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Joseph Kosma

Joseph Kosma (en hongrois Kozma József), né le à Budapest et mort le à La Roche-Guyon (Val-d'Oise), à l'âge de 63 ans d'un malaise cardiaque, est un compositeur français juif hongrois d'origine et naturalisé français en 1948[1].

Joseph Kosma
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  63 ans)
La Roche-Guyon
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Kozma JĂłzsef
Nationalités
française (à partir de )
hongroise
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Opéra d'État hongrois (d)
Maîtres
Ĺ’uvres principales
Tombe de Joseph Kosma au cimetière de Montmartre (division 20).

Formé à la composition et à la musique contemporaine à Budapest, passé à la musique de combat à Berlin, exilé en France et intégré au milieu parisien, il va se consacrer pendant trente ans à la musique d'accompagnement, pour la chanson (près de 150 titres) et pour le cinéma (près de 90 longs métrages), où son union avec le poète Jacques Prévert a joué de part et d'autre un rôle essentiel pour la création poétique et musicale populaire du vingtième siècle.

La vie, la carrière et l’œuvre de compositeur de Joseph Kosma dans les domaines de la chanson, de la musique de cinéma et de scène sont jalonnées de dates d'exils, de fuites, de rencontres, de ruptures, d’échecs, de succès et de triomphes, et d’équivoques, dans un monde menaçant et en mouvement.

Jeune juif étudiant dans une Hongrie antisémite, il se forme ensuite à l'école de Vienne par Béla Bartók. En 1929, c'est le départ pour Berlin, la rencontre avec Bertolt Brecht et Hanns Eisler d'une musique d’agitation populaire. En 1933, il fuit le nazisme et Hitler et trouve exil en France où en 1935 il rencontre Jacques Prévert. C'est alors l’entrée dans le monde parisien, la poésie, la chanson, l'engagement dans la lutte sociale, l'antifascisme, et le groupe Octobre. En 1936, il entre dans le monde du cinéma via Marcel Carné et Jean Renoir.

En 1940, c'est la fuite devant les Allemands, l’accueil dans le midi de Prévert et le travail clandestin avec ce dernier et Carné. En 1945, c'est le triomphe des Enfants du Paradis, et l'année suivante le miracle de la poésie, de la mise en musique et en chanson du recueil Paroles de Prévert. En 1949 il connaît la gloire mondiale avec la mise en musique des Feuilles mortes. En 1951, c'est la séparation douloureuse avec Prévert puis la consécration avec d'autres chansons, le compagnonnage du Parti communiste français et la confirmation dans le cinéma. Les années 1960 sont enfin celles des créations scéniques au ballet et à l'opéra.

Biographie

Joseph Kosma est né à Budapest capitale alors de la Hongrie de l'Empire austro-hongrois, dans une famille tenant une école de sténodactylo, et un milieu mélomane. Dès son enfance il s'intéresse au piano et à la composition, et dans son cinéma de quartier, il accompagne les films muets.

Clandestin à l'Université en raison du numerus clausus de 5 % imposé aux étudiants juifs, élève de Béla Bartók à l'Académie de musique Franz-Liszt de Budapest , il devient assistant chef d'orchestre à l'Opéra de Budapest, En 1929 il obtient une bourse d'études à Berlin où il fait la connaissance de Bertolt Brecht et son épouse Helene Weigel ainsi que des musiciens Kurt Weill et Hanns Eisler. À leur contact il se détourne de l'école de Vienne, découvre une musique porteuse d'un message social et politique et participe à leurs expériences de théâtre musical populaire et révolutionnaire.

Il rencontre alors sa première femme la pianiste concertiste Lilly Appel qui l'accompagne dans son exil en France et meurt en 1975.

Il se remarie avec Marie Kosma-Merlin, autrice musicale qui organise la succession au profit de la ville de Nice.

De l'avant guerre Ă  l'Occupation

À l'arrivée de Hitler au pouvoir en 1933, craignant les menaces antisémites et anticommunistes, le couple doit, comme Brecht, Weil et Eisler, fuir l'Allemagne nazie et vient se réfugier à Paris capitale intellectuelle et artistique du monde en pleine effervescence politique.

