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Luis Buñuel

Luis Buñuel (/ˈlwiz ÎČuˈÉČwel/[1]) est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste et acteur espagnol naturalisĂ© mexicain, nĂ© le Ă  Calanda (Aragon, Espagne) et mort le Ă  Mexico (Mexique).

Luis Buñuel
Luis Buñuel photographié par Man Ray en 1929.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  83 ans)
Mexico
SĂ©pulture
Tolocha (d)
Nom de naissance
Luis Buñuel Portolés
Nationalités
espagnole ( - )
mexicaine ( - )
Formation
Activités
Période d'activité
PĂšre
Leonardo Buñuel Gonzålez (d)
Conjoint
Jeanne Rucar (en)
Enfant

Buñuel se fait connaĂźtre, dans les derniĂšres annĂ©es du cinĂ©ma muet, comme metteur en scĂšne surrĂ©aliste d’avant-garde[2], travaillant aux cĂŽtĂ©s de Salvador DalĂ­ et du groupe surrĂ©aliste parisien autour d’AndrĂ© Breton ; sa crĂ©ation la plus marquante de cette Ă©poque est le court mĂ©trage Un chien andalou de 1929, qui fait scandale. Il tourne ensuite, aprĂšs une interruption de 15 ans, des films dans quasiment tous les genres cinĂ©matographiques — film expĂ©rimental, documentaire, mĂ©lodrame, satire, comĂ©die musicale, comĂ©die, film romantique et historique, fantastique, policier, film d’aventures, et mĂȘme western — composant une Ɠuvre insaisissable, inĂ©gale, rĂ©fractaire Ă  toute rĂ©cupĂ©ration idĂ©ologique, d’un caractĂšre souvent iconoclaste et subversif, mais oĂč la dĂ©nonciation d’une bourgeoisie figĂ©e et hypocrite constitue l’un des thĂšmes de prĂ©dilection, ce qu’illustrent en particulier les films L'Ange exterminateur (1962), Belle de jour (1967) et Le Charme discret de la bourgeoisie (1972).

Ainsi que le note Jean Collet,

« Buñuel est le peintre des contrastes violents, de l’ombre et de la lumiĂšre, de la nuit et du jour, du rĂȘve et de la luciditĂ©. Entre ces extrĂȘmes, il cherche la plus grande tension. Il filme les fantasmes avec la camĂ©ra la plus terre-Ă -terre. Il est matĂ©rialiste quand il parle de Dieu, exaltĂ©, rĂ©voltĂ© quand il parle de la sociĂ©tĂ© des hommes[3]. »

En raison de ses convictions politiques et des obstacles imposĂ©s Ă  sa crĂ©ation par la censure franquiste, il prĂ©fĂšre s’exiler et tourne la majeure partie de son Ɠuvre au Mexique (dont il prend la nationalitĂ© en 1951) et en France.

Buñuel est considĂ©rĂ© comme l’un des rĂ©alisateurs les plus importants et les plus originaux de l'histoire du cinĂ©ma.

Biographie

Enfance

Calanda.

Luis Buñuel PortolĂ©s [ˈlwiz ÎČuˈÉČwel poÉŸtoˈles][1] naĂźt Ă  Calanda, petite ville d'Aragon dans laquelle il sĂ©journe peu de temps puisque sa famille dĂ©mĂ©nage Ă  Saragosse peu aprĂšs sa naissance. Il reste cependant trĂšs attachĂ© Ă  son village natal, et y retourne par la suite rĂ©guliĂšrement. Le relief rocailleux, les environs dĂ©sertiques et le caractĂšre rugueux des habitants de la rĂ©gion marquent durablement le futur artiste. Le court mĂ©trage Un chien andalou dĂ©note ostensiblement cette influence.

