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ArrĂȘtez les tambours

ArrĂȘtez les tambours est un film français rĂ©alisĂ© par Georges Lautner sorti en 1961. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de Richard Prentout, Le Sentier, publiĂ© en 1959.

ArrĂȘtez les tambours
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Débarquement allié en Normandie en juin 1944
RĂ©alisation Georges Lautner
Scénario Richard Prentout
Georges Lautner
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films de La Bourdonnaye
Compagnie Lyonnaise de Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 108 minutes
Sortie 1961

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

En 1944, dans un petit village du Calvados, au moment du dĂ©barquement alliĂ©, un avion anglais a Ă©tĂ© abattu et son pilote, blessĂ© cherche de l’aide sans succĂšs auprĂšs des villageois. Seul le maire, le docteur Leproux, le recueille et le soigne avant de le confier Ă  la RĂ©sistance. Mais les Allemands ont vent de l’histoire et arrĂȘtent Leproux. Celui-ci est sauvĂ© par le Major Frantz. Cependant, l’amitiĂ© naissante entre ces deux hommes « n’arrĂȘte pas les tambours » de la guerre.

Synopsis

Le docteur Leproux est le maire du village de Courdimanche durant l'Occupation. Humaniste et bon vivant, il aide les maquisards, mais est Ă©galement en trĂšs bonnes relations avec le mĂ©decin de la garnison allemande, dont il va voir parfois les blessĂ©s. Il entretient une relation amoureuse avec Dany, une jeune maquisarde, et reçoit souvent la visite de sa propre fille, Catherine, hĂŽtesse du mĂ©decin-major allemand, et qui doit supporter les avanies qu'elle subit de la part de son mari. Le village subit de temps en temps la visite des avions alliĂ©s, et l'alerte est donnĂ©e par le tambour du garde-champĂȘtre.

Au cours d'un bombardement, le maire recueille un aviateur anglais, qui a trouvĂ© portes closes dans les autres maisons du village. ObligĂ© de se dĂ©barrasser du major allemand qu'il a invitĂ© Ă  dĂźner, il laisse Catherine se faire raccompagner par celui-ci, ce qui ne manque pas de choquer les villageois. AprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© chez le maire le pilote, les rĂ©sistants essuient le feu d'une patrouille qui les a dĂ©couverts. L'Anglais est tuĂ©. Le lendemain, le maire et le garde-champĂȘtre, qui Ă©tait dans la confidence, sont arrĂȘtĂ©s et menacĂ©s d'ĂȘtre fusillĂ©s. Le mĂ©decin allemand tĂ©moigne qu'il a passĂ© toute la soirĂ©e avec le maire ; celui-ci est alors libĂ©rĂ©, mĂȘme si le major comprend que les accusations Ă©taient fondĂ©es. L'Allemand dĂ©cide de ne plus rendre visite Ă  son « confrĂšre ». Pendant ce temps, il noue une relation plus qu'amicale avec Catherine, ce qui affole et scandalise Germaine, la bonne du maire, mĂ©disante et jalouse. Les autres villageois, surtout ceux qui n'ont pour le moment pris aucun risque, ne se gĂȘnent pas pour critiquer l'attitude de Catherine, bien qu'ils connaissent bien le caractĂšre de son mari, et celle du maire, qui a tort selon eux d'ĂȘtre trop bons avec les « Boches ». Le docteur apprend tout cela de la bouche de sa bonne ; seul le garde-champĂȘtre, confident du maire dans le soutien aux rĂ©sistants, le dĂ©fend contre tous.