Ne parlant pas un mot de français, ils vivent de leçons et de répétitions. Kosma accompagne Lys Gauty, première chanteuse « à texte » chantant L'Opéra de quat'sous (Le Chant de Barbara et La Fiancée du Pirate) de Brecht, et première en 1940 à chanter Deux escargots s'en vont. Dans une salle d'attente il fait la rencontre du poète Jacques Prévert, lui qui avait horreur de la musique classique. Prévert l'intègre dans sa "bande" et lui ouvre les portes du milieu artistique de Montparnasse. Ils passent ensemble quinze ans d'amitié et de travail dans la vie, le cinéma et la chanson.

L'équipe Prévert-Kosma démarre au cinéma avec Marcel Carné en 1936 avec Jenny où la chanson originale jugée anglophobe est censurée, après l'expérience de À la belle étoile dans Le Crime de monsieur Lange de Jean Renoir. Suivent les musiques des chefs-d'œuvre d'avant guerre, Une Partie de campagne, La Grande Illusion, la Bête humaine et La Marseillaise, alors que Carné travaillera avec Maurice Jaubert jusqu'à sa mort au front en .

Avec Prévert, Kosma s'engage au spectacle et à la chanson dans la politique, la lutte sociale, l'antifascisme, la défense des opprimés dans des chansons destinées à Marianne Oswald (Chasse à l'enfant) ou au groupe d'agitation artistique populaire Octobre et aux troupes théâtrales du Front populaire.

Après 1940, sous Paris occupé par les Allemands il trouve refuge finalement dans les Alpes-Maritimes occupées de manière plus souple par les Italiens. À Tourrettes-sur-Loup auprès de Jacques Prévert qui lui permet de travailler sous prête-nom, sur Adieu Léonard de Pierre Prévert puis avec le décorateur Alexandre Trauner sur les chefs-d'œuvre des Visiteurs du soir (1942) et des Enfants du Paradis tournés en 43-44 aux studios de la Victorine à Nice.

Menacé comme juif après l'évacuation de la Côte d'Azur par les Italiens, Kosma rejoint en le maquis de Thorenc dans les Alpes-Maritimes et il est blessé en sautant sur une mine à la libération de Nice le .

Pendant ce temps sa famille, son père et sa mère restés à Budapest, jusqu'alors saufs sous le régent Horthy, sont victimes des massacres de masse perpétrés par les nazis hongrois dans les derniers jours de 1944. Kosma retourne à Budapest en 1955 et 1959.

Chanson

De retour à Paris, Kosma reprend en 1945 sa collaboration avec Jacques Prévert pour le ballet le Rendez-vous de Roland Petit sur la musique des deux futures chansons du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, où Yves Montand débutant, remplaçant Jean Gabin, fredonne dans l'indifférence générale l'air et les paroles Les Feuilles mortes.

La mise en musique du recueil Paroles de poĂ©sies de PrĂ©vert publiĂ© en 1946 contribue Ă  son succès populaire rapide. 46 chansons sont publiĂ©es en deux recueils aux Éditions Enoch en 1946 et 1947. Les plus cĂ©lèbres (Les Feuilles mortes, Barbara, Je suis comme je suis, Ă€ l'enterrement d'une feuille morte…) ne cessent plus d'ĂŞtre chantĂ©es pendant vingt ans par les interprètes issus de Saint-Germain des PrĂ©s, souvent marquĂ©s Ă  gauche : Mouloudji, les Frères Jacques, Yves Montand, Francis Lemarque, Germaine Montero, Juliette GrĂ©co, Cora Vaucaire, Catherine Sauvage… Un catalogue anthologique de la chanson française constamment rĂ©Ă©ditĂ© et enrichi.

Sous le titre Autumn Leaves, la reprise en 1949 aux États-Unis des Feuilles mortes sur des paroles de Johnny Mercer, en fait jusqu'à maintenant une des musiques les plus interprétées au monde par les plus grands noms de la chanson et du jazz.