Buñuel Ă©tudie chez les jĂ©suites jusqu'Ă  l'Ăąge de 15 ans et reçoit une formation rĂ©pressive qui le marque. Mais il note Ă©galement : « Les deux sentiments essentiels de mon enfance, qui perdurĂšrent avec force pendant l’adolescence, furent ceux d’un profond Ă©rotisme, tout d’abord sublimĂ© dans une forte religiositĂ©, et une constante conscience de la mort. » (AutobiografĂ­a, 1939).

Il regrette toute sa vie de n'avoir pu jouer de la musique (il jouait du violon) en raison de sa surditĂ©. Établissant un lien entre son passĂ© et le prĂ©sent, il rĂ©sume :

« J’ai eu la chance de passer mon enfance au Moyen Âge, cette Ă©poque “douloureuse et exquise”, comme l’écrivait Huysmans[4]. Douloureuse dans sa vie matĂ©rielle. Exquise dans sa vie spirituelle. Juste le contraire d’aujourd’hui. »

— Mon dernier soupir, 1982

Jeunesse

À 19 ans, il part vivre Ă  Madrid et y commence des Ă©tudes supĂ©rieures. Il rencontre Salvador DalĂ­ et Federico GarcĂ­a Lorca puis apporte son soutien au mouvement dadaĂŻste. En 1919, il rencontre Ă  Saint-SĂ©bastien l'Ă©crivaine Concha MĂ©ndez, avec qui il se fiance et Ă©tablit une relation de sept ans[5]. En 1923, il fonde avec Francisco et Federico GarcĂ­a Lorca, entre autres, l'ordre de TolĂšde.

En 1925, il vient à Paris. Il se fait embaucher comme assistant réalisateur de Jean Epstein, sur le tournage de Mauprat en 1926 puis, deux ans plus tard, de La Chute de la maison Usher.

Surréalisme

Du Chien andalou Ă  Cet obscur objet du dĂ©sir, Luis Buñuel construit une Ɠuvre profondĂ©ment marquĂ©e par le surrĂ©alisme. Ses films en portent pratiquement tous, Ă  des degrĂ©s divers, la marque que ce soit dans la forme ou le discours. Buñuel remet en effet en cause, dans la quasi-totalitĂ© de ses rĂ©alisations, la continuitĂ© du rĂ©cit et la lisibilitĂ© de la mise en espace. La temporalitĂ© et le rythme sont fragmentĂ©s. Se dĂ©veloppe Ă©galement un jeu stylistique sur le retournement, l'inversion et le mĂ©lange des contraires (notamment le trivial et le sublime). La rĂ©alitĂ©, le rĂȘve, le quotidien, le fantasme, l'univers familier et l'hallucinatoire sont mis sur le mĂȘme plan. Le cinĂ©aste surrĂ©aliste est donc celui qui « aura dĂ©truit la reprĂ©sentation conventionnelle de la nature [
], Ă©branlĂ© l'optimisme bourgeois et obligĂ© le spectateur Ă  douter de la pĂ©rennitĂ© de l'ordre existant[6]. »

Émile Malespine fait connaĂźtre son Ɠuvre Ă  Lyon, en France, au ThĂ©Ăątre du Donjon[7].

Premiers films

TĂȘte de Luis Buñuel, par le sculpteur Iñaki, au Centre Buñuel Ă  Calanda.

En 1928, avec l'aide matĂ©rielle de sa mĂšre, Luis Buñuel tourne son premier film Un chien andalou, un court-mĂ©trage muet d'une vingtaine de minutes dont il Ă©crit le scĂ©nario avec Salvador DalĂ­. Le film, qui n'obĂ©it pas Ă  une logique narrative traditionnelle, contient des scĂšnes restĂ©es cĂ©lĂšbres, comme celle montrant une lame de rasoir tranchant un Ɠil ou la finale dans laquelle des amants meurent dans le sable fin. Dans un premier temps, ce film est projetĂ© en privĂ© pour Man Ray et Louis Aragon. TrĂšs enthousiastes, ces derniers demandent Ă  Buñuel d'organiser une sĂ©ance pour les surrĂ©alistes.

