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Ethéry Pagava

Ethéry Pagava, née à Paris le et devenue en 1981 Ethéry Douai par son mariage avec Jacques Douai, est une danseuse étoile française, la plus jeune de l'histoire de la danse, avec Ludmila Tcherina, à avoir reçu ce titre.

EthĂ©ry Pagavaეთერ Ⴠა჊ავა [eter paʁava]
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Ethery Pagava en 1951 dans le rÎle d'Antinéa[1].
Naissance
Ă  Paris
Nationalité géorgienne
Activité principale 1 · ballerine
2 · chorégraphe
Style romantique
néoclassique
Activités annexes professeur de danse
Années d'activité 1· 1944-1964
2 · 1969-2018
Collaborations Jacques Prévert
Maurice BĂ©jart
Pierre Schaeffer
Jacques Douai
MaĂźtres Lioubov Iegorova
Boris Kniaseff
Olga Preobrajenska
Élùves Ana Pinto
Ascendants Noé Jordania
Asmath Jordania
Levan Pagava
Conjoint Jacques Douai
Famille Redjeb Jordania
Christine Pagava Boulez

ScĂšnes principales

GĂ©orgienne d'orgine formĂ©e par Lioubov Iegorova Ă  l'Ă©cole issue de Marius Petipa, elle commence Ă  douze ans dans les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es une carriĂšre internationale de soliste sous le parrainage de Janine Charrat et Roland Petit. EntrĂ©e en 1947 dans les Ballets de Monte-Carlo du marquis de Cuevas, elle triomphe en Juliette et restera une Somnambule inĂ©galĂ©e. Elle se produit Ă  partir de 1952 en vedette indĂ©pendante et aura dansĂ© entre autres avec George Skibine, Milorad Miskovitch, Youly Algaroff, AndrĂ© Eglevsky, Ă  l'occasion avec Bronislava Nijinska, Maurice BĂ©jart ou Vakhtang Tchaboukiani. PremiĂšre ballerine de 1961 Ă  1964 du nouveau Ballet national d'Amsterdam, elle se fait en 1973 chorĂ©graphe de sa propre compagnie, les Ballets Ethery Pagava. Au sein de ceux ci, domiciliĂ©s pendant vingt ans au Jardin d'acclimatation, elle dĂ©veloppe avec son futur mari une pĂ©dagogie adaptĂ©e aux trĂšs jeunes enfants tout en Ɠuvrant en direction des interprĂštes comme du public, y compris dans un cadre d'Ă©ducation populaire, Ă  la transmission de la tradition du ballet nĂ©o-classique hĂ©ritĂ©e des Ballets russes et de Serge Lifar, qui la prĂ©sentait comme le modĂšle de l'expressivitĂ© nĂ©cessaire au technicien de la danse pour devenir un artiste.

Biographie

Seconde génération (1932-1943)

Russe pour un quart, Ethery Pagava est Ă©levĂ©e avec sa sƓur Christine Ă  Leuville-sur-Orge dans la double culture gĂ©orgienne et française[2], celle-ci Ă©tant dĂ©jĂ  intimement inscrite dans le milieu dont est issue sa famille. Son jeune oncle maternel, Redjeb Jordania, nĂ© en 1921, deviendra lecteur de civilisation française Ă  New York[3]. Sa mĂšre Asmath (1905-1984), poĂ©tesse surnommĂ©e Atsia, est la fille aĂźnĂ©e[2] d'une moscovite qui fut Ă©tudiante Ă  la Sorbonne, Inna Koroliova[4] (1875-1967), et de NoĂ© Nikolozi Jordania, principal artisan de l'indĂ©pendance de la GĂ©orgie en 1918 puis prĂ©sident socialiste de la PremiĂšre RĂ©publique gĂ©orgienne, qui Ă  partir de 1920 dirige le gouvernement en exil depuis « le chĂąteau des GĂ©orgiens ». Son pĂšre, LĂ©van Pagava (1907-1998), a Ă©migrĂ© vers la France en 1924, dans les mĂȘmes circonstances que sa future femme un temps emprisonnĂ©e, aprĂšs avoir, adolescent, participĂ© Ă  l'insurrection nationale[2] Ă©crasĂ©e par le NKVD[5]. RĂ©fugiĂ© auprĂšs de la famille Jordania alors installĂ©e rue Soufflot[6], il continuera son activitĂ© militante par la voie du journalisme.

