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Émile Malespine

Émile Marius Malespine (Nancy, - Paris, [1]) est un médecin, psychiatre, écrivain, peintre, théoricien, éditeur, poète, homme de théâtre, de cinéma et de radio, concepteur de mobilier. Méconnu, il fait partie des figures qui véhiculent, à Lyon, le mouvement avant-garde du début du XXe siècle.

Émile Malespine
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Distinction
Plaque commémorative

Il dirige à Lyon la revue Manomètre de 1922 à 1928[2].

Il suit les idées nouvelles, s’intéresse aux transformations de la société et à la circulation internationale de la pensée contemporaine. Il se fascine pour le nihilisme qui façonne ses créations artistiques (art et littérature)[3]. Il défend le mouvement d'avant-garde à Lyon et s'intéresse aux recherches picturales et artistiques en Europe, il commente la création artistique et ses penseurs tout y en participant[4].

Biographie

Son père, Jean-Baptiste Malespine, d'origine corse, est officier de santé (dentiste). Il est en garnison à Nancy puis s'installe à Cannes après son retour à la vie civile.

En 1924, Émile Malespine épouse Anna Cathelin, médecin au laboratoire Lumière[3]. En 1927, il donne naissance à un fils, Jean, qui écrit sous le nom de sa mère[3].

Il passe son baccalauréat à Cannes et fait ses études de médecines à Lyon. Il commence son cursus universitaire en 1909[3]. Il obtient son concours en 1912 et entre comme interne à l'asile départemental du Rhône (actuel hôpital du Vinatier). Il est titularisé sous la direction de Jean Lépine. Il dirige le laboratoire de Louis Bériel en 1913 et 1914[3]. Le , il est mobilisé sur le front (Première Guerre mondiale) et devient médecin auxiliaire au 414e d'infanterie. Il est blessé en 1915, décoré de la croix de guerre et réformé en 1918[3].

le , il soutient une thèse intitulée Les séquelles des plaies de guerre du poumon[5].

Entre 1920 et 1923, il obtient plusieurs diplômes scientifiques (certificats) : d'hygiène, de physiologie, de botanique, de géographie, de psychiatrie. En parallèle, il publie plusieurs communications médicales. Notamment, son étude du poids de l'écriture et sa mesure par le graphomètre qui est brevetée en 1945 et présentée à l'académie de médecine le [3].

Il installe son cabinet de consultation de médecine générale, en 1919 au 49 cours Gambetta à Lyon. En 1922, il publie le premier numéro de sa revue Manomètre. Il collabore également avec sa femme au laboratoire Lumière entre 1927 et 1932.

Émile Malespine adhère au P.C.F, il est syndicat des maçons et fréquente l'Université ouvrière avec Marcel Michaud, ami de l'architecte Louis Thomas.

En 1925, il fonde avec Marcel Michaud (metteur en scène et acteur)[6] le théâtre ciné-club du Donjon[7]. Georges Navel s'occupe aussi des mises en scène, Anna Cathelin (épouse Malespine) des costumes et Louis Thomas des décors. La première représentation de 3 pièces se tient au 30 quai Saint-Antoine, le : Les femmes qui font refondre leur maris, une farce de Pierre Laurent, La mort joyeuse, de Nikolaï Evreïnoff, La baraque pathétiqu, en 2 actes d’Émile Malespine. Les textes n'ont pas été conservés. Une pièce de Michel Seuphor avec des décors de Piet Mondrian est montée mais jamais présentée[3]. Il présente aussi le cinéaste Luis Buñuel[8]. Par la suite, il crée le théâtre radiophonique à Lyon et participe aux publications de la revue Le Fleuve, synthèse des arts du début du siècle. Émile Malespine écrit aussi dans l'Effort, le bimensuel du Syndicat des maçons (tendance anarchiste) où il encourage l'avant-garde internationale[8].

Il dĂ©mĂ©nage Ă  Vitry-sur-Seine en 1932 oĂą il devient mĂ©decin du bureau d'hygiène. Il quitte le P.C.F et son Ă©pouse. Il collabore avec les journaux Le Monde et L'HumanitĂ©. Il crĂ©e des peintures abstraites qu'il nomme « peintures intĂ©grales Â»[8]. Ces dernières affirmations ne sont pas fondĂ©es. Ce n'est que dans les annĂ©es 1940 que les Ĺ“uvres plastiques apparaissent (Salon des RĂ©alitĂ©s Nouvelles 1946-1950), d'abord sous le nom de "Slow" rĂ©fĂ©rence Ă  l'artiste Wols, puis sous son nom Maklespine.

