui-même plusieurs chansons, dont la plus célèbre est la romance Quand les lilas refleuriront[3].
Au Chat noir, il se lie d'amitié avec Steinlen, Henri Rivière, Jean Moréas, Antonio de La Gandara, Caran d'Ache et Alphonse Allais.
Il collabore également à des revues et magazines comme L'Estampe et l'Affiche et Cocorico. Il réalise également des illustrations et des lettrages pour Larousse et Hachette. En 1893, il crée le logotype du Journal des artistes.
En 1901, il se lance dans la typographie et crée plusieurs caractères d'imprimerie d'inspiration Art nouveau, dont celle qui porte son nom, et dont Hector Guimard s'inspira pour le lettrage des stations du métro parisien, l'Auriol.
Il collabore avec la Fonderie Georges Peignot et fils, pour laquelle il crée plusieurs polices de caractères : la Française-légère, la Française-allongée, l'Auriol-labeur, l'Auriol-champlevé et la Robur[4]. Il est également l'auteur de trois livres consacrés aux cachets et aux monogrammes.
Il finit sa carrière comme professeur de dessin à l'École Estienne, à partir de 1924, avant de s'éteindre à Paris le , à l'âge de 75 ans. Il est enterré au cimetière de Pantin.
Galerie
- Auriol, fonte d'imprimerie
- Théâtre-Libre, affichette, lithographie, 1890
- Image pour la Collection des cent (avant 1903)
- Shéhérazade, illustration pour Art et Décoration, 1901
Notes et références
- « ark:/36937/s005afd5ff281050 », sous le nom AURIOL Georges (consulté le )
- Archives de Paris 18e, acte de décès no 484, année 1938 (page 19/31)
- « Quand les lilas refleuriront : mélodie », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- Aurélien Vret, « Robur », sur Carnet de la recherche à la Bibliothèque nationale de France (ISSN 2493-4437, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Auriol, une police d'Ă©criture de son invention
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
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- Bridgeman Art Library
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie
- Site consacré à George Auriol et son œuvre typographique
- Spécimen typographique
- Le caractère Auriol
- Article d'Alain Hurtig sur une mise en pages en Auriol
- « George Auriol, poète du Chat noir »