15 rue de La Rochefoucauld, au bout des bĂątiments de droite, oĂč la princesse Troubetzkoy, logeant Ă  l'Ă©tage, donnait ses cours.

DĂšs l'Ăąge de trois ans, Ethery Pagava aime danser sur les chansons que lui chante sa mĂšre. Enfant prodige de la danse, elle est remarquĂ©e deux ans plus tard, lors d'un petit spectacle qu'a organisĂ© le curĂ© de SamoĂ«ns, par les pianistes de Lioubov Iegorova, qui eux aussi se trouvent lĂ  en vacances. Sur l'insistance de ceux ci, sa mĂšre l'inscrit Ă  l'Ă©cole de cette ex Ă©toile du ThĂ©Ăątre Mariinsky qui fut l'interprĂšte prĂ©fĂ©rĂ©e de Marius Petipa[7] et a fui la RĂ©volution soviĂ©tique. En dĂ©pit de son trop jeune Ăąge[8], l'enfant est acceptĂ©e, gratuitement eu Ă©gard aux faibles ressources de sa famille[6], dans le cours mixte, qui rĂ©unit une quinzaine de jeunes adolescents, dont Claude Bessy, Maina Gielgud et Wilfride Piollet[9]. C'est avec Pierre Lacotte qu'elle fait le chemin de l'Ă©cole, rĂȘvant avec lui aux Ă©toiles[6]. Elle participe, dans un tout petit rĂŽle aux cĂŽtĂ©s de George Skibine et Youly Algaroff[6], au Ballet de la Jeunesse[10], qui est prĂ©sentĂ© salle Pleyel au maĂźtre de ballet de l'OpĂ©ra de Paris, Serge Lifar, pĂ©dagogue attentif aux enfants. AuprĂšs de son intransigeant professeur, elle apprend, Ă  travers une mĂ©thode propre et des exercices collectifs directement tirĂ©s des chorĂ©graphies de Petipa, Ivanoff ou Fokine, la recherche d'intĂ©rioritĂ© par la musique, l’expressivitĂ© jusqu'au bout des doigts mais sans prĂ©ciositĂ©, l'esprit de prouesse, qui est le contraire de l'esprit de compĂ©tition, et l'illusion du naturel.

À onze ans, elle se voit attribuer un rĂŽle de petit amour dans le second rĂ©cital de Janine Charrat et Roland Petit, encore Ă©lĂšve du Ballet de l'OpĂ©ra, qui Ă  dix neuf ans, sur un Nocturne de Chopin, prĂ©sentent le [11] eux aussi salle Pleyel, devant Jean Cocteau[8] et tout le Paris de la danse sous occupation, un ambitieux travail chorĂ©graphiĂ© par Serge Lifar, Marie Laurencin ayant dessinĂ© les costumes[11].

L'avant garde en héritage (1944-1951)