Il décède en 1952 d'un infarctus.

Influences

Dès 1912, Émile Malespine s'intéresse aux tendances artistiques, en particulier le futurisme pour lequel Marinetti publie un manifeste le dans le Figaro[8]. Lors de sa mobilisation au Val de Grâce, il rencontre André Breton et Louis Aragon[9]. En 1919, il est en convalescence en Suisse et rencontre, à Zurich au Cabaret Voltaire, les dadaïstes Jean Arp, Sophie Taueber, Picabaia. En 1922, il rencontre Robert et Sonia Delaunay. En 1923, Marinetti, Tristan Tzara et Crevel. Il voyage entre Lyon, Paris et la Suisse toute sa vie.

En 1928, il visite l'exposition sur le siège Der Stuhl ("la chaise" en allemand), Ă  Stuttgart, qu'il commente ainsi : « L'art moderne n'a que faire des dĂ©corations [...] Le meuble n'est plus artistique: il est utilitaire [...] Une chaise est aussi belle qu'une toile du Louvre. Â»[8].

En 1947, il participe à l'Exposition surréaliste internationale de la galerie Maeght[8].

Publications

Manomètre, revue avant-garde lyonnaise

Revue crĂ©Ă©e par Émile Malespine et pour laquelle il signe plusieurs articles[2]. Il est Ă  la fois Ă©ditorialiste, Ă©crivain, poète et critique. Il s'inspire de revues dĂ©jĂ  existantes en Europe de l'Est comme Zenit (yougoslave) et Der Sturm. La revue se veut ĂŞtre une rĂ©fĂ©rence dans le milieu artistique contemporain international et se montre très Ă©clectique : littĂ©rature, théâtre, arts plastiques, architecture, musique[3]. Émile Malespine nomme lui-mĂŞme sa revue « salade polyglotte Â», dans une lettre Ă  Tristan Tzara[10], car des auteurs français et internationaux participent Ă  la rĂ©daction[3]. Tristan Tzara assure la diffusion et la renommĂ©e de la revue auprès des Ă©lites europĂ©ennes qu'il cĂ´toie[5].

Cette revue participe Ă  la renommĂ©e du mouvement dada en province. Dans le premier numĂ©ro, la rĂ©daction annonce le projet de cette revue ainsi : « Enregistre des idĂ©es. Indique la pression [des esprits] sur tous les MĂ©ridiens Â»[2]. Émile Malespine appelle Ă  la contribution de tous. Manomètre permet aux grands noms du mouvement d'avant-garde de se croiser mais ne tient pas financièrement et disparaĂ®t en 1925.

Il y a 9 numéros de Manomètre, à raison de 2 numéros par an entre 1922 et 1925[2]. La revue présente un format identitaire carré avec une couverture couleur ivoire et les lettres en grands caractères gras et noirs. Les numéros font 16 pages, sauf le n°4 qui réunit 28 pages.

Les illustrations sont confiées à plusieurs collaborateurs dont Hans Arp, Émile Didier et Jacques Laplace (Ziniars). Selon Marnix Bonnike, la théorisation manque d'approfondissement ce qui rend la revue plus littéraire qu'artistique ou philosophique[11]. La notoriété des collaborateurs font la renommée de la revue. On y trouve des articles signés par Tristan Tzara, Jean Cocteau, Philippe Soupault, Hans Arp et Marinetti (pour les deux premiers numéros), ou encore Guillermo de Torre (poète espagnol), Jorge Luis Borges et Norah Borges (à partir du 2e numéro). Enfin, on retrouve Pierre de Massot, Marcel Arland, Michel Seuphor, Delseil, Piet Mondrian, Moholy-Nagy, Louis Thomas, César Geoffrey (article sur la polytonalité en musique), Benjamin Péret (5e numéro) et Georges Navel (8e numéro).

