Georges Delerue
Georges Delerue, prononcĂ© [dÉlÊy], nĂ© le Ă Roubaix (Nord) et mort le Ă Burbank (Californie), est un compositeur et musicien français, spĂ©cialiste de musiques de films.
Nom de naissance | Georges Henri Jean-Baptiste Delerue |
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Naissance |
Roubaix (France) |
DĂ©cĂšs |
Burbank (Ătats-Unis) |
Activité principale | Compositeur pour le cinéma notamment |
Années d'activité | 1947-1992 |
Distinctions honorifiques |
Oscar de la meilleure musique originale (en 1980) CĂ©sar de la meilleure musique (1979, 1980 et 1981) |
Ćuvres principales
B.O Hiroshima mon amour
Jules et Jim (excepté Le tourbillon de la vie)
Le MĂ©pris
Le Corniaud
Le Cerveau
Heureux qui comme Ulysse
Les Deux Anglaises et le Continent
Les Rois maudits
Grand choral de La Nuit américaine
I love you, je t'aime
Le Dernier MĂ©tro
La Femme d'à cÎté
Platoon
Concerto de l'adieu
Hymne à la Liberté
Auteur de plus de trois cents musiques de films, il reçoit à trois reprises le César de la meilleure musique, en 1979 pour Préparez vos mouchoirs, en 1980 pour L'Amour en fuite et en 1981 pour Le Dernier Métro, et l'Oscar de la Meilleure partition originale lui est décerné en 1980 pour I love you, je t'aime.
Biographie
Enfance ouvriĂšre
Georges naĂźt dans un milieu amateur de musique : ses parents, Georges Delerue, contremaĂźtre Ă la fabrique de limes de la rue DecrĂȘme, et Marie Lhoest, qui aime chanter Gounod ou Bizet en s'accompagnant au piano, emmĂšnent souvent leur fils dans une des sept salles de projection que compte alors Roubaix. L'enfant se passionne pour le cinĂ©matographe et dĂšs l'Ăąge de cinq ans essaie de bricoler, avec le Meccano censĂ© le mettre sur les traces de son pĂšre, un projecteur et de reproduire des pellicules Ă partir de ses dessins. Cette passion ne le quittera plus[1].
ĂlĂšve de l'Ă©cole professionnelle Turgot, qui le forme aux mĂ©tiers de la mĂ©tallurgie, il est inscrit en 1939 par sa mĂšre au conservatoire pour apprendre Ă jouer de la clarinette qu'il a hĂ©ritĂ©e de son oncle, mais il ne s'y intĂ©resse guĂšre[2]. DĂšs l'annĂ©e suivante, Ă quatorze ans et demi, il doit cesser toutes Ă©tudes et prendre un travail dans l'usine oĂč travaille son pĂšre afin d'aider financiĂšrement sa famille[2]. Toutefois, il goĂ»te avec son grand-pĂšre maternel, chef de chĆur, le plaisir de la musique chantĂ©e en groupe et participe en tant que clarinettiste Ă la fanfare locale[2].
Il réussit à convaincre ses parents de lui laisser les aprÚs-midi pour étudier au conservatoire le solfÚge[2]. Il est admis dans la classe de piano de Madame Picavet-Bacquart, qui lui fait découvrir Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, Grieg[3]. Richard Strauss devient son idéal.
Souffrant d'une scoliose ancienne, il est opéré à la suite d'une chute de bicyclette. Cinq mois passés allongés dans un plùtre sont une épreuve qui détermine l'adolescent à consacrer sa vie à la composition musicale[3]. En 1943, en dépit des réticences qu'ont suscitées son extraction sociale, son inculture musicale et le retard en solfÚge qu'ont induits ses obligations professionnelles, il est admis en classe d'harmonie par un nouveau directeur, plus ouvert, Alfred Desenclos, lequel perçoit le talent de son élÚve et obtient des parents de celui-ci qu'il abandonne l'usine[3].