Kosma s'est attaché à de nombreux auteurs, Raymond Queneau écrivain (Si tu t'imagines) et plus exceptionnellement d'autres anciens ou modernes une ou deux fois, même Jean-Paul Sartre (Rue des Blancs-Manteaux) et Louis Aragon pour une rencontre restée unique. Par contre, il s'attache à six reprises à Madeleine Riffaud, jeune héroïne résistante communiste et future grande journaliste à L'Humanité, que ses poèmes sensibles aident à sortir d'une période difficile.

Autour de Kosma, nombre de ses amis musiciens, artistes et interprètes ont été membres ou « compagnons de route » du Parti communiste, sauf Prévert, esprit resté rebelle à l'esprit de cellule depuis l'époque des surréalistes. Les relations de Kosma avec le Parti s'incarnent dans son étroite collaboration avec un écrivain, Henri Bassis, ancien instituteur juif et communiste révoqué en 1940, résistant, poète patenté du Parti et auteur propagandiste officiel. Près de trente titres variés, chansons poétiques et politiques, films militants de Robert Ménégoz, fresques lyriques et dramatiques présentées à Berlin-Est en 1951, où il retrouve Brecht et Eisler retournés en 1949, et à Budapest en 1959, en passant par un hymne à Maurice Thorez (À la santé de Maurice) pour un meeting à la Mutualité en 1952.

Enfin, en 1967, il s'attache à la mémoire du poète Robert Desnos (La Fourmi), ancien du surréalisme, résistant communiste déporté mort du typhus le à Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, un mois après la libération du camp de concentration.

Malgré la popularité des paroles « Je crois qu'elle est de Prévert et Kosma » de La Chanson de Prévert de Serge Gainsbourg depuis 1962, et malgré la réédition régulière des anthologies Grands interprètes de Prévert, leur répertoire chanson semble s'être perdu parmi les chanteurs en dehors de Lio et de Jean Guidoni. Depuis les années 1990, ce sont surtout des artistes de formation classique, chanteurs et accompagnateurs formés à la mélodie française qui reprennent le relais sur disque et en spectacle et s'efforcent d'élargir le répertoire des titres et des auteurs.

Au cinéma

La filmographie de Joseph Kosma est longue, abondante (près de 120 films) et variée, dominée par la fidélité amicale avec deux grands de l'histoire du cinéma, Marcel Carné (8 films) et Jean Renoir (10 films).

Le palmarès filmique de Joseph Kosma, riche du succès des films de Jean Renoir d'avant la guerre, s'enrichit au contact d'une équipe Marcel Carné-Prévert -Trauner (Les visiteurs du soir, les Enfants du Paradis) reconstituée clandestinement pendant la période de la guerre. Mais Prévert, après l'échec des Portes de la Nuit en 1946 et l'abandon en 1947 de La fleur de l'âge sur la révolte des enfants de Belle-Île de 1934, et son grave accident de 1948, s'éloigne du cinéma pour se consacrer aux arts graphiques du collage. Au début des années 1950 Kosma et Prévert se séparent sur des problèmes de production du film d'animation La Bergère et le Ramoneur de Paul Grimault, et peut-être aussi des divergences de type engagement politique.

Après guerre, Kosma devient le compositeur attitré d'un cinéma populaire installé dans une tradition de « qualité française » : plus de 60 films dans les seules années 1950, de qualité inégale laissant une large place à des amis anciens résistants comme Jean-Paul Le Chanois (10 films) et Jean Devaivre (6 films), ou aux vieux compagnons du cinéma Marcel Carné et Jean Renoir pour leurs derniers films, avec assez souvent Jean Gabin à nouveau présent sur les plateaux.

Une tradition professionnelle du cinéma français qui est bousculée par les critiques de François Truffaut et des Cahiers du cinéma et l'arrivée de la Nouvelle Vague et sa génération de jeunes réalisateurs et de jeunes musiciens (Georges Delerue, Michel Legrand, ou encore Antoine Duhamel) qui renouvelle la scène du cinéma français dans les années 1960.