  • 1er numĂ©ro () : Emile Malespine attaque l'orthographe et le langage, le mot et sa forme, "salade linguistique" qualifiĂ©e de "babèlisme". Il veut faire disparaĂ®tre les genres et les dĂ©clinaisons. Aucun article n'est signĂ© dans ce premier numĂ©ro couvert par le seul nom d'Emile Malespine[5]. Articles : "A.B.C.D", "L'art aztèque", "Poesia sin logica", "une sociologie belge" et "une histoire sans parole".
  • 2e numĂ©ro () : Émile Malespine signe un article nommĂ© "Idiotismes". On trouve trois textes sur le courant moderne de Tzara, un poème de Guillermo De Torre et d'Adrien Rambaud et de RenĂ© Faure, un texte de Philippe Soupault, un poème de BorgĂ©s et d'Arp, ainsi que la reproduction de "Ascenseur", bois gravĂ© d'Émile Didier (Ziniar).
  • 3e numĂ©ro : Publication d'un poème d’Émile Malespine oĂą se croisent l'allemand, l'espagnol, l'anglais et le russe (rĂ©sultat du "babĂ©lisme"), un texte et une reproduction artistique "Bildarchitectur" de Ludwig Kassak; un poème de Tzara, la reproduction d'"Attaque nocturne", un bois gravĂ© d'Emile Didier, un poème de Guillermo De Torre et des poèmes de ThadĂ©e Peiper illustrĂ©s par "Jardin con estatuas" de Norah Borges.
  • 4e numĂ©ro : Publication d’Émile Malespine "La citĂ© de demain"sur l'architecture, l'habitation et l'hygiène, dont les idĂ©es se rapprochent de celles de Le Corbusier (revue L'esprit nouveau); Écrits de Jean Cocteau sur le mĂŞme thème; Publication de l'architecte Tony Garnier sur "La CitĂ© Industrielle"; Dessins d'Arp; Poème de Pierre de Massot et Herwarth Walden.
  • 5e numĂ©ro () : Publication d’Émile Malespine sur sa conception du rĂŞve; Dessins de Jozef Peeters; Textes en prose traduit de Michel Seuphor.
  • 6e numĂ©ro : Publication d’Émile Malespine pour le "Théâtre HomotĂ©tique" et d'un extrait d'une pièce influencĂ© par le mouvement dada; Publication sur le Music-Hall par Pierre Laurent; "La sirvienta nĂ©gra" de J. Gonzalez del Valle; "PolynalitĂ©" de CĂ©sar Geoffray.
  • 7e numĂ©ro : Publication du manifeste d’Émile Malespine sur le SuridĂ©alisme et la prĂ©Ă©minence de l'idĂ©e, en opposition au surrĂ©alisme et aux idĂ©es d'AndrĂ© Breton. Les maisons-jardins de l'architecte Louis Thomas y sont prĂ©sentĂ©es, par lui-mĂŞme[8] ou Émile Malespine[2] .
  • 8e numĂ©ro : Article de Tzara, Georges Navel; Dessins de Moholy-Nagy, AndrĂ© Sol et Hans Arp; Poème "HumanitĂ©" de Pierre Laurent; Un article sur l'urbanisme par Emile Malespine et ses thĂ©ories sur « le poids de l'Ă©criture »[4].
  • 9e numĂ©ro () : Émile Malespine donne sa dĂ©finition du théâtre expĂ©rimental et revient sur l'idĂ©e de suridĂ©alisme avec l'article "L'avant-propos du Donjon" (prĂ©sentation du théâtre qu'il crĂ©Ă© avec Marcel Michaud); L'architecture est de nouveau abordĂ©e avec la publication de photographies du Quartier des États-Unis de Tony Garnier, de la citĂ© moderne de Victor Bourgeois Ă  Bruxelles et du Bauhaus de Walter Gropius. Ce numĂ©ro se clĂ´ture par une photographie d’Émile Malespine et Tony Garnier, prise par Moholy-Nagy, devant le stade de Gerland.

1 numéro = 2 Francs / 6 numéros = 10 Francs[4] - [9].

Articles

  • « L'esthĂ©tique de la laideur Â», Les Tablettes, 1920
  • « Le Baiser. Essai de psycholophysiologie Â», , dans Mercure de France : il s'agit d'une Ă©tude anatomophysiologique et psychologique. Émile Malespine prĂ©sente une forme de rĂ©ticence face Ă  Freud et ses thĂ©ories sur la sexualitĂ© infantile.
  • « La peinture intĂ©grale Â», Cahiers d'art, 22e annĂ©e, , Paris, p. 288-292.