C'est Ă  l’ñge de douze ans en un thĂ©Ăątre Sarah Bernhardt sans chauffage[12] que le Ethery Pagava commence sa carriĂšre, dans une sĂ©rie de vendredis imaginĂ©e par IrĂšne Lidova[13] pour fĂȘter, avec pour tout orchestre un piano, la fin du conservatisme vichyssois et promouvoir vingt jeunes talents[14]. Paris est encore agitĂ© par une Ă©puration sauvage et le thĂ©Ăątre se voit en cette l'occasion restituer son nom « juif » d'avant guerre. ParrainĂ©es par un Jean Cocteau garant de la perpĂ©tuation des Ballets russes, les SoirĂ©es de la danse[15] deviennent en les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es. Le directeur artistique est Boris Kochno, fils spirituel de feu Diaghilev, qui reconnait son talent de danseuse dĂ©jĂ  promise Ă  un destin d'Ă©toile[16]. Avec Nina Vyroubova et IrĂšne Skorik, elle est dĂ©jĂ  la relĂšve qui ne cessera dĂ©sormais d'incarner la tradition du ThĂ©Ăątre Mariinsky[17]. Le chef de ballet, Roland Petit, l'engage d’emblĂ©e comme soliste[7]. C'est lĂ , lors de la crĂ©ation de la piĂšce de thĂ©Ăątre dansĂ©e Le Rendez vous[18], dont la musique Ă©crite par Joseph Kosma illustrera le film Les Portes de la nuit, qu'elle se lie au scĂ©nariste, qui est Jacques PrĂ©vert[2]. Lors de la derniĂšre reprise Ă  Covent Garden de l'inventif Les Forains, le 24 ou , un partenaire ne la rattrape pas. Au baissĂ© de rideau une annonce publique apprend Ă  l'assistance royale que la ballerine au bras ballant, insensibilisĂ©e par l'enthousiasme, a terminĂ© le spectacle malgrĂ© une fracture[8].

Cette expĂ©rience d'une annĂ©e est interrompue par les obligations scolaires mais l'adolescente fait ses barres avec Tessa Beaumont[19] chez Nora Kiss, qui est impitoyable avec sa meilleure Ă©lĂšve[20]. Au « Studio Wacker Â», elle reçoit aussi les leçons de Boris Kniaseff, qui lui enseigne Ă  faire partir le mouvement des hanches[21], de Victor Gsovsky et de Madame Rousanne (Rousanne Sarkissian), la tante de Nora Kiss. C'est dans des circonstances exceptionnelles, alors qu'elle n'appartient pas au corps du Ballet national, qu'Ă  l'Ăąge de quinze ans[6], en 1947, elle se voit attribuer le titre d'Ă©toile par Serge Lifar, qui, redevenu cette annĂ©e-lĂ  maĂźtre de ballet de l'OpĂ©ra national, en dispose Ă  discrĂ©tion.

Le maĂźtre la voit Ă  Pleyel danser avec Maurice BĂ©jart un pas de deux[6] alors qu'il recherche un jeune talent pour soulager Yvette ChauvirĂ© dans les Nouveaux Ballets de Monte-Carlo qu'il vient de quitter Ă  la suite de leur rachat par l'extravagant marquis de Cuevas. EnthousiasmĂ© par une premiĂšre reprĂ©sentation, celui ci lui propose aussitĂŽt un contrat d'embauche[8]. Ethery Pagava, comme beaucoup de jeunes filles de sa gĂ©nĂ©ration arrivĂ©es au terme de la classe de troisiĂšme, achĂšve alors sa scolaritĂ©[8] mais la place qu'elle occupait aux Ballets des Champs-ÉlysĂ©es est prise par Leslie Caron. AprĂšs une saison Ă  l'Alhambra, Ă  Paris, c'est accompagnĂ© de sa mĂšre, que, mineure, elle rejoint au dĂ©but de l'annĂ©e 1948 Ă  Monaco les solistes Rosella Hightower, Marjorie Tallchief, Olga Adabachela et AndrĂ© Eglevsky[22] au sein de la compagnie princiĂšre, qui bĂ©nĂ©ficie d'un orchestre symphonique de quarante musiciens et prend trois ans plus tard le nom de Grand Ballet du Marquis de Cuevas[7].