Conservatoire de Paris
En 1945, Georges Delerue termine le conservatoire de Roubaix par un premier prix de piano, un premier prix de musique de chambre, un premier prix d'harmonie, un deuxiĂšme prix de clarinette et rĂ©ussit les Ă©preuves d'admission au Conservatoire de Paris[4]. Il apprend la fugue dans la classe de Simone PlĂ©-Caussade et la composition dans celle d'Henri BĂŒsser, que remplace Darius Milhaud en 1948[4]. BĂ©nĂ©ficiaire de la bourse Fernand-Halphen, il doit toutefois, pour financer ses Ă©tudes, jouer dans les bals jusqu'en province[4]. Il accompagne Ă l'orgue baptĂȘmes, mariages, obsĂšques[4]. AttirĂ© par le jazz, il se produit dans les pianobars du quartier de l'OpĂ©ra[4].
C'est dans ce cadre qu'il produit en 1947 une premiĂšre Ćuvre, Panique, et s'initie Ă la conduite auprĂšs de l'ex-chef d'orchestre des Ballets russes Roger DesormiĂšre[5]. Il reçoit des leçons Ă©galement de Jean Rivier. Il produit son premier quatuor Ă cordes l'annĂ©e suivante, en 1948 et, afin d'amĂ©liorer sa situation financiĂšre, travaille comme nĂšgre pour le compositeur de cinĂ©matographe Jean Marion.
Radio France
En 1949, il obtient le Premier Prix de Composition ainsi que le Premier Second Grand Prix de Rome, auquel il avait échoué deux ans plus tÎt. Il compose un Concertino pour trompette et orchestre à cordes en 1951 et l'année suivante, en 1952, il est nommé compositeur et chef d'orchestre à la Radiodiffusion française. C'est là qu'il écrit en 1955 sa Symphonie concertante.
En 1957, il crée à l'Opéra de Nancy, en collaboration avec Jésus Etcheverry (direction musicale) et Marcel Lamy (mise en scÚne), un opéra sur une piÚce de Boris Vian d'aprÚs la légende des Chevaliers de la Table ronde, Le Chevalier de neige. Sur les conseils de Darius Milhaud, il commence à composer pour le théùtre, pour Jean Vilar, puis pour le cinéma, avec Hiroshima mon amour en 1959.
La Nouvelle Vague
Sa rencontre avec deux rĂ©alisateurs issus de « la Nouvelle Vague » que sont François Truffaut et Jean-Luc Godard sera dĂ©terminante pour faire connaĂźtre sa musique bien au-delĂ des frontiĂšres de la France, notamment avec ses compositions pour Jules et Jim en 1962 et Le MĂ©pris en 1963. Son Ă©criture musicale s'inscrit dĂšs lors dans une veine romantique qu'il ne cessera de dĂ©velopper, parfois dans un style lĂ©ger et aĂ©rien (Le Roi de cĆur, Le Diable par la queue, Les Caprices de Marie), parfois dans une Ă©criture plus grave et tourmentĂ©e (L'Insoumis, L'important c'est d'aimer). Collaborateur fidĂšle de Truffaut, il composera pour ce dernier une dizaine de partitions dont notamment Les Deux Anglaises et le Continent, La Nuit amĂ©ricaine, L'Amour en fuite, Le Dernier MĂ©tro, La Femme d'Ă cĂŽtĂ© ou Vivement dimanche !, le dernier film du cinĂ©aste.
Le spectacle populaire
Autre collaboration privilĂ©giĂ©e avec le rĂ©alisateur Philippe de Broca, la musique de Delerue sait aussi prendre une dimension plus aventureuse comme en tĂ©moignent ses partitions pour Cartouche, L'Homme de Rio ou L'Africain. Les films de Philippe de Broca lui ouvrent naturellement les portes d'un cinĂ©ma français populaire, oĂč Delerue compose la musique de grands succĂšs publics pour les films de GĂ©rard Oury (Le Corniaud, Le Cerveau), d'Henri Verneuil (Cent mille dollars au soleil), d'Ădouard Molinaro (Hibernatus), ou d'Henri Colpi (Heureux qui comme Ulysse).
Musicien prolifique, il compose Ă©galement pour la tĂ©lĂ©vision et la radio (Jacquou le Croquant, Les Rois maudits de 1972, l'indicatif de Radioscopie de Jacques Chancel). Il composera aussi la musique du spectacle de nuit La CinĂ©scĂ©nie du Puy du Fou (pour la pĂ©riode 1982-2002), auquel ont prĂȘtĂ© leurs voix Alain Delon, Jean Piat, Suzanne Flon, Robert Hossein ou encore Philippe Noiret en 1981.