Longs métrages

Courts métrages

Kosma participe aussi à plusieurs courts métrages de commande pour le compte du Parti communiste : après Aubervilliers de Éli Lotar en 1945 sur un commentaire et des chansons de Prévert mal reçus (Chanson des gamins d'Aubervilliers), des films documentaires orthodoxes de Robert Ménégoz sur des textes d'Henri Bassis (À l'assaut du ciel, Celui de France que nous aimons) et Jean-Pierre Chabrol (Ma Jeannette et mes copains).

Œuvre scénique

Joseph Kosma est le compositeur de plusieurs musiques pour la scène, le théâtre, le ballet et l'opéra :

  • 1945 : Le Rendez-vous, ballet en deux tableaux crĂ©Ă©, chorĂ©graphie Roland Petit, musique, argument Jacques PrĂ©vert, rideau de scène Pablo Picasso, dĂ©cors BrassaĂŻ, costumes Mayo, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1946 : Baptiste, argument Jacques PrĂ©vert, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1948 : L'Écuyère, ballet pour deux pianos et percussions, pour Yvette ChauvirĂ©, argument de Constantin Nepo d'après la nouvelle de Kafka
  • 1951 : Ă€ l'assaut du ciel : La Commune de Paris - sur des poèmes de Henri Bassis, Festival 1951 de la jeunesse de Berlin-Est, reprise Ă  Paris en 1971 pour le Centenaire de la Commune
  • 1952 : JĂ©sus la Caille, pièce en 5 tableaux, texte Francis Carco, mise en scène Pierre Valde, Théâtre Gramont, reprise en 1962
  • 1952 : Celui de France que nous aimons le plus, fresque lyrique et dramatique de Henri Bassis, 50 ans de Maurice Thorez d'après son Fils du Peuple , Paris la MutualitĂ©
  • 1953 : Le DĂ©sir sous les ormes, drame, mise en scène Claude Sainval, sur un texte d'Eugène O. Neil, Théâtre des Champs-ÉlysĂ©es
  • 1954 : Les Chansons de Bilitis, chansons de Pierre LouĂżs, mise en scène Jean Wall
  • 1955 : Orvet, texte et mise en scène Jean Renoir, Théâtre de la Renaissance
  • 1957 : HĂ´tel de l'espĂ©rance, ballet de Serge Lifar pour Janine Charrat, livret Francis Carco
  • 1959 : Pierrot de Montmartre, pantomime, Marcel Marceau, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1959 : Les Canuts, oratorio, texte Jacques Gaucheron, crĂ©ation Deutsche Staatsoper de Berlin, reprise OpĂ©ra de Lyon en 1964 puis Prague et Budapest
  • 1962 : Un Amour Ă©lectronique, opĂ©ra de poche, livret AndrĂ© KĂ©dos et Joseph Kosma, chorĂ©graphie Georges Skibine, OdĂ©on-Théâtre de l'Europe
  • 1963 : Le Proscrit, ballet, d'après Pouchkine, crĂ©ation Ă  l'OpĂ©ra de Nice, direction Jean PĂ©risson
  • 1969 : Les Hussards, opĂ©ra, livret Jean-Bapiste BrĂ©a, crĂ©ation posthume OpĂ©ra de Lyon le , mise en scène Louis Erlo.