Alternant avec Andrea Foster, elle y danse les grands rĂŽles du rĂ©pertoire classique, Le Lac des cygnes, Les Sylphides[23], Giselle, ballet dans lequel elle remplace au pied levĂ© Rosella Hightower blessĂ©e[8], Don Quichotte. Elle ne quitte pas pour autant l'aventure de l'avant garde que poursuivent de leurs cĂŽtĂ©s Roland Petit au ThĂ©Ăątre Marigny, avec les Ballets de Paris, et Janine Charrat, qu'elle retrouve pour une saison en [24], et crĂ©e les chorĂ©graphies de Serge Lifar, George Balanchine, LĂ©onide Massine, Bronislava Nijinska[7]... Elle dĂ©couvre en tournĂ©e la Russie. New York, Le Caire, Rio, Londres, Édimbourg, Barcelone, Madrid, Venise, Lisbonne, Moscou, Paris, la troupe est suivie de ville en ville par un richissime anonyme, admirateur de l'adolescente[20].

La nouvelle danse internationale (1952-1968)

AprÚs cinq années alternant répétitions usantes à Monaco et tournées inconfortables à travers le monde, Ethery Pagava retourne en 1952, à l'occasion de la reprise d'un Orfeo de Janine Charrat, auprÚs de celle ci[25], qui, en parallÚle, prend pour une saison la direction de la troupe du nouveau Ballet du festival de Londres. L'année précédente, celle-ci fondait les Ballets Janine Charrat. Encore une fois sous l'impulsion d'IrÚne Lidova[26], la compagnie reprend en 1955 le nom de Ballet de France. Janine Charrat, Ethery Pagava et Milorad Miskovitch en sont les trois vedettes[27]. Il ne se passe pas plus d'un an que ce dernier, suivi dans l'aventure par Ethery Pagava, fait sécession et fonde le Ballet de Paris, IrÚne Lidova en prenant la direction artistique[28].

C'est alors que, catherinette, Ethery Pagava vit une pĂ©riode d'incertitude morale et, lassĂ©e de trop d'exigences, renonce Ă  se produire sur scĂšne[8]. Elle se tourne vers le thĂ©Ăątre[8], sans cesser ses exercices au Studio Wacker[29], 67 rue de Douai, oĂč Olga Preobrajenska, tout en continuant de superviser les cours de Nina Ilitch, la fait travailler personnellement[30]. EntrainĂ©e par Milko Ć paremblek (en), un collĂšgue des Ballets Janine Charrat, elle accepte toutefois en 1957 d'ĂȘtre la partenaire pour une tournĂ©e en Espagne de Vassili Sulich[31], qui deviendra danseur dans un petit Ă©tablissement de Las Vegas, le Tropicana, avant de fonder le Ballet thĂ©Ăątre Nevada (en). Elle donne naissance en 1958 Ă  son unique enfant, Tariel, qui fera carriĂšre auprĂšs de sa mĂšre et deviendra scĂ©nographe. L'annĂ©e suivante, elle rĂ©Ă©dite sa tournĂ©e avec Vassili Sulich et Milko Ć paremblek (en) dans l'Espagne franquiste.

En , elle participe au cÎté du Ballet du festival et de quelques autres vedettes au festival de danse classique de Rio[32]. Elle y retrouve Léonide Massine et le suit dans son désir de faire revivre les Ballets russes à travers une nouvelle compagnie, le Ballet Europeo[33]. Elle est invitée pour l'inauguration de celui ci en juillet au septiÚme festival international de danse (it) de Nervi[34], Yvonne Meyer y créant Le Bal des voleurs[35] et Milorad Miskovitch, Comedia umana[36], puis elle rejoint la premiÚre tournée internationale du Ballet du XXe siÚcle de Maurice Béjart, avec lequel elle retrouve la Scala[7].

Serge Lifar dirigeant en 1961 les solistes du Nationale Ballet hollandais.

