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Jacques Laplace

Jacques Laplace né le à Lyon où il est mort le , est un peintre français.

Jacques Laplace
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Marie Laplace
Nationalité
Activités
Formation

Biographie

Jacques Laplace est le fils de Jacques Antoine Jean Laplace et d’Hélène Eugénie Picquant. Il épouse Marguerite Camille Figuier le à Lyon (mairie du 1er arrondissement).

De à , il est élève à l'École des Beaux Arts de Lyon. Il apprend le dessin de fleurs dans la classe de Castex-Dégrange de à [1].

Laplace travaille comme dessinateur dans l'atelier de vitrail Lamy-Paillet. Il donne des cours de dessin, puis il enseigne comme professeur à l'École des Beaux Arts de Lyon. Il a notamment pour élèves Jean Fusaro, Jacques Truphémus et André Cottavoz. « Il y avait Jacques Laplace, qui révolutionnait l'école où il est maintenant professeur. » écrit Henri Béraud, cité par Vollerin[2].

Il fait partie du groupe des Ziniars, dès sa création. Il est aussi fondateur du Salon du Sud-Est.

Il participe à la Grande Guerre puis à la Seconde Guerre mondiale[3]. Il s'engage dans la Résistance avec les Forces françaises de l’intérieur (FFI)[4].

Il meurt le , dans le 7e arrondissement de Lyon[5].

Style

Jacques Laplace est reconnu comme aquarelliste mais utilise différentes techniques. Il peint des fleurs, des paysages, des vues de Lyon et des natures mortes. Son œuvre est influencée par le fauvisme pour la couleur, il est admirateur de Cézanne.

Il est aussi graveur et lithographe.

Salons

  • Dès 1910, il expose au salon d'Automne[1], auquel il participe jusqu'en 1923[6].
  • Au Salon du Sud-Est, dont il est un des fondateurs, il expose jusqu'Ă  la fin de sa vie.
  • L'artiste a exposĂ© dans diffĂ©rentes galeries lyonnaises : les deux collines (Audin), St Pierre, Maire Pourceaux, Bellecour, Les Archers, PouillĂ©-Lecoultre, des Jacobins[7].

Ĺ’uvres

  • En , Nature morte au chapeau. En , Paysage, au MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon.
  • En , Place Ă  Lyon , huile sans titre, Maison Laplace " Saint-jean et Fourvière" figurent dans la collection de la Fondation Renaud Ă  Lyon[2].
  • Ses bois gravĂ©s sont prĂ©sentĂ©s dans les numĂ©ros 2 et 3 de la revue Manomètre d'Émile Malespine qui dĂ©fend le mouvement d'Avant-Garde Ă  Lyon[8].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marius Mermillon, PrĂ©face du salon du Sud-Est, Lyon, Lyon, .
  • D. Festaud-Mermillon, prĂ©face du catalogue de l'Exposition Ziniar, 1920-1924, Lyon, MusĂ©e des Beaux-Arts, , 67 p..
  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs Ă  Lyon aux XIXe & XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, La Taillanderie, , 205-206 p. (ISBN 2-87629-222-X). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Alain Vollerin, Marjolaine Nardone et Charles Gourdin, Les Ziniars : La vocation de la modernitĂ©, Lyon, MĂ©moire des Arts, coll. « Groupes et Mouvements », , 115 p. (ISBN 2-912544-15-7), p. 70-75. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Henry BĂ©raud, Alain Vollerin et Jean Butin, L’école moderne de peinture lyonnaise, Lyon, MĂ©moires des Arts, , 200 p. (ISBN 2-912544-25-4), p. 87.

Articles connexes

Liens externes

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