Ĺ’uvre vocale

Chanson

  • Ă€ la belle Ă©toile, J. PrĂ©vert (1936)
  • Ă€ la santĂ© de Maurice, Henri Bassis (1952)
  • Amours dĂ©fendus, Pierre LouĂżs (1951)
  • Amours oĂą es-tu ?, Madeleine Riffaud
  • Amours perdues, Georges Neveux
  • Armorial, Georges Neveux (1945)
  • Art poĂ©tique, Raymond Queneau (1954)
  • Attente, Jean Anouilh
  • Au pays des mines, Henri Bassis (1953)
  • Autumn leaves, Johnny Mercer
  • Ballade de celui qui chanta dans les supplices, Louis Aragon (1959)
  • Barbara, J. PrĂ©vert (1947)
  • Berceuse paternelle, J. PrĂ©vert
  • Bonjour Paris, Francis Carco (1955)
  • C'est la Commune qu vaincra, Henri Bassis (1953)
  • Capriccioso, J. PrĂ©vert
  • Celui qui part pour la guerre, Eugène Guillevic (1954)
  • Cet amour, J. PrĂ©vert (1947)
  • Chanson, J. PrĂ©vert (1947)
  • Chanson Bim Bam, J. PrĂ©vert
  • Chanson dans le sang, J. PrĂ©vert (1946)
  • Chanson de DesdĂ©mone, Henri Bassis
  • Chanson de l'eau, J. PrĂ©vert (1945)
  • Chanson de l'oiseleur, J. PrĂ©vert (1947)
  • Chanson de la Seine, J. PrĂ©vert (1945)
  • Chanson de toile, Henri Bassis
  • Chanson des enfants d'Aubervilliers , J. PrĂ©vert (1945)
  • Chanson du geĂ´lier , J. PrĂ©vert (1946)
  • Chanson du mois de mai , J. PrĂ©vert
  • Chanson pour elle, Henri Bassis
  • Chanson pour les enfants l'hiver, J. PrĂ©vert (1946)
  • Chanson pour une poupĂ©e, Henri Bassis (1952)
  • Chant des barricades, Henri Bassis (1951)
  • Chasse Ă  l'enfant, J. PrĂ©vert (1936)
  • Clair de lune, J. PrĂ©vert (1947)
  • Complainte, Henri Bassis
  • Cosy corner, J. PrĂ©vert (1956)
  • Dans ma maison, J. PrĂ©vert (1946)
  • Danse, J. PrĂ©vert
  • DĂ©jeuner du matin, J. PrĂ©vert (1946)
  • Deux escargots s'en vont Ă  l'enterrement, J. PrĂ©vert
  • Dialogue, Denise Jallais
  • En sortant de l'Ă©cole, J. PrĂ©vert (1946)
  • Épiphanie, J. PrĂ©vert (1947)
  • Et la fĂŞte continue, J. PrĂ©vert (1947)
  • Et puis après (Je suis comme je suis), J. PrĂ©vert (1946)
  • Fable, J. PrĂ©vert (1947)
  • Familiale, J. PrĂ©vert (1937)
  • Faut pas m'en vouloir, Max Lanjean
  • Femmes, Madeleine Riffaud (1946)
  • FĂŞte foraine, J. PrĂ©vert (1946)
  • Fille d'acier, J. PrĂ©vert (1947)
  • Histoire crevante, Henri Bassis
  • Hymne du 18 mars, Henri Bassis (1951)
  • Il faut passer le temps, J. PrĂ©vert
  • Il pleut, Raymond Queneau
  • Immense et rouge, J. PrĂ©vert (1947)
  • Inventaire, J. PrĂ©vert (1946)
  • J'ai vendu mon soleil, J. PrĂ©vert
  • Je ne veux que tes yeux, Constanti (1952)
  • JĂ©sus la caille, Francis Carco
  • Jour de fĂŞte, J. PrĂ©vert
  • L'amour est parti, Henri Bassis (1951)
  • L'araignĂ©e Ă  moustaches , Robert Desnos (1967)
  • L'Ă©clipse, J. PrĂ©vert (1946)
  • L'enfance, J. PrĂ©vert (1937)
  • L'hymne Ă  la rĂ©sistance, AndrĂ© Pierre
  • L'oiseau du Colorado, Robert Desnos (1967)
  • L'orgue de barbarie, J. PrĂ©vert (1947)
  • La belle jambe, Louis Aragon
  • La belle saison, J. PrĂ©vert (1947)
  • La belle vie, J. PrĂ©vert
  • La chanson de Jeannette, Pierre Seghers
  • La chanson du vitrier, J. PrĂ©vert '1943)
  • La Commune vaincra, Henri Bassis (1951)
  • La dame Pavot nouvelle Ă©pousĂ©e, Robert Desnos (1967)
  • La fĂŞte, J. PrĂ©vert (1947)
  • La fiancĂ©e du prestidigitateur, J.P. Le Chanois (1951)