En 1961, elle intĂšgre en tant que premiĂšre ballerine[37] le Nationale Ballet d'Amsterdam[7], qui vient d'ĂȘtre fondĂ© par la rĂ©union des deux principaux corps nĂ©erlandais. Soliste au cĂŽtĂ© de Richard Beaty, un danseur venu du Ballet Joffrey, elle y reste jusqu'en 1964[38]. DĂšs lors quasi retraitĂ©e, elle retrouve rĂ©guliĂšrement la quarantaine de ballerines qui font le Paris de la danse dans les cours du Studio Constant et les cafĂ©s voisins de la place Pigalle, Maryelle Krempff, Odette Sianina, Tessa Beaumont, Claude Bessy, Claire Motte, Ghislaine Thesmar[39]...

En 1967, elle est invitĂ©e en GĂ©orgie, oĂč elle fait connaissance avec sa grand-mĂšre et danse Ă  l'opĂ©ra de Tbilissi Don Quichotte puis Giselle avec Vakhtang Tchaboukiani[7], prĂ©curseur de Rodolphe NoureĂŻeff et Michel Barychnikoff dĂ©jĂ  en fin de carriĂšre. Pour avoir spontanĂ©ment dĂ©clarĂ© devant les journalistes de la tĂ©lĂ©vision gĂ©orgienne souhaiter l'indĂ©pendance, elle manque de crĂ©er un incident diplomatique et se voit interdire le territoire de l'URSS jusqu'en 1991[6].

Éveiller et transmettre (1969-2018)

En 1973, aprĂšs quatre expĂ©riences rĂ©ussies de chorĂ©graphe, Ethery Pagava se voit proposer par le centre culturel de Malakoff de fonder une compagnie Ă  vocation pĂ©dagogique, L'Animation-Danse[33], qui deviendra les Ballets Ethery-Pagava[40]. Avec ceux-ci, elle prĂ©sente des chorĂ©graphies de son invention sur diverses scĂšnes parisiennes, la Maison de Radio France, l’Espace Cardin, le ThĂ©Ăątre national de Chaillot, le CarrĂ© Silvia-Monfort, le Centre Beaubourg Georges Pompidou[7].

DĂšs 1974[41], Ethery Pagava est l’une des premiĂšres Ă  mener auprĂšs du jeune public une action de sensibilisation Ă  la danse en installant Ă  demeure son ballet au Jardin d'acclimatation et en y crĂ©ant avec le chanteur compositeur Jacques Douai le ThĂ©Ăątre du Jardin pour l’Enfance et la Jeunesse[7]. Dans le souci de s'adresser Ă  des Ă©lĂšves issus de tous les milieux sociaux, elle et celui qui avait durant les douze annĂ©es prĂ©cĂ©dentes dirigĂ© au ThĂ©Ăątre des Champs-ÉlysĂ©es le Ballet national de danses françaises avec son Ă©pouse ThĂ©rĂšse Palau[42], une chorĂ©graphe nĂ©e Vitali[43] et dĂ©cĂ©dĂ©e[44], y invitent des compagnies de grande renommĂ©e, l'OpĂ©ra de PĂ©kin, l'Imedi de Tbilissi, Kalinka de Moscou[7]. Les deux animateurs travaillent dans l'esprit de Marcel Landowski[45]... En 1981, ils se marient. Au bout de vingt annĂ©es, malgrĂ© un conflit avec le concessionnaire principal, LVMH, dĂ©sireux sous l'impulsion de son nouveau patron Bernard Arnaud[44] de construire le terrain, le refus dĂ©cidĂ© par Jean Tiberi de renouveler la subvention versĂ©e depuis 1982 annuellement par la mairie de Paris et un redressement judiciaire[46], le retrait opĂ©rĂ© par Catherine Trautmann du soutien du MinistĂšre de la culture[47], l'expĂ©rience aura bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă  quelque trois cent mil enfants, souvent avec un prolongement pĂ©dagogique en classe[7], mais se terminera, malgrĂ© l'engagement manifestĂ© par Édouard Balladur quand il Ă©tait premier ministre et une pĂ©tition rĂ©unissant sept mil signatures, en par un changement des serrures la veille d'une reprĂ©sentation[44].