Buñuel rĂ©alise ensuite L'Âge d'or, une fois encore scĂ©narisĂ© avec Dali et produit cette fois par le mĂ©cĂšne Charles de Noailles. L'Âge d'or est dĂ©crit par JosĂ© Pierre comme « peut-ĂȘtre l'unique film intentionnellement surrĂ©aliste ». Par son contenu dĂ©libĂ©rĂ©ment provoquant, il ne tarde pas Ă  provoquer de vives rĂ©actions.

Le , aprĂšs la premiĂšre projection du film, la censure exige des coupes. Quelques jours aprĂšs, la Ligue des patriotes et la Ligue anti-juive saccagent la salle de cinĂ©ma Studio 28 Ă  Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, qui projette le film et propose dans son hall une exposition d'Ɠuvres surrĂ©alistes. Ce saccage est le point de dĂ©part d'une virulente campagne de presse contre les surrĂ©alistes, et le prĂ©fet de police Chiappe[8] fait saisir le film. En rĂ©alitĂ©, seule la copie de projection est confisquĂ©e puis dĂ©truite car le nĂ©gatif reste en possession du vicomte de Noailles et de son Ă©pouse Marie-Laure, les mĂ©cĂšnes du film. L'interdiction de projection n'est finalement levĂ©e qu'en 1980.

Buñuel s'éloigne du surréalisme et change de registre pour son film suivant, Terre sans pain, un moyen-métrage documentaire décrivant les conditions de vie misérables prévalant dans une région de l'Espagne, Les Hurdes. Le film est interdit par le gouvernement espagnol de 1933-1935.

États-Unis

Entre 1933 et 1935, Buñuel travaille en Espagne pour des compagnies amĂ©ricaines. La guerre civile qui Ă©clate en Espagne le bouleverse. Il participe Ă  un documentaire pro-rĂ©publicain Madrid 36 puis se rend aux États-Unis. Il se consacre Ă  la dĂ©monstration de l'efficacitĂ© et du danger des films de propagande nazis (il utilise en particulier un film de Leni Riefenstahl).

Il ne cache pas son anticatholicisme et son marxisme et subit des pressions, notamment aprĂšs la parution, en 1942, du livre de Salvador DalĂ­ La Vie secrĂšte de Salvador Dali oĂč il est dĂ©crit comme seul responsable des aspects les plus controversĂ©s de L'Âge d'or. Il doit abandonner son poste au Museum of Modern Art de New York et s'exiler au Mexique.

Mexique

Il y reprend sa carriÚre de réalisateur, grùce au producteur Oscar Dancigers. Son premier film mexicain, la comédie musicale Gran Casino (1947), est un échec. Le second, une petite comédie avec Fernando Soler, Le Grand Noceur (1949), remporte un réel succÚs. Elle lui vaut aussi la réputation d'un cinéaste fiable, capable de respecter ses budgets. Dancigers lui suggÚre ensuite de s'intéresser à la vie des enfants pauvres de Mexico. Il en résulte Los Olvidados, littéralement Les Oubliés, un drame social assez dur dans lequel l'influence du néo-réalisme italien cÎtoie certaines touches surréalistes. Le film est présenté au Festival de Cannes 1951 et y remporte le prix de la mise en scÚne, remettant Buñuel au premier plan.

Toujours pour Dancigers, Buñuel signe Ă©galement des adaptations de romans classiques comme Les Aventures de Robinson CrusoĂ© d'aprĂšs le livre de Daniel Defoe ou Les Hauts de Hurlevent d'aprĂšs l'Ɠuvre d'Emily BrontĂ«, tournĂ© sous le titre Abismos de PasiĂłn. Parmi les autres films notables de cette pĂ©riode, on peut citer Tourments, Ă©tude d'un cas de jalousie maladive, et La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz, comĂ©die macabre sur un tueur en sĂ©rie ; deux films qui multiplient les rĂ©fĂ©rences au marquis de Sade, Ă  la religion et Ă  la bourgeoisie. NazarĂ­n (1958) marque l'apogĂ©e de sa pĂ©riode mexicaine.

