Samoëns
Samoëns (prononcé [samwɛ̃]) est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, jouxtant la frontière suisse. Village de la communauté de communes des Montagnes du Giffre, la commune comptait 2 380 habitants en 2020. Sa station de ski et son domaine skiable ont fusionné avec le domaine du Grand Massif.
Samoëns | |||||
Vue générale du village de Samoëns. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Montagnes du Giffre | ||||
Maire Mandat |
Jean, Charles Mogenet 2020-2026 |
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Code postal | 74340 | ||||
Code commune | 74258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Septimontains | ||||
Population municipale |
2 380 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
3 817 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 05′ 05″ nord, 6° 43′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 671 m Max. 2 665 m |
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Superficie | 97,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Samoëns (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluses | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairiedesamoens.fr | ||||
Géographie
Situation
La commune de Samoëns est située au cœur des Préalpes du nord dans la vallée du Giffre. Cette commune de montagne est une des plus étendues du département de la Haute-Savoie. La vallée de Samoëns et ses neuf hameaux se distinguent par la richesse de son patrimoine et une activité continue tout au long de l'année, principalement emmenée par le tourisme hivernal et estival.
Le chef-lieu est situé à 703 mètres d'altitude, mais la commune culmine à 2 666 m à la pointe des Avoudrues.
Communes limitrophes
Relief, géologie
La commune est protégée par l'Aiguille de Criou et à deux pas du cirque du Fer-à-Cheval, dernier bastion des Alpes calcaires.
Le calcaire prédomine aux alentours ; Samoëns est traversée par le Giffre, qui est le principal affluent de l'Arve.
Si les montagnes de Samoëns restent d'altitude relativement modeste, la commune est renommée pour son relief karstique original et pour ses cavités souterraines d'une extraordinaire profondeur tels les gouffres Jean-Bernard et Mirolda.
Le nom des sept monts ou alpages entourant selon la tradition la commune sont : Cuidex, Vigny, Folly, Oddaz, Bostan, Chardonnière, Freterolles, La Vullie (semble être sur le Criou) ; dans un document ancien, on parle aussi de Versitorie, mais le lieu n'est plus connu[1].
Hydrographie
Climat
La situation de Samoëns, d'une altitude de 710 m au chef-lieu, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[2]. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi plus humides.
Urbanisme
Typologie
Samoëns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Samoëns, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 3 817 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (2,1 %), prairies (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Immobilier
De nombreuses maisons et appartements sont achetés comme résidences secondaires ou investis par des familles citadines[12]. La commune atteint un taux de 80 % de « lits froids » (inexploités hors saison estivale), ce qui pose un sérieux problème pour les gens de la vallée.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Samoens en 1167[13] et Samoën[14]; Samoyn, Semoeng au XIIIe siècle; Samoùan en 1652[14].
Le toponyme Samoëns désignerait, selon une croyance locale, les « sept monts ou montagnes »[14], parfois « alpages », qui entoureraient la commune. Il s'agit d'une étymologie populaire à partir du francoprovençal sat « sept » et de moens « mont » (mot issu du latin montis), mais qui serait à prendre en ce cas au sens d'« alpage »[14]. Cette référence proviendrait des alpages albergés par les sires de Faucigny aux habitants, vers le XIIe siècle[14]. C'est à partir de cette étymologie populaire que des clercs ont latinisé le nom en Septimontium et vallis septem montium qui a servi à forger le gentilé Septimontain, selon un processus récurrent en toponymie.
L'auteur Théodore Perrenot et le toponymiste Albert Dauzat considèrent que ce nom de lieu est d'origine burgonde, c'est-à-dire germanique orientale, on a par ailleurs trouvé des traces d'établissements burgondes dans le vallon[15] - [13] - [14]. Samoëns représenterait la « contraction de *Sammodens, *Sanmodens, issu d'un primitif *Sânemôdingos, « chez les Sânemôdingi »[14]. ». Il s'agit d'un composé de l’anthroponyme Sanemod, Senamod[13] - [14], suivi du suffixe germanique -ing, romanisé en -ingos, qui explique de manière générale la terminaison en -ens, parfois -ans, dans la région[16]. On rencontre en effet plusieurs toponymes ayant cette finale, comme : Franclens, Marlens, Neydens, Thorens, Usinens, Randens (Savoie), Rotherens (Savoie), etc.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Samouan(19) (graphie de Conflans) ou Samouens (ORB)[17].
Histoire
Lors de la guerre qui oppose les Suisses et les Bourguignons, la maison de Savoie se rallie à ces derniers et une armée savoyarde assiège la ville valaisanne de Sion. En représailles, les troupes confédérées de Berne et Lucerne franchissent le col de Joux Plane et incendient Samoëns le 10[18] ou 11[19] - [20] incendiant le bourg. Elles détruisent le château de la Tornaltaz situé au sommet de ce qui est aujourd'hui le Jardin botanique alpin La Jaÿsinia. Puis elles évacuent par le col de Coux[21].