  • La fourmi, Robert Desnos (1949)
  • La grasse matinĂ©e, J. PrĂ©vert (1937)
  • La grenouille aux souliers percĂ©s, Robert Desnos (1967)
  • La guitare solaire, J.-M. Croufer
  • La lĂ©gende du gayant, Henri Bassis
  • La pĂŞche Ă  la baleine, J. PrĂ©vert (1935)
  • La petite chèvre, J.-M. Croufer
  • La robe, Georges Neveux
  • La ronde de la Guerre de Troie , Pierre LouĂżs (1951)
  • La rose Ă  voix de soprano, Robert Desnos (1967)
  • La rue des Blancs manteaux, J.-P. Sartre
  • Lamentations, Henri Bassis (1951)
  • Le bonheur des uns, J. PrĂ©vert (1947)
  • Le bonheur n'aime pas la nuit, valse, Max Lanjean (1952)
  • Le cancre, J. PrĂ©vert (1947)
  • Le cauchemar du chauffeur de taxi, J. PrĂ©vert (1938)
  • Le chat qui ne ressemble Ă  rien, Robert Desnos (1967)
  • Le chĹ“ur des courtisans, J. PrĂ©vert (1947)
  • Le ciel de chez moi, RenĂ© Barjavel (1955)
  • Le concert n'Ă©tait pas rĂ©ussi (Compagnons des mauvais jours), J. PrĂ©vert (1947)
  • Le dĂ©sespoir est assis sur un banc, J. PrĂ©vert (1947)
  • Le gardien de phare, J. PrĂ©vert (1946)
  • Le jardin, J. PrĂ©vert (1946)
  • Le jeu des nombres, Henri Bassis
  • Le jour et la nuit, J. PrĂ©vert
  • Le merveilleux poème, Gaston Montho
  • Le message, J. PrĂ©vert (1946)
  • Le miroir brisĂ©, J. PrĂ©vert (1947)
  • Le poisson sans souci, Robert Desnos (1967)
  • Le strict superflu, J. PrĂ©vert
  • Le sultan, J. PrĂ©vert
  • Le temps d'y croire, Michel Vaucaire (1947)
  • Le temps s'en va, Henri Bassis
  • Les amoureux du mois de mai (chorale), Henri Bassis (1950)
  • Les bruits de la nuit, J. PrĂ©vert (1937)
  • Les Canuts (oratorio), Jacques Gaucheron (1959)
  • Les enfants de la Commune, Henri Bassis (1951)
  • Les enfants qui s'aiment, J. PrĂ©vert (1946)
  • Les femmes, Madeleine Riffaud (1950)
  • Les feuilles mortes, J. PrĂ©vert (1947)
  • Les oiseaux du souci, J. PrĂ©vert (1947)
  • Les paysans
  • Les soutiers, Theodor Plivier
  • Lou BouyĂ© (Le bouvier), Henri Bassis (1953)
  • Lou bouyĂ© (Le bouvier)
  • Marche funèbre, Henri Bassis
  • MĂ©fiez-vous de Paris, Jean Renoir
  • MĂ©tro aĂ©rien, J.-C. Reynaud
  • Miarka, Jean Renoir
  • Mon ami Pierre, Jean-Pierre Chabrol (1951)
  • Mon pays Ă  moi, c'est la rue, RenĂ© Jolivet
  • Nicolas chien d'expĂ©rience, Raymond Queneau
  • Nuit blanche, J. PrĂ©vert (1947)
  • On frappe, J. PrĂ©vert (1947)
  • Oncle Bill, Hubert Ithier (1954)
  • Page d'Ă©criture, J. PrĂ©vert (1946)
  • Parade des coqueleux
  • Parade des coqueleux (chorale) , Henri Bassis (1964)
  • Paris at night, J. PrĂ©vert (1946)
  • Paris en fĂŞte, Henri Bassis (1951)
  • Petite sĹ“ur Vui, Madeleine Riffaud
  • Plainte, Henri Bassis
  • Pour un art poĂ©tique, Raymond Queneau
  • Presque, J. PrĂ©vert (1947)
  • Romance, Henri Bassis (1952)
  • Rondel, Charles d'OrlĂ©ans
  • Rue de Seine, J. PrĂ©vert
  • Si nous mourons, Ethel Rosenberg (1954)
  • Si tu t'imagines, Raymond Queneau (1948)
  • Tournesol, J. PrĂ©vert (1950)
  • Toutes les lumières de Paris, Madeleine Riffaud
  • Traquenard, Madeleine Riffaud (1945)
  • Tu connaitras dans Mytilène, Pierre LouĂżs (1951)
  • Un beau matin, J. PrĂ©vert (1947)
  • Un deux trois (chorale), Henri Bassis (1949)
  • Un jour viendra
  • Viens avec moi qu'on se promène, Henri Bassis