Dans les annĂ©es 1970, il rencontre la faveur de nouveaux rĂ©alisateurs comme Claude Miller, Yannick Bellon ou Alain Corneau. Le cinĂ©ma français le rĂ©compensera trois annĂ©es consĂ©cutives en 1979, 1980 et 1981, oĂč il obtient le CĂ©sar de la meilleure musique pour ses compositions sur les films PrĂ©parez vos mouchoirs, L'Amour en fuite et Le Dernier MĂ©tro.
CarriĂšre internationale
Les cinĂ©astes Ă©trangers commencent Ă©galement Ă s'intĂ©resser Ă son travail, notamment Fred Zinnemann (Un homme pour l'Ă©ternitĂ©, Chacal) ou Mike Nichols (Le Jour du dauphin), mais sa peur panique de l'avion l'oblige Ă limiter ses dĂ©placements aux Ătats-Unis. Il ne se dĂ©cidera Ă s'installer Ă Hollywood qu'Ă partir de 1980, oĂč il remporte l'Oscar de la meilleure musique pour le film I Love You, je t'aime de George Roy Hill. Il travaillera notamment sur les musiques de Salvador en 1985 et de Platoon en 1986 pour le rĂ©alisateur Oliver Stone. Son sĂ©jour amĂ©ricain lui laissa un sentiment d'insatisfaction : il ne trouva pas la libertĂ© de composition nĂ©cessaire.
ParallÚlement à sa carriÚre américaine, il continuera de composer pour le cinéma français, dont on retiendra les trÚs belles partitions de Un homme amoureux de Diane Kurys en 1986, le diptyque La Révolution française en 1989 et surtout son magnifique Concerto de l'Adieu composé pour le film Dien Bien Phu en 1992.
Georges Delerue meurt à 67 ans d'une attaque cérébrale au Providence Saint Joseph Medical Center (en) de Burbank[6]. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park de Glendale, en Californie[7].
Martin Scorsese utilise le ThĂšme de Camille musique du film Le MĂ©pris dans son film Casino. Catherine Corsini reprendra aussi ses musiques dans son film Partir (2009). Wong Kar Wai, reprendra Julien et Barbara du film Vivement dimanche! dans son film 2046 (2004).
Compositions
Musiques de films
Cette liste est non exhaustive, Georges Delerue a composé des musiques pour 348 films[8] :
- 1952 : Un chapeau de paille d'Italie de René Clair[9]
- 1952 : Les Deux Timides de René Clair[10]
- 1956 : Tu enfanteras sans douleur, court métrage de Henri Fabiani
- 1956 : Marche française, court métrage coréalisé par Henri Fabiani et Raymond Vogel
- 1957 : Amour de poche de Pierre Kast
- 1957 : Les Surmenés, court métrage de Jacques Doniol-Valcroze
- 1958 : Si le roi savait ça (Al servizio dell'imperatore) de Caro Canaille et Edoardo Anton
- 1958 : Du cÎté de la cÎte d'AgnÚs Varda
- 1958 : La PremiĂšre Nuit de Georges Franju
- 1959 : Hiroshima mon amour d'Alain Resnais
- 1959 : Marche ou crĂšve de Georges Lautner
- 1959 : Images pour Baudelaire, court métrage de Pierre Kast
- 1960 : Le Bel Ăge de Pierre Kast
- 1960 : Une fille pour l'Ă©tĂ© de Ădouard Molinaro
- 1960 : Allumorphoses de Jean-Pierre Rhein (court métrage d'animation)
- 1960 : Tirez sur le pianiste de François Truffaut
- 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet
- 1960 : La Française et l'Amour (La Femme seule)
- 1960 : Les Jeux de l'amour, de Philippe de Broca
- 1960 : Le Farceur, de Philippe de Broca
- 1960 : L'amour existe de Maurice Pialat
- 1960 : La Mort de Belle d'Ădouard Molinaro
- 1960 : ArrĂȘtez les tambours de Georges Lautner
- 1960 : Une question d'assurance, court métrage de Pierre Kast
- 1961 : L'Amant de cinq jours, de Philippe de Broca
- 1961 : Sahara an IV, court métrage de Max Gérard
- 1961 : Une aussi longue absence de Henri Colpi
- 1961 : L'Affaire Nina B. de Robert Siodmak
- 1961 : Par-dessus le mur de Jean-Paul Le Chanois