Ethery Pagava est mandatĂ©e par l'Éducation nationale pour animer le programme de danse destinĂ© Ă  la formation artistique des enseignants, Iannis Xenakis ayant en charge la musique, Georges Mathieu, la peinture, François Reichenbach, le cinĂ©matographe[7] et Raymond Devos, les arts de la scĂšne. Elle s'oppose au standard de blondeur anorexique imposĂ© depuis 1995 Ă  l'OpĂ©ra par Brigitte LefĂšvre, standard auquel ni elle ni mĂȘme Nijinski n'ont correspondu, et prĂ©conise de favoriser le talent plutĂŽt que l'apparence[8].

Toujours prĂȘte Ă  innover, elle se voit confier en 1990 un projet parrainĂ© par Jean-Louis Barrault et gĂ©rĂ© par l'ADAC, association mandatĂ©e par la Mairie de Paris pour rĂ©aliser des Ă©vĂšnements artistiques, qui l'engage dans des voies expĂ©rimentales, ThĂ©Ăątre, Musique, Danse dans la Ville[7]. Il s'agit, lors de manifestations culturelles telles que les FĂȘtes du pont Neuf, d'aller au devant d'un public Ă©largi, qui dĂ©couvre peut-ĂȘtre pour la premiĂšre fois la danse en direct, en produisant les Ballets Ethery Pagavasa sur des scĂšnes Ă©rigĂ©es dans des lieux publics de la capitale, gares, jardins, quais[7].

La compagnie continue de présenter aux enfants de Paris et sa banlieue des chorégraphies originales tirées de la littérature classique dans le format qui était celui du Théùtre du Jardin, une heure un quart comprenant une introduction, un ballet de quarante minutes[48], une séance de questions puis une invitation des jeunes spectateurs à un essai sur scÚne[49]. En 2003, les Ballets Ethery Pagava deviennent, en hommage à Maurice Béjart, le Ballet théùtre de Paris[50], qui était le nom du Ballet du XXe siÚcle avant qu'il ne migre, en 1960, à Bruxelles, mais dans l'usage ils conservent le nom sous lequel ils sont connus.

Ethery Pagava est invitĂ©e rĂ©guliĂšrement Ă  participer Ă  des festivals internationaux, Ă  des jurys, Ă  des spectacles de prestige[7]. À l'automne 2010, elle prend la prĂ©sidence de la nouvelle association Pour un musĂ©e de la danse[51]. Le , elle clĂŽt les cĂ©rĂ©monies commĂ©morant la dĂ©volution de la rĂ©sidence du gouvernement en exil Ă  la GĂ©orgie par un discours en gĂ©orgien Ă©voquant son enfance passĂ©e Ă  Leuville-sur-Orge auprĂšs de son grand pĂšre[2].

Parcours de ballerine

Enfant prodige (1943-1946)

Grùce à la dérogation accordée par le directeur de l'Opéra de Paris Jacques Rouché
Aux Soirées de la Danse d'IrÚne Lidova
Chorégraphie présentée par Roland Petit l'année précédente au concours d'entrée au Conservatoire national[52].
Ballet conçu durant la guerre avec Pablo Picasso à la suite de la performance réalisée par les trois danseurs le [53].
Avec les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es de Roland Petit
remplacée lors de la reprise à Londres à la suite d'un accident sur scÚne.
RĂ©citals Janine Charrat

Étoile (1947-1954)

Arabesque exposée par Ethery Pagava dans Giselle.
En tournées avec le Grand ballet de Monte Carlo
Nombreuses reprises avec George Skibine, Youly Algaroff[59], Milorad Miskovitch...
En vedette invitée
soixante représentations, celle du à l'Opéra de Vichy[64] étant diffusée par la RTF avant que Ludmila Tcherina[65] puis, en 1959[66], Claire Motte ne reprennent le rÎle.
Vingt rappels Ă  Covent Garden[68]
Avec le Ballet Janine Charrat
Avec le Ballet de l'Étoile de Maurice BĂ©jart