Certaines scÚnes du film présentent la mairie de Beaumont-en-Auge

Le garde-champĂȘtre, d'ailleurs, finit par rejoindre les rangs des maquisards, au cours du dĂ©raillement d'un train qu'il organise. Le dĂ©barquement a alors commencĂ©. Malheureusement, il s'agit non pas d'un train de munitions, mais d'un train de la Croix Rouge qui transporte des soldats allemands blessĂ©s. Le major requiert alors l'aide de Leproux pour l'aider, et le lendemain la garnison fait ses bagages. Le major dit au revoir Ă  Catherine qui promet de l'attendre. À peine est-il parti que la maison de Catherine est la cible de jets de pierre. Pendant ce temps, les maquisards organisent un guet-apens pour piĂ©ger les Allemands sur le dĂ©part. Le major tue l'un d'entre eux, avant d'ĂȘtre touchĂ© lui-mĂȘme. Il se rĂ©fugie chez Leproux, qui le soigne et le cache comme il l'avait fait pour le pilote anglais. C'en est trop pour Germaine qui lui donne ses 8 jours, et le menace ainsi que sa fille qui les a rejoints. Leproux convainc l'Allemand de partir avec sa fille loin, avec de faux papiers ; le maire, lui, dĂ©cide de rester, mĂȘme si Dany le prĂ©vient que les rĂ©sistants ont dĂ©cidĂ© de se venger autant sur lui que sur sa fille. Confiant dans sa connaissance des maquisards, il dĂ©cide de rester.

Des parachutistes allemands camouflĂ©s infiltrent le village ; Dany est arrĂȘtĂ©e et leur dit qu'elle va aider un soldat allemand blessĂ© et recueilli par le maire du village. Peu aprĂšs, une attaque de ses camarades la dĂ©livre, mais elle est tuĂ©e en s'enfuyant. Les soldats allemands, aprĂšs avoir trouvĂ© chez Leproux l'uniforme du mĂ©decin, supposent que celui-ci a Ă©tĂ© tuĂ© par les « terroristes ». Devant l'histoire que leur raconte le maire, pourtant la vĂ©ritĂ©, ils dĂ©cident de le fusiller sur la grand'place du village. AprĂšs l'exĂ©cution du docteur, des avions bombardent le village. L'un des soldats allemands, un jeune homme que Leproux avait empĂȘchĂ© de tomber avant d'ĂȘtre passĂ© par les armes, tombe Ă  cĂŽtĂ© du corps du docteur[1] - [2].

Fiche technique

Le réalisateur Georges Lautner.
  • RĂ©alisation : Georges Lautner
  • ScĂ©nario : Pierre Laroche, d'aprĂšs le roman de Richard Prentout Le Sentier[3].
  • Adaptation : Pierre Laroche, Georges Lautner, Richard Prentout
  • Dialogues : Pierre Laroche
  • Assistants rĂ©alisateurs : Claude Vital, Bertrand Blier
  • Photographie : Maurice Fellous
  • OpĂ©rateur : Georges Pastier, assistĂ© de AndrĂ© Broc et Antoine Georgakis
  • Son : RenĂ© Bourdier et RenĂ© Renault pour le mixage
  • DĂ©cors : Louis Le Barbenchon, assistĂ© de Albert Rajau
  • Montage : Michelle David, assistĂ©e de Gina Pignier
  • Musique : Georges Delerue (Ă©ditions ImpĂ©ria)
  • Chanson : Les filles du dimanche de Pierre Barouh (Ă©ditions : AndrĂ© Breton)
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Daniel Zerki
  • RĂ©gisseur extĂ©rieur : Pierre Lefait
  • Accessoiriste : Jean Boulet
  • Maquillage : Serge Groffe
  • Photographe de plateau : GĂ©rard Brissaud
  • Production : Les Films de La Bourdonnaye, Compagnie Lyonnaise de CinĂ©ma
  • Directeur de production : Maurice Juven
  • SecrĂ©taire de production : Suzanne Chanessian
  • Tournage et tirage dans les studios "Franstudio" de Saint-Maurice - Laboratoire Eclair
  • Enregistrement : Poste Parisien, studios Marignan
  • Pellicule 35 mm, Noir et blanc
  • Genre : Film dramatique
  • Visa d'exploitation : 36026
  • DurĂ©e : 108 minutes
  • Date de sortie :

Distribution

Autour du film

Notes et références

Liens externes

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