- 1962 : Antoine et Colette de François Truffaut
- 1962 : Jules et Jim de François Truffaut
- 1962 : Cartouche de Philippe de Broca
- 1962 : Le crime ne paie pas de GĂ©rard Oury
- 1962 : Le Prince de ligne de Jacques Kupissonoff
- 1962 : Week-end en mer de François Reichenbach
- 1962 : Vive le Tour de Louis Malle
- 1962 : Un cĆur gros comme ça de François Reichenbach
- 1963 : L'Aßné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville
- 1963 : Une femme est passée de Juan Antonio Bardem
- 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret de Jean-Charles Dudrumet
- 1963 : Chair de poule de Julien Duvivier
- 1963 : Jusqu'au bout du monde de François Villiers
- 1963 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil
- 1963 : Le MĂ©pris de Jean-Luc Godard
- 1964 : Le Mangeur de citrouilles (The Pumpkin Eater) de Jack Clayton
- 1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca
- 1964 : La Peau douce de François Truffaut
- 1964 : L'Ăge ingrat de Gilles Grangier
- 1964 : Mata Hari de Jean-Louis Richard
- 1964 : L'Insoumis d'Alain Cavalier
- 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca
- 1964 : Des pissenlits par la racine de Georges Lautner
- 1965 : Le Corniaud de GĂ©rard Oury
- 1965 : Viva Maria ! de Louis Malle
- 1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca
- 1965 : Le Bestiaire d'amour de GĂ©rald Calderon
- 1965 : Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet
- 1965 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman
- 1966 : Le Roi de cĆur de Philippe de Broca
- 1966 : Un homme pour l'éternité de Fred Zinnemann
- 1967 : Chaque soir Ă neuf heures de Jack Clayton
- 1967 : La Petite Vertu de Serge Korber
- 1967 : Mona, l'Ă©toile sans nom d'Henri Colpi
- 1967 : La vingt-cinquiĂšme heure d'Henri Verneuil
- 1967 : Le Vieil Homme et l'Enfant de Claude Berri
- 1968 : Les Cracks d'Alex Joffé
- 1968 : Interlude de Kevin Billington
- 1969 : Le Cerveau de GĂ©rard Oury
- 1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca
- 1969 : Hibernatus d'Ădouard Molinaro
- 1969 : Promenade avec l'amour et la mort (A Walk with Love and Death) de John Huston
- 1969 : Anne des mille jours (Anne of the Thousand Days) de Charles Jarrott
- 1969 : Love de Ken Russell
- 1970 : Heureux qui comme Ulysse de Henri Colpi
- 1970 : Au verre de l'amitié, court métrage de Claude Makovski
- 1971 : Comptes Ă rebours de Roger Pigaut
- 1971 : Mira de Fons Rademakers
- 1971 : Le Revolver et la Rose de Jean Desvilles
- 1971 : Les Deux Anglaises et le Continent de François Truffaut
- 1971 : Les Aveux les plus doux d'Ădouard Molinaro
- 1971 : Le Conformiste de Bernardo Bertolucci
- 1971 : Les Cavaliers de John Frankenheimer
- 1972 : ChĂšre Louise de Philippe de Broca
- 1972 : Une belle fille comme moi de François Truffaut
- 1973 : Chacal (The Day of the Jackal) de Fred Zinnemann
- 1973 : La Nuit américaine de François Truffaut
- 1973 : Le Jour du dauphin (The Day of the Dolphin) de Mike Nichols
- 1973 : Chassés-croisés sur une lame de rasoir (Passi di danza su una lama di rasoio) de Maurizio Pradeaux
- 1974 : Alien Thunder (Le Tonnerre rouge) de Claude Fournier
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau
- 1974 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Ć»uĆawski
- 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca
- 1976 : Oublie-moi, Mandoline de Michel Wyn
- 1976 : Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau
- 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau
- 1976 : Calmos de Bertrand Blier