ƒuvre chorĂ©graphique

Nouvelle danse française

Ballets commémoratifs

pour le quatre vingt quatriĂšme anniversaire de Joan MirĂł.
pour le dixiĂšme anniversaire de la mort de son mari.
  • L’élan vers la libertĂ©, Ballets Ethery-Pagava au Centre de Russie pour la science et la culture Ă  Paris, [71],
pour le bicentenaire de la naissance d’Ivan TourguĂ©nieff.

À partir de cinq ans par les Ballets Ethery Pagava

Passes d'arme réglées par Robert Heddle-Roboth.

Documents pédagogiques

  • AndrĂ© Guichot, « La souplesse », in I. Lidova & al., in Rester jeune, n° 67 "Le secret de la ligne par la danse, 6 leçons par 6 Ă©toiles.", Paris, 1949,
poses d'Ethery Pagava photographiées par Serge Lido.

Cours magistraux

  • J. Charrat, « Inspiration et technique », TroisiĂšme compĂ©tition internationale de chorĂ©graphie, Copenhague, 1947.
Sous la présidence de Rolf de Maré, l'exposé est illustré par Ethery Pagava et Youly Algaroff[75].
Dans le cadre d'une exposition organisée du au par l'ambassade de Géorgie et consacrée à Ethery Pagava[77].

Portraits

Brassaï est avec Picasso l'un des deux décorateurs du spectacle Le Rendez vous, qui est créé le . Ethery Pagova n'en est pas mais elle pose à la demande du photographe.

Ethery Pagava apparait en outre briÚvement, à propos de méthode éducative, dans un film diffusé sur TV5 en 2003 et portraiturant Mireille Jospin en sage femme à la retraite militant pour la contraception, le planning familial, l'abolition des mutilations sexuelles et le droit de mourir dans la dignité[83].

Bibliographie

  • Serge Lido, prĂ©f. J. Cocteau, prĂ©amb. Roger Lannes « Hommage Ă  la danse », an. I. Lidova, Danse - Masques 100 photographies par Serge Lido, Revue internationale d'art dramatique, Paris, 1947.
  • « Pagava Ballerina Ballet », in '47 The Magazine of the Year (en), New York, .
  • I. Lidova, ill. S. Lido, 17 visages de la danse française, Art et Industrie, Paris, 1953.
  • G. de Cuevas, « Series II. Business Records Press releases Pagava, Ethery », in Marquis George de Cuevas Dance Collection 1913-1962, cote PA-00162, boĂźte 2.16, Centre Harry Ransom (en) de l'UniversitĂ© du Texas, Austin, 1962.
  • G. Serres, Coulisses de la danse, France Europe Éditions, 2005.
  • Danse light magazine, no 57, .