Vingt ans plus tard un incendie accidentel embrase l'église et une partie du bourg qui venait d'être reconstruit[21].
Du XIVe au XIXe siècle, les tailleurs de pierres de Samoëns sillonnèrent l'Europe. Parmi leurs constructions figurent les hôtels de ville d'Annecy et de Bonneville, l'église paroissiale de Ferney-Voltaire, la cité de Carouge, plusieurs forts de Vauban, les canaux bâtis sous Napoléon, le Sénat de Savoie à Chambéry, et même des édifices en Louisiane. Certains devinrent architectes et l'un d'eux fut élu maire de Ferney-Voltaire. Selon la tradition, la confrérie des tailleurs de pierre de la vallée, les « frahans », serait beaucoup plus ancienne et remonterait à l'époque des empereurs romains, où quatre d'entre eux, chrétiens, furent martyrisés pour avoir refusé d'édifier une statue vouée au culte de l'empereur[22] - [23].
Les montagnes de Samoëns accueillent, au milieu du XIXe siècle, des exilés républicains du Second Empire français, comme les familles Pollet et Milliet[24].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 2], dont 352 pour la commune[27] - [28]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[29].
Seule station de sports d'hiver à pouvoir se réclamer d'être patrie des tailleurs de pierre[30], Samoëns voit aujourd'hui son activité principalement articulée autour du tourisme. Après avoir accompagné la démocratisation des sports d'hiver depuis les années 1960, elle a misé avec succès sur le tourisme estival de montagne, jouant sur la proximité d'axes majeurs de communication : ligne de TGV Paris - Saint-Gervais, autoroute A40, proximité de l'aéroport International de Genève. Devant l'afflux qu'elle suscite, elle s'efforce de préserver les spécificités et le caractère savoyards de son environnement.
Politique et administration
Les maires
Jumelages
La ville de Samoëns est jumelée avec : Fordongianus (Italie) depuis 2009.
Population et société
Évolution démographique
Les habitants sont les septimontains peut-être en souvenir des sept « monts » ou alpages communaux dont jouissaient les habitants des siècles passés, mais l'ancien usage était Samoisiens[33]. Le gentilé semble toutefois apocryphe[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2020, la commune comptait 2 380 habitants[Note 3], en augmentation de 1,71 % par rapport à 2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 197 hommes pour 1 271 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,80 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports
Les sports principaux sont le ski et le snowboard mais il y a aussi la moto-neige, la balade en raquettes et la luge. en été, On peut faire de l'équitation et du vélo (VTT).
Économie
Tourisme
La station de ski de Samoëns est intégrée à l'ensemble du domaine skiable du Grand Massif, avec Sixt, Morillon, Les Carroz d'Arâches et Flaine, soient 265 km de pistes et plus de 70 remontées mécaniques.
Samoëns appartient aux communes de la Vallée du Haut-Giffre, du nom de la rivière traversant celle-ci.
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 19 669 lits touristiques répartis dans 3 001 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 940 meublés ; 6 résidences de tourisme ; 8 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 8 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 6 refuges ou gîtes d'étape et trois chambres d'hôtes[40].
En 2017, la commune est labellisée « Station verte »[41].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
En 2004, le gouffre Mirolda est devenu la seconde cavité souterraine la plus profonde du monde, cédant la première place au gouffre Krubera-Voronja en Abkhasie (Caucase). Le gouffre Mirolda est situé dans le massif du Criou, dont le point culminant surplombe directement le village. Le dénivelé entre son entrée supérieure (2 342 m) et le fond de la cavité est de 1 733 m[42].
Le gouffre Jean-Bernard, situé sur la montagne du Folly et exploré par les Vulcain de Lyon, est également à citer aussi parmi les gouffres les plus profonds au monde[43]: le dénivelé entre son entrée supérieure et le fond de la cavité est de 1 602 m.
Ces deux grandes cavités, à l'exploration difficile du fait de leur localisation, ont été pendant de nombreuses années considérées comme les plus profondes cavités mondiales[44]. Elles font de Samoëns une capitale mondiale de la spéléologie de haut niveau.
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[45] et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[46]. Par ailleurs, elle compte cinq objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[47] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[48].
Patrimoine architectural
Samoëns possèdait une situation stratégique pour les seigneurs de Faucigny qui y établissent un château, probablement sur le site d'un ancien château castral. Depuis le XIIe siècle, du château de Montanier (Montagny, Montanier) (castrum Montanerii) v. XIIIe siècle, parfois dit de Samoëns (Castrum et Castellania Septimontii) ou encore de la Tournelette[49] - [50], il ne reste que des ruines, situé au sommet du jardin botanique alpin La Jaÿsinia. Ce dernier a été inauguré en 1906 et est classé Jardin remarquable de France[51]. Il s'étend sur 3,5 hectares. Il fut offert par Marie-Louise Jaÿ. Il est planté de plus de 8 000 plantes de montagnes du monde entier.
