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Juliette ou la Clé des songes (film)

Juliette ou la Clef des songes est un film français de Marcel Carné sorti en 1951.

Juliette ou la Clé des songes

Réalisation Marcel Carné
Scénario Jacques Viot
Marcel Carné
Georges Neveux
Acteurs principaux
Sociétés de production Films Sacha Gordine
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
DurĂ©e 106 minutes
Sortie 1951

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Michel (Gérard Philipe) a volé dans la caisse du grand magasin où il travaille. Il a besoin de l'argent pour réaliser son projet : faire un voyage avec Juliette (Suzanne Cloutier), dont il est très amoureux. Mais il se retrouve en prison. Ses rêves l'emmènent dans un village provençal dont personne ne sait le nom et où personne ne se souvient de rien. Il ne tarde pas à y retrouver Juliette, qui elle, est courtisée par un châtelain mystérieux et inquiétant qui s'avèrera être Barbe-Bleue (Jean-Roger Caussimon). Juliette s'apprête à épouser le châtelain lorsque la sonnerie de la prison retentit, tirant Michel de ses rêves.
Une fois éveillé, Michel apprend que la plainte déposée contre lui a été annulée par son patron, Monsieur Bellanger, qui a les traits du châtelain/Barbe-Bleue. Il apprend aussi que c'est Juliette qui a insisté pour que Michel soit libéré et que cette même Juliette s'apprête à donner sa main à Monsieur Bellanger.
Désespéré, Michel décide de retourner dans le pays de l'oubli dont le réveil l'avait extrait.

Fiche technique

  • Titre : Juliette ou la ClĂ© des songes
  • RĂ©alisation : Marcel CarnĂ©
  • ScĂ©nario : D'après la pièce de Georges Neveux
  • Adaptation : Jacques Viot, Marcel CarnĂ©
  • Dialogue : Georges Neveux
  • Assistants rĂ©alisateurs : Patrice Dally, Michel Romanoff
  • Images : Henri Alekan
  • OpĂ©rateur : Henri Tiquet
  • Son : Jacques Lebreton
  • DĂ©cors : Alexandre Trauner
  • Montage : Leonide Azar
  • Musique : Joseph Kosma
  • Orchestre sous la direction des concerts du conservatoire sous la direction de AndrĂ© Cluytens
  • Architecte, dĂ©corateur : A. Capelier
  • Costumes : Mayo
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Henri Jacquillard
  • Ensemblier : Robert Turlure
  • Script-girl : Paule Converset
  • Maquillage : Paule DĂ©an
  • Photographe de plateau : Raymond Voinquel
  • Directeur administratif : GrĂ©goire Geftman
  • Production : Sacha Gordine
  • Directeur de production : Ludmilla Goulian
  • Distribution : Les Films Marceau
  • Tournage et rĂ©alisation dans les studios Franstudio "Joinville", "Francoeur", "Saint-Maurice", et studios de Boulogne
  • Tirage : Laboratoire G.T.C Joinville - Système sonore Western-Electric
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : ComĂ©die dramatique
  • DurĂ©e : 106 minutes
  • Première prĂ©sentation le 18/05/1951

Distribution

Accueil

Salué à sa sortie pour sa beauté formelle (décors, photographie), le film est néanmoins considéré comme distant, glacé ou artificiel par de nombreux critiques. Dans Les Cahiers du cinéma (no 3, ), Frédéric Laclos, avance que Juliette, malgré ses défauts, s'inscrit dans la ligne des autres films de Carné et souligne « une étonnante permanence des thèmes, même en l'absence de Prévert ». Claude Mauriac, dans Le Figaro littéraire () se dégoûte presque des anciens films de Carné : « L'insupportable prétention des Portes de la nuit et davantage encore de Juliette ou la clé des songes désenchante rétrospectivement ces œuvres que nous avions tant aimées, le Quai des brumes, Hôtel du Nord, Le jour se lève, les Enfants du paradis ». Georges Charensol, dans Les Nouvelles littéraires () établit une parenté avec les films de Cocteau. Dans Le Monde (), Henry Magnan parle tout de même d'une « œuvre de classe tout à fait exceptionnelle, d'une beauté formelle que justifie la nature du thème choisi, d'une poésie aussi pure et aussi vraie que l'était celle des Visiteurs du soir, du même Carné, d'une efficacité, enfin qui a tôt fait de décourager les rires des spectateurs que déconcerte au départ un brusque passage du réel à l'imaginaire. »

Ă€ propos du film

En 1941, Marcel Carné avait promis le rôle principal de Michel Grandier à un autre jeune premier de l'époque, Jean Marais. Mais ce dernier ne put tenir son rôle car il venait d'entrer à la Comédie-Française et son contrat ne l'autorisait pas à bénéficier de droit à des congés. Le film se fit 10 ans plus tard avec Gérard Philipe[1].

Distinctions

Le film a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 1951[2].

Notes et références

  1. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 74
  2. « La sélection – 1951 – Compétition », site officiel du Festival de Cannes

Liens externes

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