- 1976 : Comme un boomerang de José Giovanni
- 1976 : Jamais plus toujours de Yannick Bellon
- 1977 : Julie pot de colle de Philippe de Broca
- 1977 : Julia de Fred Zinnemann
- 1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont
- 1978 : Tendre Poulet de Philippe de Broca
- 1978 : Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier
- 1978 : Va voir maman, papa travaille de François Leterrier
- 1979 : Le Cavaleur de Philippe de Broca
- 1979 : I love you, je t'aime de George Roy Hill
- 1979 : L'Amour en fuite de François Truffaut
- 1980 : Le Dernier Métro de François Truffaut
- 1981 : La Femme d'à cÎté de François Truffaut
- 1981 : Garde Ă vue de Claude Miller
- 1981 : Riches et CĂ©lĂšbres (Rich and Famous) de George Cukor
- 1981 : Sanglantes confessions (True Confessions) d'Ulu Grosbard
- 1981 : Documenteur d'AgnĂšs Varda
- 1982 : Josepha de Christopher Frank
- 1982 : La Passante du Sans-Souci de Jacques Rouffio
- 1982 : Guy de Maupassant de Michel Drach
- 1983 : Vivement dimanche ! de François Truffaut
- 1983 : L'ĂtĂ© meurtrier de Jean Becker
- 1983 : L'Africain de Philippe de Broca
- 1983 : Le Retour de l'Ă©talon noir de Robert Dalva
- 1983 : La Foire des ténÚbres (Something Wicked This Way Comes) de Jack Clayton - partition rejetée
- 1983 : Le MystĂšre Silkwood de Mike Nichols
- 1983 : Man, Woman and Child de Dick Richards
- 1984 : Le Bon Plaisir de Francis Girod
- 1984 : Aurora (Qualcosa di biondo) de Maurizio Ponzi
- 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil
- 1984 : Femmes de personne de Christopher Frank
- 1985 : AgnĂšs de Dieu (Agnes of God) de Norman Jewison
- 1985 : Salvador d'Oliver Stone
- 1986 : Conseil de famille de Costa-Gavras
- 1986 : Platoon d'Oliver Stone
- 1986 : Un homme amoureux de Diane Kurys
- 1986 : Crimes du cĆur de Bruce Beresford
- 1986 : Descente aux enfers de Francis Girod
- 1987 : Le Dragueur de James Toback
- 1987 : Chouans ! de Philippe de Broca
- 1987 : The Lonely Passion of Judith Hearne de Jack Clayton
- 1988 : Le Complot d'Agnieszka Holland
- 1988 : Une femme en péril (The house on Carroll Street) de Peter Yates
- 1988 : Biloxi Blues de Mike Nichols
- 1988 : Jumeaux (Twins) d'Ivan Reitman
- 1988 : Au fil de la vie (Beaches) de Garry Marshall
- 1988 : A Summer Story de Piers Haggard
- 1988 : Memories of Me de Henry Winkler
- 1989 : Son alibi (Her Alibi) de Bruce Beresford
- 1989 : Casanova d'Alexandre Volkoff[11]
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron
- 1989 : Potins de femmes (Steel Magnolias) d'Herbert Ross
- 1990 : Joe contre le volcan (Joe Vs. the Volcano) de John Patrick Shanley
- 1990 : Mister Johnson de Bruce Beresford
- 1990 : Ătat de force de Bruno Barreto
- 1991 : La Reine blanche de Jean-Loup Hubert
- 1991 : à propos d'Henry (Regarding Henry) de Mike Nichols - Partition rejetée
- 1991 : La P'tite arnaqueuse de John Hughes
- 1991 : Black Robe de Bruce Beresford
- 1992 : Man Trouble de Bob Rafelson
- 1992 : CĂ©line de Jean-Claude Brisseau
- 1992 : DiĂȘn BiĂȘn Phu de Pierre Schoendoerffer
- 1992 : L'Amour en trop (Rich in Love) de Bruce Beresford
Musique de télévision
- 1958 : L'Alcade de Zalamea, de Marcel Bluwal (TV)
- 1959 : Macbeth, de Claude Barma (â INA)
- 1959 : Marie Stuart, de Stellio Lorenzi (â INA)
- 1960 : Andromaque, de Roger IglĂ©sis (â INA)
- 1961 : La Reine morte (Henry de Montherland), de Roger IglĂ©sis (â INA)
- 1962 : Les Caprices de Marianne (Alfred de Musset), de Claude Loursais (â INA)
- 1962 : Le Cid (tragi-comĂ©die de Pierre Corneille), tĂ©lĂ©film de Roger IglĂ©sis (â INA)