Discographie chorale

  • 1960 : Ballade de celui qui chanta dans les supplices - sur le poème titre de Louis Aragon de 1943 en hommage Ă  Gabriel PĂ©ri fusillĂ© en 1941 - Solistes de l'orchestre du Théâtre National de L'OpĂ©ra, RenĂ© Schmidt (tĂ©nor), Xavier Depraz (basse), direction Serge Baudo, lecture Michel Bouquet - Disques VĂ©ga
  • 1967 : La grande nuit - RavensbrĂĽck - sur des textes de Micheline Maurel - Sylvia Monfort, Emmanuelle Riva, Catherine Sellers, Jany Silvaire - Disques Barclay
  • 1971 : Ă€ l'assaut du ciel : La Commune de Paris - sur des poèmes de Henri Bassis - Ensemble populaire de Paris - Disques Chant du Monde
  • 1982 : Les Canuts - Chorale populaire de Lyon - Disques Adès.

Discographie chanson

  • 1953 : Chansons de Jacques PrĂ©vert - Germaine Montero - Disques Decca
  • 1953 : Chansons de Jacques PrĂ©vert - Cora Vaucaire, Éric Amado, Michèle Arnaud, Suzanne Costello - Disques Vanguard
  • 1953 : Chansons de Jacques PrĂ©vert - Germaine Montero, Cora Vaucaire, Éric Amado, Michèle Arnaud - Disques Chant du Monde
  • 1955 : Chansons insolites PrĂ©vert Kosma - Claudine Collart - Disques VĂ©ga
  • 1957 : Les Frères Jacques chantent PrĂ©vert - Les Frères Jacques - Disques Philips
  • 1962 : Yves Montand chante Jacques PrĂ©vert - Yves Montand - Disques Philips
  • 1965 : Cora Vaucaire, chansons et poèmes de PrĂ©vert - Cora Vaucaire - Disques PathĂ©
  • 1966 : Cora Vaucaire, Jacques PrĂ©vert - Cora Vaucaire - Disques PathĂ©
  • 1971 : Cora Vaucaire chante PrĂ©vert et Kosma - Cora Vaucaire - Disques Emidisc
  • 1976 : Kosma Chansons - Jean-Christoph BenoĂŻt - Disques Adès
  • 1976 : Mouloudji chante Jacques PrĂ©vert - Mouloudji - Disques DiscAZ
  • 1976 : Jacques PrĂ©vert Chansons pour les enfants - Mouloudji - Disques DiscAZ
  • 1980 : Les chansons de Jacques PrĂ©vert et Joseph Kosma - Roger CunĂ©o - Disques JOP Sounds
  • 1991 : Catherine Sauvage chante DĂ©mons et merveilles - Catherine Sauvage - Disques Jacques Canetti
  • 1993 : Joseph Kosma - Francine AndrĂ© (Françoise Tillard p.) - Disques Opus 111
  • 1993 : Chansons de Joseph Kosma sur des poèmes de Jacques PrĂ©vert, vol. 1 - Raymond Voyat - Disques Forlane
  • 1993 : Chansons de Joseph Kosma sur des poèmes de Jacques PrĂ©vert, vol. 2 - Raymond Voyat - Disques Forlane
  • 1998 : PrĂ©vert - Kosma - Louis Puthod - Disques New Music
  • 1999 : Je suis comme je suis, CD 1 - FrĂ©dĂ©rique Carminati
  • 2000 : Les feuilles mortes - François Le Roux - Disques Decca
  • 2000 : Je suis comme ça, Lio chante PrĂ©vert - Lio - Disques M10
  • 2001 : Chansons rares et inĂ©dites, CD 2 - FrĂ©dĂ©rique Carminati
  • 2005 : Joseph Kosma - Françoise Masset (Christine Icart harpe) - Disques Zig Zag Territoires
  • 2005 : Jacques PrĂ©vert - Joseph Kosma - Gersende Florens, Arnaud Marzorati et Marcus Price - Disques Alpha Production
  • 2008 : Étranges Ă©trangers - Jean Guidoni - Disques Mistiroux Productions
  • 2010 : PrĂ©vert, 12 chansons pour les enfants - Olivier Caillard - Disques Enfance et Musique
  • 2013 : CĹ“ur de rubis - Lio - Disques Absilone.

