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Le Bon Plaisir (film)

Le Bon Plaisir est un film français réalisé par Francis Girod, sorti en 1984.

Le Bon Plaisir

RĂ©alisation Francis Girod
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 100 min
Sortie 1984

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'une adaptation du roman homonyme de Françoise Giroud paru l'année précédente.

Synopsis

Claire Després, qui a eu une liaison avec un homme ambitieux devenu président de la République, se fait voler son sac à main. Dans celui-ci se trouve une lettre qui laisse entendre que de cette liaison pourrait être né un enfant. Claire Després informe le président de l'incident.

Celui-ci, par l'intermédiaire du ministre de l'Intérieur, va tout mettre en œuvre pour retrouver la lettre et empêcher que l'existence de cet enfant illégitime soit révélée. Il va notamment mettre Claire sur écoute.

Pierre, le voleur, travaille également comme traducteur pour un journaliste et éditeur, à qui il parle de la lettre trouvée dans le sac volé. Le journaliste, intrigué par le contenu de cette lettre, fait des recherches et identifie l'écriture du président.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Vue de la maison du no 14 de la rue Hallé.
  • Le film Ă©voque, dix ans avant que le fait soit officiellement rĂ©vĂ©lĂ©, par un procĂ©dĂ© de roman Ă  clef, l'existence de l'enfant cachĂ©e, Mazarine, du prĂ©sident François Mitterrand. Le roman de Françoise Giroud, dont il est l'adaptation, avait d'ailleurs Ă©tĂ© publiĂ© aux Ă©ditions Mazarine, affiliĂ©es aux Ă©ditions Fayard. Cependant, Françoise Giroud n'a jamais voulu confirmer cette « clef », et la biographie de Françoise Giroud par Laure Adler remet en cause cette version : elle prĂ©tendra que ni la vie de François Mitterrand ni l'existence de Mazarine Pingeot n'ont inspirĂ© cette histoire, qui relaterait plutĂ´t une situation similaire vĂ©cue par un ministre du gouvernement de l'Ă©poque, restant inconnu Ă  ce jour[2].
  • Francis Girod souligne (dans le commentaire de l'Ă©dition DVD) que le prĂ©sident de la RĂ©publique d'alors lui permit d'utiliser vĂ©ritablement des lieux de pouvoirs pour tourner certaines scènes.
  • La maison de Claire est situĂ©e sur une fictive place Jacques-Becker dans le 14e arrondissement de Paris, en hommage au cinĂ©aste avec lequel Françoise Giroud travailla en tant que scĂ©nariste. En rĂ©alitĂ©, cette place n'a pas de nom, et la maison est situĂ©e au 14 rue HallĂ©.
  • Le prĂ©sident interrompt un dĂ©jeuner de presse entre des journalistes et le ministre de l’IntĂ©rieur et dit Ă  ce dernier qu’il ne devrait pas frĂ©quenter les chiens de la presse. Cette mĂŞme expression des « chiens », sans toutefois citer explicitement les journalistes, sera utilisĂ©e en 1993 par François Mitterrand, alors prĂ©sident de la RĂ©publique, lors des funĂ©railles de Pierre BĂ©rĂ©govoy.

Notes et références

  1. , sur imdb.com
  2. Françoise, Laure Adler, Grasset, p. 426.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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