Publications scientifiques

  • Maladies professionnelles : Silicose (1947)
  • Comment dĂ©sireriez-vous ĂŞtre logĂ© ? (1945)
  • Enregistrement graphomĂ©trique de l'Ă©criture et ses rapports avec la mesure du psychisme (1944)
  • Maladies professionnelles (1943)
  • Le Travail des fourmilleurs (1943)
  • Hygiène pratique et administrative, donnant tous les renseignements sur les questions d'insalubritĂ© et immeubles insalubres (1938)
  • Autour du babĂ©lisme, la question des races et Gobineau (1926)

Ĺ’uvres artistiques

Théâtre

  • Ah ! ça ira ! (1926)
  • PĂ©nurie d'amour ou le Remède d'Arlequin (1927)
  • CĹ“ur qui soupire (1927)
  • PrĂ©sages (1928)
  • Le ciel n’est pas encore bleu : pièce surrĂ©aliste en un acte[12], Emile Malespine
  • L'Ă©phĂ©mère est Ă©ternel, par Michel Seuphor avec un dĂ©cor de Mondrian : jamais reprĂ©sentĂ©e, le théâtre fit faillite pendant les rĂ©pĂ©titions, Émile Malespine

Poésie

  • Mon âne a les quatre pieds blancs, Éditions du fleuve, Lyon 1926, illustration par Moholy-Nagy[12].

Prose

  • MĂ©taboliques (1920), conte illustrĂ© par Touchargues, imprimĂ© aux Deux Collines par Marius Audin. Cet ouvrage se distingue par une typographie aux caractères contorsionnĂ©s[5].
  • Le Nombril noir (1929), un tĂŞte-Ă -tĂŞte galant entre Conchita et ThĂ©odule (numĂ©ro 3, Manomètre).

Courts-métrages

Dès 1924, Émile Malespine réalise des films inspirés du mouvement avant-garde[8], dont un sur le Palais idéal du Facteur Cheval[7], en collaboration avec son épouse Anna Malespine[3].

Arts plastiques

Émile Malespine s'intéresse à la peinture, ses recherches plastiques le mènent à une peinture informelle et à des sculptures évolutives[2], et préfigure l'art psychédélique des années soixante. Sa peinture est aussi rapprochée du tachisme[8].

Œuvres graphiques, conservées au Musée des Beaux-Arts de Lyon

Deux œuvres ont été présentées lors de l'exposition Découvrez ses chefs-d’œuvre du XXe siècle ! du au au Musée de Beaux-Arts (MBA) de Lyon[13]. Elles sont conservées dans les réserves du MBA Lyon.

  • Figure de théâtre, 1925, gouache sur papier, H. 47cm; L. 31,5cm - Donation Françoise Dupuy-Michaud, 2008 (INV. 2008.50)
  • Composition ou Peinture intĂ©grale en couleurs, vers 1946, encres colorĂ©es estampĂ©es sur papier contrecollĂ© sur carton, H. 27,5cm; L.0,37cm - Donation Françoise Dupuy-Michaud, 2008 (INV. 2008.49)

Peintures, conservées en galerie privée

  • Sans Titre, 1949, technique mixte, H. 36,2cm; L. 25,8cm, signĂ©e
  • Sans Titre, sans date, technique mixte, H. 26,7cm; L. 36,4cm, signĂ©e
  • Sans Titre, 1948, technique mixte, H. 32,7cm; L. 25,1cm, signĂ©e
  • Sans Titre, 1951, technique mixte, H. 36,4cm; L. 24,9cm, signĂ©e

Œuvres graphiques, mises aux enchères en 2008

  • Les monades n'ont pas de fenĂŞtres, 1947, encres sur papier, H. 28cm; L. 22cm, exposĂ© au Salon des mĂ©decins, 1948
  • ProĂ©minence noire, encres et pigments sur papier, H. 33cm; L. 24cm

Mobiliers

Après l'exposition Der Stuhl, Émile Malespine crĂ©e en 1931 des modèles qu'il dĂ©pose sous la marque "Synthèse" et les fait fabriquer par Antoine Vana, Ă  Lyon. Il suit des principes de simplicitĂ©, soliditĂ©, lĂ©gèretĂ© et Ă©lasticitĂ©. Ă€ ce sujet, il publie un article « Meubles mĂ©tal Â» dans le journal l'Effort, en 1932[8] :

  • une chaise et un fauteuil ergonomiques, très courbĂ©s
  • une chaise et un tabouret minimaliste et moderniste en mĂ©tal Ă©maillĂ© noir avec un coussin amovible en tissu.
  • un buffet
  • une table et une table basse en mĂ©tal et verre.