- 1963: Le Scieur de long, de Marcel Bluwal (â INA)
- 1963 : La Surprenante Invention du professeur Delalune, de Marcel Cravenne (â INA)
- 1964 : Les Indes noires de Marcel Bluwal (â INA)
- 1964 : Woyzeck, de Marcel Bluwal (â INA)
- 1967 : Le Secret de Wilhelm Storitz de Ăric Le Hung1967 :
- 1967 : Les Aventures de Huckleberry Finn (Mark Twain), de Marcel Cravenne (â INA)
- 1968 : Thibaud ou les Croisades de France Bennys et Henri Colpi
- 1969 : Fortune de Louis Falavigna et Bernard Dabry
- 1969 : Jacquou le Croquant de Stellio Lorenzi
- 1971 : Adieu mes quinze ans de Claude de Givray
- 1972 : Les Rois maudits de Claude Barma
- 1972 : L'Homme qui revient de loin de Michel Wyn
- 1974 : Paul et Virginie de Pierre Gaspard-Huit (feuilleton télévisé)
- 1974: La Cloche tibétaine de Michel Wyn (mini série télévisée)
- 1975 : Splendeurs et misÚres des courtisanes (mini-série) de Maurice Cazeneuve
- 1975 : Les Compagnons d'Eleusis de Claude Grinberg
- 1975 : Paul Gauguin (mini-série) de Roger Pigaut
- 1976 : Milady de François Leterrier
- 1977 : Le Chandelier (téléfilm) de Claude Santelli
- 1978 : Photo souvenir (téléfilm) d'Edmond Séchan
- 1978 : Madame le juge de Nadine Trintignant (série TV), épisode : Un innocent
- 1978 : Messieurs les ronds-de-cuir (téléfilm) de Daniel Ceccaldi
- 1980 : Les Chevaux du soleil de François Villiers
- 1980 : Les Visiteurs (mini-série) de Michel Wyn
- 1980 : FantĂŽmas de Claude Chabrol
- 1980 : ArsĂšne Lupin joue et perd d'Alexandre Astruc
- 1981 : Le Mythomane de Michel Wyn
- 1985 : Amos, le grand-pĂšre justicier (Amos) de Michael Tuchner
- 1986 : L'ĂpĂ©e de GĂ©dĂ©on de Michael Anderson
- 1986 : Sin of Innocence de Arthur Allan Seidelman
- 1987 : Les Rescapés de Sobibor de Jack Gold
- 1987 : Queenie, la force d'un destin de Larry Peerce
- 1991 : The Josephine Baker Story de Brian Gibson
Musiques de documentaires
- 1952 : Les ingénieurs de la mer de Jean Raynaud (documentaire)
- 1952 : Nos soldats en Afrique noire du Service cinématographique des armées (documentaire)
- 1952 : Paysages antarctiques de Luc-Marie Bayle et Jean Rouilly (documentaire)
- 1953 : L'Aventure et ses terre-neuvas de André Nester (documentaire)
- 1953 : Madagascar, terre de traditions et d'avenir du Service cinématographique des armées (documentaire)
- 1953 : Soldats du Maroc de Bernard Simiot (documentaire)
- 1987 : Tours du monde, tours du ciel de Robert Pansard-Besson (documentaire d'astrophysique et de cosmologie)
Opéras
- Ariane
- Le Chevalier de neige
- Une regrettable histoire
- MĂ©dis et Alyssio
Théùtre
- L'Alcade de Zalamea
- La Princesse d'Elide de MoliÚre (mise en scÚne de Jacques Charron, réalisation pour la télévision par Jeannette Hubert - 1970)
Ballets
- L'Emprise
- Conte cruel
- La Leçon
- Les Trois Mousquetaires
Spectacle
- 1982 à 2002 : musique de la Cinéscénie du Puy du Fou
Ćuvres chorales
Musique pour orchestre
- Panique, mouvement symphonique
- Suite de danses
- Concertino pour trompette et orchestre Ă cordes
- Triptyque sur des thĂšmes roumains
- Suite d'orchestre pour la libération de Paris
- Variations libres pour un libre penseur sur le nom de Ludwig van Beethoven
- Concertino pour piano et orchestre Ă cordes
- Symphonie concertante pour piano et orchestre
- Concerto pour piano et orchestre
- Dialogue concertant pour trompette, trombone et orchestre
- Prélude et danse pour hautbois et orchestre à cordes
- Concerto pour cor et orchestre Ă cordes
- Concerto pour trombone ténor et orchestre à cordes
