Pierre Cardinal
Pierre Cardinal, né le à Alger et mort le à Saint-Martin-aux-Buneaux (Seine-Maritime), est un réalisateur, metteur en scène, scénariste et producteur français.
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Décès |
(Ă 73 ans) Saint-Martin-aux-Buneaux (Seine-Maritime, France) |
SĂ©pulture |
Cimetière de Saint-Martin-aux-Buneaux (d) |
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Biographie
Frère aîné de l’écrivain Marie Cardinal, Pierre Cardinal est d’une famille d’un industriel aisé. Profondément marqué par la guerre, et par la figure charismatique du général de Gaulle, il s’engage en 1944 comme volontaire dans l’armée française, participe au débarquement en Provence, et traverse la France avec l’armée du général de Lattre de Tassigny.
Après la guerre, il retourne en Algérie pour achever ses études secondaires au lycée d'Alger, puis étudie de 1946 à 1948 à l’Institut des hautes études cinématographiques à Paris, avant d’y enseigner la mise en scène 1955-1956.
Cardinal commence sa carrière cinématographique en 1949, en tant qu’assistant de réalisateur et tourne son premier film en 1951. Il a réalisé deux films pour le cinéma et travaille pour la télévision française à l’âge de 32 ans, à laquelle il se consacre exclusivement dès le début des années 1960[1].
Spécialiste des grandes dramatiques de la télévision pendant plus de 30 ans, il a adapté pour la télévision de nombreuses œuvres littéraires, de Voltaire, Diderot, Flaubert, Mauriac, Maupassant, Stendhal, Zola, Malraux… Cardinal s’est également risqué à mettre en scène des ouvrages historiques, comme Saint-Just et la Force des choses d’Albert Ollivier ou les Mémoires de guerre de De Gaulle.
Il est également l'auteur de deux romans, La Kahéna (1975) et Aldemione (1981).
Directeur du département film de la Société française de production (SFP) (1983), commissaire à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) (1988). Lauréat du prix des Critiques (1969), du prix Albert Ollivier (1971 et 72), du prix Sept d’Or de Télé 7 jours (1978), du prix de la Fondation de France (1978 et 1984).
Mort à l'âge de 74 ans, Pierre Cardinal était chevalier de la Légion d'honneur.
Il est inhumé au cimetière de Saint-Martin-aux-Buneaux (Seine-Maritime).
Filmographie
Cinéma
- 1952 : Au cœur de la Casbah - également scénariste et producteur
- 1955 : Fantaisie d'un jour - Ă©galement producteur
Téléfilm
- 1961 : Le Rouge et le Noir, d'après le roman éponyme de Stendhal[2] - également scénariste
- 1962 : Candide ou l’Optimisme d'après le conte philosophique éponyme de Voltaire[3] - [4] - également scénariste
- 1965 : Destins
- 1966 : La Grande Peur dans la montagne - également scénariste
- 1967 : L'Œuvre[5] - également scénariste
- 1968 : La Bonifas, d’après Jacques de Lacretelle
- 1968 : La Beauté sur la terre, d'après le roman éponyme de Charles-Ferdinand Ramuz
- 1969 : Le Ciel et l’Enfer d’après Prosper Mérimée
- 1971 : Vipère au poing[6], d'après le roman éponyme d'Hervé Bazin
- 1971 : Sous le soleil de Satan, d’après Georges Bernanos - également scénariste
- 1971 : Silbermann, d'après l'œuvre de Jacques de Lacretelle
- 1972 : Les Fossés de Vincennes[7]
- 1972 : La Mare au diable
- 1974 : Madame Bovary
- 1975 : Saint-Just et la Force des choses[8]
- 1978 : 68 dans le monde
- 1979 : Mers El-Kebir
- 1980 : La Vie de Pierre de Coubertin
- 1984 : Dialogues des Carmélites
Série télévisée
En tant que scénariste
- 1972 : La Dame aux camélias
En tant qu'assistant réalisateur
Notes et références
- Jean-Pierre Esquenazi, André Gardies, Jacques Gerstenkorn, Le Je à l’écran, Paris, L’Harmattan, 2006, p. 35
- Le Rouge et le Noir sur ina.fr
- Candide ou l’Optimisme sur ina.fr
- « Candide », sur kinematoscope.org (consulté le )
- L’Œuvre sur ina.fr
- Vipère au poing sur ina.fr
- Les Fossés de Vincennes sur ina.fr
- Saint-Just et la Force des choses sur ina.fr