Voir aussi

Ă€ Paris

  • Joseh Kosma a Ă©tĂ© enterrĂ© au cimetière de Montmartre dans un Paris dĂ©sert au mois d'aoĂ»t, accompagnĂ© d'amis Henri Dutilleux, Jean-Louis Barrault, Michel philipot, Raymond Queneau, Jacques Gaucheron et Louis Erlo
  • Une rue Joseh Kosma porte son nom dans le 19ème arrondissement, entre le Canal des Portes de la Nuit et la rue Germaine Tailleferre
  • Le fonds d'archives Joseph Kosma le plus important est dĂ©posĂ© Ă  la MĂ©diathèque Musicale Mahler, 11 rue de VĂ©zelay, Paris 8ème : http://www.mediathequemahler.org/

Ă€ Nice

  • Conservatoire Ă  rayonnement rĂ©gional de Nice : lĂ©gataire universel des droits d'auteur de Joseph Kosma depuis 1974. Cet hĂ©ritage permet de financer chaque annĂ©e une saison de concerts gratuits chaque lundi dans l'auditorium Joseph Kosma, des bourses d'Ă©tudes, des master classes, des Ă©changes internationaux et de nombreuses acquisitions d'instruments. Le CRR possède aussi un fonds d'archives important, partitions et dossiers de presse. Son piano est exposĂ© dans le hall du Conservatoire.
  • Association des Amis de Joseph Kosma, crĂ©ation en 2015, prĂ©sidence et animation Françoise Miran autrice d'une biographie (C'est une chanson). Elle est prĂ©sidente de l'association Les AlizĂ©s organisatrice d'un festival musical Joseph Kosma d'une semaine Ă  Nice en .
  • Une première Association des Amis de Joseph Kosma avait existĂ© du temps de GĂ©rard Pellier, l'archiviste, et de Jacques Gaucheron librettiste des Canuts.

Radiophonie

Bibliographie

  • 21 Chansons de PrĂ©vert et Kosma, Enoch et Cie, partitions, 1946
  • Autres Chansons de PrĂ©vert et Kosma, Enoch et Cie, partitions, 1947
  • PrĂ©vert & Kosma, prĂ©sentation France-Yvonne Bril, StĂ©. gĂ©nĂ©rale d'Ă©ditions, 1947
  • DĂ©fense et illustration de la musique dans le film, Henri Colpi, Serdoc, 1963
  • Joseph Kosma, 1905-1969. Un homme, un musicien, La Revue musicale 412-415,1989, 393 pages
  • La PleĂŻade Gallimard : Jacques PrĂ©vert – Ĺ’uvres complètes I et II, 1989
  • Douce France ? Musiciens en exil en France 1933-1945, Michel Culin, Böhlau Éd., 2008
  • Au nom de l'art 1933-45 Exils, solidaritĂ©s et engagements : Limore Yagil, Fayard, 2015, 568 pages
  • C'est une chanson, biographie de Joseph Kosma : Françoise Miran, L'Harmattan collection Cabaret, 2019, 124 pages.

Vidéographie

Bases de données

Autres

Notes et références

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