Samoëns étant le siège de la châtellenie de Samoëns, de nobles familles y ont établi des maisons fortes dans les environs :
- Maison forte dite de Lucinge ou de la Tour[52] (attestée), au sud-est de la colline où est installé le château[50] - [53] - [54]. Il s'agit aujourd'hui de l'Hôtel de Ville[55]. Elle appartient à la famille de Lucinge, qui possède également la maison forte de Vallon (attestée)[55].
- Maison de la famille de Graveruazà ou Graveyruel (attestée vers 1300), à l'ouest[54] - [55].
- Maison forte dite de Couvette (ce nom provient du nom d'un fief détenu à Fillinges) appartenant à la famille de Menthon (vers 1340), au sud-ouest[50] - [53] - [54] - [55]. La famille hérite d'ailleurs d'une partie des biens des Lucinges[55].
Sur la place du village, on peut observer le Gros tilleul, ainsi qu'une halle du XVIe siècle, la Grenette, et une fontaine aux quatre becs de bronze appelés bourneaux.
Dans les environs, on peut également trouver :
- Manoir du Bérouze XVIIe siècle, résidence bourgeoise, puis école[56].
- Ferme du Clos Parchet Inscrit MH (2007).
La commune possède une base de loisirs, le lac aux Dames, où l'on a aménagé des terrains de sport, un accrobranche, des chemins de randonnée, un golf et une aire de jeu pour enfants.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Samoëns bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[57].
Personnalités liées à la commune
- Hyacinthe-Sigismond Gerdil (1718-1802), cardinal de l'Église catholique ;
- Jean-Pierre Biord (1715-1785), évêque de Genève ;
- Claude-François Perret (1747-1823), entrepreneur général des canaux de Givors (Rhône), du Centre (1783), de Saint-Quentin (1802) et du Rhône au Rhin (1810) ;
- François-Marie Duboin, ancien vicaire apostolique de Sénégambie (actuel Sénégal), né à Samoëns en 1827 ;
- Hippolyte Dubois, peintre français né en 1827 à Rezé et décédé à Samoëns en . Cet artiste de talent fut directeur de l'école des Beaux-Arts d'Alger durant 24 ans (1885-1909). Certaines de ses œuvres sont conservées au Musée national des Beaux-Arts d'Alger ;
- Marie-Louise Jaÿ (avec un tréma sur le y) (1838-1925), première vendeuse du grand magasin le Bon Marché à Paris, qui épousa Ernest Cognacq et fonda avec lui le magasin de la Samaritaine. Elle offrit à la municipalité son jardin appelé Jardin botanique alpin La Jaÿsinia classé Jardin remarquable de France.
Héraldique
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Les armes de Samoëns se blasonnent ainsi : « Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux trois pals d'or, au deuxième et au troisième d'azur à un sapin de sinople soutenu d'une chaîne de sept monts de sable aux sommets enneigés d'argent mouvant de la pointe ». |
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Au XVIIe siècle, les armes du mandement se blasonnaient ainsi : trois paux de gueules sur or avec un pin [58].
Voir aussi
Bibliographie
- Colette Gérôme, Histoire de Samoëns : Sept montagnes et des siècles, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 255 p. (ISBN 978-2-84206-274-3, lire en ligne)
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 535-544, « Samoëns ».
- Hippolyte Tavernier, Histoire de Samoëns, Haute-Savoie : 1167-1792, Chambéry, imp. Ménard, , 291 p. (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[25] - [26].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[40].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Simon Violaine, guide de la Société des Maçons de Samoëns.
- [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur site du Service de l’inventaire forestier et statistique - Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Samoëns », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- GEO, no 398 d'avril 2012 p.12.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 641a
- D'après Henry Suter, « Samoëns », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Théodore Perrenot et Albert Dauzat, La Toponymie burgonde, 1942, p. 200, 284.
- Charles Rostaing, Les noms de lieux, Paris, Presses Universitaires de France, , p. 64
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge, Editions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 50.
- Gérôme 2004, p. 44.
- Faucigny 1980, p. 538.
- Samoëns, histoire et patrimoine, Pascal Roman, Éditions de l'Astonome 2010, (ISBN 978-2-916147-52-9).
- Mickaël Meynet, Les Frahans, 2008
- Mickaël Meynet, Cent ans à la Jaÿsinia, 2006
- Colette Cosnier, « Milliet (Jean-Joseph-) Félix », sur Dictionnaire biographique du fouriérisme, (consulté le ).
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- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- « Samoëns », Station, sur site du label Station verte - stationverte.com (consulté en ).
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- « Liste des lieux et monuments de la commune de Samoëns à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « Liste des jardins labellisés « jardin remarquable » au 3 janvier 2013 » [PDF], Comité des parcs et jardins de France.
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, coll. « Sites et villages », , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 158-159.
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- Gérôme 2004, p. 60 (lire en ligne).
- Faucigny 1980, p. 536.
- Faucigny 1980, p. 544
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 249 (lire en ligne).