Retour en Europe

Luis Buñuel en 1968.

Buñuel se voit proposer un tournage en Europe : il s'agit de Viridiana, qui obtient la Palme d'or au festival de Cannes 1961 mais provoque d'importants remous politiques, diplomatiques et religieux, notamment pour la représentation finale, parodiant la CÚne, d'indigents qui s'emparent de la demeure de propriétaires terriens et se livrent à une orgie. Le régime de Franco, qui avait permis le tournage du film et accepté qu'il représente officiellement l'Espagne à Cannes, finit par l'interdire complÚtement. Les copies espagnoles sont saisies et détruites mais le film est distribué normalement en France. Le film n'est ensuite distribué en Espagne qu'en 1977, deux ans aprÚs la mort du caudillo.

Suivent L'Ange exterminateur, tournĂ© au Mexique, et Le Journal d'une femme de chambre, adaptation du cĂ©lĂšbre roman d'Octave Mirbeau et premier film tournĂ© en France par Buñuel depuis L'Âge d'or. En choisissant de repousser de trente ans l'action du roman de Mirbeau, Luis Buñuel s'offre une belle vengeance sur ceux qui bĂąillonnĂšrent ses dĂ©buts dans les annĂ©es 1930 : dans la derniĂšre sĂ©quence du film, des manifestants d'extrĂȘme droite scandent effectivement « Vive Chiappe ! » et « Mort aux Juifs ! ».

AprÚs cette adaptation, Buñuel signe son dernier film mexicain, le surprenant Simon du désert. Il vient alors réguliÚrement tourner en France, en particulier des projets développés en compagnie du scénariste Jean-Claude CarriÚre. Leur collaboration dure dix-neuf ans et ne s'interrompt qu'à la mort du cinéaste. Ses films sont toujours aussi puissants et en lutte contre la classe bourgeoise dominante : La Voie lactée, Belle de jour (un des plus gros succÚs commerciaux de la carriÚre de Buñuel) et Le Charme discret de la bourgeoisie, récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger en 1973. Il tourne Tristana en Espagne, à TolÚde, malgré l'incident provoqué par Viridiana.

Buñuel choisit d'arrĂȘter sa carriĂšre de rĂ©alisateur, en 1976, avec Cet obscur objet du dĂ©sir.

Vie privée

Le , Luis Buñuel épouse Jeanne Rucar[9] à la mairie du 20e arrondissement de Paris[10]. Ils vivent ensemble prÚs de 50 ans, jusqu'à la mort du cinéaste, survenue le à Mexico, à l'ùge de 83 ans.

Il est le pÚre de Juan Luis Buñuel, réalisateur, et de Rafael Buñuel ; le grand-pÚre du journaliste Diego Buñuel ; l'ex-beau-pÚre de Joyce Buñuel.

Incinéré, ses cendres sont dispersées sur le mont Tolocha, en Espagne[11].

Filmographie

Assistant réalisateur

RĂ©alisateur

Scénariste

Outre les films suivants, Luis Buñuel a participé à l'écriture de tous les films qu'il a réalisés.

Producteur

Monteur

Acteur

Distinctions

RĂ©compenses

DĂ©coration

Autre

Publications

  • Mon dernier soupir (autobiographie), coĂ©crit avec Jean-Claude CarriĂšre, Paris, Robert Laffont, 1982
  • Entretiens avec Max Aub, prĂ©face de Jean-Claude CarriĂšre, Paris, Belfond, 1991
  • Conversations avec Luis Buñuel, Tomas Perez Torrent et Jose de la Colina, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 1993 (premiĂšre Ă©dition espagnole, 1986)
  • Goya, scĂ©nario de Buñuel, trad. de l'espagnol par Dorita Nouhaud, prĂ©sentĂ© par Marielle Issartel, Paris, Ă©ditĂ© par Jacques Damase, 1987
  • Le Chien andalou et autres textes poĂ©tiques, traduit de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu, Ă©dition bilingue, Paris, Gallimard, coll. « PoĂ©sie/Gallimard », 2022