- Concerto pour quatre guitares et orchestre
- Concerto de l'adieu, pour violon et orchestre
Musique de chambre
- Quatuor pour piano et cordes
- Deux quatuors Ă cordes
- Mouvement pour percussion et piano
- PoĂšme fantasque pour cor et piano
- Concertino pour deux pianos
- Vitrail pour quintette de cuivres
- Sonate pour trompette et orgue
Distinctions
César du cinéma
- CĂ©sars 1977 : double nomination au CĂ©sar de la meilleure musique originale pour Le Grand Escogriffe et Police Python 357
- Césars 1979 : César de la meilleure musique pour le film Préparez vos mouchoirs
- CĂ©sars 1980 : CĂ©sar de la meilleure musique pour le film L'Amour en fuite
- CĂ©sars 1981 : CĂ©sar de la meilleure musique pour le film Le Dernier MĂ©tro
- CĂ©sars 1983 : nomination au CĂ©sar de la meilleure musique originale pour La Passante du Sans-Souci
- CĂ©sars 1984 : nomination au CĂ©sar de la meilleure musique originale pour L'ĂtĂ© meurtrier
- CĂ©sars 1993 : nomination au CĂ©sar de la meilleure musique originale pour DiĂȘn BiĂȘn Phu
Oscar du cinéma
- Oscars 1970 : nomination à l'Oscar de la Meilleure partition pour un film dramatique ou une comédie pour Anne des mille jours
- Oscars 1974 : nomination Ă l'Oscar de la Meilleure partition originale pour Le Jour du dauphin
- Oscars 1978 : nomination Ă l'Oscar de la Meilleure partition originale pour Julia
- Oscars 1980 : Oscar de la Meilleure partition originale pour le film I love you, je t'aime
- Oscars 1986 : nomination Ă l'Oscar de la Meilleure partition originale pour Agnes of God
Golden Globes
- 1969 : nomination au Golden Globe de la meilleure musique de film Anne des mille jours
- 1973 : nomination au Golden Globe de la meilleure musique de film Le Jour du dauphin
- 1979 : nomination au Golden Globe de la meilleure musique de film A Little Romance
Voir aussi
Bibliographie
- Frédéric Gimello-Mesplomb (trad. David Hocquet, préf. Oliver Stone), Georges Delerue : une vie, Hélette, J. Curutchet, , 277 p. (ISBN 2-904348-78-6).
- Bernard Grelle (dir.), Georges Delerue, Roubaix, la MédiathÚque, coll. « Rencontre avec... » (no 35), , 31 p.
- Vincent Perrot (préf. Philippe de Broca), Georges Delerue, de Roubaix à Hollywood, Chatou, Carnot, coll. « Musique & cinéma », , 253 p. (ISBN 2-84855-100-3).
- Daniel BastiĂ©, Georges Delerue, la musique au service de l'image, Ăd. Grand Angle, 2014.
Notes et références
- G. Delerue, cité in Gimello, op. cité.
- « Biography : itinéraire d'un élÚve doué, p. 1 ».
- « Biography : itinéraire d'un élÚve doué, p. 2 ».
- « Biography : itinéraire d'un élÚve doué, p. 3 ».
- N. Guillot, « Georges Delerue/Roger DésormiÚre : leçon de direction d'orchestre », Comité Roger DésormiÚre, novembre 2015.
- (en) Burt A. Folkart, « G. Delerue; Maestro of Film Scores », Los Angeles Times, Los Angeles, (consulté le ).
- (en) « Georges Delerue », sur Find a Grave
- Filmographie sur ciné ressources
- réédition en 1952 du film Un chapeau de paille d'Italie sorti en 1928
- réédition en 1952 du film Les Deux Timides sorti en 1928
- réédition en 1989 du film Casanova sorti en 1927
- « Partition PriĂšres pour les Temps de DĂ©tresse - 4 Voix Mixtes - chĆur Piano », sur www.editionsacoeurjoie.fr (consultĂ© le )
Liens externes
- (fr + en) Site officiel
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Ressources relatives au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Biographie de Georges Delerue par Frédéric Gimello-Mesplomb
- Georges Delerue par Stephane Lerouge Analyse de l'Ćuvre dans Boulevard du Classic