Expositions

  • Dada Ă  Lyon, le docteur Émile Malespine, ConfĂ©rence de Marc Trillet, AcadĂ©mie de Lyon, 2004[12]
  • Dreaming with open eyes, "The Vera, Silvia and Arturo Schwarz collection of Dada and surrealist art in the Israel museum", Hakirya, JĂ©rusalem, 2000-2001[12]
  • Salon des RĂ©alitĂ©s nouvelles[12]
  • Salon des MĂ©decins, 1948[12]

Bibliographie

  • Emile Malespine, Manomètre. MĂ©lange les langues. Enregistre des idĂ©es. Indique la pression sur tous les mĂ©ridiens. Est polyglotte et supranational, Lyon, 1922-1928

D'après Bertrand Cayeux [12] :

  • ALEXANDRIAN S., Le surrĂ©alisme et le rĂŞve, Gallimard (connaissance de l'inconscient), Paris, 1974
  • BENEZIT,Dictionnaire des peintres et sculpteurs, Ed GrĂĽnd 1999
  • BONNIKE M., Malespine et Manomètre et l'avant-garde, mĂ©moire de maĂ®trise soutenu Ă  l'Institut d'Histoire de l'Art, universitĂ© Lumière-Lyon 2,
  • DUROZOI G., Histoire du mouvement surrĂ©aliste, Hazan, 1987
  • GOUTTENOIRE B., Dictionnaire des peintres et sculpteurs Ă  Lyon aux XIXe et XXe siècles, Edition La Taillanderie, 2000
  • MURE A., Permanence du regard surrĂ©aliste, Introduction d'Ed. JACQUER, Elac, Lyon, 1981
  • SEUPHOR M., Dictionnaire de la peinture abstraite, Hazan, 1957
  • Dictionnaire du surrĂ©alisme et de ses alentours, Passeron
  • "Dada", catalogue de l’exposition du MusĂ©e National d’Art Moderne, Paris 1960
  • "L'avant-garde Ă  Lyon dans les annĂ©es vingt", catalogue d'exposition, MusĂ©e de l'Imprimerie,Lyon, 1987
  • Texte pour l’exposition internationale "Le surrĂ©alisme" en 1947, Galerie Maeght[12]

Notes et références

  1. Mention manuscrite sur l'acte de naissance.
  2. « Deux revues lyonnaises de l'entre-deux-guerres rejoignent les collections de la Bibliothèque », sur collections.bm-lyon.fr (consulté le )
  3. Marc Trillet, « Dada à Lyon : Le docteur Émile Malespine », mémoires de l'académie de Lyon, 4e série, t.4, année 2004, 2005,‎ , p. 227-234
  4. Emile Malespine, Manomètre (réimpression), Lyon, Jean-Michel Place, , Préface de Jean Cathelin
  5. "Surréaliste, certes" du 5 mars au 20 juin 2015, catalogue d'exposition, Lyon, Galerie Michel Descours, 2015
  6. Sylvie Ramond, « Marcel Michaud, un galeriste visionnaire », La revue des musées de France, revue du Louvre,‎ , p. 97
  7. « BnF - Malespine »
  8. Thierry ROCHE, Les arts décoratifs à Lyon 1910 à 1950, Beau Fixe, p.117
  9. X. Rey, dans Catalogue d'exposition, DADA, Paris, Centre Pompidou, , p. 668-669
  10. Lettre datée du 8 septembre 1922, Fonds littéraire Jacques Doucet.
  11. Marnix Bonnike, Malespine, Manomètre et l'avant-garde, Mémoire soutenu à l'institut d'Histoire de l'Art, Université Lyon 2 Lumière, 1998
  12. « Biographie Malespine - Bertrand Cayeux », sur bertrand-cayeux.com (consulté le )
  13. mba-lyon.fr

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