Notes et références

  1. Prononciation en espagnol d'Amérique retranscrite selon la norme API.
  2. (en) Peter B. Flint, « Luis Buñuel dies at 83; Filmmaker for 50 Years », New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. EncyclopÊdia Universalis, tome III, 1985, art. « Luis Buñuel » par Jean Collet, p. 1109.
  4. Joris-Karl Huysmans, LĂ -Bas.
  5. (es) Heraldo de Aragón, « Concha Méndez recuerda en sus memorias sus siete años de noviazgo con el joven Luis Buñuel », sur heraldo.es.
  6. Luis Buñuel.
  7. Thierry Roche, Les arts décoratifs à Lyon 1910 à 1950, Beau Fixe, p. 117.
  8. Selon Le Journal d'une femme de chambre, les manifestants défilent en criant « Vive Chiappe ! »
  9. Jeanne Rucar est née à Lille en 1908, elle est morte à Mexico en 1994. Jeanne Rucar sur Google livres.
  10. Voir sur des-gens.net.
  11. Find a grave
  12. (es) « Real Decreto 1181/1981, de 8 de mayo, por el que se concede la Medalla al MĂ©rito en las Bellas Artes, en su categorĂ­a de Oro, al Actor y Director don Fernando FernĂĄn-GĂłmez », Boletin Oficial del Estado, Madrid, no 147,‎ , p. 14139 (lire en ligne).
  13. Pierre Billard, Le MystÚre René Clair : 9 - Un satrape en habit vert, Plon, (lire en ligne), p. 375-388

Voir aussi

Bibliographie

  • Freddy Buache, Buñuel, GenĂšve, L'Âge d'homme, 1990
  • Raymonde Carasco, « Notes pour un cinĂ©ma de la cruautĂ©, Artaud, Buñuel et le cinĂ©ma mexicain », Art-Latina, no 1, Mexico, 1995, en ligne [PDF]
  • Jean-Claude CarriĂšre, Le RĂ©veil de Buñuel, Paris, Odile Jacob, 2011
  • Fernando Cesarman, L'ƒil de Buñuel
  • Maurice Drouzy, Luis Buñuel, architecte du rĂȘve, Paris, Pierre Lherminier, 1978
  • Ado Kyrou, Luis Buñuel, Paris, Seghers, 1962 ; rĂ©Ă©dition 1970
  • Antonio Monegal, Luis Buñuel de la literatura al cine, una poĂ©tica del objeto, Barcelona, Anthropos, 1993
  • Marcel Oms, Don Luis Buñuel, prĂ©face de Jean-Claude CarriĂšre, Paris, Le Cerf, coll. « 7e Art », 1985
  • (es) Jeanne Rucar de Buñuel, Memorias de una mujer sin piano, avec Marisol MartĂ­n del Campo, MĂ©xico : Alianza ed. mexicana, 1991 (ISBN 968-39-0390-8)
    • (en) Memoirs of a Woman Without a Piano: My Life With Luis Bunuel, Five Ties Publishing, 2011 (ISBN 0979472768 et 9780979472763)
  • Lionel Souquet, NĂ©o-picaresque, (nĂ©o)rĂ©alisme et faillite de l’humanisme : "Los olvidados" de Buñuel et "La virgen de los sicarios" de Vallejo, de la modernitĂ© Ă  la postmodernitĂ©, Les Langues NĂ©o-Latines, Colloque Concours 2012, 105e annĂ©e, 4, no 359, , p. 117-156
  • Marie-Claude Taranger, Luis Buñuel, le jeu et la loi, Vincennes, PUV, 1998
  • Charles Tesson, Luis Buñuel, Paris, Ă©ditions de l'Étoile/Cahiers du CinĂ©ma, coll. « Auteurs », 1995

Filmographie sur Luis Buñuel

Articles connexes

Liens externes

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