Articles connexes

Notes et références

  1. Agrandissement, (BNF 45150106).
  2. « Ethery Pagava, danseuse étoile et chef de ballet, d'origine géorgienne », in Colisée, Comité pour l'information sur l'Europe de l'Est, 18 décembre 2012.
  3. Redjeb Jordania, « Georgia, Between Hope and Fear. », in The Washington Post, aout 2008.
  4. E. Pagava, citée in « I expect champagne from you, and you give me Coca-Cola », Paris, 2004, in M. Meylac, Behind the Scenes at the Ballets Russes, p. 223, Tauris & Co., Londres, 2017 (ISBN 9781786732057).
  5. Christine Pagava-Boulez, « Évocation de l’Insurrection Nationale », in PremiĂšre RĂ©publique de GĂ©orgie. Chronique Historique de la 1re RĂ©publique de GĂ©orgie (1918-1921) et de ses principaux acteurs dont le PrĂ©sident NoĂ© Jordania., 17 mai 2013.
  6. E. Pagava, citée in « I expect champagne from you, and you give me Coca-Cola », Paris, 2004, in M. Meylac, Behind the Scenes at the Ballets Russes, p. 224, Tauris & Co., Londres, 2017 (ISBN 9781786732057).
  7. « Ethery PAGAVA Directice artistique », Ballets Ethery-Pagava, [s.d.]
  8. Emilien RavignĂ©, « Ethery Pagava, un destin d’étoile. », in NRC, n° 8, p. 36-39, Bureau des arts de CentraleSupĂ©lec, ChĂątenay-Malabry, septembre 2016.
  9. Giulia Menicucci & Katharine Kanter, « An interview with Maina Gielgud. Recollection on days with Olga Preabajenskaya, Tamara Karsavina, Liubov Egorova, Victor Gsovsky », Ballet.co, Londres, 18 juillet 2002.
  10. E. Pagava, « C'était un maßtre », in Les Nuits Blanches au Centre de Danse du Marais : les grands pédagogues., VI "Liubov Egorova", Société Auguste Vestris, Paris, 30 mai 2010.
  11. M. F. Christout, « Les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es: A Legendary Adventure », in Chronique de la danse (en), n° 27, p. 158, Routledge, Londres, juin 2004 (ISSN 0147-2526) DOI 10.1081/DNC-120039221.
  12. M. F. Christout, « Les Ballets des Champs-ÉlysĂ©es: A Legendary Adventure », in Chronique de la danse (en), n° 27, p. 159, Routledge, Londres, juin 2004 (ISSN 0147-2526) DOI 10.1081/DNC-120039221.
  13. Alfio Agostini, « Souvenir d’IrĂšne Lidova », in Ballet 2000, n° 67, Nice, juillet 2002 (ISSN 2493-3872).
  14. A.-M. Julien, Le Grand Ballet du Marquis de Cuevas, Théùtre Sarah Bernhardt, Paris, 1954, programme de la saison 1954-1955.
  15. Pierre Michaut, Le ballet contemporain, 1929-1950., p. 302, Plon, Paris, 1950.
  16. I. Lidova, « Naissance d'une Ă©toile », in Lucien François & Jean Harvey, Écrits sur la beautĂ©, p. 62-63, SociĂ©tĂ© d'Ă©ditions modernes parisiennes, Paris, 1945.
  17. Henriette Mirochnitchenko, Danse et ballet. Arts secrets de l'enchantement., p. 129-132, Stock, Paris, janvier 1967 (ISBN 9782706298356)
  18. (BNF 42736166).
  19. D. Blanck, « Le Prince Rudolf Noureev », 24 décembre 2011, cité in Didier Dahon & J. Reybaud, Le Journal de bord d'une dériveuse, [s.l.], 2015.
  20. D. Blanck, « Ethery Pagava. La reine des neiges. Espace-Paris-Plaine. », 12 décembre 2009, cité in Didier Dahon & J. Reybaud, Le Journal de bord d'une dériveuse, [s.l.], 2015.
  21. E. Pagava, citée in « I expect champagne from you, and you give me Coca-Cola », Paris, 2004, in M. Meylac, Behind the Scenes at the Ballets Russes, p. 226, Tauris & Co., Londres, 2017 (ISBN 9781786732057).
  22. « Grand Ballet de Monte Carlo », in Site des archives, SEGTCE, Paris, 1948.
  23. Fanny E. Berthaume, « Chorégie 1950 », in La Presse, n° 272, p. 9, Montréal, 6 septembre 1950.
  24. « Grand Ballet du Marquis de Cuevas », in Site des archives, SEGTCE, Paris, octobre 1950.
  25. « PAGAVA Ethery (née en 1932). Danseuse française. », in Philippe Le Moal, Dictionnaire de la danse, Larousse, Paris, 1999.
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Liens externes

Ethéry Pagava (souvenirs d'une ballerine)
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